|
| Leicester Square, Résidence Magique Modifiée (PV) | |
| | Auteur | Message |
---|
Nathan S Invité
| Sujet: Leicester Square, Résidence Magique Modifiée (PV) Jeu 17 Aoû 2006 - 22:52 | |
| Une porte, simple porte. Une poignée, une simple poignée. Peut-être pas si simple. Non, elle avait quelque chose de différent, quelque chose d’unique pour lui-même. Il restait face à cette entrée, silencieusement, prenant son courage. Pourquoi il redoutait ce moment, il n’en savait rien. Mais le début de la journée avait très mal commencée, pourquoi se finirait-elle bien? Peu optimiste, il ferma les yeux. C’était sa chambre, l’endroit qu’il partageait avec la femme de sa vie, Antigone. Peut-être y était-elle, Vanessa reposant dans ses bras, elle souriant tout doucement envers son homme, puis il s’embrasserait. Peut-être qu’il était seul dans la maison, comment savoir. Peut-être qu’il y avait une jeune Vanessa abandonnée l’instant d’une rapide douche. Comment savoir. Et surtout, comment ne pas s’inquiéter. Comment ne pas s’inquiéter dans un monde pourri jusqu’à la moelle. Quand le monde duquel on respire l’Air pollué par la méchanceté peut amener dangers si facilement aux êtres que l’ont chéris de tout notre cœur? Antigone et Vanessa, ses deux protégées l’une la femme de sa vie, l’Autre le fruit de ses entrailles. Ainsi, il tendit le bras, tremblant légèrement, la main moite à l’intérieur de son gant, tout son corps se trempant de sueur à mesure que la main traçait un chemin verticale jusqu’à cette fameuse poignée. Attrapant du cuir le métal de la serrure, il la tourna, entrebâillant la porte, son cœur battant plus rapidement, pompant sang et oxygène à une vitesse fortement impossible alors qu’il n’avait aucunement conscience de ce qui pouvait lui faire peur en ce moment. Personne ne connaissait cette demeure, personne ne le pouvait, il avait tout fait pour. Sorts et Rituels. Tout pour les protégés. Mais maintenant, il ne sentait pas la sécurité à plein nez, comme si quelque chose clochait. Poussant la porte, laissant l‘ouverture s’ouvrir de plus en plus grandement, laissant filtrer la faible lumière derrière lui à l’intérieur de la pièce, il finit enfin par ouvrir complètement la porte, les yeux ronds devant le vide et la normalité de la pièce. Pourquoi avoir un tel pressentiment alors? Pourquoi se sentir si accablé par l’inconnu derrière la porte, comme l’enfant qui fixe son placard après qu’il ait cauchemardé.
Puis, quelques pas, toujours aussi incertain, Silence traverse la pièce. Puis, il entend un faible murmure. Quel est-il? D’où vient-il? Il n’en sait rien, pas pour le moment, mais son rythme cardiaque, qui venait à peine d’atteindre la normalité recommence à atteindre des sommets de marathons. Et si quelque chose lui était arrivée pendant son absence, il ne se le pardonnerait jamais. Jamais. Il ne pouvait vivre sans elle. L’oreille aux aguets d’un autre moindre bruit suspect, il réentend. Mais cette fois, à l’écoute, il capte le message. Nathan. Rien d’autre. Puis à nouveau. Nathan. Dans un simple râlement. Que se passe-t-il donc, dans sa propre maison. Et bon sang, où est Antigone? Nathan…Nathan…Répétition. Que se passe-t-il. Souffle. Que son nom, où est-elle. Puis surpris, il fait un énorme bond vers l’Arrière. Elle est devant lui, les cheveux ébouriffés, le regard injecté d3e sang, les ongles majoritairement longs, mais certains cassés, et elle vient de s’accrocher à sa cape. Elle se déchire sous ses ongles alors qu’entre des rires hystériques la femme qui fut la femme de Nathan lacère le tissus tout en criant son nom. NATHAN NATHAN SILENCE SILENCE!!!!! Puis, il la prend par les épaules, criant son nom par-dessus ses hurlements. Elle ne répond pas, ses yeux le fixe, ils ne son plus les même, entièrement rouge, alors que son menton s’allonge, ses dents deviennent de plus en plus pointue. Que se passe-t-il, il n’en sait rien. Mais il perd, il perd face à son amour. Les larmes roulant sur ses joues, elle s’éloigne enfin, bondissant comme un crapaud partout dans la pièce. Elle le laisse ainsi, seul, ses habits déchirés, lacérés par les griffes acérées dont sont doté les mains de la femme. Puis, il se penche, régurgitant le peu qu’il avait absorbé durant la journée. La sueur partout sur le corps, l’étrange créature revient vers lui, riant de petits halètements aigus. Puis, elle se retourne, pour revenir encore plus vite avec une gifle retentissante qui fait gicler le sang de al joue de Silence sur le mur. La t^te retournée, il voit une jeune fille qui l’observe tout doucement, appuyée sur le mur. Vanessa? Mais déjà, un poing s’abat sur son visage, l’Envoyant sur le parquet, tombant le côté du visage non défiguré sur le sol…Puis, un pied, lui brisant le nez l’Aveuglant…dans un dernier souffle…Antigone…rien de plus, rien de moins.
Puis, en sueur froide, torse nu, si maigre, en boxer dans son lit, il se lève en sursaut. Assis, cherchant son souffle, il passe sa main dans son visage. Non, rien sur sa joue. Soulagement. Tout de même…rêve étrange, apeurant. Prenant un bout de couverture, il s’éponge le front, les yeux fermés, tentant d’oublier la peur qui l’Assaille depuis si longtemps. Il ne veut pas la perdre, il ne peut pas se permettre de la perdre. Ouvrant les yeux, si bleus, si profond, toutefois invisible dans l’obscurité de la pièce, i peut toutefois apercevoir les contours du berceau de Vanessa, un peu plus loin. Il la sait en sécurité. Puis, se penchant vers le corps endormi de sa bien-aimée, il glisse ses lèvres contre les siennes, lui donnant un léger baiser. Réconfort. Enfin. Il n’est plus seul, il est avec elle. Pour toujours. Tendant la main vers la table de chevet, il attrape sa baguette magique. Au cas où. Qui sait, peut-être que ceci n’Est qu’un avertissement. Mais il est protégé, ici au moins, un endroit plus sûr que Poudlard pour le célèbres Shakespeare. Toujours assis dans le lit, il se recule pou pouvoir d’adosser au mur, baguette dans la main, oreille et regard tendus, à l’Affût de quelconques dangers qu’i n’aurait pas vu. Alors qu’il ne voit rien, il passe sa main vers la tête de sa dulcinée, lui caressant lentement et doucement les cheveux. Puis, même mouvement, il descend ses lèvres vers la tête de la jeune femme, appliquant cette fois ses lèvres contre le front de son amour. Y appliquant ce baiser, Silence se lève, sort des couvertures. Puis, devant le berceau de Vanessa, il ne peut s’empêcher de sourire en la voyant. Passant son doigt dans le peu de cheveux qu’elle a. Elle est vieille. Bientôt six mois…Elle sera belle, comme sa mère, illuminée par les rayons ravageurs du soleil. Sa petite à lui, celle qu’il devra protéger. Puis, il lâche son enfant, e retournant vers sa femme, encore endormie. Ou qui fait semblant du contraire. Lui envoyant un baiser par la main, il continue tout de même de la contempler dans sa beauté nocturne. Si belle. Son cœur bat justement pour elle. Il l’aime, c’est tout. Et il l’Aime plus que tout. Seulement elle, seulement lui, seulement eux. Un couple…Il la fixe. Il l’aime, cela peut se voir dans l’océan de ses yeux. Il est amoureux, tout simplement. Une seule fois, et pour toujours. Reculant légèrement, il prend appui sur le pan du mur, ne la lâchant pas du regard. Jamais il ne la laisserait tombée, il ne la laisserait jamais seule. Il serait toujours là pour elle. C’est ça, aimer…Puis, imperceptiblement, ou presque, il l’appelle, dans son sommeil, pour qu’elle sache qu’elle n’est pas seule. Qu’il est avec elle…
*-Silence-* Antigone… |
| | | Antigone Invité
| Sujet: Re: Leicester Square, Résidence Magique Modifiée (PV) Ven 18 Aoû 2006 - 4:12 | |
| Un monde différent, un monde dans lequel le silence règne et seul les rêves ont un sens cachés. Antigone s’y trouvait, allongée sur le côté, son visage endormi tourné vers celui de son amour qui dormait paisiblement auprès d’elle. Se sentant en sécurité, la jeune femme de vingt-deux ans s’était couchée quelques heures plus tôt, jetant un dernier regard au berceau, avant de poser sa main dans celle de son futur époux, fermant doucement les yeux, tout se passait bien. Effectivement, Antigone était comblée, sa vie semblait parfaite après tout, elle avait réussi ce qu’elle avait toujours désiré, sa propre famille. Qui aurait cru qu’elle allait rencontrer l’homme de sa vie lors de sa quatrième année, le père de son enfant. A cette époque, Antigone ne savait pas qu’elle ne pourrait vivre sans lui, aujourd’hui, elle en est plus que consciente et c’est pour cela que la jeune femme passe chaque instant possible auprès de lui, ainsi que leur petite fille Vanessa.Ils avaient prouvé que leur amour était plus fort qu’une simple liaison, que ce serait éternel malgré certains doutes d’autrui, mais comment comprendre lorsqu’on ne vit pas la même chose. Et Vanessa le confirmait, elle était leur cadeau du ciel, celui qu’ils ont toujours voulu, ainsi plus rien ne pourrait séparer cette famille, ne pourrait séparer Antigone de son homme. Comment alors, avec ce bonheur quotidien, n’aurait-elle pu s’endormir paisiblement ? Demain était le week-end et ils le passeraient ensemble, simplement heureux, souhaitant que chaque journée soit aussi belle et les années éternelles. Oui, elle voulait passer sa vie auprès de lui, ne plus jamais être séparée de lui aussi longtemps qu’après son voyage durant bien une année et demie. Mais maintenant rien d’autre ne comptait et les deux amoureux en étaient conscients.
Alors que ses yeux étaient encore clos, la jeune femme ne sentait pas que Nathan avait fait un cauchemar et elle n’avait pas senti qu’il s’était assit en sursaut, après s’être réveillé brusquement. Ce n’est que peu après, malgré son sommeil, qu’Antigone a l’impression de sentir quelque chose sur son corps, quelque chose qui l’effleure doucement, mais ses yeux sont trop lourds pour les ouvrir afin de vérifier de quoi il s’agissait. Un autre geste doux suit et cette fois-ci, Antigone est consciente de la caresse de son amour et heureuse, un petit sourire presque inaperçu se forme sur ses lèvres, avant qu’elle ne bouge lentement, mais finalement la tentation de se rendormir est trop grande et la jeune femme ne résiste. Evidemment, s’il y avait eu le moindre problème, Nathan l’aurait réveillée et cela d’une façon différente. Il avait du faire comme il le faisait souvent, lui porter son affection même lorsqu’elle dormait et la jeune femme appréciait.
Quelques minutes plus tard, son oreille entend quelque chose.. vaguement, comme si cela avait été prononcé d’un endroit lointain, mais pourtant assez net pour que cela soit perçu de son inconscient. Mais qu’avait dit la voix familière, son prénom ? La jeune femme n’en était pas sûre, mais ce doute était assez précis pour qu’Antigone se réveille. Et son regard tombe sur la place vide à côté d’elle. Où était-il ? Est-ce que quelque chose s’était passé, d’où l’appel ? Encore endormie, Antigone passe rapidement une main sur ses yeux, afin de voir plus nettement la pièce et son regard s’arrête instinctivement sur le berceau, mais tout paraissait normal, aucun bruit. Vanessa était en sécurité, mais où était Nathan ? Scrutant la pièce, Antigone le trouve finalement, adossé au mur, la fixant. Ne comprenant pas ce qui se passe, elle fronce les sourcils, mais son inquiétude est passée. Durant quelques secondes, elle avait eu peur que quelque chose soit arrivé, lui dérobant ainsi son bonheur et sa raison de vivre, heureusement ce n’était pas le cas, mais alors que faisait-il debout, à la place de dormir près d’elle ?
Doucement et avec grâce, Antigone se lève à son tour, faisant de petits pas, afin de rejoindre son amour. Elle ignorait la raison pour laquelle il se trouvait à cet endroit, mais la jeune femme, après cette peur ressentie, avait simplement l’envie et le besoin de le prendre dans ses bras, sentir ses mains effleurer son dos, alors qu’il la serre encore plus contre lui. Voilà ce qu’elle espérait à cet instant même. S’approchant encore, elle le fixe, puis se blottit dans ses bras, humant son odeur, comme si cela allait être la dernière fois qu’elle puisse le faire et l’enlace en posant ses bras autour de son cou. Après y avoir déposé un petit baiser, elle murmure au creux de son oreille :
- Chéri, que fais-tu debout ? Viens te recoucher...
Antigone espérait simplement qu’il n’y ait aucun souci et qu’il aille bien, physiquement et mentalement. L’idée de le perdre l’effrayait et elle ne supportait cette pensée bien trop cruelle, rien que cette idée lui faisait monter les larmes aux yeux. Elle l’aimait tellement, plus que tout et si un jour elle devait le perdre, Antigone ne saurait comment réagir... Chassant ces pensées de son esprit, elle le serrait encore un peu plus contre elle, simplement pour être sûre qu’il était bien présent et avec elle à cet instant même. Qu’elle puisse sentir son cœur battre contre le sien, rien d’autre. Et doucement, Antigone se dégage de ses bras, déposant un baiser sur les lèvres. Puis, elle prend sa main et le tire en direction de leur lit, afin de s’allonger à nouveau. Malgré la chaleur de ses bras, la jeune femme avait froid et ce serait plus agréable de retourner se coucher sous les couvertures.
Dernière édition par le Jeu 7 Déc 2006 - 0:40, édité 1 fois |
| | | Harkaitz Rocstone
Nombre de messages : 1487 Age : 41 Maison : Ex-Poufsouffle Message Perso : I'm the Eternal Light The other one's a duplicate Age du Perso : 29 Date d'inscription : 09/05/2006
| Sujet: Re: Leicester Square, Résidence Magique Modifiée (PV) Dim 20 Aoû 2006 - 8:57 | |
| Caché sous un épais trench, emmitouflé dans un épais chandail à capuchon, l'homme était méconnaissable, surtout dans le noir. Ça faisait bien 20 minutes qu'il était devant l'immense immeuble à logement, sans bouger, à chercher un indice quelconque qui lui donnerait des réponses. Des tas de moldus y vivaient. Non pas que ce fut malsain, mais c'était pas si évident à première vue. Quoique peut-être était-ce la raison justement, le fait que ça ne soit pas si évident.
Depuis décembre que cette impression lancinante lui pesait. Sept longs mois déjà avec ce sentiment d'une présence connue. Elle avait été si forte cette impression qu'il s'était persuadé qu'il était vraiment dans la salle. Il aurait peut-être approfondi ses recherches à ce moment, mais Mikomi s'était sentie mal... et comme chaque fois qu'elle était près, il oubliait momentanément tout le reste. Il ne regrettait pas, mais ne pas avoir pu confirmer son impression le rendait malade. À quelques reprises ensuite, il avait senti cette même présence. C'était possible, mais en même temps, tellement injuste ! Pourquoi ne lui avait-il fait aucun signe ? Pourquoi se contenter de lui faire sentir sa présence au lieu de se montrer ? Ils étaient inséparable jadis, Kaitz avait une confiance aveugle en son grand ami... lui, l'avait-il ? Sa confiance en lui, Kaitz, n'était-elle pas assez forte pour qu'il lui révèle sa présence ? Silence avait disparu il y a presque un an déjà... il n'avait eu ni de ses nouvelles, ni de celles d'Antigone... tout de suite après sa disparition, quand le Ministère était venu l'interroger, il n'avait pas menti, il n'avait aucune idée d'où pouvait être Nathan P. Shakespeare. Il était même un peu soulagé de ne pas le savoir à ce moment, puis qu'il s'était su suivi durant quelques semaines. Mais ensuite ? Pourquoi ne s'était-il pas montré ? Pourquoi étaient-ils resté caché, même à lui ? Il aurait pu les aider à se cacher, il avait les moyens de les aider. Nathan le savait pourtant... entre temps, il avait eu peu de temps à lui... avec les cours qu'il devait donner, il avait mit de côté cette impression, espérant que son vieil ami lui donnerait sous peu des nouvelles... mais rien... rien de rien. Jusqu'à il y a quelques semaines. Encore une fois, la lancinante impression de sa présence, pas très loin, forte, beaucoup plus forte qu'au bal, en pleine salle des professeurs. Peut-être était-ce cette fois parce qu'il était seul ? Il n'en savait rien, mais il sut à ce moment qu'il devait retrouver Silence, coûte que coûte. Mais il savait fort bien que Silence ne se laisserait pas trouvé s'il ne le souhaitait pas. Kaitz s'était donc trouvé une autre cible à retrouver. Il avait d'abord pensé à Antigone, mais ses liens avec elle, bien que fort de par Silence, ne lui permettraient pas de la retrouver. Ne restait qu'une seule personne avec qui il partageait un lien puissant, même s'il ne l'avait encore jamais vu. Vanessa. Enfant à peine âgée d'une demi-année mais, même avant sa naissance, leur lien avait été déterminé par les deux êtres qu'il recherchait. Aussitôt qu'ils avaient su, Antigone et Nathan avaient choisit Kaitz pour parrain. Il en avait été fort flatté et il leur avait promit que rien de mal ne pourrait la toucher sans qu'il n'intervienne pour la protéger. Il avait prononcé cette promesse avec sincérité, avec conviction. Un lien s'était nécessairement créé, on ne promettait pas une telle chose sans qu'un lien ne se tisse entre eux. Maintenant, devant ce bâtiment contenant des centaines de moldus, il se servait de ce lien pour être apte à tenir sa promesse. Comment pouvait-il la protéger s'il ne savait où elle était ? Mais était-elle vraiment à cet endroit ? C'était du moins à cet endroit que ses incantations et ses rituels l'avaient mené.
Il était temps de vérifier si son travail des dernières semaines, l'ayant même obligé à négliger quelque peu ses élèves, allait s'avérer exact ou un total échec. Une grande inspiration pour faire revenir sa confiance caractéristique et il quitte le trottoir pour traverser la rue déserte. Fait pas très étonnant, la nuit est très avancé. Au loin, les sons de la ville dont il fait abstraction pour ne fixer son attention que sur son but précis. Trouver Vanessa. Il se doit d'être prudent...
Premier obstacle, la porte de l'immeuble. Rien de plus simple, une simple formule de base et le tour est joué. Un chien jappe quelques part dans un appartement, mais derrière une porte, il ne fera qu'agacer son maître. Un gardien de nuit, pas trop de difficulté encore là, un sort d'embrouille et le voilà... embrouillé pour la nuit. Il arrive alors au premier dilemme. Deux escaliers, l'un qui mène dans l'aile droite du bâtiment, l'autre dans l'aile gauche.
- Où es-tu Vanessa, murmure-t-il.
Il tend sa main devant lui et agite sa baguette. Un point lumineux y apparaît. Déployant ses ailes, un petit papillon prend son envol. Il oscille un moment entre la droite et la gauche, puis choisit la gauche. Incarnation de sa volonté, le papillon le guide depuis qu'il a quitté le manoir de ses parents, deux jours plus tôt. Déjà deux jours qu'il est sur la piste de Vanessa... il y est presque... s'il ne s'est pas trompé. Le papillon hésite au même moment où il doute. Non, il ne fait pas... il a travaillé des jours sur ce papillon, il a cherché, lu, testé... il ne peut pas s'être trompé... Vanessa est ici, il le sent. Il est confiant, elle n'est pas loin. Kaitz, précédé du papillon aux ailes bleutés grimpe les escaliers, lentement, dans un presque parfait silence. Même les marches semble grincer plus doucement. Il passe tout droit sur de nombreux étages, le papillon poursuit sa montée, puis s'arrête au dernier étage. Un soubresaut, puis il s'affaisse dans un minuscule nuage bleuté. Arg ! Il n'a pas tenu le coup ! Si peu d'énergie qu'il avait réussit à lui insuffler ? C'était décevant... mais quand même, il l'avait mené presque au bout... maintenant, il ne pouvait que compter sur lui-même. Baguette à la main, on ne sait jamais, il se concentre sur sa protégée. Les yeux presque fermé, il avance silencieusement, puis il s'arrête devant une porte close. Comme jamais, il sent la présence de son ami. À moins que ça ne soit la présence de Vanessa... d'un côté comme de l'autre, il a trouvé Vanessa, Antigone ne doit pas être loin, et elle doit nécessairement savoir où se trouve Nathan. Si elle ne le sait pas, au moins, il aura retrouvé les deux femmes essentielles au bonheur de Nathan. Ça, Kaitz en était persuadé, même si Nathan a volontairement caché sa présence à Antigone.
Devant la porte, il écoute le silence pas si silencieux. Divers bruits lui parviennent aux oreilles, des bruits ténus, des respirations lointaines, les bruits de la rue et un bourdonnement, le bourdonnement caractéristique de la magie. Cette porte est magique, à ne pas en douter. S'il ne trouve ni Vanessa, Ni Antigone, ni Silence, il est impossible qu'il ne trouve pas au moins un sorcier. Il touche à la porte et laisse glisser sa main sur le bois. Il sent les impulsions magiques. IL descend vers la poignée et la saisit, puis la tourne. Elle est verrouillée, évidemment. Une simple formule, devrait venir à bout.
- Alohomora, peine murmuré.
Un léger déclic qui semble un capharnaüm incroyable à ses oreilles en comparaison du silence environnant. Il ne s'y attarde pas. Encore une fois, il saisit la poignée et la tourne. Cette fois, la porte s'ouvre. Il l'ouvre toute grande et fait un pas à l'intérieur. D'ores et déjà, il sait qu'il est découvert, mais il referme tout de même la porte derrière lui. Il sourit sous son capuchon. Si Silence n'habite pas là... il y a mit sa touche personnelle. Il n'a même pas franchi le tapis d'entrée et le hall respire la note de Silence. Rien ne semble bouger dans la maison... immense remarque-t-il. Ça ne semblait pas si grand vu de l'extérieur XD Kaitz ignore les pièces qu'il devine être le séjour et la cuisine, pour plutôt chercher les chambres. Évidemment, les chambres sont toujours les pièces les plus éloignées de la porte avant. Longeant le mur, baguette entre les doigts, il est aux aguets. Un sourire dissimulé sous son capuchon s'esquisse en entendant le gémissement endormi d'un jeune enfant. Il ne s'est pas trompé, Vanessa se trouve derrière cette porte. Il a retrouvé sa filleule, il le sait. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Leicester Square, Résidence Magique Modifiée (PV) | |
| |
| | | | Leicester Square, Résidence Magique Modifiée (PV) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |