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 Dans la salle commune, au coin du feu

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Emily Mé
Invité




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MessageSujet: Dans la salle commune, au coin du feu   Dans la salle commune, au coin du feu EmptyDim 25 Juin 2006 - 14:45

Emily s’était levée très tôt. A six heures, elle avait posé pied à terre, étouffant un léger bâillement. Elle était allée regarder par la fenêtre l’étendue glacée du parc secoué d’un vent de l’est. La jeune fille avait regardé quelques minutes ce spectacle. Il n’y avait personne, hormis quelques animaux qui ne traînaient là que le matin. L’élève de Serpentard regarda avec mélancolie la forêt interdite saupoudrée de neige. Elle savait pertinemment que se remettre au lit n’arrangerait rien, étant donné qu’une fois qu’elle était réveillée elle l’était pour toute la journée, qu’il soit minuit ou midi.
La jeune fille mit par-dessus sa nuisette noire ornée d’arabesques rouges une cape aussi sombre que la petite chemise de nuit. Elle traversa le dortoir sur la pointe des pieds, avec la souplesse d’un chat, pour arriver dans la salle commune. Comme elle s’y attendait, les elfes de maison, matinaux, avaient déjà enfui des bûches dans un doux feu qui crépitait. Devant, un énorme chat d’une couleur rousse dormait, mais dès qu’Emily fut à un mètre de lui, il ouvrit un œil jaunâtre. Ses poils cuivrés se hérissèrent et il donna un coup de griffe dans le vide. Emily se contenta de l’ignorer et s’assit dans un fauteuil rembourré. La tête lui tournait. Si sa belle-mère avait été là, elle lui aurait sans doute dit : « C’est parce que tu manges trop de sucre, ma pauvre fille ! »
Et Emily l’aurait totalement ignoré, non seulement car elle n’aimait pas les leçons de morale et de plus, elle n’était pas ‘sa pauvre fille’.


*Au diable les bonnes manières, il n’y a personne !* songea la jeune fille en posant ses pieds nus délicatement sur un autre fauteuil.

La voix de sa belle-mère résonna une nouvelle fois dans sa tête. Non, Emily n’était pas folle, mais les sermons d’Ismène était tels qu’il était impossible d’oublier sa voix suraiguë et très peu agréable à l’oreille. « Voyons, Mily, ne mets pas tes pieds là où des gens s’assoient ! » « Boucle-la, saleté de conscience. » La jeune fille regarda, pensive, le feu âcre. Les flammes orangées léchaient les bûches dans une odeur de barbecue, la senteur des saucisses grillées en moins. Ce que l’élève de Serpentard désirait en ce moment, c’était une bonne dispute avec un ou une de ses condisciples pour remettre ses idées en place.

*Manquerait plus qu’une pimbêche de 6 ou 7ème année viennent m’ennuyer.*

Elle racla ses ongles contre le porte-bras du fauteuil. Cela ne sembla pas plaire au chat roux qui miaula son désaccord. Emily le foudroya d’un regard méprisant et l’animal s’avança, prêt à attaquer. La jeune fille sortit de sa cape noire sa baguette magique et la pointa vers le matou. Des étincelles vertes et argentées en sortaient. Le chat la dévisagea, l’air de dire : « Voyons, ma chérie, pourquoi n’écoutes-tu pas ta douce et agréable mère et ne me laisses-tu pas te griffer ? Ce n’est pas possible, les adolescent, de nos jours… »

« Va-t-en, sale bête » siffla Emily.

Chat-Roux cracha, tourna dignement le dos et sauta par la fenêtre. Emily suivit du regard son corps gras mais pourtant doté d’une rare souplesse faire un bond par la fenêtre grande ouverte. L’ennui revint. Les cadres, au mur de pierre, sommeillaient tous, hormis un représentent une jeune fille qui serrait dans ses bras un chat tigré. Elle regardait la Serpentarde dédaigneusement en caressant son animal. Elle jacassa :

‘Non mais je vous juuuuuuuuuure, pourquoi fais-tu ça à cette pauvre bête ?
-Je ne lui ai pas demandé de sauter par la fenêtre.
-Emily, je croyais que 3 ans à Serpentard…
-M’aurais rendu douce comme un agneau ?’

Le tableau fit la moue et se détourna. C’est à ce moment là qu’un pas se fit entendre derrière Emily qui se retourna brusquement. C’était rare, des visiteurs à 6 heures du matin, il faut bien l’avouer..
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Elea Bla
Invité




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MessageSujet: Re: Dans la salle commune, au coin du feu   Dans la salle commune, au coin du feu EmptyMer 28 Juin 2006 - 17:13

Elea commençait à mal supporter cette solitude importante qui s’emparait d’elle, tout cela parce qu’elle était trop fière pour aller voir les autres mais elle se rendit compte que personne ne viendrait vers elle. Elle restait sur son lit, étendue, la respiration haletante car elle venait de sortir d’un rêve. Dans ce rêve, elle se retrouvait encore une fois dans ce bureau au sofa vert en cuir et son père lui fonçait dessus avec une mine effaré, a faire pâlir un fantôme. Et Elea se réveillait toujours à ce moment là ce passage ressemblait étrangement à sa vie, elle l’avait rêvé bon nombre de fois.
Elle était étendue dans sa chambre, les rideaux de son lit tiré pour qu’aucune lumière n’apparaisse. Elea se remettait enfin de son rêve quand elle ferma les yeux dans le but de se rendormir. Mais malheureusement, ça n’arriva pas, elle attendit quelques minutes, à l’écoute de tous bruits extérieurs. Elle n’entendait que les respirations saccadées de ses colocataires qui dormaient encore profondément. Elle glissa un pied hors de la couverture, puis celui-ci toucha le sol gelé Elea eut un frisson qui lui parcourait le corps mais elle se ressaisit assez rapidement. Le froid se faisait sentir malgré les chaussettes rayées noires et blanches qu’elle portait. Elle était maintenant levé hors du lit, elle étendit ses bras en hauteur, bailla légèrement, attrapa ses nombreux colliers qui se trouvaient sur les table de nuit, ceux-ci produisirent un cliquetis et elle sortit sans bruit de la chambre silencieuse.
Elea était vêtue d’une nuisette de satin noir, avec de la dentelle d’un rouge sang en bordure du décolleté et du bas de cette nuisette, qui lui arrivait un peu au dessous du genou. Puis elle avait enfilé la Veil une paire de collant épais, traversés par de grosses rayures blanches et noires, qui montaient jusqu’où s’arrêtait la nuisette.
Elea descendit les escaliers à pas feutrés, ne voulant réveiller personne. Elle arriva enfin au bout de l’escalier de pierre quand elle entendit des voix. C’était un tableau qui parlait, elle le voyait à moitié mais elle ne savait pas à qui il s’adressait. Une autre personne était donc présente.
Elle fut poussé par la curiosité et descendit les quelques marches qui lui restaient avant d’atteindre la salle commune.
Elea regarda autour d’elle, tentant d’apercevoir de quel endroit la voix provenait. Elle s’approcha doucement d’un fauteuil, elle venait d’y apercevoir des pieds posaient dans un autre fauteuil prêt d’une cheminée. Elle aperçut une jeune file à l’air farouche. Elle enfila ses colliers autour de son cou, les tournant d’une manière que ceux-ci lui arrivait au dessous de la poitrine et non plus pas, vu leur longueur. On aurait dit qu’Elea portait une écharpe de perles noires, lisses et de verres.
Elea l’ignora quelque peu et s’approcha du feu. Elle adorait les flammes même si elle préférait le froid, les flammes étaient tellement belles quand elles dansaient dans la cheminé, elles étaient libres de tout choix pas comme la race humaine. Il fallait toujours faire des choix dans ce monde, qu’ils soient bons ou mauvais, ils auraient une répercussion dans l’avenir. La jeune serpentard laissa ses mains glissées vers le feu, les flammes projetant une ombre dans la pièce.
Elle sentait la chaleur arrivait directement sur elle, puis, ayant finit de se réchauffer en ce matin d’hiver où il faisait encore nuit, elle salua la jeune fille d’une révérence en avant, distraite. Puis elle s’assit dans le fauteuil se trouvant le plu proche de la cheminée allumée et des pieds de la jeune fille qui occupait un siège.
Le silence devenait pensant, on n’entendait que le feu crépitait dans la pièce. Elea décida de rompre le silence en posant une question à la jeune fille qui semblait avoir le même age qu’elle.


-La nuit fut courte pour vous aussi ?

Elle avait voulut parler d’un ton courtois mais cela ressemblait plus à un ton glacial.
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Emily Mé
Invité




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MessageSujet: Re: Dans la salle commune, au coin du feu   Dans la salle commune, au coin du feu EmptyMer 28 Juin 2006 - 21:26

Enfoncée dans le mou fauteuil vert, Emily avait fermé les yeux, espérant sombrer dans le néant du sommeil. Elle était mieux ici, près du feu, que dans ce dortoir remplis de minettes impatientes de grandir qui ronflaient à moitié en dormant. L’élève de Serpentard ne s’était jamais enregistrée dans son lit –comme si elle n’avait que ça à faire !- mais elle ne pensait pas faire autant de boucan qu’une locomotive dès qu’elle était couchée dans un lit.

Les rêves, arabesques colorées, commençaient à tournicoter dans son esprit. Les yeux mi-clos, elle contemplait rêveusement le feu qui crépitait sagement. Quelques poils de chat se trouvaient encore devant.

Puis elle commença à rêver. Un matou, gros, roux, comme celui à qui elle venait de parler, griffait avec des griffes dignes d’un lion un serpent. Le serpent mourait sur-le-champ, et Emily, qui observait la scène dans la peau d’un aigle sur les branches d’un arbre, hurlait de désespoir.

Soudain, un bruissement derrière la jeune fille lui fit ouvrir son regard noisette, presque vert. Elle tendit l’oreille et, avec soulagement, n’entendit aucun écho indiquant qu’elle venait de crier comme dans son rêve. Cela s’était passé en silence.


*Je commence à faire d’étranges rêves, là. Pourtant, ce n’est pas la chaleur, il neige presque dehors et il y a du vent. Juste un pétage de plombs passager, premier signe des tendances suicidaires qui… oh, et puis j’ai la flemme de raisonner calmement.*

Elle tourna sa tête brune vers le bruissement. Une fille de son âge, aux cheveux noirs dans la lumière produite par la lueur du brasier, l’observait de ses yeux marrons. Elle n’avait pas l’air inhospitalière, et elle ne manquait pas de style, mais en Emily n’accordait pas sa confiance comme on mange un caramel. La fille lui parla, d’un ton assez froid :

-La nuit fut courte pour vous aussi ?

Emily remarqua que la Serpentarde la vouvoyait. Ma foi, ce n’était pas désagréable, mais cela montrait un « écart » entre les deux jeunes demoiselles. Emily réfléchit deux minutes, puis répondit, tout en adoptant un ton courtois mais particulier :


« En effet, elle ne fut pas très longue. Vous êtes… ? »

Le tableau de la fille au chat tigré regarda Emily d’un air réprobateur et dit :

‘Mademoiselle Mérignac, vous pourriez être plus gentille avec votre camarade qu’avec ce chat au pelage si délicat.
-Mais oui ma vieille, siffla Emily, bien sûr.’
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Elea Bla
Invité




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MessageSujet: Re: Dans la salle commune, au coin du feu   Dans la salle commune, au coin du feu EmptySam 1 Juil 2006 - 0:59

La jeune fille regarda Elea et parla à son tour d’un ton froid. Elea se demandait pourquoi elle ne l’avait pas tutoyer immédiatement, mais aucune réponse ne vint à son esprit, rien.
Elle cessa de se torturer l’esprit, elle n’arriverait à rien. La jeune fille venait de lui demandait son nom, elle ne répondit pas tout de suite car une jeune femme dans un tableau venait de parler, d’un chat, et venait de citer un nom de famille. Cela devait être celui de la jeune fille. Et la jeune fille répondit d’une voix sifflante sur un ton désagréable mais cela ne dérangea pas Elea. Elle aussi pouvait être désagréable, elle l’était même trop souvent mais elle ne pouvait s’en empêcher, c’était une maladie alors qu’elle aurait voulut être loyale et sympathique, mais malheureusement, elle n’y arrivait pas, sauf avec ses amis serpentards, avec qui elle devenait un peu plus sociable.
Elle se souvint alors que sa mère, ensuite sa belle-mère ne cessait de lui répétait. Elle eut un souvenir elle voyait sa mère au visage resplendissant, elle lui ressemblait beaucoup sur ce plan d’ailleurs, qui lui tenait la main. Elea était alors plus jeune, c’était juste avant son décès. Elle lui disait d’être toujours gentille et qu’on serait gentille avec elle en retour, qu’elle devait aider les autres pour s’aider soit même. Mais elle n’y arrivait pas, malgré qu’elle tienne du physique de sa mère, elle avait hérité de la froideur et de l’égoïsme de son père. Elle le regrettait un peu, elle se demandait comment sa mère avait pu rester avec un homme comme lui, ce père qui ne l’aimait pas, et elle ne savait même pas si il pouvait exprimer quelque sentiment que ce soit. Elle ne le connaissait que finalement très peu malgré qu’elle le côtoyait tous les jours pendant un certain temps. Et puis elle se souvint d’un souvenir douloureux, quand elle avait découvert son remariage, malgré qu’elle l’apprécie. Elle était allée fouiller dans son bureau et avait découvert les papiers du mariage par hasard, puis elle s’était jetée sur son père en lui disant des atrocités sur sa mère, qu’il ne tenait plus à elle, qu’il l’avait oublier, et qu’il l’avait épousé juste pour devenir un duc important en Suède. Malgré cela, elle savait que tout ce qu’elle avait prononcé était faux, mais elle savait que son père ne lui disait jamais rien et qu’il n’avait été réellement sincère qu’avec sa mère. Elea avait aussi comprit que sa mère portait un poids, gardait les non-dits pour elle et de lourds secrets de famille. Elle était peut être un peu morte pour ça.
Elea laissa son bras glissait du fauteuil sur le sol, elle sentit un clou mais n’y fit pas attention. Ensuite, une légère brûlure apparut, cela la picotait un peu, alors elle regarda la paume de sa main, elle s’était écorchée, cela ne saignait que peu, elle irait à l’infirmerie dans la journée.
Elle répondit enfin à la question de sa jeune interlocutrice.


- Ce que je suis, je ne le sais même pas… Je me nomme Elea Black Stripes, et vous ?

Puis Elea s’adressa au tableau qui venait de parler. Elle lui répondit d’une voix sèche et désagréable.

- Vous voulez bien vous la fermer, vous m’exaspérez, vraiment, votre voix me donne des nausées affreuses, alors taisez vous et laissez nous faire ce que nous voulons…

Elle trouvait que les tableaux devenaient de plus en plus énervants au fil des années. De quel droit osait-il donnait des ordres alors qu’ils ne sont mêmes pas de chair ? Elle trouvait cela aberrant.
Elle fit un sourire satisfait à la jeune file. Apparemment, elle n’aimait pas beaucoup les tableaux elle aussi.
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