MY ARCH ENEMY

NC-17


Tard dans la nuit. Quelque part dans Londres. Déjà la périférie. Ou presque. Tu t'es déjà barré hein enfoiré? Des gens encore dans les rues à cette heure. Je ne les vois même pas. Je ne vois que toi. Je te traquerai. Ta vie vas devenir un enfer. Tu n'aurais jamais du revenir. Tu n'aurais jamais du la toucher. Maintenant plus rien ne va m'arrêter. Je te donnerai la chasse. Le temps s'écoule contre toi. Augmentant de secondes en secondes la durée de tes supplices à venir. Pour toi je vais m'appliquer. Mais je ne ferais pas dans la dentelle cette fois. Non. Mon goût de l'esthétisme? Envolé. Pas de sentiment avec toi. Je te donne la chasse. Pour effacer jusqu'à ton image. ça ne sera pas beau à voir...

La fraicheur de la nuit. Pas d'orage ce soir. Aucune idée de l'heure précise. Enfin si. L'heure de tuer. Ce qui sommes toute est suffisament précis pour moi.
Quelque chose d'étrange soudain...Ma colère m'a complétement aveuglé. Je ne l'avais pas remarqué. Une présence m'accompagne depuis un petit moment. Volte face. Mon long manteau noir suit le mouvement. Des gens qui me regarde. Qui me sourient. Un ange. Un ange qui s'apprête à inaugurer le meurtre au paradis. Certainement. Mais vous ne le soupçonneriez pas mademoiselle.Ni vous là bas. Je reprends mon chemin. Plus attentif. Loin devant. Deux émeraudes dans la foule. Disparues comme un vision. Mais je sais que ça n'en était pas une. Toujours plus attentif. Une sensation de soif que je ne reconnais d'abord pas. Je sonde chaque visage que je croise. On me bouscule. Encore ces deux émeraudes. Je me retourne. Les gens autour de nous semblent se déplacer à un rythme ralentit. Des fantomes. Et elle. Bien présente. Droite et stable dans le flot. Qui est-elle? Elle semble me connaître déjà. Ses yeux magnifiques cherchent l'affrontement. De nouveau cette sensation de soif...Mainella!
Du sang italien coule dans ses veines. Je le vois rien qu'à la regarder. Une femme superbe. Plus mûre. Je n'aurais que d'autant plus de plaisir. Ma colère à changer de cible soudain mais je ne t'oublie pas. Sans doute es-tu déjà loin Julen.
Mes grands yeux froid plongés dans l'émeraude des siens. Je l'invite à me suivre encore jusqu'à un endroit plus intimiste...

Londres.. La nuit... Une nuit d'été Londonien, fraîche sans en être désagréable. Les gens sont détendus, enjoués. Quelques uns se préparent à aller en boite tandis que d'autres se préparent à rentrer coucher leur enfants.

En jeans, les mains dans les poches de son antique blouson de cuir tout abîmé, la tresse battant lourdement ses reins.

Deux yeux de glace seprofilent dans la foule. Un hérissement lui remonte le long de la nuque. Attentive, elle pose un regard intense autour d'elle, s'arrête comme si elle cherchais quelqu'un, les passant la contournant sans lui prêter la moindre attention.

Il se pointe devant elle, Yon Winchester, le frère d'Arya... Ah, tiens, elle lui a tout raconté en fin de compte? Parfait. Un mage noir juste pour elle ce soir.

Les émeraudes s'enflamment de facon purement italienne, affrontant la glace. Un sourire malin aux lèvres, elle fait un petit non de la tête et pointe par dessus son épaule vers l'église dont les tours se découpent contre le velour de la nuit.

Qui dit église dit nécessairement cimetière non loin. Elle est sûre qu'il a saisit son message. Elle ne le suivra pas dans une embuscade, l'auror va choisir le terrain sur lequel elle va livrer combat.

Pour le provoquer, elle lui envoie un baiser. Puis se met en marche vers l'église et son cimetière, se perdant aisément dans la foule...

Oh, il va la suivre... Elle en est certaine.

Un baiser. Toujours ce pli cruel aux lèvres. Bientôt 0h00. Londres. Toujours Londres. Je ne suis pas le genre d'homme qu'on accroche avec ça. Elle veut choisir l'endroit. Parfait.Elle a peur que je l'attire dans une embuscade. Non. Je suis réglo. Même pour un mangemort. J'aime laisser une chance à mon adversaire. Quelle gloire y aurait-il sinon?

Je la suis. Me place à son côté. Les gens nous prennent pour un couple. Amusé par la tournure que prennent les choses je lui prends le bras en bon gentleman. Me délecte de ce que ça puisse l'irriter. Mais nous n'allons pas faire de vagues n'est-ce pas?

Le cimetière. Des cadavres et des pierres tombales. Je suis las des cimetières. Toujours les cimetières. Je la lache. Maintenant il n'y a plus personne. Plus besoin de jouer à ça.

OMBRE- Je voyais quelque chose de plus romantique.

Ma voix grince. Mes yeux transpercent les ténèbres; Je disparaît presque dans le noir. Les portes de l'Eglise s'ouvrent à la volée. L'odeur d'humide de ses satanées églises. Rictus. N'est ce pas la nuit idéale pour retourner dans ce genre d'endroit. Ce sera presque comme un célèbration. Une cérémonie avant la grande moisson. Julen.
J'avance vers l'hotel. Le contourne. Mes bras passés sur ceux du crucifix. J'attend. Lascif. Un Serpent de la Tentation.
Je l'attends. Les bancs vont nous gêner ça serait dommage. Un coup de baguette et le problème est réglé. Rien que les voûtes vertigineuses. Le marbre gris et austère. Les dorures éteintes dans l'obscurité. Et ses peintures de la vie divines grotesques et pathétiques. Un autre sorilège. Nous ne pouvons pas nous battre dans le noir. Je m'y fond trop bien. Des bougies noires flottent et illuminent le lieu de ma messe noire. Voilà qui est mieux.
Toujours posé sur mon crucifix. J'attends. Quel plus beau théâtre pour étancher ma soif? Sur l'autel cette nuit on ne priera qu'un seul nom. Celui d'Arya. Je vais combattre pour toi ma vipère. Regarde moi.

Less a sa facon bien à elle de disparaitre dans le noir. Elle ne duelle pas sous le nom d'Emerald Dream pour rien...

Un enchantement dans l'air et une brume noire teintée d'émeraude se crée autour d'elle. L'italienne met un pied dans l'église, s'agenouille à l'abrit dans sa brume et fait une courte prière.

Dieu tout puissant, créateur. Ne prends pas ce qui va se passer comme un sacrilège dans ta maison mais comme un hommage à tout ce que tu défend. Si je le laisse s'en tirer, il s'en prendra un jour ou l'autre à un de tes enfants.

Elle se signe rapidement, se relève. Elle n'a pas vu la connerie que Yon a fait sur l'Autel.

D'un coup de baguette, toujours dans sa brume, elle ferme et verrouille les portes de l'église, puis impassibilise le tout. Pas besoin de se faire déranger.

Lareless a le sens du spectacle. Tranquillement, baguette à la main, elle sort de la zone de dissimulation, des volûtes de brumes s'enroulant autour d'elle comme si celle ci essayait de la retenir.

Volonté de fer dans un corp de femme... Baguette à la main, elle fait face à l'autre

Les hommes d'abord, elle est prête. Son expression n'est pas moins féroce que celle de Yan en ce moment précis

Je regarde l'Auror sortir de son recueillement. Je ne comprendrais jamais ce genre de comportement. Quoique j'ai moi aussi un nom que je porte aux nues. Un seul.
Elle m'observe, semble me laisser le premier coup. Je suis parfaitement détendu. Serein. En totale harmonie. Prêt au combat. Je me redresse. Descends de l'autel. Lentement. Je me poste face à elle. Une image de douceur sur le visage. Toujours dans ces moments là. Je juge de sa force avant même de l'avoir ne serait-ce qu'éprouvée. Un pli de satisfaction aux lèvres. Le combat ne sera pas initérêssant.

Je sort ma baguette. Sans sournoiserie. Je l'ai dit déjà. J'aime les combats en bonne et due forme. Les sournois je les abats sans plus de cérémonie.
Commençons en douceur. Elle évite mon stupefix de quelques centimètres dans un geste souple. Bien. Je vais pouvoir m'amuser un peu.

OMBRE-AVIS

Ma voix résonne dans les voûtes consacrées. Mon bras s'étend vers elle avec souplesse comme les mots tonnent.
Une volée de corbeau au ramage bleuté s'envole vers mon adversaire. Ma version de ce sortilège. Un cadeau pour commencer le duel. Les oiseaux se ruent sur elle, leurs serres grandes ouvertes. Une armée de poignard n'auraient pas fait mieux. Dangereux. Agressifs. Ma haine se déversant de ma baguette dans un vomissement noir bleu. Ce n'est qu'un début...

AVIS

Il commence en douceur... Lareless regarde les oiseaux au plumage sombre venir à toute vitesse vers elle. Elle informule alors son contresort.

informulé: Evanesco Avis.

Aussi rapidement qu'ils sont apparus, les volatiles s'évanouissent de l'arène. Droite et fière, Lareless ne manque pas l'occasion de riposter. Une main dans le dos, elle informule sa réplique.

informulé :Flambios

Un trait de flammes jaillis de sa baguettes, des flammes rouges vifs comme sa passion, sanglantes comme sa détermination. Rouge comme l'amour autant que comme le sang qui coule dans ses veines. S'en servant comme d'un fouet, elle dirige celles-ci directement sur Yon.

Informulé. Très bien comme tu voudras ma belle. Mes corbeaux disapraraissent. Juste à temps pour toi.
Un fouet de flamme sort de la baguette de Lareless. Juste le temps de rouler pour éviter le coup. Dans mon élan je tends ma baguette. Mes lèvres restent scellées. Un éclair froid rencontre le fouet rutilant de l'Auror. Les flammes et la glace s'affrontent en un arc puissant et explosif.
Mes veines saillent sur mon bras tendu. Ma baguette fermement tenu. Cette garce se défend bien. Mais c'est mon sortilège qui prend le dessus. Je la fait reculer jusquà la porte fermée de l'Eglise. Et dans un suprême effort je donne une nouvelle impulsion. Le fouet se gèle. La glace dévore les flammes jusqu'au bras de mon adversaire qui est immobilisé. Complétement gelé. Prisonnier de la glace jusqu'à l'épaule.

Je m'élance alors sur elle prêt à le lui briser d'un coup violent...
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Un sortilège d'expulso le frappe de plein fouet, l'envoyant s'étaler comme une merde plusieurs mètres plus loin. Le temp qu'il se relève, Less a réussit à libérer sa main de sa gangue de glace. Un glacius reste un glacius. On n'a rien trempé dans l'azote liquide ( me tente juste pas de perdre mon bras s.t.p. )

Suivit d'un lévicorpus sur Yon... Elle le monte haut, très haut. Le plus vite possible en plus.

Puis, agissant sans pitié comme il l'aurait fait avec elle, Lareless interromp son sortilège, profitant de ce bref répit pour terminer de se libérer en fracassant son bras contre le bois de la porte.

Puis, elle pare une attaque éventuelle avec un protego

(t'inquiéte si j'avais voulu que tu perde un bras je t'aurais pas laissé répondre ^^ par contre là j et'ai frappée dc te gêne pas faut que ça saigne un peu)

Je n'ai pas l'habitude de m'envoyer en l'air comme ça. Son bras l'a échappé belle. Je m'élève vers les voûtes gothiques. L'ange de la mort. Elle compte que je me ramasse comme une merde pendant qu'elle se libére et que déjà elle anticipe avec un protégo.
C'est mal me connaître ma jolie. Un repulso bien dosé me permet d'attérir plus où moins en douceur. Je roule au sol. Le temps que je me relève elle m'a déjà relancé un sortilège. Elle commence à me courir celle là.

OMBRE- DOLORIS EXIGUUS

Celui là elle ne l'a pas vu venir bien que ma voix ait empli la grande salle de prière.

DOLORIS EXIGUUS

Un protego est bon contre un sort, pas deux. Surtout qu'elle l'a baissé le temp de pouvoir lancer son sortilège. Dans le feu de l'action elle prononce son sortilège à voix haute, joignant sa voix chaude et grave aux intonations du sud à celle de gueule d'ange. En un étrange duo.

ELECTRO!

Les deux sortilèges de nature différentes se croisent sans se toucher. L'éclair d'un rouge vif percute Yon de plein fouet. Une odeur de chair brûlée se fait sentir tandis que la décharge électrique percute le sorcier de plein fouet.

La jeune femme, elle n'est pas en reste, le maléfice la percute, elle sent comme des milliers d'aiguilles lui transpercer la peau, le cerveau. Manquant de force, elle ploie du genou. Sa baguette tombe sur le sol. Elle en a une de réserve dans sa tresse, (sinon quel intérêt de trimballer autant de cheveux? ) Mais elle a trop mal pour aller la prendre.

L'electro termine son effet avant le doloris. Yon a une seconde pour lancer sa prochaine attaque.

Dans mon élan je n'ai pas le temps d'esquiver. Juste le temps de la voir se prendre mon sort. Un rictus de jouissance qui s'efface en un éclair. Saloperie! A la vache. l'Electro m'envoie valser encore une fois. A croire que c'est une manie chez elle. Je vais m'écraser de tout mon poid sur le crucifix. Une manifique pièce d'art. Fer forgé. Finement ciselé. Une rose en fait dont les ronces formes une croix. Saletés d'épines. Le métal conduit l'électricité.
Mon corps convulse sous le choc. Un petit filet de sang paraît à la commisure de mes lèvres. C'était doublement bien jouer.

Je me redresse tant bien que mal. M'arrachant de mon supplice épineux. Mais la force me manque un instant. Mais doigts encore agités de spasmes me trahissent et ma baguette tombe. Un bruit sonore qui va se répercuté sur les murs de l'Eglise.

Je prends appui sur l'autel. Le coprs coubaturer de douleur. J'ai besoin de souffler deux secondes. Mon sortilège prend fin. Un pli de délectation anime mais lèvres. Les gémissements de douleur d'une Auror, sous l'accoustique merveilleuse d'un lieu saint. Et un ange au supplice. Un tableau charmant n'est-ce pas?
Mais yeux parcourent rapidement ce qui m'environne. Rictus. Un couteau rituel. Je n'aurais pas le temps de le prendre.

Je fais volte face. Ma baguette.

OMBRE-DRAGONIFORS

Seigneur ne sait tu donc pas qu'on ne fait pas entrer le Diable dans sa maison? L'immense statue du dragon foulé aux pieds par l'Archange s'anime. Il s'arrahce de son pied d'estale. Secouant la nef. Des morceaux de pierre tombent en pluie et fracasse les pavés. Il a toute la semblance d'un Vert Gallois. Mon agressivité en plus. Il fouette l'air de ses ailes. Fait un raffus d'enfer; Juste ce qu'il me fallait pour détourner son attention. Voilà c'est fait.

Démon, ne sais tu pas ce que tu risque à souiller la maison de Dieu? Tant qu'il y aura des gens de bonne volonté, tu ne réussira jamais à vaincre.

Ta stratégie marche avec les gens faibles et impressionnables. Ceux qui manquent de volonté. Lareless a ses défauts, elle est grande gueule, fendante, sure d'elle, mais il y a des trucs auxquels il ne faut pas toucher.

Les églises en font parti.

Les vestiques de son maléfice cuisant s'efface en même temp que la statue du dragon (je vais prendre les images du dragon anglais médiéval type pour la cause) se déroule, envoyant se fracasser la statut du saint qui le tenait sous son pied.

C'est étrange comment les statues ont l'air plus petite que la réalité. Les yeux rond, Less ramasse précipitamment sa baguette se relève, fait un pas de côté puis un saut une fraction de seconde avant que le plancher ne se fracasse sous le museau de pierre du dragon animé.

TES QU'UN SALE CRÉTIN SANS HONNEUR!

Lui crie t elle avant de lancer un sortilège d'explosion qui égratigne à peine la pierre du dragon... Merde c'est quoi ca? Ils l'ont fait en quoi? en acier trempé?

Elle n,est pas loin de la réalité... Mais n'a pas le temp de se pencher sur la question, elle plonge au sol pour éviter un rebord d'aile tranchant comme un rasoir.

TES QU'UN SALE CRÉTIN SANS HONNEUR!

J'éclate d'un rire sonore. Ca venait du fond du coeur ça. Aucune idée de l'heure mais là je prends vraiment mon pied. Cette saleté de bonne femme va bien galèrer avec ça. ça me laissera le temps de souffler en regardant le spectacle tiens.

Elle lance un sortilège parfaitement inoffensif. Vraiment je jubile. Je ne m'étais jamais autant...Merde! Mais c'est quoi ça?! C'est bien Mustang qui rigolerait de moi s'il était là. Je lui raconterait à l'occasion quand j'en aurais fini avec cette Mainella. ça le détendra un peu.
Pas le temps de penser à ça. Mais quel con! Cette saloperie de statue attaque sans distinction. Même pas la reconaissance de la baguette.
J'aurais du m'en douter. C'était la première fois que je tentais ce sort. il m'avais toujours paru ridicule et inutile.

Je me jette au sol, évitant de justesse un coup de griffe. Comme cette bestiole arrive -t-elle à voler d'ailleurs.
Elle reprend l'assaut sur l'Auror et sur moi aussi.

Connerie. ça commence à ne plus m'amuser du tout. Les immenses ailes du monstre érafle un pilier porteur qui se brise sous le coup. D'énormes bloc de pierre tombent en cascade dans l'église alors que nous courrons nous mettre à l'abris sous le tabernacle, le temps de trouver que faire.

Je n'en reviens pas d'être réduit à faire équipe avec cette salope qui à oser s'en prendre à ma soeur. Je pourrais la pousser. Me servir d'elle comme vbouclier humain et en profiter pour me faire la malle; Tant pis pour le dragon relâché dans la nature. Au point où en sont les choses. L'église à moitié détruite. Le reste. Je ne suis plus à ça prêt. Winchester tu repassera pour la discression sur le coup. Non je ne peux pas aller jusque là. Le Dragon c'est trop il faut que je m'en débarrasse; Après je régle son compte à cette conne d'Auror.

OMBRE- Obligé de faire équipe sur le coup ma belle.

Ma voix arrive à se faire entendre malgrè le vacarme. C'est un grognement lugubre et mauvais. Qui eut cru entendre une telle phrase sortir de ma bouche un jour.
Peu importe. Je l'ai sur moi maintenant. Je me débarrasse de ce petit problème ensuite je n'aurais pas de mal à faire ce que je dois...

Sous le tabernacle, elle attend que le dragon se calme un peu. Elle a une idée du sortilège qui ferait l'affaire, mais l'auror ne l'a jamais lancé. Qui sait...

Le mage noir viens la rejoindre tandis que la bête de métal s'énerve encore un peu. Bientôt, la voûte céleste sera visible, donnant un échappatoire au dragon. Il ne peut manifestement pas voler bien bien haut, non plus envoyer de jet de flammes, mais les griffes de la statut sont on ne peut plus dangereuses.

Elle pense au nombre de moldus qui mourront si ca s'échappe.

Obligé de faire équipe sur le coup ma belle.

Sale crétin fini...

Gronde t elle aussi férocement que Yon.

Ca t'apprendra à faire un sort que tu ne connais pas. Je devrais te laisser te démerder.

Elle se ramasse sur elle même. observe. Le temp leur est court. Le golem regarde au plafond, renifle et essaie de trouver un échappatoire.

T'a une idée de comment se débarasser de ton monstre?

Elle en a une, mais elle ne veut pas lessayer autrement qu'en dernier recours. Ca pourrait la tuer ou tout au moins l'affaiblirs assez pour qu'il la tue ensuite.

Lareless ne se fait pas d'illusions sur Yon. Elle se débarasse de son blouson de cuir, en camisole de sport jaune dessous. La baguette entre les dents, elle fouille dans ses poches...

Merde! Son miroir à double sens est au sol, directement sous les pattes du dragon.

AUROR-Ca t'apprendra à faire un sort que tu ne connais pas. Je devrais te laisser te démerder.


OMBRE-Pas de problème: je me serais déjà barré si je ne voulais pas tant en finir avec toi. C'est pas mon problème ce dragon!

C'est la vérité. Au fond il ne représente pas grand chose pour moi hormis une gêne. Je vais en finir avec cette garce. Elle ose me donner des leçons. Je ne reçois de leçon de personne. Je le lui apprendrais.
Le reflet va attirer cette saleté de bestiole.

OMBRE-C'était vraiment pas le moment de se refaire une beauté.

Ma voix grince. Un miroir à double sens sans aucun doute. J'en ai un aussi. Le dragon pose sa patte dessus. Il ne l'avait pas vu. Un bruit de verre pilé. J'en profite.

OMBRE- REDUCTO

Je jaillis de sous le tabernacle. Ce petit jeu de cache cache m'a laisser le temps de recouvrer mes forces. Un jet de lumière frappe le monstre en pleine poitrine. Mais le sort n'a que peu d'effet. Merde. Cette saloperie a àpeine perdu un mètre. Le dragon tourne sa gueule vers moi. Merde. Grillé. Un rugissement de métal. A vous déchirer les tympans. A peine le temps de voir une rangée de dents longue comme des poignards. Le bruit est insoutenable. Je sers ma tête entre mes mains.

Une voix chaude et grave, indubitablement féminine, se fait entendre. Less a profité de la diversion. La bêtise de ce mangemort lui a donné une occasion en or à ne pas manquer.

Eolium Entailis.

Spoiler:

Elle fait un geste circulaire de plus en plus vite avec sa baguette avant de la pointer sur le dragon.

Un vent cinglant ceuille Yon au visage. Les crocs ne se sont jamais rendus, se heurtent à une barrière invisible.

Lareless aussi est dans le vent, sa tresse voletant furieusement, le visage dur sous l'effort et les yeux opalescents sous la concentration. Les lèvres serrées, elle continue le mouvement circulaire.

Une griffe s'entaille, révélant du métal épais et le vide de la statue dessous. Doucement, mais de plus en plus rapidement ensuite, le corp du dragon se couvre d'entailles jusqu'à ce qu'il n'y ait plus grand chose à animer à part un tas de débrits.

Contente d'avoir réussis son coup, mais magiquement épuisée, Lareless se laisse glisser au sol, le corp frissonnant et couvert de la sueur de l'effort que ce seul sortilège a causé.

Un court instant... Qu'elle reprenne son souffle et elle sera de nouveau d'attaque.

Eolium Entailis.

Juste à temps. Ma gueule d'ange réchappe à la machoire du dragon de justesse. L'Auror a brandi sa baguette. Elle vient de me sauver la vie?!!!!!
Grossière erreur. Ca ne fera que décupler ma haine. Je ne suis pas quelqu'un qui se fait sauver la vie. Moi même je ne sauve pas de vie. Je les prends. Moi je l'aurais laisser se faire bouffer. Je ne vais pas lui faire de cadeau. Je crois même que je vais être pire que prévu.

Un tourbillon enserre le dragon, la constriction ne semble pas lui plaire. Des entailles se découpent avec un bruit de rouage. Le monstre n'est déjà plus qu'un petit tas de ferraille. Je l'aime tout de même mieux comme ça.
L'Auror s'effondre. Alors ça c'est un cadeau plus qu'inespéré. Elle est consciente mais complétement H.S.
Je m'approche d'elle. Superbement menaçant. Ce pas lent qui vous donne toute les raisons de vous inquiéter. Je la regarde de toute ma hauteur avant de m'accroupir. Je tire mon couteau. Belle lame en or. Facture grossière. Ce n'est absolument pas fait pour ça. Tant mieux. Moins c'est tranchant plus ça fait mal! Je suis carresse la joue avec la pointe du couteau consacré:

OMBRE-Alors...où en étions nous? Ah oui, ici je crois...

Le couteau taillade sa joue jusqu'à la bouche que je fais mine d'embrasser. Mais non. Je la maintiens au sol. Elle n'a pas encore retrouver de quoi lutter. Le sang vermeil coule sur son visage.
Je lui colle un revers si violent que ses lèvres saignent. Mais je vais prendre mon temps. Ce n'est pas amusant si elle ne peux pas résister un peu. Et puis, je n'ai pas l'habitude de saigner mes victimes comme un boucher...je fais toujours dans la dentelle, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus une goutte du précieux liquide incarnat.

Une main ceuille Yon aux bijoux de famille et serre violemment tandis qu'un violent coup de tête lui fait voir 36 étoiles.

J'ai pas encore dit mon dernier mot.

Less le pousse de sur elle. Le souffle encore court, elle se relève, la joue en sang. Dans ses yeux brillent la détermination et aucune pitié. D'un geste absent, elle essuit du revers de la main le sang inondant son cou.

Ya une seule raison pourquoi je ne l'ai pas laissé te croquer. Jveux te buter moi même Winchester.

Un coup de genou le ceuille en pleine gueule. Elle ne blague pas Lareless.

WASSHH! Salope! ça c'est plus bas que je ne frapperai jamais. Je m'écarte un peu. Plié en deux de douleur. Mon oeil noir la foudroie. Juste le temps de voir son genoux m'arriver en plein face.
Sale garce! Ma lèvre à littéralement explosé sous le coup. Je passe la main pour en essuyer le sang. Fait mine d'être necore à l'agonie quand je me remets déjà doucement.

AUROR-Ya une seule raison pourquoi je ne l'ai pas laissé te croquer. Jveux te buter moi même Winchester.

La ferme! Toujours aussi calculateur. Juste le bon moment. Je me redresse soudain et lui colle un formidable coup de coude en plein face. Comme ça nous sommes quittes. Sauf que moi je ne cherche pas à être quitte. Moi je vais te finir. Mon poignard fauche son flanc dans l'élan, lui laissant une méchante entaille. Le sang est du plus bel effet sur l'or de la lame.

OMBRE- Je crois pas t'avoir permis de telles familiarité! Si tu as un manque à combler va voir un gigolo moi ça ne me branche pas ce genre de plan!

Furieux! Je n'aime pas avoir le dessous. Mais j'ai de nouveau la situation en main.
Pourtant n'est ce pas moi qui cherche tout le temps la compliquation. Qui cherche toujours plus combattive au lit? Celle là pour être combattive...Ironie du sort.

La lame entaille le flanc, mais est prestement arrêtée et bloquée par l'auror.

Avec un grognement sauvage, autant de douleur que de colère, ne prenant même pas la peine de répliquer verbalement, la jeune femme lui fait une clef de poignet et le désarme rapidement.

Un coup avec le pommeau de la lame dans le creux de l'épaule, une esquive et la lame s'enfonce dans la tendre chair de la cuisse gauche de Yon.

Less ne s'arrête pas là, elle fait faire un quart de tour au couteau pour maximiser les dégâts avant de ressortir la lame rougeoyante et dela lancer dans les débrits du golem ou elle rebondit et tombe hors de portée, faisant s'envoler un gros truc coloré qui s'enfuit par la voûte trouée et qui s'évanouit dans la fraicheur de la nuit.

La douleur est insoutenable. Mais ma fureur lui est cent fois supérieur. Je regarde l'éclat d'or s'envoler. Hors de ma cuisse c'est déjà bien. De toute façon elle m'a tellement mis la haine que je ne mesure pas la douleur.

Pendant qu'elle regarde autre chose je la choppe par le col, la fait rouler par dessus mon épaule. Elle s'abats violement contre les dalles. Mais on ne va pas faire dans les sentiments n'est ce pas? Une main qui la maintient au sol. L'autre qui frappe copieusement. Son visage est en sang. Je presse violemment mes lèvres contre les siennes qui saignent abondament. Le baiser est furieux et rapide. Pas envie de me faire bouffer la langue non plus. Cette garce en serait capable! Mais malgrè elle, il m'a semblait sentir sa langue carresser la mienne. Je m'arrache. La plaque à nouveau violement au sol. Essuye ma bouche du revers de ma manche. Comme quelqu'un qui vient de descendre une pinte de bière.
Ma chemise blanche est maculée de sang.

C'est à mon tour.

Deux jambes le prennent soudainement à revers, les chevilles se croisant au niveau de sa figure. Less renverse la situation d,un coup de rein, crachant une ou deux dents au passage.

Les vertèbres de Yon craque, il n'a pas le choix que de suivre ou de se faire briser la nuque.

Dans ce 69 tout sauf érotique, elle lui pète carrément la gueule à coups de genoux comme lui s'en est donné à coeur joie avec ses poings.

Le craquement sinistre du nez de Yon suivit d'un gargouilli immonde est la seule chose qui la fait arrêter.

Elle lui prends la tête à deux mains et la lui fracasse a son tour sur le plancher. D'une élocution rendue pâteuse par les coups elle dit d'un ton qui n'a rien perdu de sa combativité.

Ca, c'est pour Lucius.

Sa droite légendaire s'abat avec force directement sur le plexus solaire de Yon.

L'Auror en crache des dents. Saloperie. Je me retrouve à nouveau en position de faiblesse.
Craquement sinistre. Je m'étouffe presque dans mon propre sang. Encore une fois elle manque une occasion en or d'en finir. Une erreur de débutant. Moi je l'aurais laissé s'ettoufer dans son propre sang!

Enfoirée! Ma tête tourne du fait de la violence du choc. Ma vue se trouble un peu. Avant que je ne la recouvre complétement un coup effroyablement fort s'abat. J'ai le souffle coupé un instant. Saloperie! D'un coup de rein je la jete lon de moi tandis que je roule sur le ventre. Me redresse sur mes bras pour évacuer le sang et souffler.

Cette fois s'en est trop je vais lui montrer qu'on ne s'amuse pas à ça avec moi! Mais je dois déjà me remettre de ce que je viens de me prendre dans la gueule.

Je me jette sur elle. Lui assène un coup en plein milieu du dos. A son tour de sentir sa colonne craquer. Elle a l'expérience. J'ai l'avantage physique. Je suis plus grand en taille. Ma masse musculaire est plus importante. Je lui choppe le bras tout en la retenant par la taille. Elle ne peu plus bouger. Je tords son poignet et son bras. Le remonte dans son dos jusqu'à lui arracher des gémissements de douleurs. Ah tu n'en peux plus.

OMBRE- Est-ce que ça fait mal?

Ma voix est comme un souffle contre son oreille. Elle serre les dents mais des larmes coulent sur son visage. Creusant des sillons dans le masque de sang qui le recouvre. Ce n'est que pure réaction physique. Parfaitement normale. Rien avoir avec une quelconque façon de crier merci. De toute façon ça ne servirait à rien.

OMBRE-Tant mieux...

Le pli malsain revient sur mes lèvres. Je sens ma cuisse me lancer horriblement. Il faut que j'abrège. La serrant toujours plus fort contre moi, je glisse ma main jusqu'à l'endroit où je l'ai blessée tout à l'heure. Elle hurle à la mort. Oui c'est douloureux. Je sais. Je serre encore. Et d'un coup sec, lui tord le bras. Un affreux craquement; L'os de l'avant bras se casse net. Je la jette loin de moi. Ma douleur est en train de prendre le dessus. Mais elle me prend de vitesse. Pas le temps d'enfoncer mes doigts dans la plaie faite au couteau. L'impulsion lui donne la force de se dégager le bras. Celui que je ne lui ai pas encore péter.

Le connard fini. (paquet de mots pas beaux ici en continu) Il lui a cassé le bras bordel de merde. Ce n,est pas ca qui va l'arrêter. Un os, ca se ressoude. Mais le violent combat commence à se faire sentir. Pense avec ta tête ma vieille.

Ce n'est pas la tête qui prends la relève, mais l'Instinct.

Par réflexe, elle se libère la main valide et enfonce son pouce profondément dans la plaie de la cuisse. Au même moment qu'il enfonce sa main dans la taillade de son flanc.

Un hurlement de douleur, elle fouaille la chair de ses doigts pour faire le plus de dommage possible.

Les deux lâchent prise en même temp. Titubante, Less fait deux pas en avant avant de pivoter en souplesse D'un violent coup de pied au genou, elle lui explose la rotule.

Du feu dans sa poitrine, un élancement, une lourdeur. Une pression sur un poumon. Elle se met à tousser violemment, s'éloigne un peu du mage noir au sol avant de s'affaler elle aussi.

Elle a sûrement une côte cassée, peut-être deux. Un bref coup d'oeil à Yon, il est à la même enseigne.

Sa main valide se porte à sa tresse, la jeune femme est décidée d'en finir maintenant pendant qu'elle est encore consciente.

Je sens ma rotule esquisser un autre craquement sinistre. La douleur à ma cuisse est insoutenable. Même ma rage ne parvient plus à me la faire oublier. Je comence à ressentir aussi la douleur de mon nez brisé et de mon genoux. Je suis complétement brisé mais j'ai une volonté de fer.

Sans perdre cette pourriture des yeux. Je n'ai qu'une envie. La creuver. Mais je n'en ai plus la force maintenant. Comme si je ne t'avais pas vu traficoter un truc ac ta tresse. Sa fait de fois. Il faudrait voir à pas me sous estimer quand même. Je retrouve ma baguette à tâton sur le sol. Le sang trouble affreusement ma vue.

Un espèce de rire nerveux me secoue les côtes. Je pointe ma baguette vers elle. Nous sommes une fois encore syncros.