Six feet under

Le pavé. Dur et froid. Un ciel noir. Impénétrable. Sans relief. Sans profondeur. Sans rien. Rien qu'un néant immense. Et la douleur. Plus insoutenable que jamais.
J'ignore où je me trouve. j'ai voulu transplaner jusqu'à elle. Mais mon corps m'a trahi. J'ai du perdre connaissance. Combien de temps? Où? Je l'ignore. Londres. Sûrement. Il n'y a personne.

Je referme les yeux. L'obscurité les agresse. ça m'est insupportable. Je sens mon corps tout contusionné. Et l'odeur du sang. Forte. Omniprésente.
Je me sens comme poisseux. Je dois baigner dans mon sang. Quelque part. Au milieu de nul part. Seul. Je sens quelque chose contre mon dos. Ma baguette. Elle s'enfonce contre mon dos. J'essaye de la reprendre.
Imposible de bouger. Je sens le froid. Le froid et le sang. Toujours. Toujours plus.

Il faut que je rentre pourtant. Elle va s'inquiéter. Elle va être seule. Je ne veux pas la laisser seule.

OMBRE- Arya...Arya...Arya


Il me semble avoir crié. Pourtant ma propre voix s'étouffe à l'horizon de mes lèvres douloureuses. Arya. Je te demande pardon. Je vais me relever. Ce ne sera que pour toi. Ma vipère. Donne moi de ton venin pour remplacé le sang perdu. Gâché. Pour une garce d'Auror. Je vais me relever. Je me relève toujours. Mais pas maintenant. Pas tout de suite. Quand je me relèverai...Le froid et le sang...Toujours...Toujours...

Arya continuait sa progression, lentement, tendant l’oreille. Elle n’entendait pas, elle ne savait pas. Son cœur commençait à palpiter, elle s’énervait intérieurement. Pourquoi n’était-elle pas capable de le retrouver. Elle jetait un œil dans chaque recoin, chaque ruelle. Soudain, son cœur s’arrêtât de battre. Elle aperçut une masse sombre étalée en plein milieu de l’allée. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre. C’était lui, elle en était sure. Elle reconnaissait son manteau noir, qu’elle voyait encore virevolter devant ses yeux alors que Yon disparaissait peu à peu. Elle s’avançât a pas lent, juste au cas où, mais elle l’entendit alors, juste un souffle, un murmure, pourtant cela lui glaçât le sang.

OMBRE- Arya...Arya...Arya

Elle se lançât alors dans une course frénétique, et se jetât a genou auprès de son corps inerte. Ses jambes s’égratignèrent sur les dalles dure, froide comme la mort, pourtant, elle ne laissât même pas apparaître une grimace. Lorsqu’elle découvrit son visage, elle plaquât une main contre sa bouche, les larmes inondant son visage.

La vipère : Yon…

Elle ne pouvait contenir ses sanglots. Il baignait dans son sang, son nez semblait cassé, sa lèvre était explosé, et son genou formait un angle bizarre avec le reste de sa jambe. Elle posât ses mains fraiches sur son visage, le caressant lentement de ses mains tremblantes. Elles se couvrirent de sang, et cela ne fit que redoubler ses pleurs. Elle restait la comme pétrifié, il n’y avait personne alentour, personne pour l’aider. Elle ne maitrisait pas les sorts de guérison comme lui savait le faire. Arya se penchât sur le visage de son frère, et déposât un baiser sur sa joue, ses larmes nettoyant un peu le sang qui se déversait toujours.

La vipère : Yon je t’en supplie… Reste avec moi… Tu peux pas m’abandonner comme ça…

Elle ne comprenait pas. Ce n’était certes pas lui qui avait pus lui faire autant de dommage. Non, il avait dut tomber sur un os lors de sa recherche, et celui-ci avait frappé fort. Elle pressât sa tête sur son torse, son corps se vidant de toutes ses larmes. Elle était prête à rester la, toute la nuit, collé a lui, se laisser mourir pour lui. Sans lui la vie ne valait pas la peine d’être vécue. Soudain, la vipère qui vivait en elle s’animât. Il fallait qu’elle se reprenne. Pour lui, pour eux. Elle se redressât, ses larmes coulant toujours à flot, mais sa voix se fit plus ferme, plus dure.

La vipère : Tu n’as pas le droit… Tu ne peux pas me faire ça… Je t’aime, ne m’abandonne pas. Vie pour moi je t’en pris.

Elle poussât un cri de rage, qui déchirât le silence de la nuit, un cri de douleur, de détresse.

Une vibration sur le pavé. Un echo en moi. Je sais. je sais que c'est elle.
Mon souffle se fait de plus en plus difficile. Je l'entends siffler dan sma gorge.

Mais elle est là. Arya. Ses mains sur moi sont douces. Ses larmes chaudes. Sa voix vient me tirer du tombeau.

La vipère : Tu n’as pas le droit… Tu ne peux pas me faire ça… Je t’aime, ne m’abandonne pas. Vie pour moi je t’en pris.

Un cri. Un cri de Banshee. Désespéré. Qui s'accroche à vous plus que la vie. Arya. Les mots s'entrechoquent dans ma tête. Les choses se font un peu plus clair comme elle stimule mon attention pour ne pas me laisser partir. Arya. Ma vipère lover contre mon corps. Son coeur bat pour nous deux. Il me semble tenir une braise contre moi. Arya. Quel contraste avec le froid qui m'habite déjà. Arya. Arya. Je veux la rassurer.

Un flot de sang remonte dans ma gorge comme je m'apprêtai à essayer à nouveau. Je me débats pour respirer. Un toussotement libére ma gorge du sang qui s'échappe par ma bouche. Je respire. Très mal et à grand renfors de sifflement mais...Arya...Je respire pour toi. Je m'éforce de respirer encore...un peu.Même si ça m'arrache les trippes de le faire.

OMBRE- Arya...ce n'est rien...je vais bien ...tout va très bien...jamais je...

ne t'abandonnerai. Arya. Je ne te laisserais pas. Ton parfum est doux. Ta présence me rappelle d'entre les morts. Mais quelque chose veut m'attirer six pieds sous terre. Une sangsue qui s'aggrippe à moi. Qui ne me lache plus. Je n'y arriverai pas seul. Arya...


OMBRE-Arya!

Arya restait là, prostré près du corps de son frère, ne sachant que faire a part gémir comme une faible. Non ce n’était pas le moment de se montrer faible, il fallait qu’elle vive pour lui. Elle mettait d’autant plus d’intensité a se battre pour lui, d’ungeste frénétique, elle essuyait le sang qui maculait son visage, mais il y en avait tellement, toujours plus. Elle entendait sa respiration, elle était faible, un sifflement se faisait entendre. Il se mit alors à tousser légèrement, sa bouche laissant échapper un flot de sang, qui coulât sur son menton. Les larmes refirent leur apparition, mais elle tentât de les retenir, voulant lui montrer qu’elle savait se montrer forte dans toutes les situations. Elle se penchât alors sur son visage, tentant désespérément d’entendre ses paroles.

OMBRE- Arya...ce n'est rien...je vais bien ...tout va très bien...jamais je...

Ses mots lui déchirèrent le cœur. Sa voix, elle était tellement faible, tellement peu semblable a celle qu’elle connaissait. Pourtant, elle le sentait, il se battait pour elle. Ses paroles n’étaient pas la uniquement pour la rassurer. Non, il ne lui avait jamais menti, elle avait confiance en lui, même si elle ne savait comment l’aider.

OMBRE-Arya!

La vipère : Je suis là… N’ait pas peur mon frère, je vais te sauver… Je suis là, même…

Même si je ne sais comment faire pour t’aider. Sa voix tremblait, et elle affichait sur son visage un sourire qui se voulait rassurant. Pourtant, il était crispé, sa lèvre tremblait. Elle attrapât son visage délicatement a deux mais, le forçant à la regarder dans les yeux. Ils étaient froid comme a l’accoutumé, voulant lui montrai qu’elle ne flancherait pas maintenant, mais il y lirait aussi tout l’amour qu’elle lui portait.

La vipère : Je ne t’abandonnerais pas… Je t’aime Yon… Tu m’entends, reste avec moi…

Lentement, elle déposât ses lèvres sur les siennes, lui insufflant, son venin, son souffle, sa vie. Non mon frère, je ne te laisserai pas mourir ainsi, prend ma vie je te la donne, mon souffle est a toi, ma vie est tienne, sert toi en pour t’accrocher.

un peu plus loin.

Emplettes. Chez papa apothicaire pour être plus précis. Il achète ses trucs de base là, préférant garder ses crédits pour les exclusivités de Ann.

Dante(son familier, un loriquet) sur son épaule,il continue son chemin, le nez dans le sac emplit de petites fioles, toutes identiques. Il essaie de trouver l'arnaque à ce prix trop bas, trop vite...

- Jte parie qu'elles doivent être vieilles Dante.

-J,Pense pas

-Pourquoi?

-L'étiquette...

-Il peut en avoir collé des neuves sur des vieilles bouteilles.

-...

-Essaie pas, t'aura pas le dernier mot avec moi grande gueule.

Sur le bord d'une ruelle, une jeune fille embrassant quelqu'un d'affalé dans des vidanges. Juste sur le bord. Si quelqu'un passe, il les voit assuré. Comme si quelqu'un de sensé se trimballe dans l'allée des Embrumes.

-Eho, prenez vous une chambre!

Clame le Loriquet d'un air écoeuré.

Halewyn ralenti un peu, une odeur de sang frais le prenant par les narines. Continue tout droit mec, c'est pas ta proie.

Ma vipère. Je suis là. Avec toi. Incapable de te réconforter. Je sens ma tête tourner. Tes mains sur moi. Le sang. Tu essaye de l'enlever de tes petites mains. Arya. J'aurait préféré que tu n'ait pas à faire se genre de chose. Quelle image je te donne de moi.

Un frisson sur mes lèvres. Etrange. Doux. Si je ne m'en sortais pas j'aurais au moins eu ce plaisir. Une autre sensation. Familière. Une sensation de puissance. Hale. Je reconnais cette présence. J'ouvre les yeux. Bleu d'acier sur le rouge du sang. Je fais signe à ma soeur du regard.

Arta décollât lentement ses lèvres, qui étaient maintenant couvertes du sang de son frère, qui coulait sur son menton. Une larme coulât de ses yeux, une simple et unique, la dernière qu’elle s’autorisait. Yon ouvrit alors les yeux. Elle se demandât si c’était l’effet du baiser, mais elle comprit vite. Il avait sentit quelque chose qu’elle n’avait pas remarqué.

Eho, prenez vous une chambre!

Elle vit alors le signe des yeux qu’il lui faisait. Elle comprit immédiatement qu’elle pouvait avoir confiance, les yeux de son frère ne trompaient pas. Elle se retournât alors, et vit une personne assez imposante derrière elle. Des cheveux blancs, un regard meurtrier aussi froid que l’acier qui lui glaçât le sang. Il portait sur son épaule une sorte de perroquet bizarre, et semblait tracer sa route. C’était peut être sa seule et unique chance de sauver son frère. Sans s’éloigner de son frère, elle s’adressât à lui d’un ton implorant.

La vipère : Je vous en pris, aidez moi. Mon frère… Il va mourir, je ne peux rien faire. Par pitié, sauver le…

Ces mots là ne ressemblaient pas à la vipère, mais pour son frère, elle aurait fait n’importe quoi. Sans attendre de réponse, elle plantât ses yeux glacials dans ceux aussi froid que la mort de son frère. Elle lui adressât un sourire qu’elle voulait rassurant, et passât à nouveau une de ses mains sur son beau visage.

La vipère : Ne t’en fait pas mon frère, il va t’aider.

Elle s’écartât alors, se relevât, pour retirer sa cape, laissant apparaître ses genoux écorchés par le sol, et la déposât sur le corps de son frère afin de le réchauffer. Elle se tournât alors vers l’inconnue, le pressant du regard de lui apporter son aide.

Je vous en pris, aidez moi. Mon frère… Il va mourir, je ne peux rien faire. Par pitié, sauver le…

Halewyn lève la tête, croise le regard de Dante. Un soupir... Merde, il a l'air de quoi là, de mère Thérésa?

Il inspire doucement, sous tout ce sang, il décèle un truc familier. Un haussement d'épaule, le loriquet s'envole et va trouver un perchoir.

Un petit détour ca ne va pas tuer personne. P'tet que si. Oh le vilain jeux de mots.

Ne t’en fait pas mon frère, il va t’aider.

Il tasse la fillette. Regarde la gueule démolie. Un large sourire s'étale sur son visage. Et bien, les mangemorts ne sont pas invulnérables après tout.

Oh, mais c'est gueule d'ange! Ou plutôt j'dirais picasso... Waip. Mais pourquoi j'aiderais ta sale gueule?

Le loriquet qui a trouvé un perchoir plus haut y va de son commentaire.

C'est la loi de la jungle...

Et qui suis je pour empêcher la sélection naturelle de se faire? Ca ne me donne strictement rien.

Renchérit Halewyn avec son sourire fendant, se réjouissant du spectacle apparamment

HALE- Oh, mais c'est gueule d'ange! Ou plutôt j'dirais picasso... Waip. Mais pourquoi j'aiderais ta sale gueule?Et qui suis je pour empêcher la sélection naturelle de se faire? Ca ne me donne strictement rien.

Il avait fallu que ce soit Hale. Il pousse ma soeur sans ménagement. Je ne suis pas d'humeur pour son humour douteux. Si j'étais en état je lui sauterais à la gorge. ça me défoulerait un peu. Sans bouger la tête, je tourne mes yeux vers lui.

OMBRE-Joue pas le grand seigneur avec moi!... Tu t'en balance de la selection naturelle!...', un flot de sang jaillit de ma bouche. Putain et dire que je me crève pour lui parler! Mais j'ai pas le choix. 'Tu sais un picasso ça vaut très cher...au moins autant qu'un ange de la chappelle sixtine...'

Encore du sang. Merde Hale. Me laisse pas crever comme un chien sinon je te jure...Et d'ailleurs...Surprenant que tu ait traîné ta carcasse jusque là!

OMBRE- C'est ...l'odeur du sang... ou du fric qui t'attire... Mère Thérésa?

Putain j'arrive pas à aligner trois mots sans me noyer dans mon propre sang. Je respire de plus en plus mal. Cet enfoiré....Espèce de sâle con...Arya..Je...

Yon perd connaissance

Arya se senti écartée sans ménagement, alors que l’homme s’approchait de son frère, un sourire presque sadique sur ses lèvres. Le perroquet avait disparut de son épaule pour aller se poser plus haut.

Oh, mais c'est gueule d'ange! Ou plutôt j'dirais Picasso... Waip. Mais pourquoi j'aiderais ta sale gueule?

C'est la loi de la jungle...

Et qui suis-je pour empêcher la sélection naturelle de se faire? Ca ne me donne strictement rien.

Arya ne savait qui détester le plus. Lui, qui ne voulait pas aider son frère, ou l’oiseau qui rajouter ses commentaires alors qu’on ne lui avait rien demandé. Elle préférât fusiller du regard l’emplumé, craignant plus l’homme qui se tenait face a son frère. C’était son seul espoir, elle ne pouvait pas le gâcher. Arya s’apprêtait à répondre avec toute la diplomatie qu’elle possédait, mais Yon prit la parole.

OMBRE-Joue pas le grand seigneur avec moi!... Tu t'en balance de la sélection naturelle!...', 'Tu sais un Picasso ça vaut très cher...au moins autant qu'un ange de la chapelle Sixtine...'

Un nouveau flot de sang s’échappât de sa bouche. Arya fit le tour de son corps, pour ne pas se placer entre les deux hommes. Elle eut un petit sourire. S’il était capable de faire son humour, c’est qu’il n’était pas encore mort. Avec un pan de sa robe noire, elle essuyât le sang qui coulait de ses lèvres. Avant qu’il ne reprenne.

OMBRE- C'est ...l'odeur du sang... ou du fric qui t'attire... Mère Theresa?

Apparemment ils se connaissaient plutôt bien, et Yon n’hésitât pas à le provoquer. A nouveau du sang. Arya entendait sa respiration qui se faisait difficile. Il perdit alors connaissance.

La vipère : Yon ? Réveille toi je t’en pris, reste là.

Elle le secouait par les épaules, mais rien ne changeait. Sa respiration se faisait faible, et elle se rappelât ce qu’elle avait appris en cours. Elle sortit sa baguette et murmura :

La vipère : Anapneo.

C’etait tla seule chose dont elle était capable, lui donner un peu d’air, pour prolonger sa vie. Elle se moquait totalement du ressentiment que l’autre portait à son frère, et relevât la tête lui assenant un de ses regards glacial. Si c’était de l’argent qu’il voulait, il en aurait.

La vipère : Aidez le bordel ! Je ne peut rien faire de plus. Si c’est de l’argent que vous voulez, vous en aurait. La vie de mon frère n’as pas de prix a mes yeux.

Est-ce qu’on se comprend tous les deux ?

Joue pas le grand seigneur avec moi!... Tu t'en balance de la sélection naturelle!...', 'Tu sais un Picasso ça vaut très cher...au moins autant qu'un ange de la chapelle Sixtine...'

Halewyn reste là, les mains dans les poches, à le regarder s'étouffer dans ses caillots. Un nez brisé ca aide jamais. Les prunelles d'acier se promènent sur le corp brisé.

Et l'autre là, à lui essuyer la tronche avec sa robe comme une Juliette des temps modernes.

C'est ...l'odeur du sang... ou du fric qui t'attire... Mère Theresa?

T'es encore en état d'articuler toi? mais...Le sang.Répond tranquillement Halewyn sans bouger le petit doigt. Le fric c'est qu'un bonus.

Il le laisse de nouveau s'étouffer dans son sang. Il calcule le temp approximatif qu'il en a pour crever de facon naturelle. Toujours plaisant voir quelqu'un se battre contre la mort. Il se teinte d'une curiosité toute clinique.

Yon ? Réveille toi je t’en pris, reste là.

Ah tiens il vient de passer dans le monde de l'inconscience. Mwain... a ce rythme la, dix minutes max sans soin. Il regarde sa petite amie le bardasser en s'asseyant sur une poubelle.

Anapneo.

Elle a de la ressource... Limité certe, mais c'est pas mal. Son attention se reporte sur elle et sur le sang qui lui macule le menton. Arya l'apostrophe alors.

Aidez le bordel ! Je ne peut rien faire de plus. Si c’est de l’argent que vous voulez, vous en aurait. La vie de mon frère n’as pas de prix a mes yeux.

Il se lève va devant la jeune fille. La domine de sa taille et de sa sombre prestance.

Combien vaut la vie de ton petit ami? Les enchères partent à 20000 gallions pour que je lui sauve sa jolie gueule

T'es encore en état d'articuler toi? Mais...Le sang. Le fric c'est qu'un bonus.

Arya n’écoutât qu’à moitié les paroles de l’homme, bien trop occupé à remarquer que son frère tournait de l’œil. Et elle, elle était la impuissante, alors que l’autre ne faisait rien. Elle ne pouvait que l’aider à respirer, mais cela ne le ramenait pas pour autant. Elle voulait se montrer forte, surtout ne jamais se montrer faible devant un inconnu, mais ses mains tremblaient alors qu’elle tentait d’enlever le sang du visage de son frère. Son regard glacial restât planté dans celui tout aussi glacial de l’homme qui s’approchait d’elle, la dominant de toute sa grandeur.

Combien vaut la vie de ton petit ami? Les enchères partent à 20000 gallions pour que je lui sauve sa jolie gueule.

Arya se redressât de sa petite taille. Elle restait intimidée devant la puissance qui émanait de l’inconnu, pourtant elle ne flanchât pas. Elle avait l’habitude de tenir tête à son frère, ce n’est pas lui qui la ferait changer.

La vipère : Je vous ai déjà dit que c’était mon frère, et il à beaucoup plus d’importance a mes yeux qu’un quelconque minable qui pourrait se prétendre mon petit ami.

Elle serrait les dents. Garder son calme, c’était encore le mieux à faire. Malgré l’argent, il pouvait très bien le laisser mourir, et ça Arya ne l’accepterai pas. Elle ne le quittait pas des yeux, lui montrant sa détermination. L’argent elle l’avait ce n’était pas un problème, ce qui lui manquait c’était le temps.

La vipère : Je n’ai pas de temps à perdre en bavardage inutile. Je vous l’ai dit ca vie n’as pas de prix a mes yeux. Mon prix sera le votre.

En apparence, aussi dure et froide que l’acier, mais tout son être le suppliait de l’aider.

Je vous ai déjà dit que c’était mon frère, et il à beaucoup plus d’importance a mes yeux qu’un quelconque minable qui pourrait se prétendre mon petit ami.

Ben voyons donc.

ya un mot pour ca pis ca s'appelle inceste famine. Mais bon, a qui tu t'ouvre c'est pas mes oignons. Tasse toi...

Il la prends par la mâchoire et essuie son menton du pouce. Pouce qu'il porte à sa bouche et qu'il goûte du bout de la langue.

Se détournant, il palpe le corp de Yon. Le tourne un peu sur le côté. Meurtrière apaprait dans sa main. continuant sa palpation, il découpe les vêtements là ou ca semble endommagé. A la plaie à la cuisse, il a un sifflement admiratif.

Eh ben, pas de main morte. Bon... Dante!

Le loriquet a un caquètement interrogatif.

Va me chercher la Belette. Tu sais c'est qui? Je vais le stabiliser.

Waip!

Va.

Le familier s'envole à tire d'aile.
Se disant, l'assassin enlève son lourd manteau qu'il fout dans les mains de la gamine. Et il enlève son tee-shirt sur lequel il lance un sort de nettoyage. Il le met dans les mains d'Arya.

Fait moi des bandes larges avec.

Puis il lui tourne le dos. Elle a une superbe vue sur son tatouage, un immense phoenix noir magnifiquement travaillé lui faisant tout le dos. Dos couturé de cicatrices diverses. Les muscles roulent sous la peau tendue et sans une once de graisse.

Il baisse la tête vers la plaie grande ouverte, inspire, la lèche, fait rouler le sang sur sa langue avant de l'avaler avec délectation.

Il est pas empoisonné. Faut fermer ca au plus vite. Et la plaie est grosse et moche et saignante.

Sans rien dire, il sort sa fiole d'acide.

Va falloir tu m'aide... Alors ca viens ces bandes?

Ya un mot pour ca pis ca s'appelle inceste famine. Mais bon, a qui tu t'ouvre c'est pas mes oignons. Tasse-toi...

Elle le dévisageât d’un œil noir, s’apprêtant à se pousser, mais elle sentit la main de l’homme l’attraper par la mâchoire. Sa respiration s’accélérât, elle sentait toute sa puissance dans cette seule prise en main. Elle n’eut même pas l’idée d’une seconde de se débattre. Il passât son pouce sur son menton encore maculé du sang de son frère, et le portât à sa bouche. Elle le fixait toujours avec dégoût alors qu’il se détournait d’elle. Sans grande précaution, il manipulât le corps de Yon, et elle entraperçut l’éclat d’une lame. Elle eut tout d’abord peur qu’il s’en serve pour le finir, mais il déchirât uniquement les vêtements de Yon afin de mieux observer ses blessures. Elle se penchât au dessus machinalement pour observer, et lorsqu’elle entraperçut sa blessure a la cuisse, elle fit une grimace, alors que l’homme semblait lui apprécier le travail.

Eh ben, pas de main morte. Bon... Dante! Va me chercher la Belette. Tu sais c'est qui? Je vais le stabiliser.
Waip.
Va.

Arya observât le volatile partir a tire d’aile, et disparaître dans le ciel. Elle ne savait pas ce qu’était la belette, mais elle était persuadé d’une chose, il allait chercher de l’aide. Avant de réaliser ce qu’il faisait, elle reçut dans ses mains le lourd manteau de l’homme. Habituellement, elle l’aurait assené d’un de ses « Hey je suis pas ton porte manteau », mais elle se méfiait, elle ne voulait pas qu’il abandonne ce qu’il était en train d’entreprendre pour une simple connerie. Elle regardât retirer son T-shirt, qu’il nettoyât d’un coup de baguette avant de le déposer dans ses mains à son tour.

Fait moi des bandes larges avec.

Rapidement, elle déposât son manteau sur le rebord d’une fenêtre, et préparât sa baguette afin d’effectuer ce qu’il lui demandait. Une bande, puis deux, puis… Arya déposât ses yeux sur le dos de l’inconnue, et restât en admiration. Alors c’était lui, elle ne l’avait pas sut de suite, mais avait ressentit sa puissance. Elle pouvait voir sur son dos qui semblait couturé de toute part un immense tatouage le couvrant de toute part, représentant un phénix noir. Elle comprenait la méfiance qu’elle avait ressentit plus tôt. Heureusement qu’elle ne l’avait pas provoqué, il aurait tout aussi bien pu l’égorger en quelques secondes. Elle levait alors se pencher sur la blessure de Yon, et y passer sa langue. Elle détournât son regard quelque peut dégoutée.

Va falloir tu m'aide... Alors ca viens ces bandes?

La vipère : Euh… Oui, oui.

Elle avait était tellement absorbé par le fait de découvrir son identité qu’elle en avait oublié les bandes. Il avait sortit un flacon, elle ne savait pas ce qu’il contenait, mais comptait bien l’apprendre. Elle s’accroupit à ses côtés, lui tendant les bandes, mais avant qu’il commence elle le lui demandât tout en désignant le flacon :

La vipère : Qu’est ce que c’est. Je vais vous payer pour ce que vous le guérissiez, mais je veux savoir ce que vous faites en détails.

J'ai pas le temp, tu va voir fillette.

Lui répond Halewyn tout en découpant habilement la jambe de pantalon. Avec un aguamenti, il nettoie la plaie comme il faut. Une bande éponge le sang qui coule, puis il regarde. Parfait, pas d'artères de sectionnées.

Tu va me tenir la plaie fermée. Et empêche cette jambe de bouger... Non, pas comme ca.

Impatiemment, il lui prends les mains et la positionne à demi sur Yon. Il met le bas de la jambe entre les siennes et la coince de facon à ce qu'il ne puisse pas bouger. D'une main, il tient l'aine fermement tandis qu'il verse la mixture sur la plaie.

Une odeur d'acide à batterie se fait sentir, un grésillement se fait entendre.

Maintenant son patient improvisé en position. Un éclat malsain dans le regard et un sourire réjouit aux lèvres.

Pour Yon, s'il est en état de ressentir quelque chose, c'est comme du feu liquide dans la plaie.

J'ignore complétement où...

OMBRE-AAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRHHHHHH!

C'est tout ce que je parviens à articuler; Je me souviens; Enfoiré! Hale mais qu'est ce que tu fous. Les yeux exhorbités de douleur, je sens tout mon corps se raidir de douleur. Pire que jamais. En tout cas pire qu'avant que cet enfoiré décide de faire la BA de sa vie. De douleur j'attrape la première chose que je trouve. Mes doigts se crispent à mort dessus tandis que les hurlements de douleur martirisent ma gorge et me coupent le peu de souffle que j'avais.

Je ne suis même pas réellement conscient. C'est cette douleur. Cette immonde brûlure qui m'anime comme un pantin. Je serre ma prise toujours plus fort et comme je reviens à ce monde, un flot d'injure se déverse de ma bouche. Je tente de me débattre. De me libérer. J'entends la voix de ma vipère. Je ne comprends même pas ce qu'elle dit la douleur embrumes tout mes sens. Les domine.

En bougeant je ne fait que réveiller mes autres douleurs mais c'est plus fort que moi. Cet chose est en train de me brûler vif, je ne peux que me débattre. C'est instinctif. Hale enfoiré de sadique. Quand je reprendrai possession de mes sens t'as intérêt de me trouver une explication sinon je te morfle.

J'ai pas le temps, tu va voir fillette.

Arya le dévisageât, et observât chacun de ses mouvements. Il découpât le pantalon, laissant apparaître la plaie, qu’il nettoyât a l’aide de sa baguette. Celle-ci se remit à saigner, sous l’œil alarmé d’Arya.

Tu va me tenir la plaie fermée. Et empêche cette jambe de bouger...

Arya approchât ses mains de la plaie mais…

Non, pas comme ca.

Il attrapât ses mains, et la positionnât sur la jambe de Yon, afin qu’elle tienne bien, callant sa jambe meurtrie entre les siennes. Dans sa tête, elle lui conjurait de tenir bon, et lorsque Hale versât le liquide, elle mit toute sa force pour le maintenir. Arya le regardât d’un air horrifié, la peau se mit à grésiller sous l’effet, et elle sentait clairement l’odeur de l’acide qui entrait en contact avec la chair. Arya vit un sourire malsain passer sur le visage de l’assassin. Le salop, il se réjouissait d’avance, sachant ce que son frère allait ressentir, et en effet la réaction ne se fit pas attendre.

OMBRE-AAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRHHHHHH!

Arya sentit le corps de son frère se crisper sous la douleur, et bien trop occupée à tenir fermement sa jambe, elle ne vit pas arriver son bras. Il attrapât son épaule, et ses doigts se crispèrent avec une force telle qu’Arya poussât un cri. La douleur lui transperçait le bras, alors que Yon hurlait a la mort. Elle tentait tant bien que mal de maintenir sa blessure, mais il ne cessait de bouger. Elle sentait tout son corps se crisper, et sa main serrait de plus en plus fort l’épaule. Il laissât échapper un flot d’injure, maintenant sa prise comme un enragé. Arya sentait des larmes de douleurs monter dans ses yeux, et elle ne pu se retenir plus longtemps.

La vipère : YON ARRETE TU ME FAIS MAL.

Mais il ne semblait pas l’entendre. Elle voulut essayer de le faire lâcher, laissant tomber sa prise sur sa jambe, mais il se débattait tellement, qu’avec un coup de jambe, il l’envoyât valser un peu plus loi face contre terre. Elle se rattrapât avec ses mains qui s’écorchèrent sous le coup, ses genou raclèrent à nouveau le sol, et se remirent à saigner. Elle mit quelque seconde à comprendre ce qui s’était passé. Son épaule la lançait, mais ce n’était rien comparé a ce qu’il ressentait lui. Elle se rapprochât immédiatement de lui, tentant de maintenir ses bras, mais il se débattait encore violemment. Elle ne pouvait rien faire. Elle sortir sa baguette, et le pointât sur lui.

La vipère : Désolé mon frère, mais c’est pour ton bien. Tu te fait du mal a toi-même. Incarcerem.

De fines lianes s’enroulèrent autour du corps de Yon, l’empêchant de se débattre comme un dératé. Se massant l’épaule laissant couler son sang dessus, elle se tournât vers Hale.

La vipère : Ce sera lus facile comme ça je pense.

Douleur, cri, jouissance... Les hurlements et le débattement de Yon Winchester excitent Halewyn. Il aime ca voir les gens se tortiller sous ses doigts. Mais pour une fois, il doit sauver une peau. (besoin de dire la réaction physiologique engendrée? )

Arya fait un beau vol plané, ricanant, il pose une main de fer sur la poitrine du mangemort et le maintient dans ses vidanges. Prestement, la main laisse tomber la fiole qui se brise sur le sol souillé en milliers d'éclats et va se poser autour de la plaie qu'elle tient fermée.

Une chance qu'il a son large bracelet de cuir sur ses avant bras. Yon se débat tellement qu'il fait des entailles dans le cuir.

Halewyn regarde le cadavre en sursit et sourit tendrement. La mort lui riait si bien... Mais de fines lianes enserrent le sorcier, lui coupant son plaisir pour ainsi dire. Bref grognement de frustration.

Ce sera lus facile comme ça je pense.

...

De toute facon, l'acide a terminé son effet. La blessure est scellée, ca fera une belle cicatrice. Pas aussi fine que quand il prends le temp de raccomoder avant, mais elle sera très belle.

Et il fait comment pour respirer avec son nez cassé maintenant? Regarde dans mon sac, il y a des potions de régénération sanguines. Donne lui en une.

Il sort sa baguette, la pointe sur sa gorge.

Anapneo

Puis sur le nez, couché sur le dos, le sang lui coule dans la gorge.

Episkey

Il ne reste qu'à attendre la Belette. Il a réglé le plus urgent.

Bon laissez passer le docteur. Comme quoi ça sert d'avoir fait des études de medecine! C'est qui qui pue l'éther maintenant?"

Toi... pis t'es frustré aujourd'hui en plus. La plaie à la cuisse est fermée, la perte de sang principale est enrayée... A moins qu'il n'ait uen hémorragie interne, mais a part le genou, j'ai rien vu d'inquiétant.

Dis Halewyn d'un ton neutre en arrêtant son deuxième examen physique. Il s'y connait un peu, parce qu'il se soigne majoritairement. L'expert est là, il n'a plus rien à foutre en ces lieux.

"Oh non la situation est pire que ce que je pensais!"
(psttt, c'est Arya qui tiens la fiole )

L'assassin ne commente pas, ramasse ses trucs. Enfile son manteau et Dante reprends sa place sur son épaule. Le Loriquet s'ébouriffe les plumes.

Il est mal engueulé le petit.

Laisse, c'est son côté belette.

Halewyn baisse la tête un peu, avise son sac. Sans aucune autre considération pour ce que le guérisseur fait, il se prépare à continuer son chemin.

"c'est votre frère? ca se voit! faites lui boire ça!"

Un dernier coup d'oeil sur le guérisseur en action, puis il fait un rapide inventaire de ses poches. Ca serait le bout que la gamine l'ait volé au passage.

"Pff c'est pas de la tarte! Eh dis donc t'es partit à la chasse aux dragons ou quoi?...... Euh non ne réponds pas ça vaut mieux!"

A moins que les dragons ne sachent faire faire des 90 aux lames, ca m'étonnerait. Prends bien soins de Picasso, parait que ca vaut cher.

Le loriquet rit à sa place... Hale ramasse son sac et continue son chemin. Il sait ou trouver Yon pour se faire payer. (si ya un dernier truc, vous pouvez me retenir. )

Merde. Putain de merde mais c'est quoi ça!
J'ouvre les yeux. Impossible de bouger.

"Pff c'est pas de la tarte! Eh dis donc t'es partit à la chasse aux dragons ou quoi?...... Euh non ne réponds pas ça vaut mieux!"

Je ne suis pas vraiment d'humeur à ce qu'on se paye ma tête.

HALE A moins que les dragons ne sachent faire faire des 90 aux lames, ca m'étonnerait. Prends bien soins de Picasso, parait que ca vaut cher.

OMBRE- Hale c'est encore toi c'te connerie?

J'ai retrouver de la voix tiens! J'arrive à respirer tranquillement. Je regarde ma petite vipère. Ses genoux sont écorchés. On m'a jeter un incarcerem. Je regarde Cheyen. J'ai du rater un épisode. Content de le voir celui là. Faut bien compenser le manque de générosité de Mére Thérésa.

OMBRE - Vous comptez qu'on se fasse un plan sado ou vous allez me détacher? Non parce que si on pouvait éviter devant ma soeur ça m'arrangerait...'

Ma voix est très rauque et je me sens faible. Mais j'ai pas l'intention de me laisser attacher comme ça! Arya ma jolie vipère. Ma cuisse me lance. Mais c'est moins pire que tout à l'heure.
Je regarde Hale qui s'apprête à se barrer. Qu'est ce qu'il fiche torse nu. Regard à ma vipère qui l'observe elle aussi. Je préférait encore quand elle bavait sur le boutonneux au parfum minable. Hale si tu touche à ma soeur. Enfin...
Je regarde Cheyen. Un pli souple sur les lèvres en guise de remerciments. Merci ne fait pas partie de mon vocabulaire. C'est déjà un miracle. Ma BA à moi aussi.
Regard à nouveau vers Arya.

OMBRE-Arya viens ici! Détache moi ça ma vipère...

Je ne vais pas la laisser mater Hale comme ça sous mon nez. Je n'ai jamais aimer voir ma soeur impressionnée par quelqu'un d'autre que moi.

Et il fait comment pour respirer avec son nez cassé maintenant? Regarde dans mon sac, il y a des potions de régénération sanguines. Donne lui en une.

Arya sa retournât, et commençât à fouiller dans le sac a la recherche de la fiole. Pendant ce temps, elle entendit Hale s’affairer autour de son frère, pour lui permettre de respirer, et lorsqu’elle se retournât la fiole en main, elle pu remarquer que le nez de son frère avait reprit sa forme normale. Elle s’approchât de lui afin de lui faire ingérer la potion, lorsqu’une autre personne transplanât à son tour.

"Bon laissez passer le docteur. Comme quoi ça sert d'avoir fait des études de médecine! C'est qui qui pue l'éther maintenant?"

Toi... pis t'es frustré aujourd'hui en plus. La plaie à la cuisse est fermée, la perte de sang principale est enrayée... A moins qu'il n'ait une hémorragie interne, mais a part le genou, j'ai rien vu d'inquiétant.

Arya restât en retrait, ne participant pas à l’échange, le regard posé sur son frère qui se débattait malgré les liens qui enserraient son corps.

"Oh non la situation est pire que ce que je pensais!"

Hein ? Arya ne comprenait pas vraiment cette phrase. Cela voulait il dire que son frère allait mal ? Le nouveau venu examinât rapidement Yon, et fit apparaître un flacon empli d’un liquide verdâtre, qu’il versât dans un petit gobelet. Elle n’écoutait même pas les mots qu’échangeait Hale et son piaf, bien trop occupé à observer son frère.

"C’est votre frère? ca se voit! Faites lui boire ça!"

Arya s’approchât, et délicatemment, versât le liquide dans la gorge de son frère, lui passant une main sur le visage, pendant que la Belette pensait ses plait avec un peu plus de tact que ne l’avait fait Hale. Elle s’écartât rapidement, laissant la place à celui qui ferait certainement des miracles, le ramenant à la vie.

"Pff c'est pas de la tarte! Eh dis donc t'es partit à la chasse aux dragons ou quoi?...... Euh non ne réponds pas ça vaut mieux!"

A moins que les dragons ne sachent faire faire des 90 aux lames, ca m'étonnerait. Prends bien soins de Picasso, parait que ca vaut cher.

Arya posât son regard sur Hale qui avait déjà posé son sac sur son dos, prêt à se retirer. Elle posait sur lui un regard à la fois méfiant et impressionné. Tellement absorbée qu’elle n’entendit pas son frère qui venait de se réveiller et reprenait peu à peu vie.

OMBRE - Vous comptez qu'on se fasse un plan sado ou vous allez me détacher? Non parce que si on pouvait éviter devant ma sœur ça m'arrangerait...'

Arya posât alors son regard sur lui, un sourire aux lèvres. Il était de retour, et assez en forme pour faire une forme de plaisanterie. Elle s’approchât lentement de lui, et déposât un baiser sur sa joue, comme pour le remercier d’être encore parmi eux. A nouveau, elle tournât son regard vers l’assassin, le remerciant du regard. Il aurait son argent, il le savait. Un Winchester tient toujours parole.

OMBRE-Arya vient ici! Détache moi ça ma vipère...

Arya sortit sa baguette, et prononçât faiblement un Evanesco qui fit disparaître les liens. Avec un regard emplit d’excuse, elle passât sa main dans ses cheveux, oubliant les écorchures qui la lançait.

La vipère : Désolé, mais tu m’y as forcé, tu te débattais tellement, je n’ai pas pu faire autrement… Et puis… Tu m’as fait mal…

Sa voix s’était éteinte dans sa gorge. Non ce n’était pas un reproche qu’elle lui faisait, mais elle passât sa main sur son épaule douloureuse, comme pour effacer ce souvenir.

Il ignore superbement la gamine, se dirige vers Barjow et Beurk, histoire d'y faire son tour.

Yon-Hale c'est encore toi c'te connerie?

Tiens il est revenu? Va falloir qu'il se renseigne sur cette potion verte.

Non cette connerie c'est la belette. J't'ai juste patché en attendant, Ta femme/soeur te renseignera. Ciao.


Sur ce, il se pousse... Il n'a pas manqué le regard de la gosse sur sa personne, et il n'aime pas ca. Ca lui donne des envies de meurtres. Putain, il sais pas ce qu'il lui fait à sa frangine, mais c'est pas sain du tout.

Il trouve qu'Arya a l'air d'un caniche bavant. Même Shaylee a plus de classe que ca. Elle est capable de penser par elle même au moins.

(ce fut un plaisir. A la prochaine. Et les opinions de Hale n'engagent que lui et lui seul. )

HALE-Non cette connerie c'est la belette. J't'ai juste patché en attendant, Ta femme/soeur te renseignera. Ciao.

Je l'observe. C'est quoi ce regard à ma soeur. Putain, à l'occasion je lui toucherais deux mots à ce sujet. Ma femme/soeur! Ma soeur. Mon âme. Ma femme certainement pas. Une femme qui se laisse posséder ne sera jamais MA femme. La seule personne que je posséde c'est ma soeur. C'est la seule forme de possession que je n'exprime pas dans le mépris!
Et ce n'est certainement pas au sens où tu l'entends Hale. Rictus. J'aime bien ce type en fait.

Je regarde ma SOEUR. Sa main dans mes cheveux arrahce définitivement mon âme aux ténèbres. Elle a cette étrange expression dans le regard que je n'aime pas du tout. Ce n'était pas la même quand elle reluquait Hale tout à l'heure!

La vipère : Désolé, mais tu m’y as forcé, tu te débattais tellement, je n’ai pas pu faire autrement… Et puis… Tu m’as fait mal…

OMBRE-...

Tellement furieux. Elle a osé! Et devant Hale! Je regarde son épaule, un ématome est apparu. Pour ça oui j'ai du serrer fort mais je ne m'en souviens pas! Je me redresse et baise doucement sa peau blanche:

OMBRE- La prochaine fois tu ne te laisseras pas surprendre Arya! Et surtout... tu me trouveras un autre sortilège que ça si tu veux que je me tienne tranquille!

La voix ferme, désagréable. Il ne fallait pas s'attendre à me voir remercier les gens la bouche en coeur. Déjà c'était une sâle journée. Une sâle nuit. Une nuit de torture et de frustration sauf que pour une fois c'était moi qui en faisait l'expérience et ça ne plaisait pas du tout.
Le premier mec que je croise n'aura vraiment pas de veine. Il faut bien que je me détende un peu.

OMBRE- T'es pas un mauvais Doc finallement Cheyen, tu veux combien?


Je n'aime pas les dettes. La méthode de Hale a plus que du bon en fait. Et j'ai les moyens. Je me redresse. Toujours faible et perclus de douleur. Le seul fait de me redresser me donne des vertiges. Mais pas assez pour m'empêcher de transplaner jusque chez moi.
Je me donne une contenance avant que sa devienne insoutenable. Alors Cheyen?