Un pas... Puis un autre.... Au sortir de l'Ombre.

HJ: Comme je ne tiens pas à avoir une cohorte de sauveteur... Je limite le nombre de personnes participantes à 3 moi comprit...
Faire attention, ça peut être dur à lire... parfois...


Une ruelle sombre dans une rue proche du Chaudron Baveur. Les murs suintent d'une humidité accumulée par quelques jours de pluie soutenue. Les pierres sont glissantes, tout comme le sol où s'éparpillent quelques flaques rendues sombres par le manque de luminosité que les lampadaires de l'avenue toute proche ne parviennent pas à combler. Une brume dense flotte à ras du sol, comme si la pluie s'était désagrégée au lieu d'être absorbée par les éléments alentours. Les détritus qui jonchent le goudron trempé sont dissimulés par l'ombre et la nuit. Il s'en échappe une odeur qui est loin d'être réjouissante pour les narines mais personne n'a songé à les retirer depuis plus d'une semaine. A croire que leur odeur ne gêne personne... C'est peut être le cas puisque personne ne semble passer par cette ruelle aux murs gulants. Quelques rares bruits informent les éventueles piétons de la présence de rats mais sans plus. Une ruelle comme les autres...

Sauf ce soir là... La détonation qui se réverbère sur les murs humides démultiplie le bruit qui semble se répercuter à l'infini créant ainsi un capharnaüm propre à faire fuire les rats. Quelques secondes plus tard, un
léger soupir se fait entendre tandis que le bruit a disparu, laissant place à un silence des plus... sombres. Le soupir est rapidement rejoint par un bruit de pas traînant et hésitant. Quelqu'un trouble le calme relatif de cette ruelle sombre....

Un pas... Encore un.... Et le regard figé sur cette tâche de lumière qui n'éclaire pas plus qu'à deux mètres après l'entrée de la ruelle. Elle ne doit pas oublier: "un pas puis un autre". C'est ce qui l'a guidé depuis qu'elle a réussit à sortir... Sortir d'où déjà? Elle ne s'en souvient plus. Elle ne se souvient que de cette envie de partir loin. Est elle loin? Elle n'en sait rien. Un pas... Puis un autre... Ne pas quitter la lumière des yeux.

Les questions ne viendront que plus tard. Il faut à tout prix qu'elle profite de l'arrêt temporaire de la douleur pour se mouvoir jusqu'à cette lumière. Elle espère que quelqu'un la trouvera... Mais en est elle réellement sûre? Un pas... Puis un autre... Elle n'a pas vu le carton qui est en travers de son chemin. Elle s'effondre de tout son long après avoir lâché le mur sans le vouloir. Son corps heurte le sol et la douleur se réveille. Elle n'en peu plus d'avoir mal.

Haletante, elle pose son visage à quelques centimètres d'une flaque. Prendre une petite pause ne peut pas lui faire des problèmes... Lentement, elle ferme les yeux en espérant que la douleur s'arrête pour qu'elle puisse reprendre son chemin vers la lumière...



Losqu'elle rouvre les yeux, la lumière n'existe plus. Elle est retombée dans l'obscurité. La douleur ne s'est pas tue. Elle grimace en tentant de se redresser. La douleur s'accentue d'autant plus que quelqu'un lui donne un coup de pied dans les côtes tout en lui disant dans un japonais plus qu'approximatif.

-Couchée! Tu nous poses suffisamment de problèmes comme ça!

Elle se recroqueville en fermant les yeux suffisamment fort pour que son esprit esquisse un semblant de monde à elle. Les coups recommencent à pleuvoir. A quelque part, elle bénit le fait que son père ne soit pas présent. Au moins, elle n'a pas à subir les sorts. Les coups redoublent. Elle laisse échapper un gémissement tout en maudissant ce corps qui refuse de bouger. Et pourtant, elle tente, elle ne fait que ça malgré les coups qui redoublent dès qu'elle bouge le petit doigt. Et comme d'habitude, elle finit par sombrer dans l'inconscience sans savoir combien de temps la scéance va encore durer.



A nouveau la lumière. Elle ressent l'humidité sur sa joue et c'est sans le moindre problème qu'elle se relève cette fois ci. Elle fait un pas... Puis un autre. Elle n'a plus mal mais elle ne s'en soucie pas. Dans la lumière, elle distingue une jeune femme. Il lui faut faire encore quelques pas pour la reconnaître. C'est elle... Elle comme elle était avant... Avant... Avant que son père vienne la chercher le soir même de son retour à la vie sans qu'elle ait un moyen pour se défendre. Elle ne sait pas comment elle est devenue depuis qu'il l'a enfermée dans ce cachot sombre et humide qui est devenu son enfer... Mais au regard que lui jete l'autre "elle", elle comprend que le spectacle n'est pas vraiment beau. Cela ne la touche pas. Elle s'approche encore de l'autre qui lui sourit doucement avant de l'arrêter d'un geste. Elle entend qu'on murmure à son oreille.

-Tout est bientôt terminé.

Elle n'a pas le temps de demander quoi que l'autre s'évanouit, la lumière avec. La douleur revient, elle s'effondre à nouveau. Elle pleure à genoux, au milieu de la ruelle glaque.



Le réveil est brutal. Comme souvent, un homme est sur elle. Elle sent l'humidité et la rigidité du sol sur ses os. Elle ne se débat plus, elle laisse faire. Elle n'est pas consentante mais elle laisse faire... Une question d'habitude... Tout comme les coups qui pleuvent à nouveau dès qu'il a terminé. Drôle de remerciement. Elle se contente de fermer les yeux et de tenter de détacher son esprit de son corps. Elle veut tout oublier, elle veut rejoindre l'autre elle dans la lumière. Déjà, elle ne se souvient plus des noms qu'il faut qu'elle appose sur les visages égayant les quelques souvenirs qui peuplent encore son esprit. Elle ne souvient de rien sauf de ce qu'on lui répète à longueur de journée et de coups:

-Tu es un monstre. Tu dois obéir à ton père.

Les premiers temps, elle s'était rebellée, forte de la confiance qu'il lui avait donné en elle. Mais qui est "il"? Elle ne s'en souvient pas. Elle a tout oublié, pour sa survie, pour la sienne. Maintenant, elle a finit par y croire. Elle est un monstre et elle obéit à son père... Pourvu que tout s'arrête. Un autre homme se couche sur elle mais il est arrêté par la porte qui s'ouvre, laissant entrer un flot de lumière qui l'éblouit. L'homme se redresse, elle se contente de plisser les yeux. Elle n'a pas besoin de demander pour savoir qui c'est. Il s'agit de son père.

Elle sait pourquoi il est là. Avec apréhension, elle attend le premier sort. Elle attend qu'il s'introduise dans son esprit et se heurte encore pendant des heures dans le seul refuge où ses barrières n'ont pas cédée, où elle n'a plus accès. Mais le sort ne vient pas. Lentement, elle rouvre les yeux. Il lui fait face. Elle ne voit pas l'étrange sourire qu'il arbore. Elle n'entend que ces quelques mots.

-Tu vas sortir de là et te rétablir rapidement. Dès que tu seras dans un meilleur état, tu épouseras Klaus. Et si tu ne m'obéis pas, tu reviens ici! Tu m'as comprit?

Difficilement, elle articule.

-Oui, père.



A nouveau la ruelle sombre. Devant elle la lumière et l'autre qui cette fois ci s'avance et la serre dans ses bras. Elle fond en larme tandis que l'autre la berce sans un mot. Lentement, elle s'abandonne à cette étreinte qui peu à peu, sans qu'elle s'en rende compte, se transforme en une scéance de torture.



Elle se redresse sur son lit en cherchant son souffle. Encore un cauchemard. Entre ses rideaux, se faufile un rai de lumière argentée. Il fait encore nuit. Elle sent qu'elle ne pourra pas se rendormir, comme d'habitude depuis qu'elle est sortie de ce cachot. Combien de temps s'est écoulé depuis qu'elle a disparu? Combien de temps depuis qu'elle est clouée à ce lit, gavée comme une oie et soignée? Elle n'en a aucune
idée. Celle qui la veille n'a pas encore daigné lui dire quel jour on était. A vrai dire, à part le médicomage, personne ne lui adresse la parole. tant mieux. Elle n'a pas envie de parler. Elle se sent encore trop faible pour faire un effort de pensée cohérent.

Lentement, elle se rallonge et ferme les yeux même si elle sait que le sommeil ne la rejoindra plus pour cette nuit.[i]

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[i]Un pas... Puis un autre. Enfin, elle ne les fait pas en rêve. Ses pieds touchent le sol pour de vrai. A ses côtés, le médicomage qui la couve du regard. La survie de la jeune femme est en quelque sorte son chef d'oeuvre. En la voyant, jamais il n'aurait pu imaginer qu'il allait la sauver aussi... totalement. A sa grande surprise, elle remarche alors qu'il avait détecter des lésions graves de sa colonbe... Suffisamment grave pour que cela ne puisse pas être soigné par la magie. Un miracle... C'était un miracle. Il ne lui restait plus qu'à reprendre des forces et attendre la fin de la cicatrisation pour qu'elle redevienne la jeune femme qu'elle était...
Si seulement elle avait pu parler... Le jeune médicomage se disait que c'était vraiment dommage. Il aurait tellement aimé savoir ce qui s'était passé lors de cet "accident de balais". Il n'était pas dupe... On lui mentait... Mais comment pouvait il faire pour dénnoncer ou pour aider celle qu'il soutenait?

Elle était heureuse de pouvoir enfin se mouvoir. Certes, elle sentait qu'elle ne pouvait pas le faire pendant très longtemps mais le progrès était là. Elle n'avait pas oublié ce que son père lui avait dit mais depuis quelques jours, elle songe à son évasion. Et si elle a bien comprit le regard avec lequel le médicomage qui la soigne la couve, elle a un allié dans cette maison infernale.[i]

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[i]Enfin, elle serre une baguette entre ses doigts encore empaquetés par un bandage. Elle vient de la voler purement et simplement à l'un des hommes de son père qui vient pour la surveiller et assouvrir ses besoins. Comme d'habitude, elle l'a laissé faire et a profité d'un instant de flottement pour lui piquer sa baguette. Malgré les bandages, elle sent que la baguette n'est pas faite pour elle mais qu'importe! Elle lui sera suffisante pour pouvoir partir d'ici. Depuis quelques jours, elle se souvient. Cette nuit là, l'autre ne l'avait pas torturée. Elle lui avait rendu les clés de son esprit. Ses souvenirs étaient remontés à la surface: elle se souvenait de tout. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre.



Debout au milieu de sa chambre, elle fige sa duègne à l'aide d'un sort sans incantation. Elle prend soin aussi de jeter un sort d'insonorisation, histoire de ne pas reveiller trop de monde. Elle prend le temps de récupérer quelques vêtements pour les métamorphoser en ceux de sa mère et lentement, elle prend son apparence. Elle n'a pas peur de se faire attraper. Elle sait que sa mère est partie quelques jours et que personne ne s'étonnera de la voir en avance. Silencieusement, elle sort de sa chambre et se déplace dans le couloir. Elle croise un garde puis un second. Elle prend la direction de la salle qui est réservée aux gardes et qui renferme, elle le sait, tous ceux qui l'ont torturée, tous ceux qui ont abusé d'elle sans le moindre remord.

Lentement, elle ouvre la porte de la salle bondée d'où s'échappe des rires gras et une odeur de sueur et d'alcool. Ca lui donne envie de vomir. Elle ne sait pas combien de fois elle a sentit cette odeur sur un homme penché sur elle. Tandis que le silence se fait à son entrée, elle sort la baguette qu'elle a volé et que son père n'a pas retrouvé dans sa chambre. Les hommes la suivent du regard tandis que, nonchalamment, elle jete le sort qui provoque leur mort à tous. La déflagration est immense. L'explosion déchire les corps et éclabousse les murs de sang. Elle reçoit des projections mais ne les efface pas. Ca prouve qu'elle s'est vengée.

Elle ne prend pas la peine de refermer la porte qui d'ailleurs, n'existe plus. Elle pointe sa baguette sur les hommes qui accourent pour sauver, si cela se peut, leurs collègues. Elle les tue un à un. Toutes ces morts l'apaisent. Elle ne se sent pas coupable... Au contraire, elle se sent plus calme... elle est vengée... Enfin... A moitié, elle sait qu'il reste son père mais elle sait aussi qu'elle n'est pas en état de le combattre. Elle se dirige vers le salon et attrape une poignée de poudre de cheminette et murmure une adresse après l'avoir jeté dans le feu. Enfin, elle disparaît de sa prison pour réapparaître.



Une ruelle sombre dans une rue proche du Chaudron Baveur. Les murs suintent d'une humidité accumulée par quelques jours de pluie soutenue. Les pierres sont glissantes, tout comme le sol où s'éparpillent quelques flaques rendues sombres par le manque de luminosité que les lampadaires de l'avenue toute proche ne parviennent pas à combler. Une brume dense flotte à ras du sol, comme si la pluie s'était désagrégée au lieu d'être absorbée par les éléments alentours. Les détritus qui jonchent le goudron trempé sont dissimulés par l'ombre et la nuit. Il s'en échappe une odeur qui est loin d'être réjouissante pour les narines mais personne n'a songé à les retirer depuis plus d'une semaine. A croire que leur odeur ne gêne personne... C'est peut être le cas puisque personne ne semble passer par cette ruelle aux murs gulants. Quelques rares bruits informent les éventueles piétons de la présence de rats mais sans plus. Une ruelle comme les autres...

Sauf ce soir là... La détonation qui se réverbère sur les murs humides démultiplie le bruit qui semble se répercuter à l'infini créant ainsi un capharnaüm propre à faire fuire les rats. Quelques secondes plus tard, un léger soupire se fait entendre tandis que le bruit a disparu, laissant place à un silence des plus... sombres. Le soupir est rapidement rejoint par un bruit de pas traînant et hésitant. Quelqu'un trouble le calme relatif de cette ruelle sombre....



HJ: Que je mette la situation: Iranoe n'a aucune idée de la date du jour. Elle est plus ou moins reconnaissable et a les mains bandées (pour les bandages qui se voient). Elle se tient néanmoins debout. Elle n'a pas l'air dangeureuse et encore moins folle....

A vos claviers :p

Quel hasard tout de même. Pour Iranoe, c'est une veine sans borne. Un auror, une pour être plus précis. Lareless Mainella pour être plus dans l'exactitude. Elle doit sûrement la reconnaitre. Elle doit l'avoir vu une couple de fois au ministère avant sa disparition.

Quoi qu'il en soit, un auror pour la protéger, ca ne peut pas mieux tomber.

La jeune femme s'en allait au chaudron baveur, cela va de soi, mais pour se saouler la gueule solide lors d'une fin de semaine de congé. Elle quie st amnésique veut boire pour oublier ce soir. Oublier la rupture, oublier ce qui ne colle pas dans sa vie... bref.

Vêtue d'une lourde cape de velours verte, elle se dirige d'un pas sûr vers l'établissement lorsqu'un mouvement à la limite des ombres, à la limite de son champ de vision lui cause une hésitation.

Un moment de flottement, Less plisse les yeux vers la forme qui se découpent contres les ombres de la ruelle. Une jeune femme, blessée. La figure lui dit quelque chose, mais Iranoe a tellement changée qu'elle ne peut pas la reconnaitre.

Néammoins, c'est avec sa vivacité d'esprit coutumière qu'elle voit qu'elle est en danger. Pivotant souplement, Less va à sa rencontre et enlève son mantau avant d'engouffre le corp frigorifié dans les amples replis de sa cape, là ou il fait chaud.

Ca va mademoiselle? laissez moi vous guider à l'intérieur. Un verre vous fera du bien.

Sous sa cape, Lareless a un léger chandail moulant et une paire de jeans. Il fait froid, il n'y a aucun doute, mais l'auror ne s'abaisse pas à de telles considérations pour le moment. Il y a quelqu'un dans le besoin et c,est plus important que le risque de choper un rhume.

Lentement, elle avance. Le peu de magie qu'elle a fait a vidé ses quelques réserves d'énergie. Elle se sent épuisée. Mais elle continue à avancer quand même, comme si atteindre le bout de la ruelle, comme si atteindre la lumière est d'une importance vitale... Qui sait? C'est peut être le cas... Elle se souvient des rêves qui ont "peuplé" ses phases d'inconscience et/ou de sommeil. A quelque part, elle se dit qu'elle ne rêvera plus de cette ruelle mais que ses nuits vont être peuplées de cauchemards. A son sens, elle met une éternité à rejoindre la lisière de l'ombre, véritable porte d'entrée vers la lumière et pourquoi pas, vers la liberté...?

Elle se fige, elle a cru entendre quelque chose mais une vague de douleur l'empêche de se concentrer. Pour tenter de l'oublier, elle ferme les yeux. Lorsqu'on l'emitouffle dans une cape, elle sursaute et tente de se protéger. De peur, elle rouvre les yeux et n'est qu'à moitié soulagée de voir que ce n'est pas son père qui lui fait face. Muette, elle observe la jeune femme qui vient de lui parler. Elle ne sait pas vraiment quoi lui dire.

Elle ne sait pas si elle va bien. Elle ne sait pas non plus si un verre arrangera les choses... Néanmoins, elle se laisse guider sans protester vers l'intérieur du Chaudron Baveur. Se faisant, elle murmure, hésitante.

-Vous... allez avoir froid.

C'est une simple constation qui peut paraître inutile mais qui fait figure de test pour la jeune femme qui ne sait pas vraiment si elle doit se confier totalement. Elle baisse la tête lorsque la porte du Chaudron s'ouvre devant elle. Elle sait ce qui l'attend: des regards, des questions, du bruit... Elle s'immobilise un instant, elle n'ose pas entrer. Désemparée, elle jete un regard à sa sauveuse.



Hj: Merci d'avoir répondu Lareless Je ne sais pas si tu as vu mais je ne suis pas là jusqu'aux environs du 12... donc ma réponse ne datera pas d'avant... J'ai arrêté mon rp là au cas où quelqu'un d'autre désirerait se greffer au rp... on sait jamais. Si tu as envie de faire bouger Ira, comme pour la faire entrer, ne te gêne pas Enjoy

Vous... allez avoir froid.

Je m'en fiche!

Répond Less avec véhémence. Elle la guide d,office à lL'intérieur du chaudron baveur. Une brève discussion avec le tenancier et elle la guide jusqu'à une table un peu à part. Elle la fait asseoir et ils viennent servir un copieux repas chaud incluant la fameuse soupe aux pois.

Pendant se temp, Lareless la garde bien emmitouflée dans sa cape et la frictionne doucement. Elle lui demande de sa voix chantante. Avec délicatesse, elle ne demande pas ce qui lui est arrivé, mais plutôt comment elle peut l'aider.

Vous voulez que j'appelle la BIM? Ste-Mangouste peut-être?

Pas le BIM! Je préfèrerais Sainte Mangouste... Je suis désolée de vous créer autant de problèmes...

Less la regarde manger, sincèrement inquiète.

Vous ne me causez aucun problème. Du tout... Pour sainte Mangouste, nous irons demain à la première heure... Je connais les médecins, ils s'occuperont bien de vous, je vous le garanti. D'ici là, je crois qu'il va être important que je ne vous lâche plus d'une semelle.

Elle n'ajoute pas que c'est grâce à eux qu'elle est capable de remarcher. Elle ne croit pas que de lui relater ses problèmes à elle arrangera quoi que ce soit. Mais il ne faut pas être un génie pour s'apercevoir que Iranoe en a bavé pas mal. Elle n'ajoute pas qu'elle pense qu'Iranoe est en danger, Less ne sait pas si c'est vrai, mais son instinct le lui souffle.

Qui êtes vous?

Ah oui, la question la prend au dépourvu. Dans le feu de l'action elle a oublié de se présenter. Elle place ses boulots en avant, non pas pour l'impressionner, mais pour la rassurer. Manifestement, elle a besoin d'un ange gardien et il est bon de savoir que l'ange gardien en question n'est pas sans défenses.

Lareless Mainella auror en maladie et professeur de DCFM à Poudlard, quoique je suis certaine que ca ne vous intéresse pas en ce moment précis. Et vous mademoiselle, à qui ai-je l'honneur?

-Enchantée, Miss Mainella...Je suis...

Elle s'arrête et se redresse en posant sa cuillier sur le rebord de son assiette. Elle se tourne et se retourne pour regarder les personnes autour d'elle. Elle continue son manège pendant un bon moment. Jusqu'à ce qu'elle soit rassurée...Enfin... Tout est relatif. Elle n'avait pas envie de créer des problèmes à celle qui semblait avoir prit le rôle de son ange gardien. Même si elle se sent rassurer par ce qu'elle avait fait avant... Elle ne peut qu'être heureuse d'être chanceuse, quand même. Elle sait qu'elle avait une chance sur beaucoup de tomber sur quelqu'un de bien, dans cette ruelle sombre. Elle baisse la tête et finit par murmurer son nom.

-Iranoe Sayuri... Membre du Magenmagot... aux dernières nouvelles...

Elle a un sourire timide tout en recommençant à scruter les gens autour d'elle. Elle finit par être rassurée et reprend sa cuillier et recommence à manger. Juste avant, elle ajoute.

-Merci de prendre soin de moi...

Hj: je suis désolée que ce soit aussi court... ce n'est pas parce que c'est toi, juste parce que je me force à écrire au présent, j'ai un peu de mal " désolée... Je reviens samedi soir, d'ici là, bonnes journées. Bisous

Iranoe Sayuri... Membre du Magenmagot... aux dernières nouvelles...

Less fronce les sourcils. Bon, ok. Elle avait à peine commencé à remarcher, mais elle se souvient de cette nouvelle(pas de celui qui lui a lu) Elle regarde Iranoe yeuter dans toutes les direction. Se sentant soudainement nerveuse, la jeune femme se prépare à toute attaque potentielle.

Merci de prendre soin de moi...

Less repousse une mèche rebelle d'un air absent.

Ce n'est rien voyons... Finissez de manger.

Un silence qui s'étire. Elle attend qu'Ira ait terminé son repas. Malgré ses mains blessées, elle a une bonne fourchette. On dirait qu'elle n'a aps mangé convenablement depuis fort longtemp.

Seulement lorsque la jeune femme ait terminé et reposé sa fourchette, Less lui demande ce qui la tracasse.

Vous avez un endroit sûr pour la nuit?

Non... Mais je pense que Sainte Mangouste sera à même de me recevoir...

Less y réfléchit.

Non ca ne le sera pas... pas avant d'avoir préparé votre arrivée du moins. Et à cette heure, il ne sera pas là.

Un autre silence, l'auror examine toute les options. Après un moment, elle paie pour le repas en laissant le pourboire usuel.

Vous avez le choix. Je connais l'endroit idéal, mais on devra transplaner. La question est: me faites vous assez confiance, moi une inconnue, pour me suivre?

Elle a un mince sourire. Lareless est inquiète. Inquiète pour celle quie st devant elle. Si iranoe se verrait, elle comprendrait pourquoi.

Hj; j'abandonne le présent, trop la flemme aujourd'hui

Elle fut tout bonnement étonnée en entendant sa protectrice lui dire que Ste Mangouste ne serait probablement pas prête si elle arrivait à l'improviste. Elle ne comprennait pas trop pourquoi... ou du moins, ne voulait pas réfléchir à une quelconque réponse. Elle ne voulait pas trop penser ce soir et à sa grande déception, elle ne parvenait même pas à savourer sa liberté enfin retrouvée. Drôle de réaction pour quelqu'un qui en avait rêvé pendant des mois. D'un air absent, elle observa Less payer le repas et se demanda presque qu'est ce qu'elle donnait au gérant.

Elle secoua légèrement la tête, comme pour effacer ce à quoi elle pensait et ce à quoi elle risquait de penser. Elle écouta la proposition de Less sans broncher et mit un certain temps à répondre. Elle était partagée. Elle ne savait pas si elle devait lui faire confiance. Après tout, elle ne la connaissait pas... Mais d'un autre côté, elle avait prit soin d'elle sans qu'elle ne lui demande quelque chose. Elle murmura.

-Je pense que je peux vous faire confiance... mais je ne sais pas si je parviendrais à transplanner ceci dit...

Ca y était, les dés étaient jetés: soit Less la sauvait vraiment, soit elle était de retour chez son père sans avoir le temps de dire "ouf"...

Je pense que je peux vous faire confiance... mais je ne sais pas si je parviendrais à transplanner ceci dit...

Ne vous en faites pas pour ca. Venez.

Avec délicatesse, Lareless aide Iranoe à se relever. Avec précaution, elle la guide vers la porte, puis dehors. Elels retournent dans la ruelle. L'auror frissonne dans l'air glacial, mais s'en fiche.

On y vas...3...2...1...

Dans un crac sonore, els deux femmes disparaissent.

ici ma chouque