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 Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]

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Lola Dalite
Henri De Hurlevent
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Henri De Hurlevent

Henri De Hurlevent


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MessageSujet: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyDim 6 Jan 2008 - 16:13

C’était une magnifique journée d’hiver et pour une fois un immense soleil avait décidé de finir réchauffé le ciel glacial de Londres. La lumière envahissait les rues de la capitale, et aucune ombre ne pouvait être visible : il y avait comme une sorte de pureté dans l’air, alors que l’agitation intense de la ville bourdonnait autour des oreilles de l’homme qui traversait d’un pas tout à fait tranquille les rues de la cité.

En règle générale Henri préférait toujours rejoindre le quartier général de l’Ordre à la faveur de l’obscurité, ou lors d’un de ces épais brouillards dont l’Angleterre était coutumière. Cette fois-ci il avait choisi d’avancer en pleine lumière, comme au mépris de la plus élémentaire des prudences : il avait l’impression que les temps changeaient, et qu’eux même seraient au cœur des bouleversements futurs, alors tant qu’à faire autant surprendre et prendre de l’avance sur ces fameux changements.

Une raison tactique poussait également Henri à se révéler ainsi en plein jour : avec la disparition de pas mal des membres de l’Ordre rien ne pouvait garantir que leur secret ne serait pas éventé ; les mangemorts pouvaient fort bien avoir pénétrer leur lieu de résidence, et les attendre au pied levé afin de les capturer tous. Au lendemain de la chute du ministère l’Ordre avait déclenché « l’état d’urgence » ; la procédure était simple : récupération ou destruction de toutes les informations qui permettaient d’identifier les membres, calfeutrement et verrouillage du quartier général, et surtout isolation et mise en sommeil de tous les membres jusqu’à ce que le rappel fut battu.

Henri avait longtemps espéré que ce serait Artemis qui redonnerait le signe de la reprise du combat mais les mois avaient passé sans aucune autre nouvelle de leur chef ; finalement il avait reçu l’ultime message et instruction de Fowl : en attendant son retour il devait assurer l’intérim.

Aujourd’hui le Phénix se réveillait donc, et renaissait de ces cendres.

Mais tout d’abord il fallait de nouveau réactivé leur quartier général, à condition que celui-ci soit sécurisé. Cela faisait plusieurs minutes qu’il était arrivé devant « l’entrée » du square grimaud et c’était avec un certain soulagement qu’il constatait que personne ne l’espionnait. Durant plusieurs heures il avait volé au-dessus du quartier (être animagus avait ses petits avantages) sans apercevoir rien d’anormal ; pour l’instant il ne semblait donc y avoir de risques.
Restait à s’assurer que nul n’avait pénétré la maison. Henri franchit finalement la porte, sa baguette brandie et prêt à assurer une attaque : les mangemorts pouvaient en effet avoir tout à fait laissé le quartier sans surveillance pour simplement l’attendre à l’intérieur. Une voix douce et suave s’éleva alors dans le silence des murs.

« Bienvenue chez Marjolaine la Sorcière, Bienvenue chez Marjolaine la Sorcière, Bienvenue chez Marjolaine la Sorcière, Bienvenue chez Marjolaine la Sorcière, Bienv… »

Henri poussa un soupir de soulagement, et se laissa aller à la détente : personne d’autre que lui n’avait pénétré ici. La voix continuait ses intonations, mais petit à petit elle devenait de plus en plus nasillarde et criarde jusqu’à en être insupportable. Il était impossible d’échapper à cette voix, même par la magie ; l’unique moyen était d’appuyer sur un gros bouton « ARRET » mais alors la voix s’en allait à jamais. Henri s’était assuré que si quelqu’un appuyait sur le fameux bouton il lui serait ensuite impossible de remettre une autre voix : c’était un système imparable.
Cependant deux précautions valaient mieux qu’une, même si maintenant il ne redoutait aucun piège. Tranquillement il alla vers l’un des miroirs et le tapota de sa baguette magique

Henri – « Axaron, réveillez-vous je vous prie »

Le miroir était en réalité un miroir-tableau, ce qui permet à l’occupant de cette « peinture » de surveiller la maison sans être trop inquiété ; une trouvaille d’un des membres de l’Ordre, redoutablement efficace.

Axaron – « tiens vous êtes là vous ? ‘vous pensais mort, ‘vous pensais tous morts d’ailleurs »

Henri – « ça c’est joué à peu de choses…… alors, l’endroit est sur ? »

Axaron – « ouaip vot’e seigneurie, z’êtes le premier à vous montrer depuis Mathusalem ; pas beaucoup d’ambiance par ici ces derniers temps »

Henri – « cela changera peut-être….. très bien je reviendrais tout à l’air vous nettoyer un peu ; ouvrez l’œil pendant ce temps »


Le bras droit de Fowl fut surpris de la propreté des lieux, malgré la couche de poussière qui avait repris ces droits au cours des derniers mois ; aucune toile d’araignées, aucun animal parasite, et même la cuisine sentait bon. Un vrai petit miracle, tout comme le fait qu’ils y soient encore en sécurité. Tout n’allait peut-être pas si mal finalement.

Déterminé il se rendit dans le grand salon, et alluma un feu dans la cheminée. Il prit ensuite deux bocaux de poudre, qu’il mélangea dans une certaine proportion dans un troisième récipient, avant d’y pointer sa baguette et de lancer :

Henri – « Upterio ! »

La poudre se mit alors à tournoyer puis à prendre une teinte bleutée et finit par devenir une sorte de grande vapeur nuageuse, dont quelques volutes s’échappaient du bocal. D’un geste vif il lança le bocal dans le feu : celui-ci devint immédiatement bleu, et se mit à se contracter sur lui-même puis à s’étendre et à se re-contracter, comme dans le battement d’un cœur. Henri parla alors directement à l’adresse des flammes

Henri – « Vous qui entendez le chant du phénix, réveillez-vous et venez à moi »


C’était un sortilège d’Artemis : le maître des potions avait inventé cette « poudre communicante » qui permettait de faire passer par télépathie un message à tous les membres de l’Ordre qui était encore vivant.

Il n’avait plus qu’à attendre que les autres membres s’en viennent, maintenant qu’il savait que tout était encore sur.
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Lola Dalite
Sœur de Morgane.
Lola Dalite


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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyDim 6 Jan 2008 - 21:44

Dimanche 6 janvier 1984.



Un CRAC sonore retentit dans la cuisine de la famille Dalite, quelque part en Irlande. Lola, qui jouait avec Roy, un cocker roux, eu un sursaut et se retourna vivement, avant de pousser un soupir en reconnaissant son père. Marc s’approcha de sa dernière fille, la souleva dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue. Depuis qu’elle avait été impériumisée, il y a plus d’un an de cela, elle était devenue totalement paranoïaque et avait peur de tout. Dès que quelqu’un venait chez eux, elle allait se cacher dans la chambre qu’elle partageait avant avec Morgane et Jessica. Quelqu’un d’autre entra dans la cuisine.

- Ah, chéri tu es là.

Lola sursauta à nouveau, manquant de tomber des bras de son père. La personne qui venait d’entrer était une femme blonde, la partie droite de son visage couverte de cicatrices. Lorène Dalite, simplement la femme de Marc et la mère de Lola. Lola se laissa glisser à terre, et retourna jouer avec le chien. Elle ne parla pas à ses parents. De toute façon, elle n’avait rien à dire. Caressant distraitement son chien entre les pattes avant, elle écoutait mine de rien la conversation qui se déroulait derrière elle.

- Ils te cherchent Lorène. Tu n’aurais pas dû revenir. La secrétaire de direction de Malhorn, elle sait que tu es de l’Ordre.
- Mais com … Ah non la garce ! Je suis certaine que c’était elle, la lycane que j’ai dû combattre au ministère. De toute façon, avec Malhorn comme directeur de la justice magique, il n’y à même plus de justice. Mais, eh toi ! Ils savent que je suis ta femme.
- J’ai raconté à tout le monde comme quoi après la réforme du ministère, tu avais disparut. Ca me met hors de cause, mais il faut te cacher, je ne pense pas vraiment qu’ils m’aient cru.
- Si seulement le squ…
- Chut ! T’as entendu toi aussi ?
- Oui, mais je crois qu’on a un problème.

Lola, se sentant observée, tourna sa petite bouille vers ses parents. Même pour une enfant de son âge, il n’était pas compliquée à comprendre que c’était ELLE le problème. Elle fronça les sourcils, signifiant clairement qu’elle n’était en aucun cas, et pour aucune raison, un problème. Roy, n’ayant plus de caresses, se releva avec un gémissement et alla fourrer sa truffe humide dans le cou de Lola, qui le repoussa, en regardant toujours ses parents avec cet air mauvais. Marc se tourna vers Lorène, lui parlant avec les yeux. Lola se leva vivement. Elle détestait quand ils parlaient comme ça, surtout quand ils parlaient d’elle, car elle ne comprenait pas.

- Qu’es ce que j’ai encore comme problème ?
- Mais tu n’as pas de problème Lola. C’est juste que … Quelqu’un nous a appelé et on doit partir.

L’expression de Lola changea du tout au tout. Son air agressif se transforma en une seconde à peine, en un air d’horreur. Sur son visage, on pouvait clairement lire la panique.

- Non, non vous me laissez pas toute seule ! J’veux pas !

Ses yeux se remplirent de larmes et elle commença à trembler. Lorène s’approcha d’elle et voulu la prendre dans ses bras, mais elle se retira vivement. Des grosses goûtes perlèrent de ses yeux, et elle recommença, criant à moitié.

- Si vous partez, Il va revenir. Et … Et Il va encore m’obliger à faire … Des choses que je veux pas et … Et peut-être même cette fois il va me demander de tuer un gens, et … Et JE VEUX PAS !

Elle avait crié cette dernière phrase. Derrière elle, en vase explosa dans un fracas qui fit fuir le chien. Lola se laissa tomber par terre, secouée de sanglots. Lorène s’approcha à nouveau et la pris dans ses bras. La petite se laissa faire, elle savait, aux yeux de sa mère, qu’elle avait gagné. Sa mère retourna vers Marc.

- On peut l’emmener, de toute façon elle est petite, elle ne comprendra pas.
- Mais justement, elle est petite ! Qui te dis que demain quand elle retournera à l’école, elle ne le racontera pas à tout le monde !
- Marc ! Elle n’a jamais dis à personne que ses parents sont des sorciers, et il n’y a pas un seul sorcier à qui elle puisse raconter ça à des kilomètres à la ronde !
- Oui, mais qui te dis qu’elle ne le racontera pas quand on reçoit des gens ?
- Quand il y a du monde, ce qui se fait passablement rare en ce moment, ce sont généralement des gens que l’on connaît très bien, et en plus elle reste toujours dans sa chambre. Et puis on l’emmène, la discussion est close.
- Si jamais, je dis à Henri que c’est toi qu’il faut tuer.

Il se retourna et disparut dans un CRAC sonore qui fit à nouveau sursauter Lola. Lorène haussa les épaule, puis transplana à son tour avec Lola [En transplanage d’escorte bien sur, Lola ne sais pas transplaner. xD] Lola ferma fort ses yeux. Elle avait déjà dû transplaner avec sa maman une fois, et elle avait détesté ça. Quand elle les rouvrit, elle était dans une rue qu’elle ne connaissait pas. Sa maman regarda partout autour d’elle, puis elle s’adressa à Lola.

- On va rentrer dans une maison, mais attention, tu ne devras jamais dire ou ne montrer à personne où elle se trouve d’accord ? !

Lola aquiessa. Evidament qu’elle ne dirait rien, elle avait bien compris que c’était quelque chose d’important qu’il ne fallait pas répéter. Pourquoi tout le monde croit que les gosses sont tous des imbéciles. Sa mère la posa par terre et lui pris la main. Elle s’avança vers les maisons. Lola regarda celles qui avaient en face d’elle. La 10 et la 14. Pas de 12. Sa mère continua d’avancer, jusqu'à arriver à la grille entre les deux maisons.

- Mais maman, y’a pas d’maison là !
- Chut. Si regarde.

Elle continua d’avancer, et au fur et à mesure qu’elle approchait, une maison apparaissait entre les deux autres, totalement semblables à elles. Mais personne d’autre que Lola et sa mère ne semblait l’avoir remarqué. Arrivé à la porte, Lola suivit Lorène qui entra.

- ‘réviens Henri, Lorène a emmené la gamine, elle ne voulait absolument pas rester toute seule. D’un autre côté, avec ce qui lui est arrivé, c’est normal, mais bon, j’ai dit à Lorène que ce n’était pas une bonne idée mais tu la connais, impossible de la faire changer d’avis …

Ah, ça c’est papa, l’hypocrite qui parle dans le dos des gens. Mais papa, maman Lorène elle a entendu papa, alors maman elle … Lola s’arrêta brusquement. C’est qui monsieur Henri qui parle à Papa ? Des milliers de pensés traversèrent sa tête. Une maison comme ça, il devait un avoir plein de monde ! Et peut-être qu’Il était là, et s’Il était là et qu’Il obligeait Lola à tuer Maman et Papa ? Qu’est ce qu’elle ferai ?

- Lola ? Tu viens ?

Lola se hâta de rejoindre Lorène, s’accrocha de ses petites mains à sa robe se sorcier. Elle entra dans la pièce pour se trouvait Papa Marc et un autre monsieur. Lola, en petite fille très intelligente, compris que c’était monsieur Henri à qui Papa Marc avait parlé avant.

- Donc, Henri, ça c’est Lola, ma fille. Lola, voici Henri de Hurlevent, le professeur d’histoire de magie de tes sœurs.
- Ah, c’est celui que Morgane qu’elle m’a dit qu’il crie tout le temps ?

Lola avait posé la question à son papa, mais un regard vers Henri lui fit baisser la tête et regarder ses chaussures. Il était grand le monsieur, et en plus, il faisait peur. Puis, elle pensa à Morgane. Morgane qui aurait dit qu'elle est une trouillarde de baisser la tête comme ça. Alors elle la releva, et elle regarda monsieur Henri.
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Youghy Mégami

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyJeu 10 Jan 2008 - 1:06

- - Stupéfix !
L'éclair rouge traversa la pièce et frappa de plein fouet le torse de la « victime », qui s'effondra sur le dos dans un bruit sourd. Youghy se retourna, laissant derrière lui le mannquin cobaye dont il se servait pour faire une démonstration de ses sortilèges à ses élèves. Il avait devant lui les cinquièmes années de Poufsouffle et Gryffondor, une classe pour le moins excellente. Il apprenait aujourd'hui aux élèves le sortilège de stupéfixion, chose qu'on apprend normalement en quatrième année. Mais les derniers évènements survenus à Poudlard et au ministère ne présageait rien de bon au professeur de Défenses Contre les Forces du Mal. Ainsi, il avait doublé la cadence et faisait entraîner ses élèves à la limite de l'épuisement. Mais il ne leur donnait pas trop de devoirs, jugeant que ce serait inhumain d'en plus leur faire subir cette torture, alors qu'ils se donnaient à fond pendant ses cours.
- Bien. Pour parfaire ce sortilège, il ne faut pas que votre poignet soit mou. Il faut que vous ayiez le poignet ferme et le bras droit. Ensuite, vous hurlez la formule. Si tout se passe bien, vous sentirez une moyenne chaleur dans votre bras avant que le sortilège ne sorte. Vous avez un mannequin pour deux, allez-y.
Les élèves se mirent en binôme, et entamèrent leur entraînement. Youghy passa dans les rangs, donnant des conseils à différents élèves.
- Monsieur ! Jordan ne fait qu'arroser le mannequin et ne s'entraîne pas !
Youghy se dirigea vers le groupe de ce fameux « Jordan », un Poufsouffle. Il remarqua qu'en effet, à la place de s'exercer au Supéfix, il arrosait le mannequin en rigolant.
Youghy s'apprêtait à le sanctionner, quand une voix résonna dans sa tête, une voix qu'il connaissait, une vois qu'il avait déjà entendu. Il se tient la tête et se concentra sur ce que la voix lui disait... Oui, il savait ce qu'il devait faire...
Il releva la tête et vit les deux élèves le fixaient... Il se souvient de ce que cet élève faisait, mais il n'avait pas le temps de sermonner. Il était un peu ailleurs...

- Professeur ?
- Heu, oui, fort bien. Continuez. Qui sait, peut-être qu'un jour il lui poussera un cerveau à force de l'arroser...
Il se précipita à son bureau, s'éclaircit la gorge, et annonça.
- Bon, désolé de vous annoncer que le cours est déjà terminé. Pas de devoirs, rien, allez. Je dois sortir en urgence, je vous fais confiance pour ranger la salle.
Ce n'était pas du tout dans on habitude de se comporter comme ça, mais il devait se presser. Il devait et voulait avoir des nouvelles des membres de l'Ordre, et surtout d'Artemis. Il traversa la classe, enjambant un mannquin, esquivant les flaqueus d'eau, croisant un élève dont la peau était bleue, saluant les élèves... La peau bleue ? Il se stoppa devant la porte et se retourna.
- Monsieur Eliott, vous ressemblez à un schtroumpf : que s'est il passé ?
Des exclamations, des rires et des murmures s'élèvèrent...
- Monsieur ? C'est quoi un Sbrouffe ?
- C'est...
Il réfléchit un instant...
- C'est une sortie de Dieu moldu. Un schtroumpf... Bref, à Jeudi !
Il se précipita à l'extérieur de Poudlard, enfilant sa cape de voyage épaisse en chemin... Pourquoi il était si pressé ? Il ne le savait pas... mais il voulait y aller, il voulait y être, il voulait du neuf...
Il sortit dans le parc blanc et froid de l'école, admirant les paysages enneigés des alentours de Poudlard, qui s'étendent à des kilomètres autour du château.
Il passa les grilles, se préparant à transplaner, quand il aperçut, assis sur un banc, un capuchon noir sur la tête. Il lança un regard noir à cet homme, et il sentit que leurs regards s'étaient croisés. Il sourit, et transplana dans un « CRAC » sonore. Il se retrouva dans une allée sombre arborée de divers arbres pourris. La neige n'était pas tombée, et la pluie semblait avoir cessé. Il n'était pas au square Grimmaurd, il était dans une allée appelée « L'Allée des Poètes », nom paradoxal alors que les moldus se droguaient dans cette allée et où le trafic des objets noirs ne cessaient d'affluer. Comme il s'y attendait, un léger « crac » se fit entendre au loin. Il afficha un petit sourire, se retourna, ses yeux se plissant et devenant plus cynique que lorsqu'il avait quitté Poudlard. Il ne bougea plus, ne respirait presque plus... Il le sentait, sa respiration, ses pas, le bruit de sa robe. Il sentit son bras se levait, la magie s'approchait... Le sort arriva sur lui, il ôta sa cape qui « aspira » le sort, et disparut...
L'homme le cherchait des yeux, essayant de ressentir la présence de Youghy... Un oiseau passa au dessus de lui... Une ombre se dessina... Une silhouette apparut...

- Stupéfix !
Le professeur s'était transformé en corbeau en se cachant sous sa cape. Noir, il avait pu s'envoler sans se faire répérer par l'individu. Il s'était faufilé derrière et l'avait stupéfixié. Il renfila sa cape, eut une rire sadique, et retransplana.
Il se trouvait désormais dans une rue plus éclairée. Sans attendre, il avança dans une allée ne menant à rien entre le numéro 10 et 14 de deux maisons. Peu à peu, les maisons s'écartaient, et le petit écriteau « 12 » s'afficha. Il entra sans une hésitation, toujours avec ce petit sourire effarayant. A peine entrer, il respira profondémment, s'inhumant de l'odeur caractéristique du quartier général de l'Ordre du Phénix. Il entendait des voix de la cuisine, et il se dirigea vers celle-ci.
Il entra, et la prmeière à le remarquer fut une petite fille de cinq ans environ, qui se cacha derrière sa mère. Il n'en fit pas attention et préféra saluer les trois adultes présents.

- Henri... Marc... Lorène...
Il les salua d'un bref signe de tête...
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Henri De Hurlevent

Henri De Hurlevent


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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptySam 12 Jan 2008 - 17:13

Ce fut avec la baguette dans sa main gauche qu’Henri se tint près de la fameuse cheminée, dans le grand salon du square Grimaud, alors que l’un après l’autre les membres de l’Ordre répondaient à l’appel. Ils n’avaient jamais été très nombreux, guère plus de 8 ou d’une dizaine de sorciers ; c’était Fowl qui se chargeait du « recrutement », partant du principe que seuls ceux qui étaient prêt à affronter la vérité étaient de la trempe dont on faisait les membres de l’Ordre du Phénix.

Seul Artémis connaissait véritablement l’ensemble de tous les membres de l’Ordre, même Henri, en tant qu’adjoint, ignorait l’identité de ceux qui étaient les plus profondément infiltrés parmi leurs ennemis. C’était une précaution qu’il approuvait tout à fait : un temps il avait été lui-même une sorte « d’agent double », seulement connu de Fowl. Aujourd’hui ce n’était plus le cas, mais il devait affronter une autre réalité.

Finalement tous les membres étaient bien arrivés, à l’exception de ceux sur lesquels il fallait définitivement considéré comme « retiré ». Jusqu’au dernier moment Henri avait conservé un petit espoir de voir apparaître certains de leurs amis disparus ; las, ce n’était pas le cas et il faudrait faire avec.
Il alla saluer chacun de ses compagnons, manifestant son contentement et sa satisfaction de les voir présents ; certains étaient seulement des sorciers qu’il avait croisés, d’autres avec qui il avait combattu côte à côte au ministère. Parmi ceux-ci, il y avait Youghy son collègue de Poudlard, le type même du sorcier pas loquace pour deux gallions et qui au titre de la mauvaise humeur pouvait sans mal concourir avec Henri ; et enfin étaient aussi là les époux Dalite, Marc et Lorène.

Marc, Lorène, et….. et un de leur gosse ! L’arrivée de la petite famille causa un certain flottement parmi les autres membres, et chez Henri c’était carrément de la stupéfaction. Marc avait plus ou moins tenté de préparer le coup mais ça ne le convainquait pas franchement….

Marc – « il faut que je te préviennes Henri, Lorène a emmené la gamine, elle ne voulait absolument pas rester toute seule. D’un autre côté, avec ce qui lui est arrivé, c’est normal, mais bon, j’ai dit à Lorène que ce n’était pas une bonne idée mais tu la connais, impossible de la faire changer d’avis … »

Henri – « Mais bon sang, on est pas une garderie, c’est pas un endroit pour une enfant ! Est-ce que tu me vois amenais mon perroquet moi ? Apprend un peu à parler à ta femme Marc, de quoi on a l’air là ? Pas question d’avoir la gamine ici, j’exige de…. oh, bonjour Lorène »


Avant que la discussion ne se poursuive plus loin Lorène semblait avoir jugé bon d’entrer et d’aider un peu son homme ; elle était effectivement accompagnée d’une ravissante petite fille, le portrait craché de Morgane, version miniature. Dur de continuer à rester énervé devant l’air adorable de l’enfant.

Lorène – « Donc, Henri, ça c’est Lola, ma fille. Lola, voici Henri de Hurlevent, le professeur d’histoire de magie de tes sœurs. »

Lola – « Ah, c’est celui que Morgane qu’elle m’a dit qu’il crie tout le temps ? »

Henri fonça de manière très significative les sourcils et commença à faire les gros yeux à Lola, avec un message du genre « Toi, je sais que tu te fiches de moi » ; la petite fille commença par baisser les yeux puis les releva finalement et soutint son regard, un air de candeur et d’innocence absolue sur le visage. Ils restèrent ainsi quelques minutes, puis Henri éclata franchement de rire.

Henri – « Par merlin, on ne se demande pas d’où lui vient un pareil caractère ! Félicitations vous deux, c’est une enfant magnifique ; cela n’empêche qu’elle n’a pas vraiment sa place ici…. »

Tranquillement, sans prêter attention aux protestations qu’il sentait commencer s’élever, Henri se baissa et vint se mettre à la hauteur de la petite fille ; il ne souriait pas, mais son visage était doux et amical, confiant.

Henri – « bien, bien, Lola Dalite j’ai une mission pour toi : j’ai besoin que tu restes avec ta maman tout le temps et que tu fasses très attention à l’endroit où nous sommes. C’est un grand salon et nous essayons de le dessiner de manière exacte : plus tu te souviendras des choses du salon et plus ce sera facile pour nous. Ton aide nous est précieuse. »

Bien, avec ça elle serait occupée et si ça ne suffisait pas elle aurait droit à la poudre de somnifère ; Le chef de l’Ordre fit un petit geste à l’attention de Marc, Lorène et Youghy, afin qu’ils s’approchent de lui sans que la petite ne les entendent.

Henri – « Je veux un sort d’amnésie partielle sur elle à la fin de tout ceci : il faut qu’elle oublie tout sauf le salon, ce qui devrait être facile vu que son esprit est concentré là-dessus. Youghy tu les aideras. Et pas de « mais » ! Je comprends qu’on ne puisse pas la laisser seule mais il est hors de question de la mettre plus en danger qu’elle ne l’est déjà. Bon maintenant au boulot »

Le cas « Lola » étant finalement pris en charge, si l’on pouvait dire, il était temps de commencer l’objet réel de la « réunion ». Après le fiasco du ministère et la perte d’éminents membres Henri jugeait en effet qu’il était urgent de faire une mise au point sur la situation, et de réassigner à chacun ses missions et ses objectifs à court terme. Problème, il allait aussi falloir parler « d’homme à homme » aux nouvelles troupes, leur donner du cœur à l’ouvrage bref les motiver or Henri n’y connaissait rien aux discours, à vrai ses talents d’orateurs n’avaient jamais été une véritable spécialité. Mais puisqu’il fallait s’y mettre.


Henri – « Bien, mes chers amis je suis heureux de vous retrouver tous sains et saufs, et satisfait que vous ayez répondu à l’appel. La situation est grave, critique même aussi ne vous attendez pas à beaucoup de joie. Commençons tout de suite par vous mettre au courant des tous derniers développements de l’Histoire. »

« D’abord les bonnes nouvelles : Artémis est toujours vivant, du moins il l’était encore il y a quelques semaines. Ensuite nous pouvons constater que le secret de notre quartier général n’a pas encore été percé, et je vous assure que j’ai moi-même vérifié que tout était sur avant de vous contacter : notre refuge est donc encore sauf. Enfin, et c’est sans doute le plus important : Heinrish Mustang a disparu, tout comme les Maraudeuses et tout porte à croire que ces derniers ne réapparaîtront pas avant une longue période, voire même jamais »

Plusieurs membres hochèrent la tête, certains avaient l’air satisfait mais aucun véritablement surpris ; tous avaient entendu des rumeurs, mais maintenant les informations étaient donc confirmées. Chacun respiraient plus librement, et se sentaient un peu plus en sécurité.

Henri – « Maintenant les mauvaises nouvelles, et elles sont nombreuses. Beaucoup parmi nous ont disparu, sans laisser de traces : c’étaient des compagnons importants et de grande valeur, j’espère qu’ils s’en sortiront mais nous devons nous préparer à l’annonce de leur capture ou de leur mort ; nos ennemis les ont identifiés, leur fuite nous protège mais cela peut ne pas durer. Secondement, de par l’absence forcée d’Artémis je suis désormais en charge de l’Ordre, uniquement à titre temporaire jusqu’à son retour, si il y parvient. Enfin du coté des mangemorts et de Poudlard il y a eu beaucoup de changements : le ministère de la magie est dirigé par Ishitzu Eloredia, mais il est évidemment qu’elle agit sur ordres ; l’identité du chef des mangemorts demeure inconnue, cependant je peux vous assurer que quelqu’un a prit la suite de Mustang, et il n’a pas de quoi s’en réjouir. Quand aux maraudeuses elles ont mis en place leurs successeurs : des nouveaux directeurs et directrices, sur lesquels nous ne savons pas grand-chose et qui m’intriguent tout particulièrement.
Vous l’aurez compris, nous sommes dans une période d’instabilité pour nos ennemis comme pour nous et malheureusement je crains que nous ignorions beaucoup de choses importantes…. »


Chacun était silencieux, et l’écoutait presque religieusement tout en ayant la mine grave et assimilant petit à petit les informations. Oh oui tout ça n’était pas brillant et n’auguraient rien de bon….


Henri – « Soyons clairs, la situation est grave : le ministère est contrôlé par nos plus féroces ennemis et notre influence à Poudlard n’existe pratiquement plus. Il y a peu de chances pour que les choses s’arrangent d’elles-mêmes, en outre nous sommes dans un danger certain d’être découverts. Si parmi vous il y en a qui souhaitent fuir je en les retiendrais pas, car pour ma part je n’ai que du sang, des larmes et de la douleur à vous offrir aujourd’hui ! Relevez-vous, ne courbez pas l’échine et faites face à nos ennemis ! Les ténèbres nous entourent mais la lumière n’en devient que plus aveuglante, nous avons survécu à tout et malgré les forces qui veulent nous étouffer nous sommes toujours ici ; grâce à nous je suis convaincu que le pire a été évité, car l’on nous craint et la haine que l’on nous porte n’est que le reflet de la propre peur de nos ennemis. Votre choix doit être fait aujourd’hui : combattez ou fuyez à jamais ! Choissez : la lutte et la victoire dans l’adversité ou la fuite dans la crainte que l’on ne s’en prenne à vous et à votre famille ? Choissez celui que vous serez ! »


Il y eut un long silence, long long silence où chaque sorcier faisait le point sur lui-même, envisageait froidement la situation, pesez le pour et le contre, et en venait à la conclusion, unique, qui s’imposait. Pas un ne bougea, pas un ne quitta le salon ; pas un ne fuya.

Henri – « Bien. Mes amis, je déclare que l’Ordre du Phénix vient officiellement de renaître ! Que les autres prennent garde, le temps de notre contre-attaque est venu. Pour commencer nous allons transformer le square Grimaud en une forteresse imprenable : je veux que chaque mangemort qui fasse un pas ici ait eu à franchir dix cadavres de ses compagnons avant, je veux que pour chaque pièce, chaque mètre de la maison, ce soit une armée de sortilèges que nos ennemis aient à affronter ! Au boulot »



Marc & Lorène ==> transformez le salon en une armurerie uniquement disponible pour les membres de l’Ordre : il faut pouvoir trouver des armes à volonté ; installez également des détecteurs d’ennemis et tous les dispositifs de surveillance que vous connaissez

Youghy
==> l’entrée doit devenir impénétrable, le charme de Fidelitas ne suffit plus ; il faut des sortilèges d’anti-tranplanage, des sorts de reconnaissances et d’identification afin qu’on soit avertis de qui se trouvent dans le hall d’entrée. Je veux le système d’alarme le plus efficace de tout Londres.


HJ : Instructions pour la suite

Donc, tous les membres de l’Ordre vont maintenant faire des modifs dans le square grimaud pour le sécuriser, Henri comprit. Dans votre prochaine réponse vous décrirez tout ce que votre personnage fait pour ça : vous pouvez tout inventer, vous avez carte blanche alors soyez imaginatif ! Ensuite viendront les « vrais » missions, ça c’est un petit entrainement Wink
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Lola Dalite
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptySam 12 Jan 2008 - 23:08

Lola soutint le regard de monsieur Henri, sans tourner les yeux, comme quand elle faisait des concours avec Morgane et Thomas avant. Le premier qui regardait ailleurs avait perdu et c'était lui qui devait nourrir les poules ou dire à maman et papa que le souafle à cassé la fenètre de la cuisine. En général c'était Will ou Lola qui perdait, jamais Morgane, elle pouvait rester pendant tout longtemps sans tourner ses yeux, elle vous fixaient avec ses yeux verts, et on avait qu'une seule envie, c'était de regarder autre part. Mais vu qu'on savait que maman crirait quand on lui dirait, et que les poules font caca sur les pieds, et bien on essayait de rester le plus longtemps possible, des fois qu'on a de la chance et que l'autre craque avant. Lola eu un sourire, ce fut elle qui gagna cette fois.

- Par merlin, on ne se demande pas d’où lui vient un pareil caractère ! Félicitations vous deux, c’est une enfant magnifique ; cela n’empêche qu’elle n’a pas vraiment sa place ici …

Monsieur Henri se baissa pour arriver à la hauteur de Lola. Elle entendit des voix particulièrement mauvaises dire comme papa, qu'une enfant ne sait pas tenir sa langue. Lola fronca les sourcils et fit une moue contrariée. Elle détestait qu'on la prenne pour une gamine irresponsable et ne conaissant rien de la vie. D'abord, elle était certaine que presque aucun d'entre eux n'avaient jamais été obligé de tuer des trucs vivant à cinq ans à cause d'un monsieur méchant qui en voulait à maman et papa. Et puis, elle détestait aussi que l'on se baisse pour lui parler, comme si elle était inférieure, ainsi, l'attitude que monsieur Henri voulait amicale parut particulièrement désagréable à la petite Dalite.

- Bien, bien, Lola Dalite j’ai une mission pour toi : j’ai besoin que tu restes avec ta maman tout le temps et que tu fasses très attention à l’endroit où nous sommes. C’est un grand salon et nous essayons de le dessiner de manière exacte : plus tu te souviendras des choses du salon et plus ce sera facile pour nous. Ton aide nous est précieuse.

Lola eu un grand sourire pour monsieur Henri et elle aquiessa vigoureusement. Enfin quelqu'un comprenant que Lola aussi peut aider les grand, et que les petits sont très intelligents. Lola vit que maman partait dans un coin avec papa, monsieur Henri et un autre monsieur. Elle voulu la suivre, mais maman lui souffla de rester là et de faire ce que monsieur Henri lui avait demandé. Lola aquiessa à nouveau, mais cette fois-ci elle doutait un peu. D'habitude, maman ne l'interdisait jamais d'écouter les choses, même quand elle avait raconté les méchants loup-garous. Elle fit semblant de fureter autour d'elle, écoutant à moitiée ce que disait les grands.

- Je... d’amnésie partielle sur elle... de tout ceci : il faut qu’elle oublie tout sauf... ce qui devrait être facile vu... est concentré là-dessus. Youghy tu les aideras.
- Mais Henri ...
- Et pas de « mais » ! Je... laisser seule mais il... la mettre plus en danger qu’elle ne l’est déjà. Bon maintenant au boulot.

Ah alors c'était ça. Enfaite, monsieur Henri n'était rien d'autre qu'un hypocrite aussi. Lola fut soudainement très en colère contre monsieur Henri, et Papa et Maman qui le laissaient être méchant comme ça, mais elle n'en laissa rien paraître. Son expression demeura toujours aussi neutre, inocente et adorable que quelques secondes auparavant. Puis, monsieur Henri recommença à parler. Cette fois, elle eu le droit de s'approcher pour tout écouter, à moins qu'on ne l'eu pas remarqué. Quoi qu'il en soit, le discours de monsieur Henri l'interessa au plus haut point.

- Bien, mes chers amis je suis heureux de vous retrouver tous sains et saufs, et satisfait que vous ayez répondu à l’appel. La situation est grave, critique même aussi ne vous attendez pas à beaucoup de joie. Commençons tout de suite par vous mettre au courant des tous derniers développements de l’Histoire. D’abord les bonnes nouvelles : Artémis est toujours vivant, du moins il l’était encore il y a quelques semaines. Ensuite nous pouvons constater que le secret de notre quartier général n’a pas encore été percé, et je vous assure que j’ai moi-même vérifié que tout était sur avant de vous contacter : notre refuge est donc encore sauf. Enfin, et c’est sans doute le plus important : Heinrish Mustang a disparu, tout comme les Maraudeuses et tout porte à croire que ces derniers ne réapparaîtront pas avant une longue période, voire même jamais.

Alors comme ça les méchants étaient partis ? Mais pourquoi ils faisaient tous une tête de six pieds de long ? Lola ne comprit pas en quoi la disparition des méchants était une mauvaise nouvelle. Elle regarda Maman qui se rongeait les ongles, comme quand elle ne reçevait pas de courrier de Jessica au bout d'une semaine, comme quand Mona arrivait à la maison avec quelques jours de retard, comme lorsqu'elle apprenait qu'un accident était encore arrivé à Londres, là où se trouvaient ses deux enfants aînés.

- Maintenant les mauvaises nouvelles, et elles sont nombreuses. Beaucoup parmi nous ont disparu, sans laisser de traces : c’étaient des compagnons importants et de grande valeur, j’espère qu’ils s’en sortiront mais nous devons nous préparer à l’annonce de leur capture ou de leur mort ; nos ennemis les ont identifiés, leur fuite nous protège mais cela peut ne pas durer. Secondement, de par l’absence forcée d’Artémis je suis désormais en charge de l’Ordre, uniquement à titre temporaire jusqu’à son retour, si il y parvient. Enfin du coté des mangemorts et de Poudlard il y a eu beaucoup de changements : le ministère de la magie est dirigé par Ishitzu Eloredia, mais il est évidemment qu’elle agit sur ordres ; l’identité du chef des mangemorts demeure inconnue, cependant je peux vous assurer que quelqu’un a prit la suite de Mustang, et il n’a pas de quoi s’en réjouir. Quand aux maraudeuses elles ont mis en place leurs successeurs : des nouveaux directeurs et directrices, sur lesquels nous ne savons pas grand-chose et qui m’intriguent tout particulièrement.
Vous l’aurez compris, nous sommes dans une période d’instabilité pour nos ennemis comme pour nous et malheureusement je crains que nous ignorions beaucoup de choses importantes…

- Ah oui Henri, il faudrai que je puisse séjourner au Square pendant un certain temps, ils m'ont aussi démasqué et savent que je suis de l'ordre. Tu sais, la nouvelle secrétaire au bureau des aurors, c'est une des trois lycans que j'ai du combattre au ministère.
- Soyons clairs, la situation est grave : le ministère est contrôlé par nos plus féroces ennemis et notre influence à Poudlard n’existe pratiquement plus. Il y a peu de chances pour que les choses s’arrangent d’elles-mêmes, en outre nous sommes dans un danger certain d’être découverts. Si parmi vous il y en a qui souhaitent fuir je en les retiendrais pas, car pour ma part je n’ai que du sang, des larmes et de la douleur à vous offrir aujourd’hui ! Relevez-vous, ne courbez pas l’échine et faites face à nos ennemis ! Les ténèbres nous entourent mais la lumière n’en devient que plus aveuglante, nous avons survécu à tout et malgré les forces qui veulent nous étouffer nous sommes toujours ici ; grâce à nous je suis convaincu que le pire a été évité, car l’on nous craint et la haine que l’on nous porte n’est que le reflet de la propre peur de nos ennemis. Votre choix doit être fait aujourd’hui : combattez ou fuyez à jamais ! Choissez : la lutte et la victoire dans l’adversité ou la fuite dans la crainte que l’on ne s’en prenne à vous et à votre famille ? Choissez celui que vous serez !

- En tout cas Henri, tu peux compter sur moi et Lorène. La moitié de notre famille est en sécurité à Poudlard, les autres sont assez grands pour se débrouiller tout seuls. On a envoyé Jim en France chez ses grands parents, avec sa maladie c'est trop dangereux. Il ne reste que Lola, et Lorène ne pouvant plus mettre un pied au ministère, elle est toujours avec elle.

Lola jeta un œil autour d’elle. Les gens semblaient beaucoup plus réfléchir à leur décision que papa. Il avait dit tout de suite qu’il restait papa, et Lola fut à cet instant très fière d’avoir un papa courageux comme ça. Puis, c’est sa maman qu’elle regarda. Elle, elle semblait plutôt hésiter. Lola détourna les yeux, sachant parfaitement que c’est pour elle qu’elle avait peur. D’ailleurs, maman elle avait toujours peur pour ses enfants, c’est pour ça que Lola, elle était aussi très contente d’avoir une maman comme ça, même si des fois elle se sentait mal à l’aise de lui causer tant de soucis. Puis, après l’approbation, pas toujours claire, mais générale, monsieur Henri reprit la parole.

- Bien. Mes amis, je déclare que l’Ordre du Phénix vient officiellement de renaître ! Que les autres prennent garde, le temps de notre contre-attaque est venu. Pour commencer nous allons transformer le square Grimaud en une forteresse imprenable : je veux que chaque mangemort qui fasse un pas ici ait eu à franchir dix cadavres de ses compagnons avant, je veux que pour chaque pièce, chaque mètre de la maison, ce soit une armée de sortilèges que nos ennemis aient à affronter ! Au boulot !

[J'ai pas de place pour tout, je poste la suite après je RP d'Andrea. xD]


Dernière édition par le Lun 14 Jan 2008 - 2:59, édité 2 fois
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Andrea Sanchez

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyDim 13 Jan 2008 - 15:13

Andrea était couchée dans son lit, à l’Infirmerie. Ca faisait plus de deux semaines que les visites avaient doublées et elle n’avait donc pas pu se reposer réellement. Même ses parents, qui lui avaient envoyé une lettre, n’avaient pas reçu de réponse. Si elle avait un objet pour arrêter le temps en ce moment précis, elle l’utiliserait pour l’arrêter pendant une dizaine d’heures, histoire de récupérer un peu de sommeil. Maintenant, la seule question qui lui restait en permanence à l’esprit lorsqu’elle ne travaillait pas, et même quand elle travaillait en fait, c’était ce qu’était devenu l’Ordre du Phénix. Elle savait qu’Henri de Hurlevent était toujours vivant, vu qu’elle le croisait sans cesse à Poudlard. Mais les autres membres, elle n’en savait rien. Elle espérait avoir des réponses assez rapidement, peu importe la réponse, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Mais, à nouveau, un élève entra dans l’Infirmerie. Elle entendit les grandes portes d’ouvrir. A contre cœur – et c’était bien la première fois depuis qu’elle était Infirmière à Poudlard -, Andrea se leva et poussa la porte de sa chambre improvisée. Et elle vit enfin les deux élèves présents, car il y en avait deux. Deux élèves de Gryffondor, dont un qui était assez mal en point. Sans même qu’elle eut à demander ce qu’il s’était passé, l’élève qui n’avait rien lui répondit :

« On s’est battu avec des Serpentards. Enfin, ils nous ont provoqués en disant que sa mère n’était qu’une… Enfin, soit. Et ils ont commencé à s’acharner sur lui. J’ai essayé de les en empêcher, mais c’était des élèves de Sixième Année et je ne suis qu’en Quatrième… »

Andrea ne pu réprimer un soupir et montra un lit au fond de l’Infirmerie. Les autres étaient libres pour l’instant, mais ils s’étaient libérés le matin même, du coup, elle n’avait pas eut le temps de les nettoyer, de les refaire. Andrea se dirigea vers une des armoires de l’Infirmerie et, après avoir fouillé dedans, en sortit un flacon contenant un liquide bleuâtre. Elle revint vers l’élève couché sur le lit et lui tendit le flacon.

« Bois ça. Tu n’auras déjà plus mal, après, pour les blessures, je ne peux pas faire grand chose vu les dégâts… Mais, déjà… Episkey ! »

Elle avait visé l’élève en question et la plupart de ses blessures se refermèrent directement. Seulement, on voyait encore quelques bleus. Enfin, il fallait espérer que ça allait se guérir tout seul avec le temps. Elle laissa les élèves ensemble et se dirigea vers son bureau pour prendre un bandage, concernant la tête du pauvre élève couché sur le lit. En effet, il avait ramassé un fameux coup et avait donc une grosse bosse. Finalement, un bandage n’était peut-être pas nécessaire. Mais de la glace, si. Dans son élan vers le bureau, elle entendit une voix dans sa tête seulement, les élèves ne semblaient pas l’entendre. Une voix qu’elle connaissait. Henri. Il fallait absolument qu’elle se rende au QG de l’Ordre. Mais elle ne pouvait pas laisser l’Infirmerie sans surveillance, surtout maintenant. Elle se dirigea vers l’élève couché sur le lit, ayant pris la glace en vitesse. Et demanda à l’autre élève, sur un ton qu’elle s’efforçait de garder calme :

« Peux-tu aller trouver un elfe, n’importe lequel et me le ramener s’il te plaît ? C’est une urgence, ne pose pas de questions. »

En ne comprenant rien mais en s’exécutant, l’élève se dirigea en courant hors de l’Infirmerie. Andrea tournait en rond dans l’Infirmerie tout en gardant un œil sur l’élève et en espérant ne pas arriver trop tard. Dix minutes plus tard, l’élève revint avec un elfe, Andrea donna un mot à l’elfe en question lui disant qu’elle devait s’absenter pour aller quelque part, qu’elle s’absenterait sûrement la journée entière. Elle ne pouvait pas le dire devant les élèves. L’elfe acquiesça d’un signe de tête et Andrea se dirigea le plus rapidement possible vers les grilles de Poudlard, en courant même. Une fois hors de Poudlard, elle transplana non loin du QG de l’Ordre. Personne ne l’avait suivie, parfait. Elle continua à pieds et arriva enfin devant les numéros 10 et 14. Là, elle s’avança et vit enfin le QG. Elle entra en trombe et arriva dans la Cuisine. Elle dit, à moitié essoufflée :

« Désolée de mon retard, j’ai eu pas mal de boulot à l’Infirmerie et je ne pouvais pas quitter comme ça. »

Les autres membres de l’Ordre étaient, apparemment, partis car ils avaient tous eu des petites missions à exécuter dans le QG. Andrea n’eut même pas le temps de demander quoi, Henri lui fit un bonjour rapide et enchaîna, après de brèves explications de la situation, ce qu’elle devait faire. Elle écouta attentivement ses paroles.

« Andréa, nous avons besoin d'une salle d'interrogatoire et de soins : on ne peut plus se permettre de tout stocker dans la cuisine. La quatrième pièce du niveau -1 est libre, transforme-nous ça en un endroit où chacun pourra se soigner : je veux un équipement à faire pâlir Ste Mangouste ! Et au passage aménage aussi un coin avec des élixirs de "vérité" et tous les autres trucs dont on pourrait avoir besoin en cas de "questions"… »

Andrea acquiesça d’un signe de tête et se dirigea rapidement vers le Niveau –1. Là, elle longea les pièces jusqu’à arriver à la quatrième. Elle entra et vit le désastre qui régnait dans la pièce. Elle donna un petit coup de baguette et la pièce s’alluma, n’ayant pas trouvé l’interrupteur, elle n’avait pas eu le choix. Là, elle vit la quantité de poussière qui se trouvait sur les meubles présents. Des tables, des chaises, mais tout entassé un peu n’importe comment et n’importe où. Apparemment, c’était une ancienne pièce où l’on soignait les blessés, d’après ses connaissances. Elle fit un « Récurvite » amplifié deux fois de suite et la pièce fut toute propre. Maintenant, ranger un peu tout ça. Elle mis les quelques lits de façon à faire apparaître un air d’Infirmerie, fit apparaître des rideaux entre les lits et, sur les étagères, elle transforma les choses inutiles en bocaux, à la base du premier qu’elle avait trouvé. Une formule simple, mais efficace. Malheureusement, elle ne pouvait rien faire d’autre. Ah, si. Une liste. Mais elle la ferait après.

Elle remarqua une armoire qu’elle n’avait pas encore touchée. Elle semblait fermée à clef. Mais un simple « Alohomora » suffit à ouvrir la porte. Dés lors, on entendit un cri dans tout le QG. Andrea avait été surprise par ce qu’il y avait dans l’armoire. Des têtes d’animaux, des cœurs, des poumons. Elle regarda le tout avec un air de dégoût et ne pensa même pas au fait que son cri eut peut-être alerté les autres. Première fois qu’elle ne pensait pas aux conséquences. Mais elle avait été tellement surprise qu’elle n’avait pas pu réprimer ce cri. Andrea essaya de reprendre ses esprits et, dés que ce fut chose faite, elle fit disparaître tout ça de l’armoire. Il s’agissait sûrement de choses permettant la Magie Noire. En tout cas, elle ne pouvait pas laisser ça ici, surtout si ça allait servir de salle de soins et d’interrogatoire. Une chose de sure, elle avait trouvé l’endroit où mettre tous les élixirs de vérité.

Elle leva alors le regard, une fois la porte de l’armoire refermée, vers une porte au fond de la pièce. Elle se dirigea vers celle-ci et vit qu’elle n’était pas fermée. La poussant, elle découvrit une petite pièce, de la taille d’un bureau. Elle savait déjà à quoi allait servir cette pièce ; De Salle d’Interrogatoire. Maintenant, l’aménager correctement, tout en restant dans l’ambiance sombre. Elle usa des mêmes sorts que pour nettoyer la pièce qui servait à présent de salle de soins, même si les potions, compresses, et tout le reste n’étaient pas là, mais laissa, en revanche, moins de lumière. Dans l’autre pièce, elle avait installé quelques lampes pour donner une ambiance chaude. Ici, par contre, on voyait un net changement. Ca donnait pas du tout envie de rester. Il y avait une lampe, une chaise, un bureau. Que mettre d’autre ? Ah, oui. Elle vit un objet qui n’avait pas trop de sens, ou pas trop d’avenir, et le transforma aussitôt en un petit lit pas très confortable. Au cas où les « prisonniers » resteraient plusieurs jours. Elle s’assit cinq minutes et rédigea la liste de ce qu’elle devait apporter en jetant un œil dans les armoires et dans la pièce.

Elle ne pouvait rien faire d’autre. Elle pris la direction de la sortie et remonta les étages jusqu’à arriver à la cuisine. Là, elle ne vit qu’Henri et lui montra la liste qu’elle avait fait puis pris la parole :


« J’ai tout rangé en bas. J’ai trouvé des choses assez… Dégoûtantes mais soit. J’ai dressé une liste du minimum qu’il faudrait et du plus efficace et j’essaierais de ramener un maximum de choses à chaque réunion. »


Dernière édition par le Lun 21 Jan 2008 - 20:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyLun 14 Jan 2008 - 2:57

Lola regarda autour d’elle, tandis que monsieur Henri allait de personnes en personne, leur disant ce qu’ils devaient faire. Puisqu’on lui avait demandé d’observer bien le salon, même si c’était un mensonge, et bien elle le ferai, du moins du temps qu’elle n’avait rien d’autre à faire. Puis, maman s’approcha d’elle tandis que les gens quittaient un à un la pièce. Papa les rejoint.

- Bon, donc on va voir qu’est ce qu’on trouve comme détecteurs de magie noire, ils nous faudrait aussi un stock de potion comme le Polynectar et d’autres pouvant être utiles. Je peux en préparer quelques unes en peu de temps, mais la plupart des potions demandent beaucoup de temps. Je dois avoir une petite réserve de Polynectar à la maison, si tu pouvait en ramener la moitié Marc, ça serai utile le temps d’en refaire.
- D’accord, en même temps je ramènerai la cape d’invisibilité qu’on à chez nous, je pense qu’elle pourrait être utile à la disposition de l’Ordre.
- Maman, c’est quoi du Polynectar ?
- Une potion pour changer d’apparence. C’est très compliqué et il faut y faire attention à ne pas se tromper et à n’en prendre pour n’importe quoi si l’on ne veut pas avoir d’effets secondaires. [/color]

Lola essaya de s’imaginer prenant l’apparence d’Amy, la plus belle fille de son école, et elle eu un rire. De toute façon, ça se serait pas bien, les garçons ne faisaient que de l’embetter Amy parce qu’elle était belle, et puis tous les gens disaient aussi à Lola qu’elle est mignonne, alors pourquoi changer tiens ?! Puis, elle regarda maman qui sortit sa baguette. On entendit des claquements un peu partout dans la maison, accompagnés de jurons, et un chaudron passa la porte du salon pour venir se poser devant maman. Elle remplis le chaudron d’eau, puis elle se tourna vers Lola.

- Tu vas m’aider Lola, d’accord. Tu vas fouiller les armoires ici, et sortir tout ce que tu sais qu’il peut être utile. Tu les poseras sur la table là bas, et tu me préviendras quand tu auras finis. Attention quand même, il y a des choses bizarres dans cette maison, alors si tu vois quelque chose d’étrange tu n’y touche pas et tu m’appelle, d’accord ?

Lola aquiessa. Elle regarda un cours instant maman faire apparaître plusieurs trucs qui tombèrent dans les chaudrons, puis elle se dirigea vers le fond de la pièce. Il y avait deux armoires, pas spécialement grandes, mais très poussiéreuses. Elle ouvrit la première, et quelque chose tomba et roula sur ses pieds. Lola eu un gémissement de douleur, et se pencha pour ramasser. C’était une boule de cristal. Utile peut-être. Elle la pris, et alla la poser sur la table. Dieu que, finalement c’était lourd une boule de cristal. Puis, elle retourna vers l’armoire et fouilla un peu. Elle trouva quelques petites choses sans importances, tels des bijoux, et un service de couverts en argent, puis elle tomba sur un canif, comme avait Lucas. Sachant parfaitement l’utilité de ce genre de canif, possédant bon nombre de fonctions, elle alla aussi le poser sur la table. Suite. Dans la deuxième armoire, elle découvrit une fine baguette en or, qu’elle reconnu comme un capteur de dissimulation, comme chez mamy Sélénia, ainsi qu’un Lunascope, comme celui de Mona, elle les pris tous les deux, et direction la table. Alors qu’elle revenait vers l’armoire, elle entendit quelqu’un entrer dans la pièce. Comme à son habitude, elle sursauta, mais ce n’était que papa qui revenait avec un petit sac de toile. Elle se précipita vers lui pour voir ce qu’il avait. Il posa le sac sur la table, et en sortit des flacons, contenant tous la même potion, ainsi qu’un grand morceau de tissus. Lola le pris en main, et fut totalement émerveillée. C’était tout doux, comme si on touchait du rien à l’état solide, même si c’était pas possible.

- C’est quoi papa ?
- C’est ça la cape d’invisibilité. Elle était à ton grand-père George. Essaye la pour voir.

Lola mis la cape autour de ses épaules. Elle voulu se regarder dans un miroir, mais étrangement, on ne voyait rien dans le miroir. Enfaîte si, on voyait la pièce, mais ni elle ni papa. Comme si il n’y avait personne ici.


- Papa ! Y a rien dans le miroir !
- Oui, c’est une Glace à l’ennemi. Vu qu’elle appartient à l’ordre maintenant, elle va montrer si nos ennemis viennent. On ne se verra pas nous, mais si quelqu’un qui a des mauvaises intentions s’approche, on verra son reflet.
- Eh, et papa ! Mes pieds ! Je les vois plus ! Et même plus dans la réalité !
- Oui, c’est la cape.
- Wahou !!

Lola admira pendant quelque temps cette cape, avant de la rendre à son père. Puis, elle retourna à son armoire. Dans la première, elle ne trouva plus rien, et passa donc à la deuxième, tandis que son papa était retourné à la maison pour ramener des ingrédients que maman lui avait demandé. Cette fois-ci, sa première trouvaille vu un Scrutoscope. Enfaîte non, il y avait un caisse pleine de Scutoscope, certains tournant très faiblement, mais la plupart étant immobiles. Lola en déduit que certains étaient plus sensibles que d’autres, et elle se contenta de poser la caisse sur la table à son tour. Il faut dire, que cette fois-ci ça lui pris pas mal de temps, comptant que la caisse était passablement lourde pour ses petits bras. Puis, elle trouva un Rapeltout. Dans la logique des choses, les gens de l’Ordres n’étaient pas des idiots, mais Lola le posa tout de même sur la table. A un moment, elle souleva une cloche de verre et une dizaine d’insectes, ressemblant à ses cafards mais en beaucoup plus gros et plus moches, lui sautèrent dessus. Lola recula vivement, et en écrasa le plus possible avec ses pieds. Les quelques survivants, au nombre maximum de trois ou quatre, s’éparpillèrent un peu partout dans la pièce. Par grave. Elle continua sa fouille.
Tout en haut de l’armoire, elle aperçut quelque chose qu’elle ne pu pas atteindre. Elle pris une chaise, grimpa dessus, et observa l’objet. A sa vue, elle ne pu réprimer une grimace de dégoût. Ca ressemblait à une main humaine, desséchée et toute ridée, posée sur un coussin de velours vert bouteille. Lola tourna la tête vers maman, penchée sur son chaudron. Elle savait parfaitement qu’il ne fallait pas déranger maman qu’elle elle faisait des potions, ainsi décida-t-elle de prendre cette chose, et d’aller la poser sur la table pour que tous les grands voient après. Le problème se posa quand elle voulu toucher la main. Au lieu de prendre le poignet, voulant toucher le moins possible cette chose, elle décida de la prendre par l’index. C’est alors que la chose de mis en mouvement, et attrapa les quatre doigts que Lola n’avait pas retirés assez vite. Elle poussa un cri perçant, et tomba de sa chaise dans un grand fracas. Elle entendit des bruits de pas précipités, et vis des pieds s’approcher de son visage, tandis que la chose s’agrippait à sa main, lui faisant horriblement mal.

- Arrête de bouger Lola ! Je t’avais dit de m’appeler s’il y avait un truc étrange, et ne me dit pas que ça c’est normal.

Lola sentit l’étreinte de la main se desserrer, puis disparaître complètement. Elle se releva. Maman tenait la main par le poignet, et celle-ci était parfaitement immobile. Elle remarqua que plusieurs personnes étaient intervenues dans la pièce, et sortirent en maugréant qu’une enfant ne devrait pas être ici. Lola leur tira la langue, puis reporta son attention sur sa maman, qui alla poser la main sur la table.

- Maman ! C’est quoi ?
- Ca s’appelle une main de la Gloire. Si on lui met une bougie entre les doigts, ça donne une lumière dont on est le seul à profiter. C’est de la magie noire, utile, mais dangereuse comme tu as pu le voir. Laisse moi vite finir ma potion, regarde si tu trouves autre chose. Après on rangera tous ça.
- Tu fais quoi comme potion ?
- Avant j’ai préparé des antidotes rapides pour les poisons les plus courants, quoi qu’un Bézoard serai plus utile, mais je n’en ai pas. La je prépare le début du Veritaserum, c’est aussi long à préparer, mais c’est une potion très utile. Je n’aurais pas finis avant pas mal de temps, et il suffit d’une toute petite chose pour que je la loupe, mais normalement il ne devrait pas avoir de problèmes.

Lola s’en alla alors vers le dernier recoin de la pièce qui pouvait contenir quelque chose. Elle découvrit une grande malle, avec sept cadenas. Intéressant comme découverte, mais une malle sans clefs ne sert à rien. Elle fureta un peu partout pendant quelques minutes, avant de tomber sur un trousseau de clefs en or rouillé. Elle s’approcha de la valise, avec l’intention d’essayer de l’ouvrir, mais se souvint de sa mauvaise expérience avec la main.

- Maman ! J’ai trouvé une grande valise, avec plein de serrures ! Et j’ai aussi des clefs !

Lola attendit quelques minutes, maman devait sûrement ne pas pouvoir laisser sa potion. C’est papa qui arriva. Il demanda à Lola de reculer, et introduisit une clefs dans la première serrure. La valise s’ouvrit, et ne contenait rien. Il fit ainsi avec les sept clefs et les sept cadenas, Lola ne comprenant pas pourquoi il l’ouvrait tant de fois. Puis, papa eu un sourire.

- Génial, elle est vide, on va pouvoir ranger tout ce qu’on veut là dedans, au lieu de s’encombrer de ces grandes armoires poussiéreuses et encore à moitié pleines d’idioties.

Il souleva la malle avec peine, et la porta jusqu'à la table. Lola le suivit. Puis, ils ouvrirent un à un les cadenas. La première fois qu’il l’ouvrit, papa plaça dedans les fioles de potion de la même couleur. Il pris sa baguette, et fis apparaître un fil rouge, qui vint se coller sur l’intérieur du haut de la malle, et inscrivit le mot Polynectar. Lola, regardant bien tous les gestes de papa, fut très étonnée quand, oh surprise, la valise ne contenait plus rien après l’avoir ouvert avec le deuxième cadenas. Cette fois il y mit les autres fioles. D’un coup de baguette, le nom de chaque potion vint s’inscrire sur sa fiole. Lola regarda, émerveillée, la malle s’ouvrir une troisième fois, toujours vide. Cette fois, papa plia avec soin la cape et la posa dedans. Une quatrième fois. Lola fut chargée de disposé un Scutoscope dans chaque coin de la pièce, tandis que Papa rangea les autres, ceux qui paraissaient le moins efficace, dans la malle. Puis une cinquième fois. Lola regarda autour d’elle, et pris le capteur de dissimulation pour le mettre dans la malle.

- Non Lola, le reste on va le laisser dehors, ce sera plus pratique. Comme ça, on pourra toujours ranger un peu ce qu’on veut, il nous reste largement assez de place.

Papa ferma la malle, et la poussa dans un coin sombre, pour que quiquonque pénètrerai dans la maison ne la voie pas du premier coup d’œil. Puis, ils disposèrent la boule de cristal sur une petite table de chevet que papa alla placer dans la cuisine, tandis que Lola mis le capteur de dissimulation près de la porte. Ils décalèrent le miroir, de façon à ce qu’il soit juste sur le mur en face de la poche. Sur une petite étagère à côté du miroir, ils disposèrent le canif, la main et le Rapeltout. Puis, Lola s’approcha de maman tandis qui papa finissait le rangement, se chargeant de débusquer et de tuer les derniers survivants des insectes moches.
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Youghy Mégami

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyJeu 17 Jan 2008 - 2:19

Les membres de l'Ordre arrivait peu à peu, tandis qu'Henri s'était accroupi afin de se mettre au niveau de la jeune fille, enfant de Lorène et Marc, et soeur de certains élèves que Youghy avait à Poudlard. Semblant à la fois décontenancé et furieux, il lui bredouilla quelques mots. Après quelques secondes, il se releva, satisfait et moins furieux qu'à l'ordinaire.
La jeune Dalite se mit dans un coin et commença à examiner attentivement les lieux, avant qu'Henri n'appelle ses deux parents et Youghy.


- Je veux un sort d’amnésie partielle sur elle à la fin de tout ceci : il faut qu’elle oublie tout sauf le salon, ce qui devrait être facile vu que son esprit est concentré là-dessus. Youghy tu les aideras. Et pas de « mais » ! Je comprends qu’on ne puisse pas la laisser seule mais il est hors de question de la mettre plus en danger qu’elle ne l’est déjà. Bon maintenant au boulot.

Youghy approuva, et s'en alla rejoindre sa place, qui se trouvait presqu'au milieu du côté gauche de là où se positionnait le chef de l'Ordre. Après que les dernières personnes furent arrivées, parmis lesquelles le professeur reconnut entre autre Andrea Sanchez, infirmière à Poudlard, Henri s'apprêta à prendre la parole afin de donner des nouvelles instructions à l'ensemble des membres, qui n'étaient vraiment plus nombreux...
Le nouveau chef « temporaire » de l'Ordre du Phénix s'éclaircit la gorge, et commença à parler, d'une voix distincte et claire.[/i]

- Bien, mes chers amis je suis heureux de vous retrouver tous sains et saufs, et satisfait que vous ayez répondu à l’appel. La situation est grave, critique même aussi ne vous attendez pas à beaucoup de joie. Commençons tout de suite par vous mettre au courant des tous derniers développements de l’Histoire.

Youghy s'adossa à sa chaise, fixant Henri de ses yeux jaunes ténébreux. Il n'avait pu avoir que des parties de l'histoire, sans jamais réussir à connaître les conséquences de tous ses actes. Il n'avait pas pu combattre auprès de l'Ordre au ministère : il était en ce temps là sur une autre mission.

- D’abord les bonnes nouvelles : Artémis est toujours vivant, du moins il l’était encore il y a quelques semaines. Ensuite nous pouvons constater que le secret de notre quartier général n’a pas encore été percé, et je vous assure que j’ai moi-même vérifié que tout était sur avant de vous contacter : notre refuge est donc encore sauf. Enfin, et c’est sans doute le plus important : Heinrish Mustang a disparu, tout comme les Maraudeuses et tout porte à croire que ces derniers ne réapparaîtront pas avant une longue période, voire même jamais.

Les rumeurs n'en étaient donc pas : le chef des mangemorts et les Maraudeuses avaient réellement disparu. Mais ce ne fut pas l'annonce de leurs disparitions qui ravissait le plus Youghy : Artémis n'était pas mort, et il avait échappé aux prises du ministère. Malgré lui, ou pas, il esquissa un sourire. Un simple sourire. Les autres membres semblaient plus que ravis de ces nouvelles, mais il savait pertinnement que le « D'abord » placé avant « les bonnes nouvelles » annonçaient qu'il y avait également une autre partie, plus noire, consacrée aux mauvaises nouvelles. Et Henri ne se fit pas attendre pour les annoncer : à peine les derniers sourires plus ou moins disparus, il reprit le fil de son discours.

- Maintenant les mauvaises nouvelles, et elles sont nombreuses. Beaucoup parmi nous ont disparu, sans laisser de traces : c’étaient des compagnons importants et de grande valeur, j’espère qu’ils s’en sortiront mais nous devons nous préparer à l’annonce de leur capture ou de leur mort ; nos ennemis les ont identifiés, leur fuite nous protège mais cela peut ne pas durer. Secondement, de par l’absence forcée d’Artémis je suis désormais en charge de l’Ordre, uniquement à titre temporaire jusqu’à son retour, si il y parvient. Enfin du coté des mangemorts et de Poudlard il y a eu beaucoup de changements : le ministère de la magie est dirigé par Ishitzu Eloredia, mais il est évidemment qu’elle agit sur ordres ; ...

Eloredia ? Maintenant qu'Henri le rappelait, il savait que ce nom l'avait percuté quand il lisait la Gazette au moment de la passation de pouvoir : il l'avait déjà entendu, plusieurs années auparavant. Mais rien à faire, il ne se souvenait vraiment plus de où et comment ce nom le frappait.
Il reprit vite le cours du récit.[/i]

- ...elles ont mis en place leurs successeurs : des nouveaux directeurs et directrices, sur lesquels nous ne savons pas grand-chose et qui m’intriguent tout particulièrement.
Vous l’aurez compris, nous sommes dans une période d’instabilité pour nos ennemis comme pour nous et malheureusement je crains que nous ignorions beaucoup de choses importantes…


Il avait remarqué l'arrivée de ces cinq nouvelles personnalités au sein du corps enseignant de Poudlard, mais il ne se doutait pas que c'était les Maraudeuses elles-mêmes qui les avait nommés : à vrai dire, il pensait que c'était le Ministère qui avait envoyé ces nouveaux membres... Soit, c'était sans doute mieux : ainsi, l'atmosphère ne changera pas beaucoup à Poudlard...
Il y eut un long silence, pendant lequel le reste de l'Ordre devait sans doute faire la même chose que lui : penser.[/color]

- Soyons clairs, la situation est grave : le ministère est contrôlé par nos plus féroces ennemis et notre influence à Poudlard n’existe pratiquement plus. Il y a peu de chances pour que les choses s’arrangent d’elles-mêmes, en outre nous sommes dans un danger certain d’être découverts. Si parmi vous il y en a qui souhaitent fuir je en les retiendrais pas, car pour ma part je n’ai que du sang, des larmes et de la douleur à vous offrir aujourd’hui ! Relevez-vous, ne courbez pas l’échine et faites face à nos ennemis ! Les ténèbres nous entourent mais la lumière n’en devient que plus aveuglante, nous avons survécu à tout et malgré les forces qui veulent nous étouffer nous sommes toujours ici ; grâce à nous je suis convaincu que le pire a été évité, car l’on nous craint et la haine que l’on nous porte n’est que le reflet de la propre peur de nos ennemis. Votre choix doit être fait aujourd’hui : combattez ou fuyez à jamais ! Choissez : la lutte et la victoire dans l’adversité ou la fuite dans la crainte que l’on ne s’en prenne à vous et à votre famille ? Choissez celui que vous serez !

[i]Youghy afficha un large, très large sourire, et eut un léger ricanement. Il en était sûr et certain, il resterait dans l'Ordre. Alors que tout le monde pensait à son avenir, le professeur de DCFM s'adressa à Henri, le fixant et souriant.


- Pour ma part, je réussirais dans la douleur ou sombrerait dans l'honneur... Aucune envie de finir dans l'oubli...

Il ne savait pas si ces dernières paroles eurent un effet sur les autres membres, et de toutes façons peu lui importait. Il voulait juste faire entendre qu'il n'était pas décidé à partir et à baisser les bras, surtout en ces temps difficiles. Il adorait les défis.
En revanche, visiblement les membres avaient terminé de réfléchir : pas un ne bougea. Youghy ne fut même pas surpris...


- Bien. Mes amis, je déclare que l’Ordre du Phénix vient officiellement de renaître ! Que les autres prennent garde, le temps de notre contre-attaque est venu. Pour commencer nous allons transformer le square Grimaud en une forteresse imprenable : je veux que chaque mangemort qui fasse un pas ici ait eu à franchir dix cadavres de ses compagnons avant, je veux que pour chaque pièce, chaque mètre de la maison, ce soit une armée de sortilèges que nos ennemis aient à affronter ! Au boulot !

Même si ce n'était pas de l'action à l'état pur, Youghy pouvait s'exprimer, pour une fois, librement. Ses nombreux voyages lui avaient permis d'acquérir des sortilèges impensables et surtout inconnu de la très grande majorité des sorciers du pays... Un surtout... Un qui les empêcherait à coups sûrs de pénétrer le QG de l'Ordre. C'est d'ailleurs cette mission que Henri lui attribua : veiller à ce qu'aucun mangemort ne puisse pénétrer le Square, en surprotégeant le hall d'entrée.
Alors que chacun se dirigea vers la pièce qui lui était attribuée, montant à l'étage ou descendant aux sous-sols, Youghy se positionna au centre du hall.
Il fit un rapide tour de la pièce, caressant les murs, examinant chaque paroi, chaque morceau de tapisserie... Il ne laissait passer aucun détail. Le moindre grain de riz peut faire pencher la balance, un seul détail peut faire la différence entre victoire et défaite...
Après son tour d'inspection, il se fit un petit bilan : heureusement que le sortilège de Fidelitas cachait le 12, Square Grimmaurd. Les sortilèges en place étaient soient inactifs, soient facilement contournables... Il le va sa baguette au ciel, et cria :

- Finite Incantatem Totalus !

Le sortilège avait pour effet d'évincer les sortilèges en place dans un espace donné : en l'occurence, le hall d'entrée. Il n'avait mis que très peu de magie et n'avait utilisé qu'une version basse de sortilège d'annulation : il savait que ça ne servait à rien de se fatiguer pour ses sortilèges aussi faibles. Il respectait le travail accompli par les « anciens », mais il fallait se rendre à l'évidence : heureusement qu'Henri les avait chargés de refaire tout ça. En dehors de quelques moyens de défenses, dont « Axaron » et le sortilège du Fidelitas, plus rien n'était efficace.
Il sourit, d'une manière cynique et sadique.
Il commença à lancer les sortilèges de bases : en fait, les sortilèges déjà présents avant l'annulation qui avaient perdu de leur puissance avec le temps et de la disparition certaine de leur lanceur. Il remis et améliora entre autre les anti-transplanages et les anti-repérages, ainsi que les detecteurs de magie. Puis, il s'apprêta à ajouter sa touche personnelle. Il se concentra, et réfléchit à quoi mettre pour que ce soit optimal... Un sortilège d'emprise psychique... Un sortilège de mort sélective... Un sortilège d'invocation... Un sortilège du sphinx... Un charme des phobies... Et... il improvisera ensuite...
Il se mit donc en position, baguette à la main... Il allait tout d'abord lancer le sortilège d'emprise psychique, sortilège surefficace si il était bien lancé...
Il pointa un des murs, et s'écria :

- Psychia !

Le sortilège avait pour effet d'enfermer quiconque n'est pas autorisé à percer le bouclier dans une sorte de vortex, une illusion totale provoquée par une contrôle de l'âme, infligeant des tortures virtuelles que le cerveau apparente à du réel : ainsi, il croit réellement souffrir et s'éteind au fur et à mesure.
De la baguette de Youghy sortit une immense fumée blanche, où on pouvait légèrement distinguer une forme de main s'appêtant à enfermer l'esprit d'une pauvre âme pas si innoncente que ça. Youghy était satisfait, très satisfait. Le sortilège avait fonctionné à la perfection.
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyJeu 17 Jan 2008 - 2:19

Il se replaça les cheveux, et se prépara à un deuxième sortilège... il allait exécuter le sortilège de mort sélective, sortilège visant à lancer un « Avada Kedavra » aux personnes non-autorisées dans le bâtiment. Comment détecter les personnalités entrant ? Tout simple : en utilisant la détection de coeur de baguette. Si la baguette n'est pas identifiée comme étant celle d'un membre de l'Ordre, la personne entrant sera tuée sur le champs par le sortilège que Youghy allait lancer.
Il se concentra, visa le même mur que lorsqu'il avait lancé le premier sortilège, et s'éclaircit la gorge...

- Selecas Avak...

La suite se passa très vite. Un hurlement strident se fit entendre au premier étage. Le sortilège, non-fini, envoya une décharge foudroyante qui ricocha sur les murs du square, frôlant Youghy à chaque fois. Le sort prit de la vitesse, laissant une légère trainée bleu orage.
Youghy, qui s'était accroupi pour éviter la décharge, se leva, et hurla :

- Finite !

Dans une sorte de siphon bleu – blanc, le sortilège s'évapora.
Certains membres de l'Ordre étaient montés à l'étage voir ce que ce cri était. Le professeur de DCFM jugea que mobilisait toutes les troupes pour un cri de gamine était inutile. Il se re-concentra donc, sur les murs légèrement brûlés par le sortilège raté, puis cria :

- Selecas Avakeda Careguettus !

Il sortit de la baguette une petite boule argentée , lente, qui resta en lévitation. Youghy prononça quelques mots incompréhensibles, pour lui même. Mais le bout de sa baguette devint rouge, de plus en plus rouge. Lorsqu'il s'arrêta de murmurer, il enfonça le bout de celle-ci dans la sphère d'argent, qui devint instantanément rouge sang. Puis, elle s'engouffra dans le mur, au même endroit que la main blanche, quelques minutes auparavant. Une fois de plus, il était fier de lui : ça avit encore très bien marché.
Ensuite, il se prépara à installer le « Charme des Phobies », sortilège puissant faisant apparaître devant les yeux de la personne non-désirée sa pire phobie. La soritlège ne nécessitait pas beaucoup de concentration. Mais ce sortilège méconnu de tous était très difficile à conjurer... Aucune magie ne pouvait le vaincre... une seule chose... Affronter sa peur, se diriger vers elle... La combattre.
Il fit un tour avec son poignée, tendit le bras, et s'écria :

- Phobius Exfronctas !

Juste un vent. Un vent froid et puissant qui s'installa dans la pièce, un vent aux allures mortuaires, un vent qui donnerait froid dans le dos, même si il était chaud. Cette fois-ci, Youghy n'était pas content de lui : il avait oubliait un détail. Il se mordit la lèvre, et réitéra l'expérience. Cette fois-ci, en plus du vent froid et puissant, il eut une légère fumée aux pieds du professeur.
C'était l'effet escompté : le Charme des Phobies était opérationnel.
Il lui restait deux sortilèges indispensables, pour sa part, à installer : le sortilège du sphinx et le sortilège d'invocation. Sachant que le dernier énoncé utilisait énormément de puissance magique, il commença par le sortilège du Sphinx : une voix venue d'ailleurs leur posait une énigme et ne les faisait passer uniquement si la réponse à l'énigme que cette voix allait poser était correcte.
Une fois de plus il se concentra, mais il visa désormais la porte du 12, Square Grimmaurd. Il avait tout en tête... Il ouvrit la bouche, mais une autre voix vint le déranger...


- Tiens, tiens... Youghy. Comment allez-vous en cette douce journée ?

Frustré d'être interrompu en course, il lui répondit d'un ton faussement enjoué et d'un cynisme particulier à ce professeur :

- Aussi bien qu'une huître posée en plein champs Normand...
- Quel humour... bref, j'espère que cette entrée sera impénétrable, sécurisée, mais uniquement pour les Mangemorts. Tout le monde compte sur vous !
- L'Urgent est fait, l'Impossible est en cours... pour les miracle, merci de prévoir un délai.

L'individu haussa les sourcils et tourna les talons sans broncher, visiblement vexé de la réaction que Youghy avait eu avec.
Il se re-concentra sur le sortilège qu'il allait lancer, et, visant la porte, prononça :

- Enigmasphinxio !

Un éclair orange, légèrement doré, s'échappa de la baguette de Youghy et frappa la porte. Il y eut un léger onde de choc qui fit trembler le cadre à proximité...
Puis, il se tût. Il écouta, et on pouvait entendre un léger bruit, une sorte de murmures sans fondement. Puis, on entendit distinctement dire :

Trois amis se retrouvent à prendre une chambre pour trois dans un hôtel. Chacun paye dix Euros.
Plus tard, le patron décide de faire une ristourne de cinq Euros à ces personnes.
Il appelle le commis et lui remet cinq Euros en lui demandant d'aller remettre ce montant aux hommes qui avaient loué la chambre.
Le commis ne sait pas comment partager les cinq Euros entre trois personnes, il décide donc de garder 2 Euros pour lui.
Il remet un Euro à chacun des hommes.
Donc, ceux-ci n'ont payé que neuf Euros chacun pour la chambre.
Si 3 hommes ont payé 9.00E chacun pour louer une chambre (9.00E x 3 = 27.00E)
et le commis garde 2.00E
(27.00E + 2.00E = 29.00E)
Où est donc passé le trentième Euro ?


Le sortilège avait fonctionné. Elle livrait une énigmeaux « indésirables ».
Dernière étape, et non la plus simple : le sortilège d'invocation. Un ancien sortilège visant à invoquer une créature celeste et antique protégant le bâtiment. La créature était presque invincible... Mais le sortilège n'était pas connu, et d'ailleurs, il était sans doute illégal : dans son passé, Youghy avait livré des expériences sur les sortilèges et en avait inventé quelques uns, mais des sortilèges ayant des buts néfastes et qui auraient sans doute étaient interdits. Des cobayes vivants, de la magie dangereuse... bref, un passé à oublier. Mais il demeurait certain de vouloir garder en mémoire un seul sortilège, celui le plus perfectionnait : la renaissance d'une légende, un sortilège « d'invocation ».
Il vérifia si personne n'était aux alentours, puis, d'une voix claqire et distincte, il hurla :

- Legendie Egipona Invocatum Dragonis !

Sortilège dont l'incantation était aussi compliquée que le sortilège lui-même et la suite. Une aura dorée se dessina autour de Youghy, qui se sentait de plus en plus faible. La pièce devint orange à son tour, puis plus un bruit à l'intérieur du hall. La baguette de Youghy tremblait, il se sentait dans un autre monde, un autre univers, une autre dimension. Il se sentait partir, loin...
Mais il se souvint de son objectif : le sortilège d'invocation. Il rouvrit les yeux, se mit dbout tant bien que mal, leva sa baguette, et récita une incantation...


Divine créature céleste
Ecoute mon appel funeste,
Laisse briller ta beauté de tout son éclat,
Et aide-nous à vaincre dans ce combat.
Eblouis les déserts de ta lumière astrale
Et porte à mon ennemi le coup fatal.
Brise ta sphère et déchaine tes immenses pouvoirs
Sur la terre où résonnera notre cri de victoire.
Protéger cette maison est ta mission,
C'est pourquoi j'invoque ton glorieux nom.
DRAGON AILE LEGENDAIRE ANTIQUE !


Il regarda cette bête se déchainait dans son esprit. Il ferma les yeux et entendit des grognements et hurlement. Un bruit strident, puis plus rien.
Il se releva, fatigué et faible : mais au moins le QG était à 100% protégé. Le sortilège d'invocation invoquait le dragon antiqude, créature invincibles, afin de détruire les indésirable.
Une fois de plus, Youghy eut un rire cynique.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyMer 23 Jan 2008 - 20:39

[Excellent vos réponses, je suis fan ^^
Pauvres mangemorts quand même]


Non fini, édition au fur et à mesure



Tous le monde « s’agitait » au square Grimaud, et bien vite quantités de charmes et de sortilèges s’élancèrent dans l’atmosphère du siège de l’Ordre ; c’était un spectacle de très haute qualité que de voir tous ces sorciers, puissants et expérimentés, user de leur science et de leur art pour redonner à leur quartier général sa gloire et son renom d’autant. Henri était fier de ses compagnons, fier d’avoir leur confiance et leur estime : chacun ici se donnait à 200%, mettait tous ses talents au service de l’objectif commun ; lui-même commençait à ressentir le poids de cette confiance, la responsabilité qui était désormais la sienne d’aider à guider et à mobiliser au plus profond et au mieux toutes ces énergies extraordinaires que formaient ses hommes et ses femmes.

Il ne fallait pas être en reste, même si ses propres compétences eussent pu être considérées comme presque superflu devant l’étalage des pouvoirs qui l’entourait, néanmoins Henri gardait la tête froide et l’œil acéré, maintenant qu’il passait inspecté le travail de chacun, y allant à chaque de ses remarques, de ses félicitations et de ses subjections le cas échéant.

Au « grenier », qui était en réalité aussi grand qu’un aérogare, se trouvait Alec Aldwin et Teyla Amagan, deux amis qui géraient des magasins de commerce et ayant leurs locaux sur le chemin de Traverse ; Henri leur avait demandé d’aménager une « base à balais », un peu comme un aéroport afin que chacun des membres puissent directement accéder au Square sans être obligé d’en venir par l’entrée.

Teyla – « donc là on a installé une entrée unidirectionnelle, qui permet d’arriver à grande vitesse sans s’écraser contre le mur ; l’ouverture admet seulement qu’on entre un par un, mais on peut faire ça en se suivant les uns les autres. Une fois à l’intérieur on peut condamner cette entrée en prononçant « Muros ! ». Ainsi si le Fidelitas est brisé et qu’on est poursuivi, on pourra toujours accéder ici sans craindre grand-chose. Pour sortir il n’y a pas de limitation, on peut tous décoller en même temps par contre l’accès est bloqué par défaut, sauf si on prend une potion spéciale ; Alec est en train de la préparer, l’effet dure 2mois et la préparation nécessite 1 mois minimum : on stockera tout ici. »

Alec – « On reçoit la semaine prochaine des glaces à ennemis semi-transparente, on prévoit de les installer ici ; en attendant on a mis des structostopes dont la portée est supérieure au charme de Fidelitas : au moins on sera pas surpris si y’a du regroupement de mangemort à l’extérieur. Alors t’en penses quoi ? »

Henri – « pas mal, bon boulot vous deux. Alec tu iras voir Melinda en bas : elle s’occupe de relier toutes les « alarmes » qu’on installe et de poser des relais un peu partout pour qu’on soit averti en cas d’alerte ; elle aura besoin de toi pour celles qui sont ici. Teyla j’aimerai que tu nous rajoutes deux gargouilles sur le toit : ça sera un excellent système de radar, leur vision est très étendue ; essaye aussi de poser un de nos portraits là-haut, il nous permettra de nous rapporter les éléments importants. Quand ce sera fini rendez-vous au salon, il reste encore plusieurs choses à dire »


Bon, le grenier et leur nouvelle « base AéroBalai » étaient donc maintenant opérationnelle ; Henri ne s’attendait pas franchement à ce que régiments entiers de mangemorts sur des balais viennent à les attaquer mais il préférait avoir plusieurs possibilités d’entrée ou de sortie : en l’état si l’Ordre était assiégé ils n’auraient eu aucun moyen de fuite.

Il aurait été aussi bon de s’aménager un endroit spécial pour le transplanage, sauf que c’était épouvantablement compliqué à mettre en place : le Fidelitas d’Artémis empêchait rigoureusement tout transplanage pour entrer ou sortir du square Grimaud, impossible de contourner ça ; c’était un problème car en l’état actuel tous les membres étaient obligés d’apparaître à un endroit éloigné et de passer un temps important avant de rejoindre la maison. Quand tout allait bien ça n’était pas très ennuyeux, mais ça augmentait terriblement les risques d’être suivi et découvert et ne parlons pas de la situation en cas d’urgence……

Ouaip, décidément ils étaient bien vulnérables…. Enfin après ces petits « ajustements » ça allait radicalement changer.

Henri se dirigea ensuite au premier étage, dans l’une de ses grandes et vastes pièces qui constituait l’un des 3 grands salons du square Grimaud ; la maison était immense, on pouvait largement y faire tenir un petit bataillon et ma foi c’était bien pratique pour les besoins de l’Ordre. Dans cette pièce-là Melinda s’occupait du « système de surveillance » dont il lui avait fait part ; de très nombreux portraits de sorciers parcouraient toute la pièce et tapissaient les murs, au centre se tenaient 5 tableaux d’une dimension très importante et dont la surface était grise argentée, et presque réfléchissante.

Melinda – « voilà j’ai presque fini ; tous les tableaux sont reliés entre eux et ont été disposé suivant le plan que tu m’as donné : leur champs de vision est considérable, il n’y a pas un coin de la maison qu’ils ne voient pas ! Les sorciers des tableaux peuvent prévenir tous les occupants, je leur ai donné un sortilège d’amplification sonore : en cas d’alerte tout le monde sera alors prévenu. »

Henri – « et à quoi servent les tableaux du centre ? »


Melinda – « c’est une sorte de console, de centre de commande : à partir de ces tableaux nous pouvons littéralement VOIR ce que les sorciers nous décrivent ; c’est comme un écran de contrôle ou une vidéo, ces appareils de moldus. Par exemple pour observer le salon je n’ai qu’à demander à Lucius ; regarde. »

« LUCIUS ! Vision du salon principal sur le miroir 1 je te prie »


Instantanément le miroir le plus à gauche se remplit de l’image du salon ; tandis que Melinda demandait au sorcier du portrait présent au salon de regarder tantôt à droite, tantôt à gauche, on put voir se déplacer en même temps le champs de vision et l’image qui évoluait dans le miroir. C’était un système extraordinaire.

Melinda – « on peut également lui demander d’agrandir ou de rétrécir certains vues, et de plus magiquement on peut ajouter comme des « filtres » de détection ; ça sera utile si il y a des sorts de confusion. Tous nos portraits ont une excellente vue, la qualité de l’image est exceptionnelle. Pour finir je les aies aussi reliés à nos autres systèmes de détection : glace à ennemi, strutoscope, etc….. On pourra être avertir en temps réel »

Henri – « Excellent travail Melinda, c’est tout à fait ce que j’attendais. Tu feras également un tour complet pour bien finaliser tout ça, mais je pense qu’on peut être satisfait. Essaye de voir si tu peux aussi créer un système pour actionner des charmes à distance ; nos amis de la technologie magique auront sûrement de quoi nous fournir….. »


Satisfait il la laissa procéder aux derniers ajustements : elle aussi en avait encore pour un petit moment, grosso modo tout le monde en aurait fini en même temps, ce qui sonnerait l’heure du second « discours » ; le discours de l’action. Henri se dirigea ensuite vers le hall d’entrée, là où officiait Maître Mégami. Il était curieux de voir ce que le professeur de DCFM avait préparé : son taciturne collègue de Poudlard avait un style de magie bien à lui, union subtile de sortilèges à magie blanche et noire couplée de certains petits « trucs » inhabituel ; lui il appréciait assez Youghy, même si l’homme donnait cette vague impression d’être à deux doigts d’assassiner n’importe qui. Ses raisons d’être dans l’Ordre étaient assez mystérieuses, et très personnelles du moins c’était ce qu’il supposait : en soi Henri ne pouvait lui reprocher cela, lui-même s’était engagé motivé par un profond sentiment d’égoïsme.

Il n’y avait guère qu’une petite chose qui ennuyait Henri : de tous les membres Youghy pouvait être l’un de ceux qui possédait le plus de pouvoir ; pas nécessairement plus que lui mais jamais il ne l’avait vu combattre : le chef de l’Ordre ne comptait pas se charger lui-même d’une éventuelle « correction » en cas de dérapage ou de trahison mais tout de même il aurait bien voulu voir cet homme en pleine action. Il fallait aussi avouer qu’un intérêt certain pour les dons du professeur le titillait : on ne pouvait pas reprocher à un homme de pouvoir d’être attiré par ces nouveautés.


Youghy – « L'Urgent est fait, l'Impossible est en cours... pour les miracle, merci de prévoir un délai »


Henri décida de rester en retrait, soucieux d’une part de ne pas troubler la concentration de son collègue (lui-même savait à quel point il était désagréable d’être interrompu en plein travail magique) et désirant également observé de lui-même la savante manipulation qui s’effectuait sous ses yeux.

Youghy – « Legendie Egipona Invocatum Dragonis ! »

Une incantation qui avait l’air tout aussi compliquée que le sortilège lui-même et la suite. Henri ne connaissait en rien ce charme-là, ça devait être une « bizarrerie » spéciale à Youghy ; en tout cas pour le coté surprenant ça serait définitivement efficace. Une aura dorée se dessina autour de Youghy, la pièce devint orange à son tour, puis plus un bruit à l'intérieur du hall. La baguette de Youghy tremblait mais il rouvrit les yeux, se mit debout tant bien que mal ; pour être honnête Henri se sentait légèrement vaseux lui aussi, plus franchement en forme et désorienté. Youghy finit par lever sa baguette, et réciter une incantation...

Divine créature céleste
Ecoute mon appel funeste,
Laisse briller ta beauté de tout son éclat,
Et aide-nous à vaincre dans ce combat.
Eblouis les déserts de ta lumière astrale
Et porte à mon ennemi le coup fatal.
Brise ta sphère et déchaine tes immenses pouvoirs
Sur la terre où résonnera notre cri de victoire.
Protéger cette maison est ta mission,
C'est pourquoi j'invoque ton glorieux nom.
DRAGON AILE LEGENDAIRE ANTIQUE !



Il se releva, fatigué et faible ; peu de temps après, Youghy eut un rire cynique : il semblait fort satisfait de son action. Avec un mal de crâne persistant Henri se dirigea tranquillement vers lui, révélant sans honte sa présence tout en adressant un léger sourire de satisfaction.


Henri – « Voilà qui est intéressant Youghy….. l’invocation d’un dragon ailé ? Je plains nos adversaires. Tu m’as noté tes autres défenses ? Ah oui, voilà le parchemin »

Avec attention il prit connaissance des charmes de protections mis en place par le magicien :
une énigme, avec un sphinx ? dur dur ; un charme de phobie…. mhhhh, tout ça était bien cérébral mais ça serait délicat de s’en tirer face à ce sort ; ah, et enfin un sort de mort sélectif ! C’était du brutal, il connaissait ce charme ? Pourtant il fallait être très versé dans la magie noire pour le maîtriser, même Henri se refusait avec la dernière volonté de l’utiliser, quoique dans son cas cela venait plus d’une décision personnelle : pas d’avada pour Henri, jamais, plus jamais aucun avada.

Ce qui ne signifiait pas pour autant qu’il fasse une jaunisse si d’autres utilisaient ce sort.

Henri – « bien, reposes-toi un peu ; je pense qu’on peut être satisfait de ton travail : en cas d’attaque massive ils auront du mal à traverser rapidement tout ça. Viens avec moi, nous allons au salon : Marc et Lorène doivent avoir fini, et il me reste encore quelques petites choses à vous annoncer »
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Morgane Dalite
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyMer 13 Fév 2008 - 15:35

Juste, là on fait quoi ? Ca reste dans le vide ou ... ?

[A supprimer après hein. ^^]
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyMer 13 Fév 2008 - 16:25

Bah on attends qu'Henri finisse. ^^
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyVen 15 Fév 2008 - 15:22

*Salon de l’Ordre, avec Marc, Lorène et Morgane Dalite


Les Dalite étaient le type de la famille de sorcier unis dans la joie et la bonne humeur ; le fait que leurs deux filles soient affublés du caractère le plus épouvantable qu’Henri eut jamais à rencontrer chez des enfants ne pouvaient pas leur être reprocher. Leur fille aînée, Morgane, était ainsi l’une des seules élèves de Poudlard à ne pas être autant impressionnée qu’elle l’aurait du par le terrible professeur d’Histoire de la Magie et de ses hurlantes admonestations. Mais bon, personne n’était parfait et à part leurs insupportables gosses Marc et Lorène étaient d’excellentes recrues, en particulier pour s’occuper de toutes ces choses un peu « subtiles » qui nécessitaient souvent beaucoup plus que d’user de ses muscles ou de lancer du sortilège à tout va. Henri avait voulu que ce soient eux qui gèrent le salon, pour une double raison : en premier lieu parce qu’il s’agissait d’une pièce terriblement importante, là où tous les membres avaient l’habitude de venir se détendre un peu, de partager certains moments de paix et de gaieté, hélas le mal rodant partout il fallait s’assurer que des moyens de sûreté étaient présents même dans ce petit oasis ; le polynectar, l’armurerie, les systèmes de surveillances,….. toutes ces choses venaient trouver leur quintessence au salon, rien ne devaient être laissé au hasard et nuls autres que les méthodiques et rigoureux Lorène et Marc n’eussent pu aussi bien se charger de cela. C’était une honte que Lorène n’ait pu reprendre son service chez les aurors, elle était d’un talent incomparable et un jour elle deviendrait la légende du niveau II, hélas à cause de cette satanée louve-garou elle avait été grillée ; pourtant le temps viendrait où elle serait de nouveau opérationnelle, car ils allaient tous s’occuper de ce « petit problème ».

Au rang des « problèmes » des Dalite on ne pouvait pas ne pas mentionner la petite Lola ; la ravissante petite fille avait du subir la présence, et même la torture, du terrible phénix noir, sans doute le sorcier le plus répugnant de toute l’Angleterre. Henri avait été immensément choqué, le mot était d’ailleurs trop faible, par l’histoire de Lola. Ses rencontres avec Halewyn lui avaient toujours soulevé le cœur et le laissaient à la limite de la nausée, et pourtant, à de nombreuses reprises, lui et l’assassin avaient été très proches de l’affrontement mortel ; l’homme représentait tout ce que le chef de l’Ordre exerçait, et c’était réciproque. Depuis qu’il avait eu connaissance de ce qui était arrivé à la fille cadette de Marc et Lorène Henri était dans un état de rage et de haine intense ; si son adversaire n’avait pas disparu il ne faisait presque aucun doute que les deux hommes eussent fini par entamer leur terrible duel à mort. Mais ce n’était plus d’actualité, et quand Henri regarda la petite fille il lui fallait toujours quelques secondes pour chasser de son regard la haine qui flamboyait en lui au souvenir de celui qui l’avait attaqué. Par ailleurs il admirait la volonté de Lola, qui même devant sa peur s’efforçait de rester courageuse ; lui n’aurait sans doute pas su réagir ainsi.

Henri s’approcha tout d’abord de Lorène car il savait qu’il fallait aborder le problème de son habitat ; sa fille était auprès d’elle, naturellement, et pour une fois se tenait tout à fait tranquille. Le chef de l’Ordre se baissa et souleva Lola pour la porter d’autorité sur son bras.

Henri – « tu as été très sage toi, j’avoue être surpris ; nous allons faire un petit tour dans le salon, voir si tu as tout bien mémorisé, mais avant je dois un peu parler à ta maman »

Il se doutait que l’enfant ne serait peut-être pas ravi de se retrouver dans une telle position, mais si comme il le présentait elle et sa mère allaient vivre un temps au square il valait mieux qu’elle s’habitude tout de suite à rencontrer d’autres personnes. Et surtout à tenir sa langue.

Henri – « Tu es toujours aussi douée pour les potions Lorène, parfois je me dis que tu devrais être à Poudlard……. J’ai réfléchi à votre « situation » : Merlin sait que je très contrarié à cette idée mais je crains que tu n’aies raison ; il va falloir que vous restiez ici toi et ta fille, au moins le temps qu’on trouve une solution pour le ministère. Je peux te faire confiance pour veiller à notre sécurité à tous n’est-ce pas ? »

Il n’avait aucun doute sur le fait que Lorène saurait gérer les secrets auxquels sa fille serait en contact, néanmoins il se devait de lui faire sentir ce qui pesait maintenant sur elle. C’était une femme forte, solide et puissante ; son couple et ses enfants représentaient beaucoup pour elle, toute une motivation sur laquelle elle savait s’appuyer et se ressourcer.

Henri – « Ta fille va me montrer ce qu’elle a retenu du salon, n’est-ce pas Lola ? Rejoins-nous ici, il reste quelques petites choses que je dois vous dire »

Tranquillement, portant toujours Lola sur son bras, Henri se dirigea de nouveau vers la pièce centrale, là où Marc terminait ses travaux ; il n’avait pas chômé.

Henri – « Et bien ma grande, prête à accomplir ta mission ? Alors, dis-moi donc ce qui a changé ici, et ce qu’a fait ton papa »




[Hj : je vous laisse répondre si ça vous fait plaisir ; je ferais le post du dernier « discours » après]
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyVen 15 Fév 2008 - 17:42

[Tu t’es trompé en haut de ton post’ Max, c’est Lola pas Morgane. Les insupportables gosses elles t’emmerdent x]

Monsieur Henri entra dans la pièce avec monsieur cheveux longs alors que Lola regardait sa maman tourner la potion qui faisait parfois des petites gouttes dorées que la petite Dalite essayait d’attraper. Lola regarda monsieur Henri avec un air de mépris parfaitement visible envers cet homme qui se croyait tout permis juste parce qu’il était grand. Morgane lui avait dit, « Tous les adultes sont pareils, ils veulent te commander et te dire ce que tu dois faire pour que tu devienne comme eux et que tu suives leur chemin, celui qu’ils croient le bon. Ils pensent tout savoir de la vie, alors qu’en réalité je suis certaine qu’aucun d’entre eux ne peut comprendre ce qu’on a vécu. Ce que TU as vécu. » Lola reporta son attention sur le chaudron dont le contenu prenait peu à peu des nuances vertes, mais restant toujours d’une étrange transparence. C’est alors qu’elle se sentit soulever du sol. Elle regarda, et reconnu monsieur Henri.

- Tu as été très sage toi, j’avoue être surpris ; nous allons faire un petit tour dans le salon, voir si tu as tout bien mémorisé, mais avant je dois un peu parler à ta maman.

Lola le regarda avec des étincelles dans les yeux. Mais pour qui il se prenait le monsieur ! Il n’y avait que papa et Lucas qui avaient le droit de la prendre dans leurs bras. La jeune Dalite ne broncha cependant pas, bien que son mécontentement était ouvertement affiché sur son visage, car elle ne voulait pas faire mauvaise impression devant tous ces gens qui n’avait déjà pas l’air d’apprécier l’idée qu’une gamine soit avec eux pour quelque chose d’important comme cela.

- Tu es toujours aussi douée pour les potions Lorène, parfois je me dis que tu devrais être à Poudlard … J’ai réfléchi à votre « situation » : Merlin sait que je très contrarié à cette idée mais je crains que tu n’aies raison ; il va falloir que vous restiez ici toi et ta fille, au moins le temps qu’on trouve une solution pour le ministère. Je peux te faire confiance pour veiller à notre sécurité à tous n’est-ce pas ?
- Chut Monsieur Henri ! Il ne faut pas déranger maman quand elle fait son chaudron !

Lola regarda sa mère qui était toujours aussi concentrée sur sa potion, les sourcils froncés tandis qu’elle rajoutait goutte à goutte le contenu d’un flacon en continuant de tourner. Lola admirait beaucoup sa maman et la patience qu’elle avait avec ses potions. Elle était sûre qu’elle, elle abandonnerai vite. Elle préférait par exemple regarder Mona et James dans leurs duels, que maman dans ses potions, même si elle savait que ce que maman faisait était plus difficile que les sors de Mona qui pourtant, paraissaient très compliqués. Maman releva la tête et soupira.

- Ouf, maintenant il faut attendre. Excuse moi Henri, tu disais ?

Monsieur Henri répéta tandis que Lola réfléchissait. Une fois qu’il eu terminé, maman aquiessa. Plein de questions turlupinaient Lola. Des question qu’elle n’avait évidemment pas l’intention de garder pour elle.

- Mais maman ! Si on vient ici, qui va nourrir Roy ? Et les chevaux ? Morgane va me tuer si je ne m’occupe pas de Mango, elle m’a demandé de l’entraîner tous les jours.
- Je vais demander à Lucas s’il peut passer de temps en temps pour l’entraîner, et ne t’inquiète pas pour le nourriture, je serai à la maison moi, à moi tout seule ça fera beaucoup, mais je pourrai toujours demander de l’aide à un de tes frères.

Lola réfléchit. C’était Lucas qui avait dressé Mango pour Morgane quand elle était toute petite, il serait capable de s’en occuper, même bien mieux qu’elle-même. Par contre il faudra qu’elle prévienne Morgane, elle était tellement attachée à son cheval qu’elle voulait être informée du moindre changement le concernant. Lola réfléchit à nouveau.

- Maman, quand tout le monde là, il dit que je dois parler d’ici à personne, c’est même pas à Morgane ?
- Lui dire par lettre serai trop risqué. De plus au début de l’année je les ai convaincu, elle, Thomas et Jessica, de rester à Poudlard pendant les vacances. C’est plus prudent. Tu ne la verras donc qu’aux grandes vacances, et d’ici là j’espère que nous aurons regagné notre maison.

La jeune Dalite soupira. Elle détestait cacher des choses à sa grande sœur, qui généralement lui en voulait par la suite. C’était sa confidente. C’était celle qui avait toujours des bonnes idées, celle avec qui on ne s’ennuyait pas. C’était aussi la seule qui comprenait en partie de qu’elle avait vécu. Mais elle avait compris que maman ne pouvait pas revenir toute suite à la maison, et elle-même n’aurait pas supporté d’y rester seule même plus d’un quart d’heure. Elle avait trop peur qu’il revienne et qu’il l’oblige à nouveau à faire des choses qu’elle ne voulait pas. Puis, monsieur Henri l’emmena de l’autre côté de la pièce.

- Et bien ma grande, prête à accomplir ta mission ? Alors, dis-moi donc ce qui a changé ici, et ce qu’a fait ton papa.
- Tu peux me poser, Monsieur, j’ai presque six ans et je sais marcher depuis longtemps.

Elle avait bien accentué le monsieur, pour mettre tout de même une notre de respect au milieu du tutoiement et de l’insolence. Elle ne voulait pas que monsieur Henri pense que papa et maman l’avaient mal élevé, parce qu’elle savait que beaucoup de gens disaient à papa et maman qu’a part Jim et Jessica leurs enfants n’en faisaient qu’à leur tête. Lola maudissait les gens qui disaient ça, car Jim aurait bien aimé pouvoir s’amuser avec les autres, si cette foutue maladie ne l’empêchait pas de respirer correctement au moindre effort. Et Jessica était sage parce qu’elle était intelligente, et Lola savait que les rares fois ou elle jouait au Quidditch, Jessica se montrait superbement douée à tous les postes. Seulement elle passait beaucoup de temps dans ses livres, c’est pour ça qu’elle savait toutes ces choses et qu’elle parlait peu. Une fois que monsieur Henri l’eu posée, car Lola n’aurai pas accepté de lui adresser la parole s’il l’avait gardé dans ses bras, la jeune Dalite se plaça devant le miroir.

- Alors, mon papa il a mis ce miroir ici, c’est un miroir qui montre les méchants. C’est en face de la porte pour qu’on les voie dès qu’ils rentrent. La haut – Elle montra l’étagère – il y a la main de la gloire, maman m’a dit que c’est pour que la lumière soit juste pour nous. Il y a aussi le canif qui ouvre tout et le Rapeltout. Papa m’a dit de placer les trucs qui tournent là, là, là et là.

Lola pointa successivement du doigt les quatre coins de la pièce. Elle était difficile à suivre, car même si elle savait parfaitement l’utilité des objets elle se rappelait difficilement leurs noms, et il fallait alors jouer à une sorte de jeu de devinette. Ame, Stam’ Gramme.

- A côté de la porte, il y a la baguette qui tremble quand les gens invisibles viennent. Et pour finir, il y a la grande valise.

La jeune Dalite se dirigea vers le coin d’ombre où elle était dissimulée, et la tira avec peine vers elle. Elle se glissa derrière, et tira sur une latte du parquet qui se détacha en partie, fourra ses petites mains dans le trou et en ressortit les clefs, ainsi que quelques araignées. Elle fit tomber les bestioles avec une grimace de dégoût et chercha la première clef. Elle l’introduit dans le premier cadenas, et ouvrit la valise. Une fois que monsieur Henri eu vu, elle l’ouvrit une deuxième fois, découvrant toutes les potions. Une troisième fois, et cette fois elle sortit la cape.

- C’est la cape qui rend invisible. Papa a dit que si quelqu’un d’autre en avait une il devait la laisser là comme ça tout les gens d’ici peuvent l’utiliser. Et là – Elle ouvrit la quatrième serrure – il y a les trucs qui tournent qui restent. Et après il y a plus rien, papa a dit que comme ça il y a la place pour ranger autre chose si on en a besoin.

[C’est fou comme j’aime écrire avec Lola quand même. xD]
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Youghy Mégami

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptySam 16 Fév 2008 - 15:57

(Un truc court pour enchaîner ^^)

- Voilà qui est intéressant Youghy….. l’invocation d’un dragon ailé ? Je plains nos adversaires. Tu m’as noté tes autres défenses ? Ah oui, voilà le parchemin.

Henri attrapa un parchemin aux alentours, sur lequel Youghy avait écrit les différents sortilèges de défenses qu’il avait exécuté. Il était essoufflé, mais fier de son œuvre, bien qu’l doutait que si le ministère était au courant de tout ce qu’il avait lancé, il en sortirait indemne, surtout en ce qui concerne son sortilège d’invocation. Dans son passé, lorsqu’il était Auror, il avait mené des recherches sur le fondement des sortilèges. Il avait mené des expériences illégales dans des anciennes grottes ou des repères cachées. Il avait dû tuer des centaines de personnes durant ses expériences : en effet, pour tester le fonctionnement des sortilèges, il avait été obligé d’utiliser des cobayes humains, les animaux ne réagissant pas pareil. Après la mort de sa femme, il avait lancé sur lui-même un sortilège d’amnésie afin d’oublier tout ce qu’il avait découvert, excepté ce sortilège. Mais si le ministère avait vent de son passé tumultueux…

- Bien, reposes-toi un peu ; je pense qu’on peut être satisfait de ton travail : en cas d’attaque massive ils auront du mal à traverser rapidement tout ça. Viens avec moi, nous allons au salon : Marc et Lorène doivent avoir fini, et il me reste encore quelques petites choses à vous annoncer.

Il acquiesça. Serrant son bras droit qui lui faisait un mal de chien, il suivit Henri en direction du salon où les Dalite étaient encore. En entrant dans la pièce, il y avait plusieurs changements que Youghy remarqua vaguement. Lorène était au centre, en train de finir une potion d’où s’échappait des gouttes dorées. La petite Lola s’amusait à essayer de les attraper. Au moment où ils entrèrent, il ressentit parfaitement le regard de la gamine sur lui. Il n’y prêta pas attention, serrant son bras de plus belle qui le faisait atrocement souffrir : visiblement, le sortilège d’invocation n’était pas aussi au point qu’il ne paraissait.

Henri prit la petite Lola dans ses bras. C’est à ce moment que Youghy remarqua qu’elle ressemblait énormément à sa sœur, fille « prodige » très forte en DCFM. Il eut un sourire.
Alors qu’il parlait avec la petite, Andrea Sanchez, infirmière à Poudlard, entra dans le salon, un peu couverte de poussière. Elle s’assit pas loin de Youghy, qui suait de par sa douleur.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyDim 17 Fév 2008 - 16:26

[HJ :Je fais rapide car il faut qu'on passe à la suite
pour lancer le rpg du ministère]






Lola – « Tu peux me poser, Monsieur, j’ai presque six ans et je sais marcher depuis longtemps. »



Henri déposa délicatement la petite fille sur le sol en prenant bien garde de ne pas lui laisser voir qu’il avait un mal de chien à ne pas lui sourire ; Lola était décidément une pure Dalite, au caractère aussi bien trempée que celui de sa sœur Morgane. Il se demandait si elle serait aussi douée qu’elle dans le futur, mais quoiqu’il en soit ça serait une sacrée sorcière ; espérons qu’elle ferait quelque chose de bien de ses dons, il y en avait tant qui choisissaient de laisser pourrir leurs talents, par paresse ou par manque de confiance.

En attendant il écoutait très attentivement Lola lui expliquer tout ce que « Papa » avait fait : cape d’invisibilité, glace à miroir, etc…… Marc avait lui aussi bien fait les choses, c’était un vrai plaisir d’être entouré de gens si compétents ; ça le changeait des élèves ( mrgreen )
Il était maintenant rassuré : la précision et la multitude de détails que lui fournissaient Lola lui prouvaient qu’elle avait accordé beaucoup d’attention à sa « mission » ; son esprit, vif, était donc facilement concentré sur le salon : ça ne serait pas très compliqué de modifier sa mémoire en occultant tout ce qu’il y avait dans la maison à part justement le fameux salon.

Ils étaient maintenant tous revenus au salon, leur mission accomplie : l’Ordre était désormais la plus redoutable des forteresses, on ne pourrait sans rendre maître que dans un bain de sang. Bien, les mangemorts ne perdaient rien pour attendre. Henri reprit sa place au centre la pièce, et débuta son second discours : le temps de l’action et des conséquences étaient venus.

Henri – « C’est parfait, nous disposons donc de l’endroit le plus sur de Londres. Passons à la suite : nous allons envoyer un message aux mangemorts et leur faire comprendre que le temps des actes maléfiques et des tortures en toute impunité est désormais révolu. Dès aujourd’hui nous créons le service des « Pourfendeurs » : ce service sera dirigé par Youghy et sa mission sera d’assassiner les mangemorts et tous les traites qui les aident. Oui mes amis, nous sommes désormais dans une guerre totale et dévastatrice : à partir de maintenant LE BON MANGEMORT EST UN MANGEMORT QUE NOUS AURONS TUE ! »


L’extraordinaire de cette nouvelle, les conséquences que cela impliquait, fit qu’un silence de plomb s’abattu soudain parmi les membres de l’Ordre. Eux qui s’étaient engagés pour la défense de la justice et de l’honnêteté, voilà qu’Henri leur annonçait brutalement qu’ils devenaient des assassins et auraient à utiliser les méthodes de leurs ennemis.

Henri – « Je vous avais promis des larmes, du sang et de la douleur, nous y voilà ! Nous allons nous salir les mains, nos âmes sont être souillés par nos actes et oui par moment nous serons peut-être aussi dur que nos ennemis ; nous n’avons pas le choix, la situation est désespérée et elle appelle des mesures désespérées ! L’état d’urgence est déclaré. Si vous doutez ou si vous sentez que vous perdez votre voie rappelez-vous seulement ceci : vous vous sacrifiez afin que vos enfants et ceux de tous les autres puissent vivre dans un monde où de telles mesures n’auront plus leur place. »


Les visages s’étaient fermés, certains avaient la mâchoire crispée, mais petit à petit chacun d’entre eux hocha lentement la tête en signe d’approbation ; Henri les regardait tous un par un, en communication mentale et visuelle, les accompagnant dans cette dure décision. C’était ses hommes et ses compagnons, d’eux ils exigeaient beaucoup, mais pour eux il donnait tout de ce qu’il était.

Ce ne fut que quand le tout dernier membre de l’Ordre approuva lui aussi ses paroles qu’il continua ; d’un claquement de doigt il fit apparaître la photo d’une jeune femme, très belle, sur l’un des murs du salon.

Henri – « Voici Ishitzu Eloredia, actuelle ministre de la magie et notre cible N°1. Cette femme connaît l’identité du chef des mangemorts, le nom du successeur d’Heinrish. Elle va nous le dire, de gré ou de force. Marc et Lorène, vous allez l’espionner et tenter de déterminer si elle peut devenir notre allié : si votre rapport et positif vous prendre contact avec elle. Dans le cas contraire Youghy vous assistera pour son élimination. Pendant ce temps, avec les autres membres, nous allons nous occuper d’un lycan que j’ai repéré depuis un certain temps : sa mort fera comprendre au chef de la meute que les mangemorts ne sont plus des protecteurs efficaces…… Des questions ? Bien, la séance est levée. Rendez-vous dans une semaine pour faire le point. Bonne chance à vous tous, et VIGILANCE CONSTANTE »



[Hj : voilà, Morgane tu pourra donc faire le rpg au ministère avec Ishitzu pour lui "parler" de l'Ordre, à moins qu'on ne débute directement sur le rpg Ishitzu-OdP au département des Mystères. On en parle dans le Blabla ?]
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Myron Martinez
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyDim 17 Fév 2008 - 18:31

27 Février 1984. VIGILANCE CONSTANTE. Finalement, la phrase fétiche de Henri de Hurlevent qu’il assénait à longueur de cours avait le don de marquer les esprits. Il était fort ce sorcier, et dans le camp des mages blancs en plus. Parfois, Artemis se disait qu’il avait énormément de chance d’avoir de tels alliés. Il avait déjà pris sa décision sur le futur de l’Ordre du Phénix. Pour sa pérennité, il fallait faire les meilleurs choix, qui ne sont pas forcément les plus douloureux.

Après mille précautions et deux mois après l’appel de l’Ordre du Phénix au rassemblement, Artemis était enfin arrivé à Londres au 12, square Grimmaurd. Depuis des jours et des jours, il attendait le moment idéal pour s’y présenter. Il y avait en permanence quelqu’un qui surveillait en apparence les maisons portant le numéro 10 et le numéro 14. Dans le voisinage moldu de cette rue, jamais personne n’avait su où était le numéro 12. C’était sans compter les sorciers de l’Ordre du Phénix, qui avaient établi leur QG, QG qui devait être encore plus protégé qu’avant. Henri avait dû utiliser tous les sortilèges de protection possibles et inimaginables pour assurer la confidentialité de ce lieu. En fait, l’ancien Chef de l’Ordre du Phénix comptait sur la chance pour entrer sans encombre : il espérait vivement que quelqu’un allait s’y trouver. Il n’avait plus qu’à attendre et essayer de venir aux moments les plus propices à entrer.

4 mars 1984. Artemis était posté depuis deux heures ici. Il savait que ce jour-là était le bon, comme une impression : c’était… bizarre… Allez Artemis. Tu n’es pas parfaitement rôdé côté transplanage mais tu peux y arriver. Il était 18 heures et pour la première fois depuis longtemps, les Mangemorts avaient un peu relâché l’étreinte qui enserrait le 12 square Grimmaurd. L’ancien Directeur de Serdaigle se jeta un sortilège de Désillusion pour augmenter encore sa sécurité et se concentra de longues secondes, non loin de sa destination. Puis il effectua son transplanage.

Gagné ! Artemis avait atterri juste au bord de la porte d’entrée. Aucun risque que quelqu’un l’ait vu. Puis il poussa la porte et entra dans le vestibule, étonnamment propre. Il savait que la défense avait été renforcée et resta à quelques centimètres de la porte. Il ne savait pas du tout ce qu’ils avaient fait. C’était risqué. Autant les appeler. Ils se demanderaient sans doute s’il était le vrai Artemis Fowl mais vu qu’il était effectivement le vrai, il n’y aurait pas trop de problèmes face à ça. Il se jeta un sortilège informulé (*Sonorus*) puis une voix puissante jaillit de sa gorge :

Artemis –
Henri, Marc, Lorène, Youghy, Andrea… Je suis de retour…

Si une personne répond à cet appel, il verrait devant lui un Artemis en piteux état et complètement épuisé par sa longue cavale de plusieurs mois et toutes les tortures psychologiques qu’il a subi…


(Mise en page pour plus tard, j'dois y aller... Je vous laisse imaginer l'état d'Artemis What a Face)
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MessageSujet: Re: Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES]   Des larmes, du sang et la douleur [TOUS LES MEMBRES] EmptyDim 24 Fév 2008 - 18:28

[J'l'ai déjà dis à Gwen', je commence le RP au ministère dans le courant de la semaine. ^^]

Une fois que Lola eu terminé d'expliquer les changements du salon à monsieur Henri, elle retourna avec tous les autres et se placa à côté de maman, en face de monsieur Henri et à la droite de monsieur cheveux longs. Les gens qui parlaient entre eux se turent dès que monsieur Henri arriva. Lola regarda tous ces gens, la plupart le visage tendu, comme si ce que monsieur Henri allait dire pourrait changer le monde. Un regard vers sa mère lui donna l'expression qu'effectivement, le prochain discours de monsieur Henri serai très important, car le visage de maman était fermé, et elle pinçais les lèvres comme si elle redoutait les paroles de l'homme en face d'elle. La petite Dalite se dit que cela devait être important, et elle décida d'écouter.

- C’est parfait, nous disposons donc de l’endroit le plus sur de Londres. Passons à la suite : nous allons envoyer un message aux mangemorts et leur faire comprendre que le temps des actes maléfiques et des tortures en toute impunité est désormais révolu. Dès aujourd’hui nous créons le service des « Pourfendeurs » : ce service sera dirigé par Youghy et sa mission sera d’assassiner les mangemorts et tous les traites qui les aident. Oui mes amis, nous sommes désormais dans une guerre totale et dévastatrice : à partir de maintenant LE BON MANGEMORT EST UN MANGEMORT QUE NOUS AURONS TUE ! Je vous avais promis des larmes, du sang et de la douleur, nous y voilà ! Nous allons nous salir les mains, nos âmes sont être souillés par nos actes et oui par moment nous serons peut-être aussi dur que nos ennemis ; nous n’avons pas le choix, la situation est désespérée et elle appelle des mesures désespérées ! L’état d’urgence est déclaré. Si vous doutez ou si vous sentez que vous perdez votre voie rappelez-vous seulement ceci : vous vous sacrifiez afin que vos enfants et ceux de tous les autres puissent vivre dans un monde où de telles mesures n’auront plus leur place.

Lola regarda à nouveau les gens autour d'elle. Elle remarqua bien vite qu'elle était la seule à ne pas faire une tête de six pieds de long et à garder sa bouille de petit ange boudeur. Maman s'était mordue la lèvre si fort qu'elle en saignait. Le silence était morbide, et Lola regardait les gens, scrutait leur regards perdus dans une rélexion que la petite Dalite ne comprenait pas. Un regard vers monsieur Henri lui fit remarquer que lui ne réfléchissait pas, ses yeux allant de l'un à l'autre pour elle ne saurai dire quelle raison. Puis, une première personne hocha la tête en signe d'aprobation. Une autre. Encore ce monsieur là bas. Puis cette dame. Tous hôchèrent la tête l'un après l'autre, sauf maman, papa, et une jeune fille à la gauche de papa. Lola fixa la fille, qui finis elle aussi pas hocher la tête. Maman jetai des coups d'oeils désépérés vers papa, mais lui aussi finit pas hôcher la tête. C'est alors que Lola sursauta, car maman pris la parole sûrement plus fort, et d'une voix plus stridente qu'elle ne l'aurait certainement voulu.

- Henri, tu te souviens du ministère, tu te souviens ce que je t'avais dit. Je ne veux pas tuer, ce serai s'abaisser à leur niveau ! Tu as dit que c'est pour un monde meilleure, un monde bon. Mais eux aussi, leur combat est pour ce qu'il appellent, leur monde meilleur. Comment pourrions nous savoir quel est vraiment le bon monde ?! La seule chose qui nous différencie d'eux à nos jours, c'est que nous ne nous sommes pas abaissé à tuer, torturer et toutes ses choses imfâmes. C'est la seule chose, tu m'entends ?! Et toi tu voudrais que ça change ?! Tu voudrais que l'on tue ces gens ?!

Il y eu un nouveau silence, les autres semblant réfléchire. - Et là Max' si tu veux mettre la réaction d'Henri, elle se trouve dans ce trou là d'accord ? xD - Puis, Lola regarda sa maman, et sa petite voix brisa le silence.

- Mais maman, c'est les méchants, pourquoi tu dis qu'on doit être gentils avec eux alors qu'eux sont méchants avec nous ?

Lorène regarda sa fille et elle pinça ses lèvres encore plus fort, un mince filet de sang coulant sur son menton. Lola questionnait toujours sa maman des yeux.

- Parce que je ne suis pas là pour que le méchant meure, mais pour qu'il change et qu'il vive de notre côté. - Lorène se tourna alors vers Henri - Je n'aime pas tes méthodes Henri, mais je les acceptes, plus par obligation que par choix. Sache que j'éviterai toujours de tuer, mais s'il le faut - Grande inspiration Haha - qu'il en soit ainsi.

Lola regarda monsieur Henri, qui après quelques secondes aquiessa - Naméo, tu vas pas encore en placer une, hein xD - et se tourna vers le mur pour faire apparaître une photo. C'était une dame, et Lola se rapella l'avoir déjà vu dans le journal. Une jolie dame.

- Voici Ishitzu Eloredia, actuelle ministre de la magie et notre cible N°1. Cette femme connaît l’identité du chef des mangemorts, le nom du successeur d’Heinrish. Elle va nous le dire, de gré ou de force. Marc et Lorène, vous allez l’espionner et tenter de déterminer si elle peut devenir notre allié : si votre rapport et positif vous prendre contact avec elle. Dans le cas contraire Youghy vous assistera pour son élimination. Pendant ce temps, avec les autres membres, nous allons nous occuper d’un lycan que j’ai repéré depuis un certain temps : sa mort fera comprendre au chef de la meute que les mangemorts ne sont plus des protecteurs efficaces…… Des questions ? Bien, la séance est levée. Rendez-vous dans une semaine pour faire le point. Bonne chance à vous tous, et VIGILANCE CONSTANTE.
- Ouaip', Marc tu m'amènera les journaux qui datent de sa "Nomination" au post de ministre, que je vois ce qu'on peut déjà trouver comme information sur elle.

Lola regarda sa maman, qui avait retrouvé un semblant de sourire et une voix normale même si ses yeux brillaient toujours étrangement. Elle regarda les gens parler entre eux, attrapant au vol quelques brides de conversation, car Morgane lui avait dit, qu'avoir toujours les oreilles bien ouvertes c'était le meilleur moyen pour tout savoir sans avoir à poser de question dérangeantes. C'est alors qu'une voix la fit sursauter.

- Henri, Marc, Lorène, Youghy, Andrea… Je suis de retour…
- On dirait ...
- Artémis !

Lola courru après sa maman qui se précipita vers la sortie, mais s'arêtta net une fois dans le couloir. Elle regarda vers la porte, ou se trouvait un homme, pas rasé du tout ! Avant qu'elle n'ai eu le temps de plus l'examiner, elle entendit maman crier.

- Youghy, qu'es t'as mis comme sorts là bas ?
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