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 Yuki wa decouka ?

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Dorian C. Shelley

Dorian C. Shelley


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MessageSujet: Yuki wa decouka ?   Yuki wa decouka ? EmptyMer 23 Jan 2008 - 20:39

† Hidoi yo, mama
Fukanzen naru hora, hidoi aza darake, godai ha fuman
Temonakereba ashi mo nae
ima mo mukashi mo nita keshiki
dosu kuroi heya
kibou no ki no jisae doko ni mo ariyashi nae
Kuroi, cry, Kuroi, cry †


La musique hurlait dans la radio. Miyavi s'époumonait. C'était une matinée tranquille et la neige tombait à gros flocons sur la lande galloise. Un vrai décor de carte postale que Snow observait par la fenêtre. Son chaton, neko, était parti se réfugier dès la première tombée de poudre fine sous la couette bien chaude de son maitre. Pauvre animal ! Snow entendit des pas précipités dans l'escalier et quelques secondes après, son père entrait en râlant, comme à son habitude, dans la chambre, sa chevelure courte et grisonnante en pétard. Devon s'arrêta et regarda son rejeton avec un air furibond.

__8h du matin tu ne trouve pas ça un peu tôt pour réveiller le quartier ? Tu n'as que ça à faire ? Fait donc comme Light... va à la bibliothèque, révise un peu !

Réviser il n'avait que ça à la bouche ? C'était pour cela que Snow rageait après les serdaigle ! Pas capables de s'amuser on dirait. Enfin son père et son frère non en tout cas. Light par ci qui est merveilleux, Light par là qui fait tout bien. Même quand il n'était pas là son jumeau lui tapait sur le système. Snow ne répondit pas. Il se leva tranquillement, éteignit la radio magique qu’il avait trafiqué pour écouter les stations moldues, pris son sac à bandoulière et son manteau et passa devant son père, sans lui accorder le moindre regard, sortant de la maison. Il soupira et agita le bras droit vers la route. Comme il était à prévoir, le magicobus, violet pimpant dans la grisaille du temps gallois, apparut, s’arrêtant en face de lui. Il monta prestement et paya son trajet. Où allait-il bien aller ? Bah il retournerait du côté de Poudlard… c’était plus pratique vu que le week-end, qu’il avait décidé de passer chez son père, s’achevait presque. On était le Dimanche matin. Il lui restait plus qu’à espérer que les boutiques de pré au lard ne seraient pas fermées. Les minutes passèrent avant que le bus s’arrête enfin devant le charmant et pittoresque petit village de pré au lard. Snow descendit et commença à arpenter les rues, calmement. Il regarda autour de lui et s’assit sur un banc. Il resta là un moment, les avant-bras sur les genoux, la tête penchée en avant révélant sa nuque à la peau pâle et satinée. Une teinte extrême-orientale. Ses cheveux bruns et courts, parsemés de mèches blanches, perdaient le nord, en tout sens. Ses yeux bridés et noirs comme du chocolat fixaient le sol sous ses pieds. La neige impitoyable tombaient inlassablement sur et autour de lui, coulant dans son cou et le long de son torse chaud. Une si étrange mais agréable sensation ! Snow aimait le contact de la froideur qui lui donnait l’impression de glacer et annihiler ses sens. Rien que ça suffisait à son bonheur ! La neige et le froid était toute sa vie, il l’avait toujours suivit. Son prénom en lui-même n’annonçait il pas cette fascination comme une préméditation ? Qui pouvait savoir après tout ? Certainement pas lui pauvre mortel ! Snow entendit des bruits de pas étouffés par la neige. Pourtant, il ne bougeat pas et attendit. Ca n'était pzeut être qu'un passant ! Il avait bien mieux à considérer !

† Hai Yuki wa Decou †
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Barty A. Mullet

Barty A. Mullet


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MessageSujet: Re: Yuki wa decouka ?   Yuki wa decouka ? EmptySam 26 Jan 2008 - 0:02

"You were from a perfect world...
A world that threw me away today, today
Today to run away."




Barty ouvrit brusquement les paupières, affolée, haletante. L’espace d’un instant, ses yeux encore aveuglés par les illusions du rêve, d’un profond bleu océan, tournoyèrent follement dans leurs orbites, lui conférant l’air exorbité d’une possédée. Une fine pellicule de sueur couvrait son front, et le voile de ses longs cheveux noirs épars semblait former un épais rideau sur son oreiller pourpre. Progressivement, son souffle s’apaisa, et la jeune femme émit un profond soupir de lassitude. Depuis quelques semaines, elle était à son tour peuplée de songeries malsaines teintées de sang et de cadavres.
Mais cette fois, elle avait encore rêvé de la voix.
Cette voix féminine, aussi envoûtante qu’obsédante, que d’autres élèves disaient avoir également perçue dans leurs songeries les plus intimes, lorsque leurs âmes fragiles, recouvertes du baume de la nuit, sommeillaient doucement, aussi vulnérables qu’un mince fétu de paille.
Et cette voix, cette mélopée hypnotique qui retentissait dans ses cauchemars, habitait indiscrètement ses fantasmes, lui dictait des actes pernicieux, parlait de tueries sauvages, de rivières de sang, et susurrait à son oreille des songes d’empoisonnement. Lorsque Barty s’éveillait de ces hallucinations et de ces visions de marches dans de longs couloirs glacés, elle se sentait le plus souvent faible et nauséeuse, comme si elle n’avait pas dormi du tout. Et de fait, parfois, la rouge et or n’avait pas même souvenance de s’être assoupie auparavant, ce qui devenait franchement inquiétant vu les circonstances. L’amnésie, c’était le début de la perte d’esprit. Etait-elle en train de devenir complètement folle ? Bonne à enfermer ?…
Un frisson glacé parcourut tout son corps au beau milieu de cette début de matinée d’hiver glacial, la faisant grelotter. Instinctivement, Barty serra convulsivement ses bras de ses longues mains fines. Le vent violent s’engouffrait dans les tours, émettant un lugubre sifflement contre les murs de pierre humides. Sans doute un petit crétin qui avait omis de refermer la porte conduisant à la Grande Salle, pensa-t-elle. Oui, elle entendait faiblement le claquement sec et régulier des coups produits par le battant qui cognait. Allait-elle se lever pour refermer cette fichue porte ? Oh, pourquoi Lux n’était-il pas là ? Quand ils étaient enfants, c’était elle qui la rassurait et la serrait dans ses bras les soirs d’orage, quand les mauvais rêves prenaient possession de son esprit… Elle encore qui jouait à attraper les cauchemars et les changeait en lucioles qui s’envolaient haut, haut vers son ciel étoilé, et éclairaient les ténèbres de sa chambre d’enfant mauve et argent… Même après avoir étudié durant cinq années la magie à Poudlard, Barty ne comprenait pas toujours pas comment elle s’y prenait.


E
lle secoua doucement la tête, chassant de ses pensées l’image du sourire calme et apaisant de sa grande sœur à l’âge de onze ans. C’était en ces moments troublants, où elle ne savait plus tout à fait qui et ce qu’elle était véritablement, que la jeune femme regrettait le plus le bonheur insouciant de ses souvenirs d’enfance, la tendresse qui avait marqué ses relations avec son aînée à cette époque. Puis, tous deux avaient grandi, et tout s'était compliqué. Aujourd’hui, elle n’était pas là. Pourtant, elle ne se trouvait qu’à quelques mètres d’ici, dans le dortoir des grandes. Barty pourrait-elle une nouvelle fois se glisser silencieusement dans son lit comme une couleuvre câline et se pelotonner précautionneusement contre son corps svelte et frais ?…
Tsssss, mieux valait oublier ces sottises immédiatement. L’accès au dortoir était peut-être protégé comme l’était celui des filles. En fait, le simple fait de s’abaisser à considérer ces réalités pratiques était humiliant, et Barty se mordit violemment la lèvre inférieure pour ne plus s’y attarder. Allons donc, elle n’était plus une petite fille. Du moins le croyait-elle dans les profondeurs de son orgueil abyssal.

Doucement, précautionneusement, la jeune femme repoussa ses couvertures et se glissa hors de ses draps. Soudain, un bruit métallique résonna sur le carrelage glacé. Sentant sous la plante de ses pieds un objet dur et froid, Sherkane se figea, guettant le réveil de ses camarades au son régulier de leur respiration. Mais, fort heureusement, pas une ne bougea le moindre muscle. Alors, lentement, la fière lionne coula un regard vers l’ustensile posé au sol reflétant au plafond la lumière de la lune, et un second frisson, plus fort que le précédent, la saisit lorsqu’elle l’identifia : c’était un couteau à gâteau teinté de rouge, visiblement affûté, tombé d’entre ses draps.

Malade de terreur, Barty vacilla jusqu’à la porte close du dortoir des filles de Gryffondor, l’ouvrit d’une traite puis la referma tout aussi rapidement. Secouée de tremblements incontrôlables, la jeune fille s’adossa au battant comme un noyé s’agrippe désespérément à une bouée, et se laissa couler sur le sol avec lassitude. Soudain, comme si derrière elle le diable lui-même avait frappé à la porte, la rouge et or bondit en avant et traversa à toute allure la salle commune des lions pour se cogner brutalement contre le mur solide qui fermait l’accès à la pièce. Mécaniquement, Barty prononça le mot de passe et se rua dans le couloir remontant vers les étages. Au bout se trouvait justement la fameuse porte conduisant au hall d’entrée de l’école. D’ailleurs, un grincement se fit entendre, suivi d’un autre claquement sec, et la jeune fée effrayée supposa que l’ouverture devait être bloquée. L’enfilade de corridors sombres à peine éclairés par l’astre lunaire semblait réveiller en elle d’anciens souvenirs enfouis : un jeu d’ombres et de lumières sur les antiques murs de Poudlard, le son amplifié de pas précipités sur les pavés humides, le sifflement caractéristique d’une lame qui tranche la viande, et finalement le doux bruit mat d’un corps qui s’affaisse...
Une vague de fièvre sembla envahir la jolie mangeuse de cœurs lorsqu’elle réalisa que toutes ces sensations, ces visions ne provenaient pas d’elle-même, mais d’un autre esprit. Pourtant, c’était bien son propre corps qui avait évolué sans bruits dans ces tortueuses allées, aiguillonné par le désir du carnage. Mais Barty ne se rappelait pas avoir commandé sa propre enveloppe charnelle ce soir-là. Malgré tout, son âme avait été présente, quoi qu’hypnotisée, droguée à l’exaltation du meurtre, comme somnambule ; oui, c’était cela : son corps avait avancé de lui-même, contrôlé par quelqu’un d’autre, tandis qu’intérieurement son esprit prisonnier riait, trop heureux de se laisser faire. Les inhibitions de son âme avaient cédées à ce moment-là, et par la suite son inconscient avait absorbé cette fracture. Mais les barrières de la mémoire se fissuraient en elle à cet instant précis, et tout ce qu’elle avait occulté lui revint par courts flashs. Sa vue se brouilla soudainement et, cette fois, ce fut son propre reflet que Barty aperçut : son regard n’exprimait rien, mais son sourire malin et ravi trahissait une jubilation cruelle des plus intenses. Dans sa main droite, elle serrait ce même couteau à gâteau aperçu quelques minutes plus tôt. De délicates gouttes rouges s’en échappaient pour venir s’écraser sur le sol dallé dans un plic-plac régulier. Enfin, la jeune femme comprit : ce qu’elle voyait n’était que le reflet d’un miroir. Rien qu’un stupide miroir. Elle laissa échapper un sourire rasséréné qui vint atténuer son expression crispée et sa pâleur maladive ; mais quelques secondes à peine plus tard les recoins de ses lèvres s’affaissèrent lentement, et ses yeux s’écarquillèrent d’horreur.
A présent, à ses pieds, une charogne traînait, abandonnée sur le ventre avec obscénité comme un pantin désarticulé. Ses membres disloqués formaient chacun des angles divers et variés avec le tronc de son corps, et les yeux hagards de ce qui avait été un garçon fixaient désormais le vide pour l’éternité. Une déchirure béante sur son abdomen dévoilait avec impudeur les tréfonds puants de son intériorité ; une cascade de boyaux roses et soyeux s’en déversait, directement sur les pieds de Barty.


E
coeurée plus qu’effrayée, la mignonne lionne se recula précipitamment avec une grimace de répugnance, et le souvenir disparut instantanément. Par un fait étrange, si elle était honnête avec elle-même, Barty devait admettre qu’elle n’avait pas peur ; du moins, pas tant du cadavre que de ses propres capacités. Prudemment, Barty se retourna vers la porte, et resta tétanisée faxe à celle-ci, comme si une bête fauve allait en jaillir à tous moments : elle était close. La porte était fermée. Pourtant, elle l’avait bel et bien entendue claquer quelques instants plus tôt, n’est-ce pas ?... Et encore, il y avait une minute seulement, elle l’avait sentie grincer près d’elle, non loin de là. Non, cela ne pouvait être une nouvelle illusion : la froideur mortuaire qui envahissait ses pieds nus en témoignait. Quelqu’un devait se trouver près d’ici, vraiment tout près. Quelqu’un qui la savait présente à quelques mètres seulement. Il se passait décidément des choses étranges, ici.
A mesure que s’imposait à elle l’évidence – elle avait tué ce jeune garçon –bartyse rappelait qu’au fond, elle n’avait pas été effrayée face au crime qu’elle commettait. De toutes façons, elle aurait été impuissante à y changer quoi que ce soit, même si elle l’avait voulu. Son corps à ce moment-là n’avait été qu’une machine contrôlée par autrui. Mais il y avait bien pire, Barty le savait : c’était qu’au plus profond d’elle-même, dans la partie animale de son être, elle y avait pris plaisir.


U
ne forme d’apaisement étrange l’envahit alors, et ce fut presque avec sérénité que Barty rouvrit résolument la porte de ses angoisses. De fait, elle n’avait plus peur. Quel que soit ce qui se trouvait derrière, elle y ferait face la tête haute, digne et hautaine comme elle l’avait toujours été.
Le hall d’entrée du château était glacial, balayé par le vent d’automne qui soufflait allègrement à travers les deux battants grands ouverts de l’immense entrée. Barty s’en approcha lentement, les pans de sa chemise de nuit blanche virevoltant autour d’elle avec légèreté ; elle avait froid, et toute sa peau se couvrait progressivement de chair de poule, mais à vrai dire, elle ne le sentait déjà plus. Ses mains glissèrent sur l’or massif des portes tandis que sa frêle silhouette soufflée par les vents comme une misérable brindille s’encadrait dans l’ouverture béante. Au loin se dessinait la cime des arbres de la Forêt Interdite, comme toujours sombre et menaçante ; les branches fouettées avec violence par le souffle de la tempête émettaient en concert grincements et sifflements lugubres, surmontées d’un somptueux ciel d’orage. Au milieu de ce paysage apocalyptique, Barty avançait avec une assurance tranquille ; malgré le fait que le contraste de température entre la pierre des grands escaliers et ses orteils nus lui donna la sensation d’avoir des milliers d’échardes soigneusement plantées dans la plante de ses pieds, elle progressait toujours, luttant majestueusement contre l’ouragan. Un large sourire extatique sur le visage, elle descendait lentement les degrés, droite comme une reine, comme hypnotisée par cette vision de chaos. Les voiles de sa robe de nuit semblaient former derrière elle un élégant et vaporeux nuage nacré, moulant une partie du tissu sur les courbes bien dessinées de son corps élancé.


Le fin rideau de ses longs cheveux bruns agités par la puissance des éléments vint masquer un instant sa vue, et Barty l’écarta nonchalamment, avec une élégance toute artistique. Lorsque son regard se porta de nouveau au bas des escaliers, elle put y voir la silhouette obscure d’un garçon, apparemment assez jeune encore. Ce devait donc être un élève de Poudlard. Il paraissait sorti de nulle part, et peut-être était-il la cause de toutes ces fausses frayeurs qui tourmentaient Barty depuis son réveil. Dans la lumière de la lune encore incomplète qui apparaissait, la brillante fée d’hiver put le distinguer un peu plus nettement : de grands yeux noirs au regard fixe et troublant, des cheveux blanc et noirs mi-longs coiffés n’importe comment qui lui conféraient l’air adorablement négligé d’un étudiant d’université moldue, de haute stature, des épaules solides... en somme, le genre de jeunes hommes qui faisaient tourner les têtes des petites sottes qui gloussaient dans les couloirs comme une horde de poules. Joli garçon, oui, il l’était indubitablement. Et pourtant, ce n’était pas vraiment son physique qui plaisait à la mutine succube, mais son esthétique générale et ce quelque chose de dérangeant qu’il possédait. Dérangeant, certes, mais surtout terriblement intriguant, voire même... obsédant. Et pourtant, Merlin seul savait combien intriguer Barty Ambre Mullet était une tâche ardue. Or, ce garçon la fascinait littéralement.
D’autant plus qu’après l’avoir observé plus attentivement, Barty le reconnaissait : il s’agissait bel et bien de Snow, membre de la maison du Lion comme elle. Prudente, elle s’était écartée de lui chaque fois que ç’avait été possible.
Mais pas ce matin. Ce matin, où elle avait le goût du sang versé dans la bouche, tout lui semblait possible, le pire comme le meilleur. Uniquement vêtu d’un pull noir près du corps qui ne cachait rien de son torse bien dessiné et d’un pantalon de même couleur, Snow semblait n’être qu’une ombre dans la ce monde blanc, une ombre dont les yeux noir la dévisageaient avec audace et ce qui ressemblait à une lueur de défi. Les prunelles saphir de Barty ne quittaient pas un instant le regard dangereusement hypnotique de Snow. Ce dernier se tenait nonchalamment debout à gauche de l’escalier, une main posée sur la rampe de pierre. Tout dans ces deux fenêtres à ciel ouvert qui ornaient son visage appelait à la libération de l’instinct animal, sauvage, indomptable. Et Barty répondait à cet appel, de tout son être en éveil faxe à cette rencontre hasardeuse qui bouleversait les limites de son corps, comme si ses facultés sensorielles se trouvaient soudainement étendues. Hasardeuse... Mais était-ce vraiment bien le cas ? Il ressemblait à un prince surgi tout droit des ténèbres et de l’agonie de ses nuits, prêt à l’emporter au diable. Et Barty s’aperçut qu’elle le souhaitait ardemment. Have you ever danced with the devil by the pale moonlight ? Allait-il la conquérir, son prince de la Mort ?... Espoir.”
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Dorian C. Shelley

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MessageSujet: Re: Yuki wa decouka ?   Yuki wa decouka ? EmptySam 26 Jan 2008 - 20:32

† Sono senaka ni demo tsukamattereba,
Sukoshi no kaze kurai eccharadaro ?
Hora guzu guzu shiteru to oitecchauzo
Boys & Girls hurry up hurry up †


Il avait attendu deux heures sous la neige. il l'avait sentit glisser doucement sur sa peau chaude et orientale. Jaune à ce qu'on dit. C'est réducteur quand même pour une teinte si douce, si pure et si pale. Sa peau veloutée et douce comme de la soie, parfumée et voluptueuse. Un parfum d'ailleur, comme de l'essence subtile et rare qu'on penserait tout droit rammené de la route des indes. Il est 9h à Londres.... quelle heure est il à Tokyo ? La froideur ne lui avait même pas donné la chair de poule. Il n'avait jamais eut froid sous le givre. N'était il pas la neige après tout ? Il s'était contenté de réfléchir à la finalité de son existence, à son comportement... à son père qu'il avait planté comme ça, sans autres paroles, en plein coeur du pays de Galles. Qu'avait il pensé ? Bah rien sans doutes ! Il n'était pas Light.. il n'était pas son frère ! Si doué, si fort, si lisse, si gentil ! Pourquoi son père se serait préoccupé de ce qu'il allait faire. Il n'était après tout que le petit con de métamorphomage. un fils de démon, un enfant honteux que l'on ne veut pas montrer. Son père avait toujours été fier de Light mais avait toujours avoué à demi mots, comme embarassé, que le petit garçon avec les cheveux verts ou bleus était aussi son fils. Ils le voyaient tous comme un diable et ne cherchaient pas l'ange déchu sous le masque qu'il s'était fabriqué avec sa peine. Les gens étaient stupies et s'arretaient aux apparences. Et lui n'aimait pas les gens ! Il se forcait à avoir son air séducteur, mesquin, à se rendre fascinant. Mais interieurement il les maudissait tous de ne pas chercher plus loin, de se contenter de voir la rebellion sans en chercher la cause !

Perdu dans ses pensées, il n'avait pas vu le temps passer. Il était comme ça, à ne pas se soucier du temps qui passe alors que ses congénères courrent après ! Il était patient, extremement même. A en rendre les autres malades ! Il n'avait pris conscience de l'instanht infini qu'il avait laissé passer que quand son ventre commenca à protester. Il avait loupé le petit déjeuner. Snow se leva, en prenant son temps, et marcha vers le chateau en mettant les mains dans ses poches. détendu, apaisé. On ne voyait que ça sur son visage. c'était son expression habituelle. Un mélange de je-m'en-foutisme et de sérénité. A vrai dire elle était à l'opposé de son caractère profond. Il s'était mis en marche et traversa le village encore paisible dans le calme souverain de l'hivers. In the cold light of morning. regardant à droite et à gauche, avancant de sa démarche délicatement chaloupée, écoutant le bruit étouffé de ses pas, resentant au maximum la morsure du gel sur sa peau, il arriva devant les grilles du chateau et s'avanca dans le parc. Il le traversa également, tracant un épais sillon dans la neige haute. Le tout sans jamais se presser. Il arriva dans le hall, quittant la paleur de l'exterieur pour la luminosité présente dans le vénérable chateau. A bien y penser, Poudlard avait été le endrois où il s'était sentit en confiance, où il avait pensé être accepté pour ce qu'il était.

Il avanca dans les couloirs, marchant encore un peu. Il percevait des sons mais un seul retint son attention. Un plus près que les autres. Il réveilla quelque uns de ses sens, de ses instincts, pour se remettre d'applomb. Une forme arrivait, une silhouette féminine. Sa rancoeur et son agressivité envers la race humaine revint et se trahit dans ses yeux bruns. Il oubliait la douceur et le besoin d'affection qu'il ressentait si souvent au plus profond de lui même pour redevenir l'animal traqué qu'il avait toujours été. Il mit un moment à se souvenir de qui était en face de lui, à distinguer les traits de la personne. Mais son regard s'arreta sur ses yeux. Il l'examinait tranquillement de son regard de braise, sans la moindre gène. Il finit tout de même par se rappeller. Barty Mullet ! Une de ses camarades de gryffondor. Le jeune garçon s'était toujours demandé pourquoi on l'avait mis dans cette maison En fait non ! ce qui l'etonnait le plus c'était que le choixpeau avait finalement trouvé où l'envoyer. Il avait quand même mis beaucoup plus de temps que la moyenne. Il était si difficile que ça à cerner ? sans nul doute possibles oui ! Toujours était il qu'il regardait la file, accoudé à la rampe de l'escalier d'un air nonchalant, presque blasé ! Il mit un long moment pour consentir à parler, de son ton froid et sans réplique qui le caractérisait.


__Bonjour ! N'est il pas un peu tot pour se balader dans les couloirs ? Vous pourriez vous perdre miss mullet !

Il esquissa un sourire... sans joie. Ses yeux si bruns étincellaient joyeusement comme d'un amusement malsain. Il trouvait drole de jouer son double jeu. Une protection qui devenait au fur et a mesure lui même. cacher ses pensées sous cet air d'arrogence sans appel était presque... jouissive ! d'unair assuré, il plissa les yeux et s'accouda encore plus, prenant une pose détachée aussi glaciale que le ton qu'il avait pris pour parler. Il y avait de quoi devenir fou à le regarder être si froid et si nonchalant. mais Snow savait que la fille en face de lui n'était pas du genre à se démonter. A force il arrivait à cerner les gens. Quoique peut être aussi mal qu'eux le cernaient ? Qu'en savait il lui ? Il était métamorphomage pas legilimens !

† Ouatashi wa namae yuki decou †


(ouhlala ! c'est long ><
j'pourrais jamais faire autant désolé !)
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