Overcross the Hallow Bondary (Hale) [TERMINE]

L’homme était habillé de manière fort élégante, vêtu d’une cape blanche très légère (car nous étions en plein été) assorti d’une chevalière et d’une canne magnifiquement sculptée dont le pommeau laissait à voir les reflets d’or pur qui le constituait. C’était un homme encore fort jeune, élancé et bien fait de sa personne, à la silhouette découplée et puissante dont l’ombre remplissait sans guère de peine une bonne partie de la rue qu’il traversait. Une allure séduisante en soi, qui ne manquait pas de provoquer de temps en temps, au découvert d’un angle, certains regards ou réactions de la part des autres sorciers. Indubitablement il attirait parfois le regard, et ce ne fut guère surprenant de le voir s’engouffrer soudainement dans l’immense et glorieuse banque des sorciers : Gringotts.

La créature qui l’accueilla, un gobelin, fut pleine de prévenance, sentant sans doute confusment que le client du jour était une espèce pourvue en gallion ; avec intelligence elle le dirigea vers un autre gobelin, un des vice-gérant de la banque, lequel sembla s’illuminait à la vue de l’homme.

Gobelin – « Comte De Hurlevent ! C’est un plaisir de vous voir. Venez dans mon bureau, nous serons beaucoup plus à l’aise pour discuter de vos finances »

Henri inclina la tête d’un geste affable, quoiqu’un peu sec et pressé. Ils furent bientôt dans le spacieux bureau de la créature, qui s’empressa de sortir un registre épais et en fit la lecture avec un plaisir non dissimulé

Gobelin – « Votre fortune actuelle est fort confortable ; j’ai également appris que vous avez retrouvé votre femme, je puis donc de nouveau libéré les liquidités de votre compte commun. En outre les intérêts perçus…. »

Henri – « Merci, mais nous verrons tout cela une autre fois. Je suis venu avec l’intention d’effectuer un dépôt d’une dizaine de milliers de gallions. Néanmoins j’aurais besoin de prendre une décision pour cet argent, et il me serait infiniment simple d’y réfléchir seul, dans un lieu calme…. »

Le gobelin hocha la tête, comprenant fort bien ce que désirait son client. Il le laissa dans l’instant seul dans ce fameux bureau. Henri en profita pour ranger le fameux registre, et s’accorda un sourire de satisfaction : Gringotts était donc toujours aussi conciliante pour certaines de ses clients. L’avantage d’avoir un peu plus que le million et demi de gallions dans son coffre personnel. Il songea qu’Aurore, sa femme retrouvée, le tuerait si elle apprenait ce qu’il comptait faire à Gringotts aujourd’hui.

Henri n’était en effet pas en train de « réfléchir » ; il attendait quelqu’un, une personne dont on lui avait loué les compétences multiples. Il avait hâte de voir comment cette personne réussirait à le rejoindre dans cette pièce, au cœur de Gringotts. Déjà un premier défi….

Mais cela valait surement 10 000 gallions.

PNJ GOSSE:

Un petit, tout petit garcon, à peine 5 ans sonné, entre dans la banque en hurlant à perdre haleine..

PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!

Réclame t il, perdu. Yseult, faisant son boulot, va le rejoindre presto. Elle refrène à grand peine son envie culinaire, mais reste professionnelle. Les prunelles bleues se voilent de tristesse.

Mais... dis moi petit, c'est qui ton papa?

Continuant à pleurer, le garcon lui tend un carton, hoquetant trop pour pouvoir parler.

Citation :

Bonjour, je m'appelle Ian de Hurlevent, fils d'Henri de Hurlevent. Si vous lisez ceci c'est que je suis perdu.

Fumsek... Il y a un Henri de Hurlevent ici en ce moment?

Demande elle en levant les yeux du carton.

Wais, il est en route pour son coffre.

Parfait, on vérifie et on t'envoie trouver ton père.

Dit elle d'une voix douce. Elle se relève et prends l'enfant par l'épaule avec une poigne étonnamment forte.

Les test démontrent autant qu'il est désarmé, autant qu'il est ce qu'il dit être. Yseult va le mener elle même à la voûte d'Henri.

Monsieur de Hurlevent? Votre fils vous cherchait.

Dit la jeune fille en lâchant la main du gosse.

PAPA!!!!

le ptit bout de chou va se coller sur sa jambe.

La porte s’ouvrit presque avec fracas, ce qui surprit le vénérable professeur d’Histoire qu’était Henri ; plusieurs années à consommer des tas de trucs pour lui calmer ses nerfs à force de vivre sur le fil du rasoir avaient fait en sorte de développer une très légère, minuscule, paranoïa et des drôles de réflexes quand il était surpris. Se retournant presque en bondissant, la baguette brandie vers la porte où se tenaient les deux nouvelles personnes, il commençait, par pur automatisme, à formuler un sortilège

Henri – « Stup… »

Par chance il s’arrêta avant de finir l’incantation, se rendant compte qu’il ne s’agissait que de la jeune femme employé dans les bureaux de la banque : aucune menace de ce coté donc. Elle était accompagné d’un petit garçon, qui semblait ne pouvoir s’arrêter de pleurer.

Yseult – « Monsieur de Hurlevent? Votre fils vous cherchait. »

Plait-il ? « Son fils le cherchait » ? Quel fils ? Henri n’eut guère le temps de comprendre ce qui lui arrivait que le « fils » en question se précipita vers lui en hurlant un tonitruant « Paaaaaaaaaaaapaaaaaaaaaaaaaaa » ; houlàlàlà. Le gosse de 1m20 s’accrochait résolument à lui, ce qui était d’un certain comique.
Bon, du calme. D’abord les apparences. Il ne pouvait rester comme ça, la baguette brandie et l’air aussi crétin. Une idée, vite.

Henri – « Heu, merci de l’avoir…. « ramené ». Je m’en occupe, tout va bien »

Henri se mit à réfléchir à toute vitesse : au vu de la taille du gosse il ne paraissait guère avoir moins de 2 ans. Si il y avait bien une chose dont il était sur c’est qu’il n’avait pas fait de choses pouvant entrainer la conception ces dernières années, et il était presque aussi que si ça avait été le cas d’Aurore elle lui en aurait parlé. Oui, oui tout à fait sur. Evident. Aucun doute.

Quoique… allez savoir… peut-être bien que…. et si…. après tout qu’est-ce qui prouvait que… ?

Bon, assez rigolé. Henri souleva le bonhomme et le plaça d’autorité sur le bureau du gobelin.

Henri – « tu as l’air d’un gentil garçon mon grand. Tu permets que je vérifie un petit quelque chose ? »

Il brandit la baguette et formula, en prenant garde en n’y mettant qu’une très faible puissance

Henri – « Petrificus totalus »

Si le gosse était ce qu’il pensait Henri aurait donc le plaisir de découvrir le fameux phénix noir ; dans le cas contraire….. ben ça serait la galère.

PNJ: GOSSE ET YSEULT.

Le gosse est ce qu'il est, c'est à dire un gosse.

On a déjà vérifiés monsieur. Si ce n'est pas le vôtre, laisse le moi...(le manger)

Yseult ferme les yeux un court instant. Inspire et reprend d'un ton encore plus doux

le ramener. Mais vous avez une drôle de facon de traiter les enfants monsieur de Hurlevent.

Elle enlève la pétrification au gamin qui recommence à pleurer en reniflant que ce n'est pas de sa faute s'il s'est perduuuuuuu.....

Raté.
Le pauvre gamin reçoit le sort de plein fouet, et se pétrifie dans l'instant. Ah merde, donc c'est vraiment un gosse, et pas du tout le fameux Halewyn Coeur D'Acier....
2 problèmes se posent à Henri : 1) comprendre d'où lui vient cette paternité invraisemblable, 2) éviter de passer pour un bourreau d'enfant.
Ben c'est pas gagné et il sent le mal de tête lui montait très très vite à la cervelle.

D'accord. Du calme. On respire.
Manquerait plus que Halewyn débarque à ce moment précis : dans le genre "je-suis-un-client-sérieux" Henri aurait droit à un zéro pointé.

Yseult - "On a déjà vérifiés monsieur. Si ce n'est pas le vôtre, laisse le moi...le ramener. Mais vous avez une drôle de facon de traiter les enfants monsieur de Hurlevent. "

Pardon ? On lui collait un mioche braillant entre les pates alors qu'il attendait le plus redoutable tueur à gages du pays (voire du monde) et on se mettait à critiquer son sens paternel ? C'était un comble ça ! Décidément il y avait du relachement dans cet établissement

Henri - "et bien quand vous aurez passé la moitié de votre vie à voir débarquer des choses qui en veulent à votre peau sous les apparences les plus bizarres vous serez peut-être un peu bizarre vous aussi. Et maintenant, sans vous commander et en m'excusant de ma grossierté, je souhaiterai que vous me laissiez seul : j'attends... heu non je dois réfléchir à un épineux problème"

La phrase "J'attends un tuteur à gage" n'aurait sans doute pas déclencher un réaction très saine chez Yseult. Henri commençait tout de même à s'inquiéter un peu : que faisait donc Le Phénix Noir ? L'avait-il surestimé ? Ce dernier serait-il donc incapable de pénétrer dans Gringotts ?

et bien quand vous aurez passé la moitié de votre vie à voir débarquer des choses qui en veulent à votre peau sous les apparences les plus bizarres vous serez peut-être un peu bizarre vous aussi. Et maintenant, sans vous commander et en m'excusant de ma grossierté, je souhaiterai que vous me laissiez seul : j'attends... heu non je dois réfléchir à un épineux problème

Yseult s'incline et demande poliment au gobelin de la suivre hors de la voûte, laissant le client seul avec le mioche.

S'ensuit un changement notable chez le gamin. Une voix rauque s'échappe de ses lèvres. Trop mâle et trop grave pour que ca vienne du mioche. Quelle magie est-ce là? Mystère.

Tu me prends pour un con? Je suis fou, pas suicidaire encore. Tu me veux quoi et c'est mieux de valoir al vie de ce gamin.

Voix - "Tu me prends pour un con? Je suis fou, pas suicidaire encore. Tu me veux quoi et c'est mieux de valoir la vie de ce gamin."

Henri ne sursaute pas, mais c'est tout juste : heureusement qu'on l'a plus ou moins prévenu que le fameux Hale était du genre surprenant ; il faut tout de même avouer qu'il se sent un peu impressionné. Lentement, le professeur d'Histoire de la Magie se retourne et découvre donc, ô surprise, que le petit garçon braillard qui se reclamait de sa filiation a maintenant fait place à.... à personne d'autre.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Un gosse ne parlait pas avec une voix pareil, c'était impossible.
A moins qu'il ne s'agissa d'un cas de magie noire de haut niveau. Mhhh, c'était bien possible : après tout on parlait du Phenix Noir en personne.
Bah bête du tout comme idée pour pénétrer dans Gringotts, Henri se sentait presque admiratif.


Instinctivement il vient croiser le regard de Halewyn ; un regard dur, féroce, et pourtant parfaitement maîtrisé malgré la tension que l'on peut lire dans les yeux gris acier du sorcier. Le propre regard d'Henri lui ressemble un peu, quoiqu'il soit plus porté sur un bleu acier ; l'homme n'était pas à sous-estimer, loin de là. Henri se sentait légèrement sur la défensive, ce qui l'empêcha de faire taire la propre agressivité de son regard. Espérons que le redoutable tueur n'en déduise rien d'erroné.

Henri - "Enchanté de vous rencontrer. Vous m'excuserez de ne pas prononcer votre nom, il m'inspire une certaine crainte. Votre ruse était habile pour vous introduire ici... je suis favorablement impressionné"

Il se tait quelques instants, tandis que le regard de l'autre ne le lache pas. Drole d'impression qu'il a à cet instant... l'impression qu'il va se faire égorger.

Henri - "Sans vous vexer je pense que vous avez une excellente idée de pourquoi j'ai souhaité vous rencontrer, mais soit : ça ne me gène guère de vous apprendre ce que vous savez déjà. J'ai besoin d'informations Maître-Assassin, si vous me permettez de vous appeler ainsi, des informations sur une personne qui me crée quelques problèmes. Et le cas échéant, suivant lesdites informations, il se pourrait fort bien que je requiers de vous votre autre compétence..... celle qui s'occupe de gérer les problèmes de manière définitive."

Enchanté de vous rencontrer. Vous m'excuserez de ne pas prononcer votre nom, il m'inspire une certaine crainte. Votre ruse était habile pour vous introduire ici... je suis favorablement impressionné"

Le gamin balance ses jambes, ne quittant pas les prunelles deHurlevent. Il l'égorgerait net sec pour avoir essayé de le flatter dans le sens du poil disons.

Sans vous vexer je pense que vous avez une excellente idée de pourquoi j'ai souhaité vous rencontrer, mais soit : ça ne me gène guère de vous apprendre ce que vous savez déjà. J'ai besoin d'informations Maître-Assassin, si vous me permettez de vous appeler ainsi, des informations sur une personne qui me crée quelques problèmes. Et le cas échéant, suivant lesdites informations, il se pourrait fort bien que je requiers de vous votre autre compétence..... celle qui s'occupe de gérer les problèmes de manière définitive."

Un moment de silence, les prunelles d'acier flanboient de rouge un instant.

J'ai tu l'air d'une bibliothèque? Je me renseigne que sur ce que je tue... mec.

Dans les prunelles, une lueur on ne peut plus irritée. Celle d'un mec qui n'aime pas perdre son temp.

Ca ne se présente pas tout à fait bien ; Henri se doutait que le Phénix Noir était du genre "sec" mais n'empêche il avait espéré que ce dernier considérerait ses clients potentiels pour autre chose que la viande à hacher. Ennuyeux ça : leurs deux fichus caractères étaient bien capable de faire en sorte qu'ils se sautent dessus dans les prochaines minutes.


Hale - "J'ai tu l'air d'une bibliothèque? Je me renseigne que sur ce que je tue... mec. "

Drole d'accent, n'eut-été le "mec" et la voix résolument glaciale ça aurait pu détendre l'atmosphère. Mais bon c'était secondaire ; le petit problème, à l'instant, c'était surtout qu'Henri commençait très très légèrement à sentir la moutarde lui montait au nez. Ca n'était pas parcequ'on était le meilleur assasin du monde qu'on pouvait se permettre de lui parler comme ça.

Henri - "Maitre-Assasin je vous prierai de rester mesuré. Vous n'avez rien à prouver à personne, cependant je n'accepterai pas vos brimades. Si cette question vous est insoluble nous pouvons parfaitement la régler sur-le-champs....."

Il est sérieux quand il dit cela, tout comme il sait que son interlocuteur peut parfaitement devenir lui aussi soudain mortellement sérieux. C'est sans doute puéril mais Henri estime qu'il se doit de se faire respecter un minimum de cet homme ; fut-ce au péril de sa vie.

Henri - "Nous avons cela dit beaucoup mieux à faire. Vous ne voulez pas vous charger du travail du "bibliothécaire" ? Voyons Maître-assassin, je ne vous aurai pas contacter si c'était aussi simple....."

Henri - "La personne qui me pré-occupe se nomme Iranoe Sayuri, membre du mangemagot. Je ne sais quasi-rien d'elle, excepté qu'il y a des choses troublantes dans son passé. Je veux savoir ces choses Maître-Assassin, et je veux savoir si elle doit disparaître. Cela est-il donc tellement au-dessus de vos compétences ?"

Henri - "Maitre-Assasin je vous prierai de rester mesuré. Vous n'avez rien à prouver à personne, cependant je n'accepterai pas vos brimades. Si cette question vous est insoluble nous pouvons parfaitement la régler sur-le-champs....."

Le regard Gris acier se pose directement dans celles de son pseudo client à la noix.

Lâche moi ta lèche et viens en au fait.

Les palabres onctueux l'irritent au plus haut point. Et ce connard là, il gagne des palmes. Il n'a pas de temp à perdre et le lieu de rendez vous démontre un manque de respect flagrant envers sa personne. Quel client sérieux va donner rendez vous dans sa voûte personnelle à Gringott's?

Nous avons cela dit beaucoup mieux à faire. Vous ne voulez pas vous charger du travail du "bibliothécaire" ? Voyons Maître-assassin, je ne vous aurai pas contacter si c'était aussi simple.....


L'enfant/Hale, lui fait signe d'embrayer. Sousainement, il tourne la tête vers l'arrière et ses lèvres bougent, comme s'il parlait à quelqu'un, mais sans qu'aucun son ne se fasse entendre. Puis il revient à Henri

La personne qui me pré-occupe se nomme Iranoe Sayuri, membre du mangemagot. Je ne sais quasi-rien d'elle, excepté qu'il y a des choses troublantes dans son passé. Je veux savoir ces choses Maître-Assassin, et je veux savoir si elle doit disparaître. Cela est-il donc tellement au-dessus de vos compétences ?

Il y a un silence, puis un bref rire. Un rire rauque, sans joie et glacial.

Une membre du Magenmagot, rien que ca...Et lâche moi le maitre assassin, j'ai un nom.

Un autre silence, moqueur cette fois. Le sourire fendant de Hale sur la figure du mioche, ca le fait pas trop.

J'peux te renseigner tout de suite. Mais ca va te couter un max.

Le rire qu'il entendit alors lui sembla sacrément "étrange" ; ça en fichait un drole de coup de discuter en face d'un gosse aux yeux à l'expression de tueur et de soudain voir ledit gosse émettre un rire aussi caverneux et sinistre. Henri se dit fugacement que le petit en aurait pour des années de psychanalyse infantile ; espérons que les sorts d'oubliette du tueur soit efficacement.

Hale - "Une membre du Magenmagot, rien que ca...Et lâche moi le maitre assassin, j'ai un nom."

Oh oui, bien sur qu'il avait un nom. Halewyn Coeur d'Acier, le Phénix Noir ; ça paraissait prétentieux, et ça l'aurait sans doute été chez n'importe quel autre sorcier mais pour Hale ça convenait tout à fait parfaitement. En tout cas il était hors de question pour Henri d'envisager de prononcer le véritable nom de l'homme : il avait appris à connaître la puissance et le pouvoir des mots, le pouvoir qu'on avait sur eux ou qu'ils avaient sur nous ; absoluement aucune envie de faire une telle expérience. Pas de nom, point barre.

Henri - "Votre nom je le connais, je le connais fort bien même ; vous trouverez cela stupide, peu m'importe, mais je me refuse à le prononcer."

L'assassin lui répondit par un silence, moqueur cette fois-ci ; bah, au moins reconnaissait-il qu'Henri ne l'avait pas dérangé pour rien.
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Hale - " J'peux te renseigner tout de suite. Mais ca va te couter un max."

Ca c'était surprenant ! Oh bien sur Henri s'attendait à payer cher les services de Hale (il voulait le meilleur non ?) en revanche de là à ce que ce dernier connaissa déjà tout ce qu'il allait lui demander....
Bon, soit.
Il sortit une bourse et l'envoya sur les genoux du gosse.

Henri - "1000 gallions, pour vous montrer que je vous prends au sérieux. Je veux tout savoir de cette femme, absolument tout. Alors, combien prenez-vous ?"

10000... A faire transférer dans le coffre no. 348 avant toute information.

Les yeux du gosse s'éteignent, il baisse la tête. Un silence qui plane et qui s'étire. Quand il revient, le transfert a eu le temp de se faire.

Ouvre tes oreilles.

IranoeSayuri, japonaise au sang pur. célibataire aux dernières nouvelles. Membre du Magenmagot...

Date de naissance : 31/10/62


taille: 1 m. 78 cheveux rubis, yeux gris perle. Elle a des problèmes d'identité et d'appartenance physique mineurs... C'est dans sa tête majoritairement. Aime la lecture, la méditation et le maniement du katana.

Elle a un père japonais disparu, un frère et une mère francais vivante, mais avec qui elle n'entretient que peu de liens.

Dans sa jeunesse, il y a eu plusieurs disparition de moldus jamais prouvés être reliées à elle ni expliqués. Parlant de disparition, elle-même est disparue pendant 2 ans. Elle vient de réapparaitre dans le décor depuis quelques mois seulement, 6 max. Elle a été soignée à Ste-Mangouste lorsqu'elle est réapparue dans la circulation. Personne sait ou elle crèche actuellement.

Autre chose tu veux savoir sur mon gibier?

Henri écoute, Henri entend bien, et Henri paye finalement les 10 000 gallions ; il ne s'agit que d'une pecadille comparé à la rente qu'il possède cependant il a toujours eu un sentiment respectueux de l'argent : ça n'était pas parce qu'il avait la chance d'en être pourvu qu'il aurait du avoir un comportement désinvolte avec celui-ci. 10 000 gallions était une somme confortable, mais cela valait très certainement les renseignements qu'Hale allait finalement lui fournir.
Même si, en soi, il avait fallu se faire un peu prier...

Hale - "Ouvre tes oreilles"

IranoeSayuri, japonaise au sang pur. célibataire aux dernières nouvelles. Membre du Magenmagot...

Date de naissance : 31/10/62


taille: 1 m. 78 cheveux rubis, yeux gris perle. Elle a des problèmes d'identité et d'appartenance physique mineurs... C'est dans sa tête majoritairement. Aime la lecture, la méditation et le maniement du katana.

Elle a un père japonais disparu, un frère et une mère francais vivante, mais avec qui elle n'entretient que peu de liens.

Dans sa jeunesse, il y a eu plusieurs disparition de moldus jamais prouvés être reliées à elle ni expliqués. Parlant de disparition, elle-même est disparue pendant 2 ans. Elle vient de réapparaitre dans le décor depuis quelques mois seulement, 6 max. Elle a été soignée à Ste-Mangouste lorsqu'elle est réapparue dans la circulation. Personne sait ou elle crèche actuellement.

Et le Phénix Noir se tait sur cela, et lui demande si il désire savoir autre chose. Henri le regarde d'un air pénétré, puis lui adresse un sourire totalement neutre tout en lui répondant sur un ton, respectueux, mais de conversation.

Henri - "Vous avez un sens de l'humour tout bonnement catastrophique Maître-assassin, je suis au regret de vous le dire"

En soi il se fout pourtant totalement de savoir si Hale rate sa vie en passant à coté d'une immense carrière de comique à succès ; sauf que voilà, quand on lui sortait une plaisanterie stupide il se piquait d'y répondre. Henri avait dépensé 10 000 gallions pour entendre donc cela, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il réfrénait une immense envie de rire avec grande peine.

Henri - "Je ne vous aie pas contacté pour être au courant des derniers ragots : vous ne m'avez rien appris que je n'eusse pu trouver tout seul. Je comprends que vous ayez besoin de me tester mais je tiens à vous dire qu'il est plus que temps de passer aux choses sérieuses".

Il ne sourit plus du tout maintenant, et il commence presque à durcir son regard. Presque, parce que malgré tout il n'oublie pas à qui il s'adresse et que, bizarrement, ses bonnes manières ne s'en vont pas comme ça.

Henri - "Je vais être plus précis, et vous dire ce qu'il me faut savoir. Quel est le camp d'Iranoe Sayuri ? Est-ce une tueuse, ne s'intéresse-t-elle qu'à elle-même ? QUi sont les personnes dont elle se préoccupe ?"

Il se tait un insant et reprend

Henri - "Je vous résume : je dois savoir par quels moyens on peut atteindre cette femme. Je veux aussi savoir pourquoi elle enquête sur moi et si il est nécessaire de la tuer pour qu'elle s'arrête. Alors Maître-Assassin, vous allez le mériter votre argent ?"


(HJ : Ira mène en fait une enquête sur les activités d'Henri quand il était un auror, en particulier sur certains meurtres ou "disparitions" de suspects)

Henri - "Vous avez un sens de l'humour tout bonnement catastrophique Maître-assassin, je suis au regret de vous le dire"

Le gosse se tait, là ou il est, Halewyn commence à en avoir assez. La moutarde lui monte au nez.

Je ne vous aie pas contacté pour être au courant des derniers ragots : vous ne m'avez rien appris que je n'eusse pu trouver tout seul. Je comprends que vous ayez besoin de me tester mais je tiens à vous dire qu'il est plus que temps de passer aux choses sérieuses.

J't'avais dis que j'étais pas une bibliothèque mec. Ce que t'a là c'est assez pour commencer une chasse.

Le gosse ne sourit pas du tout lui non plus, mais l'envisage et le dévisage du genre: analyse de gibier en cours. Il lui tape sur les roubignoles le Henri. Avec ses manières sucrées à en lever le coeur. Il est aussi hypocrite que la moyenne humaine.

Je vais être plus précis, et vous dire ce qu'il me faut savoir. Quel est le camp d'Iranoe Sayuri ? Est-ce une tueuse, ne s'intéresse-t-elle qu'à elle-même ? QUi sont les personnes dont elle se préoccupe ?"

Première question: aucun, deuxième question non, troisième question oui et la quatrième en est par le fait même inutile ca te vas ca?

Un moment de silence, le gosse vire encore la tête par dessus son épaule et parle sans un son, dans le vide... Et Halewyn revient encore plus irrité. De Hurlevent lui fait perdre son temp.

Je vous résume : je dois savoir par quels moyens on peut atteindre cette femme. Je veux aussi savoir pourquoi elle enquête sur moi et si il est nécessaire de la tuer pour qu'elle s'arrête. Alors Maître-Assassin, vous allez le mériter votre argent ?<

Le gosse hausse les yeux au ciel et dit d'un ton narquois et moqueur.

Je vais l'inviter prendre le thé et je lui demanderai bien gentiment. Elle va sûrement me le dire...

Non mais quel crétin! Il tiens a mettre les choses au clair.

Les juges du Magenmagot, je papote pas avec, je les bute.

Hale - "J't'avais dis que j'étais pas une bibliothèque mec. Ce que t'a là c'est assez pour commencer une chasse"


Il y a une certaine menace dans les paroles du Phénix Noir ; Henri commence à comprendre que cet individu a une véritable passion pour le meurtre, pour la "chasse" comme il l'appelle. De toute évidence il était certain que le professeur d'Histoire venait lui demander d'exécuter quelqu'un, et les question d'Henri l'agaçaient au plus haut point ; c'était aussi parfaitement possible qu'il se mit à en avoir assez de lui, et qu'il décida qu'il allait s'offrir un meurtre en la personne d'Henri. Cet homme était tout à fait fou, et tuer son propre client ne serait pas quelque chose qui l'arrêterait.

Hale - "Les juges du Magenmagot, je papote pas avec, je les bute. "

Voilà qui ne devait effectivement pas encouragé lesdits juges à être sociables avec Halewyn. C'est sur qu'Henri n'irait pas l'inviter à prendre le thé chez lui avec sa femme ; d'autant qu'en plus il vivait encore séparé d'elle, et d'ailleurs il avait un diner bientôt si il se rappelait bien...
Bref, en tout cas c'était clair. Halewyn Coeur d'Acier était beaucoup plus porté sur les dagues ensanglantées que sur du travail de dentelle. Il voulait sa chasse ? et bien il aurait sa chasse alors....

Henri - "Maître-Assassin je vais requerir votre légendaire efficacité. Vous voulez votre chasse ? Qu'à cela ne tienne. Je vous donne un mois pour amener Iranoe Sayuri à renoncer à son projet d'enquête sur moi. Vous n'avez vous montrer "persuasif"."

Il fallait espérer que ce monstre assoiffé de sang n'allait pas se mettre à découper cette femme en morceau histoire d'être justement "persuasif".... mais bon les risques du métier.
Et si ça ne suffisait pas alors...

Henri - "Evidemment, dans le cas où vos talents seraient mis en défaut et que vous vous montriez incappable de vous occuper d'une simple femme il me faudra prendre les choses en main. Si au bout du mois vous n'êtes arrivé à rien je vous demanderai de faire en sorte qu'elle et moi puissions nous "rencontrer", dans un lieu désert de préférence.... le genre d'endroit où l'on peut faire un duel sans être dérangé, et sans témoin."

Henri - "Ca vous allez arriver à le faire j'espère ? ou bien c'est trop demandé au meilleur assassin du pays ?"

Tu va arrêter avec ta lèche? On est là pour faire affaire et non s'enrober de miel.

La voix rauque claque comme un coup de fouet. La tension est palpable

Moi a ta place, j'toucherais pas à Sayuri. Elle a ptêt pas de camp, mais elle connais du monde qui sont dans un. Et il m'offriront pas mal plus pour ta tronche que toi pour la sienne.

Le gamin prends une plume et commence à jouer avec.

Mais si tu y tiens, j't'arrangerai un rendez vous... Je veux bien voir qui pètera la tronche de l'autre... C'est toujours instructif.

Il y a un éclair malsain dans le regard, comme le sourire du fgosse. un sourire tout sauf enfantin.

Hale - "Tu va arrêter avec ta lèche? On est là pour faire affaire et non s'enrober de miel. "

C'était un fait, il irritait de plus en plus le phénix noir ; pas intelligent du tout ça, son interlocuteur était bien capable de lui arracher la tête simplement pour qu'il arrête de parler. D'un autre coté Henri se voyait mal expliquer à Halewyn qu'il s'obstinait à lui donner du "Maître-Assassin" simplement parcequ'il voulait à tout prix éviter de prononcer son nom.
C'était assez idiot mais il croyait dur comme fer à certains des principes de vieille magie qu'il avait apprit à Poudlard, avant les "événements" ; un de ces principes postulait que lorsqu'un sorcier prononçait le nom d'un autre sorcier il pouvait s'établir un lien entre eux deux, un lien d'enchantement. Ce qui découlait de ce lien il n'en avait aucune idée, mais il n'avait aucune intention de le découvrir.

Hale - "Moi a ta place, j'toucherais pas à Sayuri. Elle a ptêt pas de camp, mais elle connais du monde qui sont dans un. Et il m'offriront pas mal plus pour ta tronche que toi pour la sienne. "

Ca c'était nouveau par contre ; ainsi donc cette honorable membre du mangenmagot était "protégé" par un camp. Et vu ce que lui disait Halewyn ce n'était sans doute pas le camp où il avait des amis. Intéressant ça.... et après on lui disait donc que cette femme n'avait pas de camp ? Pourtant des gens tenaient à ce qu'elle reste en vie ; tout cela était bien bizarre.
Une idée lancinante traversa les pensées d'Henri : et si Hale était lui-même l'un de ceux qui étaient dans le camp qui veillait sur Iranoe ? Si c'était le cas leur entretien risquait de prendre une drole de tournure

Henri - "Allons je ne suis pas quelqu'un d'important au point qu'un camp veuille me tuer, ou même quelqu'un dont on connait l'existence. Et quand bien même ce serait le cas ma valeur resterait inexistante.... je ne suis en rien un gibier intéressant pour vous Maître-Assassin"

L'avantage de ne pas être un sorcier d'une quelconque importance c'était justement que personne n'en avait après vous, du moins personne qui eut envie de faire appel au redoutable Halewyn. On n'achetait pas un buldozer pour venir écraser une fourmie.

Ledit Halewyn, quand à lui, s'était mis à jouer avec une plume et une lueur mauvaise apparaisait dans son regard

Hale - "Si tu y tiens, j't'arrangerai un rendez vous... Je veux bien voir qui pètera la tronche de l'autre... C'est toujours instructif."

Henri n'était pas tout à fait tout à fait certain qu'il eut envie de se battre contre Sayuri sous l'oeil d'un Halewyn qui trouverait cela instructif. D'abord ce procédé l'ennuyait terriblement : il avait beau avoir du sang sur les mains il n'aimait pas faire des actes proches de ceux de l'assassin qui lui faisait face. En outre il était peut-être encore possible de faire en sorte que la juge du mangenmagot se calma à son sujet. Et pour finir, si au final il devait la combattre, rien ne lui garantisait que le phénix noir n'allait pas en profiter pour le tuer également.

Pas bon du tout tout ça

Henri - "Je souhaiterai un rendez-vous où personne ne viendrait nous déranger. Et par personne j'entends également vous : je n'ai nul envie d'être à votre merci."

Henri - "Donnons-nous un mois, j'aimerai laisser une chance à cette femme. Et vos propres avetissements me convainquent que je dois moi-même faire attention. Dans un mois je vous dirais si j'ai toujours besoin de la "rencontrer" ; cela vous convient-il ?"

Je souhaiterai un rendez-vous où personne ne viendrait nous déranger. Et par personne j'entends également vous : je n'ai nul envie d'être à votre merci.

Donnons-nous un mois, j'aimerai laisser une chance à cette femme. Et vos propres avetissements me convainquent que je dois moi-même faire attention. Dans un mois je vous dirais si j'ai toujours besoin de la "rencontrer" ; cela vous convient-il ?

Halewyn le gratifie d'un regard moqueur tandis que le mioche descend du bureau.

Tu sais comment me joindre. Jte donnerai le lieu de rendez-vous et la facture.

Le gamin penche la tête de côté.

T'a peur de te salir les mains? Ta voulu sa mort, débrouille toi avec le corp.

Le mioche tourne de l'oeil, tombe en convulsions. du sang noir sort de son crane, de ses yeux, de sa bouche. Le mioche n'a aucune chance. Il lui claque carrément entre les mains. Cadeau douteux d'un mec douteux lui aussi.

C'est encore un de ces regards glacés et pourtant moqueur que le redoutable tueur lui dédie. Décidément Henri commence à éprouver de plus en plus de sympathie pour les pauvres bougres qui ont du déjà rencontrer Halewyn. Ce gars avait autant un humour de tronçonneuse, au sens propre....

Quand il voit Halewyn, ou plutôt le gosse dont il a prit possesion, sautait à terre du bureau Henri réprime seulement au dernier moment un geste de baguette : tout au long de l'entretien il a eu la désagréable impression que l'assassin allait lui sauter dessus à n'importe quel moment. Enfin ça n'a pas l'air d'être pour aujourd'hui, par chance.

Hale - "Tu sais comment me joindre. J'te donnerai le lieu de rendez-vous et la facture."

Bon, donc il accepte finalement le contrat. C'est déjà ça, et ça n'était pas vraiment gagné d'avance. La facture ? Quelque chose disait à Henri qu'elle allait être salée la facture.... Enfin, quand on voulait le meilleur il fallait mettre le prix. Espérons que tout cela lui permette de "résoudre" le cas Iranoe : il ne se voyait pas du tout en train d'annoncer à Aurore que le magenmagot menait une petite enquête sur lui. D'autant qu'il sentait comme un air de "chasse aux sorcières" dans l'atmosphère et ça ne lui plaisait pas du tout.

Hale - "T'a peur de te salir les mains? Ta voulu sa mort, débrouille toi avec le corp. "

Et le pauvre gosse s'écroule alors comme une masse sur le plancher, du sang s'écoule hors de sa tête ; un sang noir pateux et signification d'un ensorcellement mortel. C'est fini pour le gamin : il est déjà mort.

Et Henri a maintenant un groooooooooos problème sur les bras ; si il faut qu'il commence à expliquer aux banquiers ce que fait un cadavre d'enfant dans le bureau... autant aller tout de suite à Azkaban. La solution la plus simple serait de détruire le cadavre, par le feu ou un sortilège puissant. Mais il a du mal à se résoudre à ça : peut-être le gosse a-t-il été pris à une famille qui le recherche ? Henri a lui-même passé trop de temps à se battre contre ses fantômes pour imposer cela à d'autres.

Il prend finalement sa décision. En quelques secondes il ouvre la fenêtre de l'établissement, puis prend sa forme d'animagus. Le condor enserre le corps dans ses griffes, puis s'envole vers St-Mangouste. Il lâche le corps près de l'accueil, en tentant d'adoucir au maximum la chûte pour ne pas dévigurer l'enfant.

Henri a encore un très léger espoir, l'espoirt que l'hopital puisse faire quelque chose pour le bonhomme mais hélas ce sont certainement des illusions. Il revient vite à Gringotts, et l'instant d'après il est redevenu lui-même.

On se demandera sans doute ce que fabriquait un condor dans Londres ce jour-là, mais Henri fait disparaitre le sang noir du mieux qu'il le peut. Avec un peu de chances on ne viendra pas contre lui pour ça.

Il règle ses affaires à la banque puis sort et rentre chez lui. L'entrevenue a été globalement satisfaisante, il ne lui reste qu'à attendre.