Pensine - Illusion - K A K H B D -

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« La vie est étrange. Rapide, comme lente. Les émotions sont pareils, et les sentiments n’en parlons pas. Tout n’est que futile, extrêmement légers, on ne peut pas s’y rattacher, ou alors, il faut être sûr de ce que l’on fait, de savoir si c’est vraiment la chose que l’on souhaite. On dit « oui », « non », « peut être », « pas sûr »… On peut dire « Je t’aime », « Je t’adore », ou « T’es con »… On n’est sûr de rien. Cela va changeant. Peur ? Oui. Lâche ? Je le suis. Dur, dur… Tout est noir autours de moi. Ai je fais les meilleurs choix dont j’avais la possibilité de réalisé ? Tout n’est que noir, et sans cela, je ne pourrais pas exister, car je suis la lumière… Une lumière perdu dans le noir, dans les ténèbres, dans les duretés de la vie… Mes choix, j’ai l’impression de ne plus en être aussi sûr… Je grandis, je vieillis, mais je ne suis sûr de rien. Je m’en veux, je me hais, je m’aime, tout est changeant… Comme la mode, la nature, la civilisation, et le reste. On est fait pour changer, mais nos choix, eux, sont durs à assumer certaines fois, ou dur à garder en tête… On se laisse engloutir par la vie, faisant un mal fou aux gens qui nous sont chères et qui parviennent à s’en tirer, pourtant, on n’y peut rien. On les regarde, on s’excuse, mais leur rancœur est forte, effrayante… Rien que pour ça, je suis lâche. Lâche de voir les gens que j’adore s’énerver contre moi, mais en ai je beaucoup ? »

Heinrish ouvrit les yeux. Autours de lui, de l’herbe confortable, une lumière puissante jaillit sur le côté. La source ? Heinrish la cherche des yeux. Devant lui, la lumière rayonne, l’écrase, le nettoie, le purifie de son noir, son côté noir, celui qu’il aperçoit lorsqu’il ferme les yeux, celui qui le prend qui lui parle à l’oreille, qui le prend pour un con de l’avoir lâchement abandonné. Pourquoi ? Elle a été horrible avec lui. Son père, sa mère, son frère, sa femme, ses gosses, sa sœur… Tout n’était que perdu. Quoi faire ? Pourquoi lui ? Heinrish se leva, légèrement tremblotant. Andreas ? Il l’avait perdu. Il ne l’avait pas suivi. Il était trop jeune, trop gamin dans sa tête. Du noir, il voulait puissance, dureté et pouvoir. Heinrish lui avait expliqué que tout n’était que corruption. Dois je y comprendre quelque chose ? Moi, oui. Heinrish, également. Andreas… Dur, mais la vie est ainsi. C’est un con.

Mustang avança vers la lumière à grande enjambé. Entre la mort et la vie, il était. Ne sachant quel choix faire. Mourir ? Vivre ? Halewyn lui avait offert le calme et la chance de pouvoir refaire une vie sans que personne ne le connaîtrait. C’est son ami, lui, Cœurd’acier. Malgré ce que l’on pouvait en dire, lui, il était là, et lui, l’aider. Lui… Oui, Heinrish lui devait quelques services, des dettes, comme le Phœnix appel ça, pourtant, Heinrish ne voit pas ce genre de chose comme cela. Non, il les voit comme des gestes que l’on se fait entre ami. Automatiquement, lorsqu’un ami est dans le besoin, on l’aide dans l’espoir qu’il nous rende l’appareil lorsque nous sommes dans le besoin. Comment comprendre ce genre de chose ? Heinrish était humain. Il ne savait pas pourquoi il réagissait ainsi, penser ainsi. Plus, il vieillissait, plus, il se sentait changer, devenir autres… Cryptos avait il perçut cela ?

La lumière l’aveugla. A tel point qu’elle lui en donnait mal à la tête à présent. Non, il voulait savoir ce qu’il y avait derrière, il ne voulait pas tomber maintenant, il ne voulait pas… Il se battait pour vivre, pour se sauver, alors qu’il n’avait rien à sauvé. Il regarda derrière lui et ce qu’il y vit, c’était une stèle comportant son nom et prénom dans la crypte des Mustang. Dans le même caveau que Khâlina… Y était il ? Heinrish n’en sut rien. Une larme coula. Sur le long de sa joue, on perçut une trace d’eau scintillante, si jolie, si… Tel un diamant sur la joue de l’homme hésitant. L’environnement avait changé. Ce n’était plus la source, mais un cimetière. Il tourna la tête vers là où la lumière scintillait de milles feu. Il l’a vit. La lumière de la source dans le cimetière ? Dormait il ? Rêvassait il ? Heinrish se tourna et courut vers la lumière.

D’un coups, il tomba au sol. La tête dans l’herbe, il se retourna rapidement, mettant une main à sa poche de veste pour saisir sa baguette magique. Rien, elle n’y était plus. Il regarda l’endroit qu’il l’avait fait trébuché, et il y vit une petite fille, dans les 12ans, peut être… Des cheveux blonds, des yeux magnifiquement bleues… Qui était ce ? Heinrish se releva. Cette dernière tenait deux baguettes magiques. Heinrish l’interrogea du regard. Cette dernière lui répondit d’une petite voix pure, que Lucas Mercado connaissait très bien.

_ C’est ça que tu cherches ?
_ Oui. Pourquoi tu m’as fait ça ?
_ Tu te trompes de chemin. Ce n’est pas la lumière de la source.
_ Qu… Comment tu connais ça, toi ?
_ On peut connaître beaucoup de chose dans le monde du rêve. Il suffit d’y croire.
_ Qu’est ce que tu racontes ? Et comment tu t’appels ?
_ Mon nom ? Je sais pas si je peux te le donner, mais je sais que le tiens, c’est Heinrish.
_ Mais qui es tu ? Une voyante ? Une devin ? Télépathe ?
_ Non, aucun des trois. Puis la télépathie ne serait pas bien efficace face à un occlumen de votre talent.

Heinrish s’agenouilla devant la fillette. Elle avait un sourire magnifique, mais des yeux tristes. Pourquoi ? Que faisait elle ? Heinrish regardait ses yeux bleus comme hypnotisé.

_ Mon prénom est Bianca. Pourquoi n’as tu pas tenté de le découvrir avec la légilimencie ?
_ Ohw… Je ne veux plus rien par la force.

Des bruits de pas se firent entendre. Heinrish sursauta. Il se retourna rapidement pour faire face au nouveau venu. Il ne devait pas avoir plus de 18, 19ans. Mais déjà, on voyait qu’il avait quelque peu souffert. Ses yeux noirs étaient magnifiques, comme les siens. Il avait les mêmes. Le nouveau venu avait un teint de peau beaucoup plus foncé que le sien, sûrement quelqu’un du sud. Son accoutrement très classe lui donnait un petit air coquin, amusé. Un chapeau digne des proxénètes sur la tête, ce dernier le retira pour observer Heinrish et Bianca. Des cheveux noirs de jais. La petite fille derrière Heinrish bougea pour se mettre sur le côté gauche d’Heinrish, et elle glissa sa petite main dans celle de l’ancien chef des Mangemorts.

_ Dakota ? Que fait tu là ?

Dakota ???

_ Rien. Enfin, si. On m’a demandé de venir te chercher.
_ Pourquoi ?
_ Pour plusieurs raisons…

Le dénommé Dakota croisa le regard d’Heinrish, et ce dernier eut un hochement de tête poli. Ce dernier s’adressa directement à lui.

_ Enchanté Heinrish. On m’a beaucoup parlé de toi. Surtout la petite Bianca.
_ Chuuuut ! Dakota, je t’en pris.

Heinrish regarda la fillette sans rien comprendre. Qu’est ce que c’était ce bordel ? Dakota s’approcha d’Heinrish puis, mettant son chapeau sous le bras, il s’agenouilla près de Bianca et il lui dit avec un sourire bienveillant.

_ Tu a réussi à le rencontrer donc ? Tu es maline.

Il eut un petite rire que la jeune fille partagea. Ils semblaient bien se connaître. Peut être des élèves d’école de Poudlard… Mais ils avaient une grosse différence d’âge… Peut être que c’était comme avec Bianca. Elle le connaissait, mais lui non. Elle lui avait dit que c’était un rêve et que l’on pouvait en connaître beaucoup. Peut être qu’ils ne se connaissaient qu’en rêve ? Heinrish n’y captait pas grand chose. Néanmoins, il les écoutait beaucoup.

_ Oui. Tu as vu, hein ? Tu penses que Lucas est fière de moi.
_ J’en suis sûr… Et toi, Heinrish, tu es fière de Bianca ?

Heinrish décida d’entrer dans le jeu. Ca n’allait pas lui faire du mal, après tout. Puis, il en apprendrait plus. Il s’agenouilla à la hauteur de Dakota et avec un sourire, il regarda Bianca et il lui dit, en lui caressant doucement la joue avec son index.

_ Très fière. Vous vous connaissez ?
_ Bien sûr, qu’ils se connaissent, Heinrish. On a tous quelques choses en commun. On est tous liés.

Une voix féminine. Les trois tournèrent la tête en direction de la jeune femme. Cette dernière était accompagnée d’un jeune homme de son âge aux allures plus qu’éffiminés. On aurait eut du mal savoir lequel des deux faisaient le plus femmes. Il ne manquait plus que des cheveux sur le caillou de l’homme, et c’était bon.

_ Ava !!! Clarence !!

Bianca lâcha les mains de Dakota et d’Heinrish pour courir à leur rencontre. Ava se baissa sur ses talons aiguilles pour la réceptionner et elles s’échangèrent une grande embrassade, puis, Bianca s’approcha de Clarence pour lui faire un bizou sur la joue, avant de le prendre par la main et de leur faire signe de s’approcher.

_ Alors ? On est enfin réuni ?

C’était Clarence.

_ Je sais pas du tout, Clarence.

Là, c’était Dakota. Tous s’assirent. Heinrish les observait beaucoup. C’était très étrange. Il ne comprenait pas ce qu’ils se passaient, c’était quelque chose de vraiment flippant. Mais ce qu’il y avait d’encore plus étrange, c’était qu’il les connaissait, enfin, il avait cette impression, et c’était très étrange.

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« Le monde est petit. Les destinées qui semblent impossible à relier, peuvent le devenir. C’est la magie de la vie. On cherche toujours à trouver des explications concrètes, rationnelles sur ce qu’ils nous arrivent pourtant, une chose est sûre : Vivre sans imagination, sans croire en des forces plus puissantes, plus grandes, et surtout plus magiques, sont une réelle aide pour la vie de tous les jours. Croire en la puissance… Pas seulement. Être imaginatif, et c’est une bonne partie dans la poche. »

_ C’est comme ça que je l’ai rencontré.
_ Tu as une chance phénoménale, Bianca.
_ Non, vous auriez réussi, vous aussi.
_ Bianca, tu es la seule qui pouvait.
_ Et oui, Heinrish était trop profondément ancré dans le noir, seule toi pouvais…
_ Tu es si pure… C’est pour cela…

Heinrish les regardait un à un. C’était comme si ils faisaient tous partit d’une seule et même famille. Néanmoins, Heinrish parvenait à déceler des affinités parmis les membres de l’assemblé. Ava et Clarence étaient très proches, et cela se voyait beaucoup. Si Heinrish n’avait pas su et remarquer le côté homosexuel du jeune homme, il aurait cru voir un couple en face de lui. Dakota était plus en retrait, assis sur une stèle, les mains jointes, pendante entre ses genoux, le regard dans le vague. Seule, Bianca bougeaient beaucoup dans la curieuse assemblée, et Heinrish n’avait pas su et ne savait toujours pas ce que cela en voulait dire. Puis, d’un coups, un bruit de transplanage les fit tous sursauté. Dakota se leva brusquement, faisant tombé son chapeau au sol. Ce dernier avait un sourire aux lèvres. Heinrish tourna la tête en la direction de la source du bruit, et un jeune homme de 24ans, peut être, s’avançait en leur direction. Il lui rappelait vaguement quelque chose…

_ Hey, Silk !
_ Dakota ! Comment vas?
_ Ca va. Quoi de neuf ?
_ Pas grand chose. Vous m’attendiez ?

Ava se leva et vint lui faire la bise, une main sur l’épaule gauche.

_ La lumière de la source commençait à disparaître.
_ Ce n’est pas la source, s’écria Bianca.
_ Et c’est quoi, ma petite ?
_ Je ne sais pas…
_ Elle a raison, la lumière de la source est plus pure, et plus douce… Celle là…
_ Elle a l’air mauvaise…

Termina Heinrish. Tous les regards se tournèrent vers lui, et Heinrish ne put s’empêcher de faire un sourire géné.

_ Etait ce du hasard ? Ou vous avez compris la chose, Mr Mustang ?

Heinrish sursauta à nouveau. Tout comme Ava et Clarence. Ce dernier eut un regard attendrissant en voyant la personne qui venait d’apparaître en plein milieu de l’assemblé. C’était un asiatique assez mignon, et Ava et Clarence le prouvaient bien. La petite Bianca le regardait avec un sourire qu’ont les petites filles envers les grands garçons qu’elles trouvent beaux et impressionnants.

_ Désolé de vous surprendre comme ça. Mais mon père m’a retardé un peu à cause de notre entrevue.
_ On comprend Kahei, pas la peine de t’excuser. On va pouvoir commencer.
_ On ?
_ Oui, bon… Ca devrait se passer, nan ?
_ Je sais pas. Je comprends pas ce que l’on attend de nous.
_ Quoi ?
_ Oui, Heinrish, d’un certain sens, on n’est tout aussi perdu que toi.
_ Bah, bravo !
_ Rooh… Tais toi, un peu, je réfléchis.
_ Bianca, ne lui parles pas comme ça.
_ Kaley, si l’intervention de la petite te dérange, fais avec. Elle a besoin de calme.

La jeune fille ferma les yeux avec douceur. Puis d’un coup, elle sembla s’écrouler, mais Dakota la rattrapa avant qu’elle ne tombe. Ce dernier la posa doucement au sol, et Heinrish s’en approcha. Une main au niveau le poignet, l’autre au niveau du pouls à la gorge, Heinrish sentit qu’elle respirait. Portant son oreille à la bouche de Bianca, il perçut une faible respiration.

_ Que se passe t il ?
_ Je sais pas.
_ Elle a mangé ?
_ Oui.

Kahei, qui était le plus éloigné de la scène, leur dit, tout en s’approchant.

_ C’est la fatigue. Elle n’en a pas assez. Elle doit sûrement se réveiller en ce moment.
_ Il a raison, elle commence à disparaître. Qu’est ce qu’il l’a réveillé ?
_ Je sais paaa… Vous entendez ?

Un bruit de réveil semblait se faire entendre dans leur entourage. Bianca commençait peu à peu à disparaître, tandis qu’elle reprenait le monde des vivants, quittant ainsi le monde du rêve. Les autres se regardèrent quelques instants.

_ Ce n’était donc, pas pour aujourd’hui.
_ Qu’est ce qu’il devait avoir lieu ?
_ En faites, voilà, c’est…

Clarence se stoppa. Ses yeux devinrent vitreux par la fatigue, et il tomba à la renverse endormi. Son corps fit de même que celui de Bianca. Ava s'agenouilla à ses côtés.

_ C’est quoi c’te merde ?
_ Dakota, parles mieux.
_ Nan, mais, il nous restait plus d’une heure devant nous ! Le jour où on trouve Heinrish, y a tout le monde qui se réveille !
_ Je suis désolé.
_ Vous n’y êtes pour rien Heinrish. Vous allez vous aussi vous réveillez. Regardez vos mains.

Les mains d’Heinrish devinrent transparentes. Puis, il poussa un cri et il tomba dans l’herbe. Il sentit les mains d’une personne au niveau de son cou, puis il se réveilla.

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- Aux Alentours du 15 Septembre 1983.

- Viens à moi !
- Non...
- Tu crois pouvoir me résister longtemps, encore ? Demanda Heinrish, avec un sourire qu'on lui connaissait si bien. Il le souleva par le col de sa chemise d'étudiant d'Oxwarts.
- Lâches moi...
- ENDOLORIS !!
- ARGH !!!

Hurlant de douleur, Dakota ne pavint pas à se lever lorsque le sortilège cessa. Tremblant de tous ses membres, en sueur et crachotant tout ce qu'il pouvait à cause de la douleur, Dakota tenta de se relever avec la force de ses bras, mais la douleur, l'ayant fortement affaibli, il retomba sur le sol, sa tête percutant le sol avec force. Des larmes de douleur coulent le long de ses joues, mais il sait qu'il ne faut pas craquer. Il a juré. Il l'a juré à Matthew. Les mangemorts, c'est de la merde ! Dakota ferma les yeux avec force... Ses seules pensées étaient tournées vers Yuki, Lou et James. Les Trois personnes pouqui il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour les surprotégé.

- Tu es con. Tu pourrais être heureux avec Yuki.

Le latino releva la tête avec une haine dans le regard. Même si il n'était plus avec Yuki, à cet époque, à cause de Matthew, il en était toujours follement amoureux. Une haine imprescriptible... Il déteste que l'on parle d'elle en sa présence... Surtout lui, surtout lui. Animé par la rage, poussé par l'adrénaline, il se relève d'un bond, et saute sur Heinrish, pour tenter de lui mettre son poing dans la gueule. Le chef de l'ordre noir est plus rapide. ZBAF ! Dakota retombe au sol, une douleur cuisante dans son abdomen l'empêchant de retrouver sa respiration. Mais il ne peut pas, il se sent obligé... Il doit lui tenir tête. Plus haut, Swane est content de son taureau. Va, Dakota, montre lui qui tu es.

- Tu crois pouvoir me prendre comme ça ?
- Et toi ? Tu crois avoir une chance de t'en sortir ?
- Pourquoi tu me veux dans tes rangs, Jillipollo ? Question qu'il se pose depuis le début. Normal après tout.
- Parce que... ZBAF ! Heinrish lui assène un coups de pieds dans le flanc droit. Une violente douleur se fait sentir au niveau de l'hypochondre. Dakota sait qu'il a fait exprès. Tout le monde sait que frapper au niveau du foie peut être mortel. Une violente douleur le prit, il se met à jurer en espagnol, et avec une rage. Heinrish lui remet un coup, mais cette fois, dans le bras gauche. J'ai Yuki. Elle s'est jointe à moi, tu le sais. Je l'ai lu. Si elle est avec toi, tu dois te joindre aux Mangemorts. Si t'es avec elle, c'est que tu es puissant. Les maraudeuses ne cherchent que la puissance. Tu dois l'avoir, je veux la voir. Montre moi.

Mais, Swane, comme Faust, ils savent. C'est bien pour autre chose.

- Tu sais quoi ? L'hispanique se relève à nouveau, montrant ainsi une caractéristique de la maison gryffondor. Tout en s'essuyant la pomette gauche de son visage, Dakota le défit du regard. Swane jubile. Faust n'y croit pas. Heinrish a un rictus. Le tenant droit dans ses yeux, le cousin de Matthew lui dit, tel un homme. J'm'en bats les couilles de sa vie, de ta vie. Elle veut s'abrutir avec tes idées de merde, c'est son problème, pas le mien.

Heinrish a lu. Oui, les pulsations cardiaque, déjà bien haute du garçon, se sont augmentés. De plus, les pupilles de l'hispanique ont légèrement tourné vers la gauche prouvant le mensonge. Puis, ca se lisait dans son esprit. Heinrish lève sa baguette rapidement, et silencieusement, puis informulément, il envoie Dakota valdingué contre l'un des pilliers de la pièce avec une force phénoménale. Un craquement sonore se fit entendre lors de l'impact. Dakota a la clavicule pété, réduite en miette. Dans un crie de douleur que ses lèvres ne purent conservé en elles, il glisse le long du pilliers. Une fois au sol, la tête ballotante sur sa poitrine, adossé au pilliers, il est inconscient. Heinrish s'approche, un sourire aux lèvres.

- J'y suis peut être allé un peu fort. Il lève sa baguette. Bon.

Alors qu'il lance un sortilège impardonnable, celui de la mort, ce dernier est précédé de quelques secondes d'un craquement sonore. Le sort part à plein vitesse envers le jeune garçon. Si le jet vert le touche, c'est la mort. Un bouclier dorée apparait pratiquement au dernière moment, explosant ainsi devant Dakota dont le corps bascula sur le côté. Comme poussé par l'explosion du bouclier et du sortilège impardonnable. Heinrish tourne la tête. Miguel Almadovar et... Marguerita. Il n'en croit pas ses yeux. Mais il ne montre rien. Il la laisse venir.

- Miguel Almadovar.
- Alors Mustang, on veut recruter mon petit fils ?
- No Hablàs con este jillipollo, Mama. Cojes mi hijo.
- Alors, on vient en famille, hein ? Peur de te mesurer à moi, Almadovar ? Peur de reprendre ta raclée ?
- Dois je rappeler que vous étiez 4 ?
- Te cherche pas d'excuse...
- Miguel, calmes toi, desuite. On est venu pour le niño.
- Arrêtes toi, la vieille, et fermes ta gueule ! J'fais mumuse avant de vous éclater la gueule.
- Hijo de puta !
- Va te tâter le croupion ! Miguel, range la baguette. On en aura pas besoin. Venga !

Miguel fusille Mustang du regard. Il a osé touché à son rejeton. La Mama est là, elle veille. Les esprits le lui ont dit de ne rien tenter contre la prophétie. Elle obéit, et elle aide à ce que les évènements s'en avancent que plus vite. Plus neutre qu'elle, tu meurs. Seulement, Heinrish a brûlé une étape. Il n'aurait pas du touché à son petit fils. Elle ne fait rien pour le moment. Le jour viendra, le moment viendra et elle saisirra l'occasion. Heinrish s'approche également, baguette au poing, l'air menaçant.

- Recule !
- Non, il est à moi.
- Miguel, ne l'ouvres pas et prends dans la calebasse la bourse cuire noire. Prends en une pincée et applique là sur le torse de ton fils. Dêpeches toi. Puis, après avoir lancé la calebasse à son fils aîné, elle se retourne vers le chef des mangemorts. Une haine trahit son regard habituellement stone, et sans émotion. Toi, tu retouches un cheveu de mon petit fils, et je maudis toute ta famille. Tu ne le veux pas pour les mangemorts mais pour froissez la prophétie. Faust a pourrit ton âme... Swane s'en mordait les doigts... J'comprends mieux pourquoi Swane a peur de toi... Il ne devrait pas.

Un silence s'installe. Dakota recommence à avoir une respiration plus calme, plus posé. Son rythme cardiaque reprend un niveau de pulsation normal, voir légèrement plus bas du fait qu'il soit au repos et inconscient pour le moment. Heinrish la dévisage. Il est sans voix. Comment se faisait il qu'elle était au courant de tant de chose ? Comment connaissait elle Faust et Swane ? Heinrish se tracassait l'esprit et il ne cessait de fouiller dans ses souvenirs, les laissant en paix. Il observait. La vieille était maintenant agenouillée derrière Dakota, sa tête sur ses cuisses. Une bougie installait sur les deux côtés de la tempe de son petit fils, elle aposait de l'eau bénite sur le front de ce dernier puis sur le torse de son petit. Prenant de l'olivier et de l'orangers, une branche chacune d'une taille de 2 ou 3 pouces de longueurs, elle les induit d'un onguent de vitalité, puis, incantant des formules dans un espagnol antique, qui se révelait être de l'aztèque, elle psalmodie avec élégance, et une grâce émane de ses gestes. Miguel tient la main de son fils. Il en avait oublié Heinrish qui réfléchissait toujours. Si elle s'opposait à lui, il allait en avoir des difficultés. En plus de Xoramen, il allait se prendre Marguerita. Vallait mieux se calmer le temps de se refaire une armée descente et avoir installé son ordre et ses idéaux par l'intermédiaire d'Eleanor sur le monde de la magie anglais. Trente secondes après, Marguerita transplane, prenant Dakota avec elle, les bougies s'éteignant d'elle même puis se désintégrant avec une rapidité déconcertante. Miguel se releva. Il tendit son doigt en direction d'Heinrish, une haine dans son regard comme jamais un Almadovar n'avait ressentit depuis un bon siècle. Il parle. Un anglais barbare, rustre et on pourrait entendre crier juste le mot << Haine >>.

- Ne le touche plus. Où je le jure devant dieu que tu souffriras autant que moi, je souffre en ce moment. Fais attention à ton cul. Si Enzo ressort de son trou, tes plans échoueront. Je te le dis juste pour te faire chier, pour que tu y cogites. Pour que tu te prennes la tête comme moi, je vais me la prendre.
- Miguel ? J'm'en tape. Ton fils sera mien.
- Je ne crois qu'aux étoiles. Tu es loin de l'avoir.. Il est pur et jeune. Tout ce qui pourrait causer du tracas à tes nobles idéaux. Swane a parlé. C'est dans la jeunesse que réside la force. Fais attention.
- Pourquoi tu me dis tout ça ?
- Pour éviter de te battre trop facilement, cabròn.

Il transplane et rejoint Dakota et Marguerita. Heinrish explose la pièce.