Rencontre inattendue sous la neige[PV Darkness Kirialis]

Invité

Leïla se leva du bon pied ce matin. Et heureusement, le mardi était sa plus grosse journée de cours d'autant plus qu'elle avait des tonnes de choses à faire. Elle grifonna quelques notes sur son carnet, mit son rapeltout dans sa poche et descendit prendre son petit déjeuner. Se mêlant aux autres, elle parla avec ses amies de Serdaigle. Evidemment, cinq ans à suivre des cours ensemble, ça tisse des liens. Elle remonta après, finir de se préparer. Elle prit sa sacoche de cours et fila. Après pénible matinée de cours, elle fila dans la grande salle prendre un mince repas pour directement aller travailler à la bibliothèque jusqu'à 14h00. Enfin, son après-midi s'écoula, pénible elle aussi. Leïla était crevée. Un bon bol d'air frais lui ferait le plus grand bien. Avec ses amies ? Non, elle irait seule aujourd'hui. Elle aimait la solitude, ces instants souvent courts lui permettaient de penser à bien des choses. Elle remonta d'abord dans son dortoire, attrappa des gateaux secs dans sa réserve personnelle, prit I-Pod, de quoi écrire, toujours, puis sortit en trombe du château, à l'ambiance étouffante. Quasiment tous les élèves regagnaient leur salle commune. Cela ne l'étonnait pas mais tant mieux, elle serait tranquille. Elle n'allait pas se plaindre d'aller et de faire ce qu'elle aimait.

La jeune fille gagna rapidemment le parc, par petites enjambées rapides. Entre temps, la demoiselle s'était evidemment changée détestant porter de quelquonques vêtements scolaires impersonels. Elle les avaient troqués contre un jean, un t-shirt manches longues beige et un pull à col roulé marron et un manteau beige lui aussi. Ses chaussures, des bottes, étaient en cuir marron lui aussi. Elle s'enfonca dans le grand parc. Un peu plus loin, elle avait l'habitude, il y avait un grand saule pleureur qu'elle aimait bien. Elle s'y adossa se laissant glisser contre le tronc de l'arbre pour s'asseoir entre ses racines qui dépassent. Elle alluma son I-Pod, pas trop fort, sortit un autre petit carnet (elle en a beaucoup) que l'on appelle plus couremment un journal intime et commença à écrire.

Mardi 8 Décembre,
Poudlard,

Cher Journal,

Aujourd'hui j'ai eu une journée épuisante. J'ai bien cru que je n'en verrai pas le bout. J'avais beaucoup de devoir à faire et c'est pour ça que je n'écrit qu'à cette heure tardive. La neige qui est tombée cette nuit est toujours là. Ca fait bizarre de voir le parc tout blanc une fois de plus. J'espère qu'il ne fait pas trop froid chez Papa et Maman, au Caire. Je n'ai toujours pas trouvé le temps de leur écrire une lettre. Quelle honte ! Je le ferai ce soir avant de me coucher. J'espère qu'ils vont bien, le ventre de Maman a encore du grossir, on verra ça pendant les vacances. Mais en ce moment Papa a beaucoup de travail au tribunal et ne rentre pas tous les soirs s'occuper de mon futur petit frère. C'est dommage que je sois déjà si grande alors que lui sera si petit. Enfin, ainsi, je pourrai mieux m'en occuper. Maman dit qu'il bouge beaucoup et qu'elle a hâte qu'il naisse. On aura le même mois et presque le même jour de naissance. Ce serait amusant qu'il naisse un 1er Janvier comme moi, quoique je serai obligée de partager mon jour fétiche. Ce serait moins drôle. Maman voudrait que je demande à Sen'zir de venir pour noël, j'ai peur qu'il refuse. (Ecrit en vitesse à partir de cet instant.) Bon, je dois te laisser, mon cher journal, mais on se retrouvera demain.

Leïla.

La jeune fille ferma son journal avec son petit cadenas et le rangea immédiatement, elle venait d'entendre une branche craquer. Elle eteignit aussi son I-Pod attentive au moindre bruit. Son coeur se mit à battre vite, s'il s'agissait d'un animal, elle pouvait toujours se servir de la magie ou grimper dans l'arbre. Elle entendit renifler. Ca venait de derrière l'arbre, elle se releva et tourna autour du tronc pour apercevoir, une silhouette assise au pied du saule pleureur, la tête dans ses jambes rabattues contre elle, ses bras autour. Leïla attrappa sa sacoche et s'approcha sans un bruit. Il s'gissait d'une jeune fille mais ne pouvait pas en dire plus. Elle s'accroupit et mit une main sur les chevux de la jeune fille.

Leïla - "Que se passe-t-il ?"

Invité

Dark n'en pouvait vraiment plus sa vie était de pire en pire et de plus ne plus compliqué, arriverait elle a sans sortir un jour? Elle en doutait maintenant, pourtant sa journée avait bien débuter sans embûches quelconques. Le matin elle s'était préparer comme toujours, était aller prendre son petit déjeuner et était aller en cours, en plus elle n'avait même pas eu une longue journée car elle adorait les cours plus que tout au monde, ils la faisaient s'évader du monde ou elle vivait deux mois mais qui avait fait toute sa vie avant Poudlard. Elle sortit des cours et alla a la volière pour voir si par hasard son père adoptif ne lui adressait pas de nouvelle et pour des nouvelles elle en eut mais pas des meilleurs:

Ma chère Darkness,

J'ai une très mauvaise nouvelle a t'annoncer mais avant cela assied toi quelques part car peut être que cette nouvelle te fera du mal.

La jeune femme fit ce qu'il lui demandait comme a chaque fois, elle s'assit dehors, dans l'escalier, laissant tout de même de la place pour le reste des visiteurs puis continua a lire le coeur gros

Comme tu me l'avais demander j'ai commencer a faire des recherches sur toi, sur tes parents et tout le reste je n'ai rien trouver a part peut être une adresse mais ce n'est pas le plus important, bientôt Dark je serai en prison, quand tu es partit au mois de Septembre pour ta nouvelle rentrée scolaire je me suis fais prendre la main dans le sac comme on dit. Je n'est pas pu te prévenir de la date du jugement et on ma condamner a 3 ans de prison ferme si j'ai de la chance je sortirai peut être quand tu reviendras de ton école mais encore c'est une supposition. Je te souhaite tout de même un joyeux Noël et je continuerai de t'écrire

Gros Bisous ma fille que je n'est jamais eu

Dark crispa ses doigts sur la lettre, la froissant au maximum avant de la déchirer en mille morceaux, des larmes de tristesse mêlée de colère coulèrent sur ses joues. Elle se leva, jeta l’ancienne lettre qui maintenant n’était plus qu’un tas de confettis par-dessus la rambarde de l’escalier avant de descendre sans précipitation de la tour. Quand elle fût enfin descendu de la haute tour qui surplombait l’imposant domaine elle couru, a toute vitesse vers l’orée de la forêt, puis quand ses jambes ne purent pu la supportée elle se laissa tomber a terre, totalement abattu, du sang coulait a la commissure de ses lèvres a cause du choc de sa chute mais cela lui importait peu, elle s’assit, mettant ses jambes contre le reste de son corps et posant sa tête contre ses genoux relevés. Elle continua de pleurer, passant des heures a réfléchir a son passé et donc a son père adoptif inévitablement. Le soir tomba, sans qu’elle ne vit une seule seconde passé. Elle sortit un de ses poignards et regarda son bras puis planta l’arme dans sa peau, partant de son majeur pour ouvrir la plaie jusqu’à son coude puis de lancer le couteau au loin et de se remettre dans sa position initiale. Quelques minutes plus tard une main se posa sur son épaule, la jeune femme releva la tête et regarda l’élève et lui adressa un sourire forcé avant de dire sur un ton joyeux qui dissimulait assez mal sa tristesse

« Salut, qu’est ce que tu fais ici alors que la nuit va tomber ? »

Invité

HRP : Désolée d'avoir mis du temps à répondre, les vacances...

« Salut, qu’est ce que tu fais ici alors que la nuit va tomber ? »

Leïla observa la fille qui était assise. Elle était accroupie à ses côtés une main sur ses cheveux. Soudain, la demoiselle tourna la tête surprise par un oiseau qui venait de prendre son envol. C'est alors qu'elle remarqua un poignard jeté au sol, non loin. La Serdy se redressa et prit entre ses doigts de fée l'arme blanche maculée de sang. Leïla se retourna et regarda la Serpy. Ses yeux se rivèrent immédiatement sur son bras ensanglanté. Elle se rapprocha doucement cette fois face à la jeune fille. Leïla se laissa glisser à genoux. Elle posa l'arme et passa ses mains autour de l'avant-bras de la jeune fille. La plaie, de la taille de l'avant-bras, saignait encore. Leïla attrappa sa sacoche en sortit sa baguette et murmura distinctement :

Leïla - "Lumos !"

La baguette s'illumina et la jeune fille l'approcha de la plaie. Leïla voulant devenir docteur, l'inconnue ne pouvait pas mieux tomber. Leïla lança un "accio" et un boîte blanche en métal apparue à ses pieds. Elle l'ouvrit et en sortit compresses et désinfectant. Elle soigna la plaie tout en prenant grand soin de la jeune fille dont elle ne connaissait rien. mais Leïla, toujours aussi généreuse ne pouvait pas la laisser dans cet état-là. A la fin, l'apprentie docteur banda le tout, histoire d'être sûre que les compresses tiennent bien. Elle referma sa boîte et toujours sans un mot éteignit sa baguette. Elle s'assit à côté de la jeune fille contre le tronc de l'arbre, examinant le ciel qui peu à peu commençait à arborer les plus astres qui existent : les étoiles. Elles s'affichaient une à une comme de petites lanternes pour éclairer le ciel bleu marine. Leïla poussa un petit soupir avant de dire d'une voix douce, pour répondre à la question précédemment posée :

Leïla - "Je suis venue trouver refuge auprès de la nature pour écrire... Et toi, que viens-tu faire ici ?"

Tout d'un coup quelques flocons de neige se mirent à tomber. Leïla grelottait à présent. Elle se leva soudainement et tira la fille (par son bras valide) et la fit se relever.

Leïla - "Allez viens, il fait super froid ici... Dis pourquoi tu t'es fais ça ?"

"Dis pourquoi..." Cette question, sa mère la connaissait bien. Leïla la lui avait posé bon nombre de fois depuis sa naissance. Petite fille curieuse ou plutôt avide de savoir, elle essayait toujours de comprendre quand c'était possible.

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