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 Chroniques d'un phoenix noir.

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Halewyn Coeurd'Acier

Halewyn Coeurd'Acier


Nombre de messages : 1355
Age : 45
Age du Perso : 32 ans
Date d'inscription : 09/09/2006

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MessageSujet: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyVen 5 Jan 2007 - 1:26

Identité :
Prénom et nom :Halewyn Coeurd'Acier

Date de naissance : 25 novembre 1948 (32 ans)
Sexe : Masculin

Physique :

Cheveux : Dû à une rude épreuve, ses cheveux ont banchis et sont maintenant blanc cristal, il les a coupé à la dague, au niveau de la nuque. Il ne se les coiffe pas, étant une perte de temp dans son cas précis. .

Yeux / regard : Regard étrange, semblant toujours chercher quelque chose chez son interlocuteur. Prunelles gris acier, pouvant avoir le tranchant de celui-ci lorsqu'il est en mission comme il peuvent être de velour quand il recherche le plaisir fugace des bras parfumés de femmes. Il y a cependant toujours une lueur indéfinie, légèrement inquiétante qui danse à la limite de ses prunelles.

Visage / expression et couleur de peau : Sa peau a la pâleur des êtres qui n'ont pas vu le soleil depuis un bout de temp. Son visage est sculpté par les privations, amaigri, mais a gardé, sinon décuplé une expression noble et résolue augmentant son charme. Finie les joues rondes de bébés et la silhouette replète. Il est maintenant tout en nerfs.

Taille : 6 pieds

Corpulence :Il est maintenant tout en nerfs et en muscles grâce aux exercices qu'il s'est imposé en captivité, se basant sur un principe moldu appelé yoga, vu chez un ex couple d'amis.

Signe particulier : Corp couturé de cicatrices, tatouage en forme de phoenix noir dans le dos.

Don spécial: Evanesmagus
Caractère :

Qualités : Patient, il peut attendre des années avant de saisir l'occasion idéale. Réfléchi et pragmatique, Halewyn ne se départira de son flegme qu'en de rares occasions. Sa langue acérée et son intelligence au dessus de la moyenne font de lui un bon adversaire lors de joutes verbales. Rapide, il compense sa force perdue lors de son incarcération par des réflexes attisés par la crainte des détraqueurs.

Défauts :Il est fou... Ne dit on pas que génie et folie se cotoient? Sadique depuis l'enfance, il adore créer des souffrances nouvelles, physiques et morales. Il adore tuer. L'odeur du sang le rend parfois fou. Il devient alors une pure bête incontrôlable. Pour lui, tuer est autant synonyme de pouvoir que de plaisir. un plaisir différent que celui trouvé dans les bras dune femme, mais aussi intense. Il lui arrive même de tuer celles-ci pendant l'acte par pur caprice. La folie qui l'habite et le chaos de ses actions malgré sa facade calme le rendent très dfficile à investiguer par légilimancie. Ceux qui se sont essayés ont finis en morceaux après avoir su ce qu'ils voulaient savoir.

Ce qu’il aime et ses passions : Torture, sang, mort. Dois je être plus explicite? Il se complait à faire aller son intelligence a trouver des formes de plus en plus raffinées et poussées de souffrance. Les hommes et les femmes... Morts ou vivants, ca n'a aucune importance pour lui. Il aime les joutes verbales avec autrui autant que la solitude.

Ce qu’il déteste et ses phobies : Il déteste la nourriture cuite. C'est une perversion de la nature même de la viande selon lui. Les vaniteux et ceux qui se vantent de leur valeur ne trouvent que mépris à ses yeux autant que les faibles. Il déteste le confinement en milieu clos et Il exècre les détraqueurs.

Tic : AUCUN

Histoire :

Origine / Nationalité / Ascendance (sang) :Corse


Lieu d'habitation :

Localisation géographique : Azkaban. Sa maison a été confisquée...

Style d'habitation : prison

Enfance : Enfance dépourvue de fantaisie et de plaisir, passé dans un village moldu perdu à flanc de montagne. Chaque jour la même chose, aller à L'école, revenir, s'occuper des moutons. Enfant unique de bergers, il n'avait pas d'autres choix. Bientôt, il en fut chassé a cause des étranges événement qui l'entouraient. Dans cette communauté superstitieuse, il passait pour le fils du démon. Il faut dire que les manifestations de son pouvoir magique étaient inquiétantes. Un mouton terrasssé sans raison pendant que, frustré que celui-ci ait eu l'idée d'aller voir la moitié de troupeau de ses parents, qui le sermonnaient de son inattention. Les bêtes qui paniquaient parfois sur son passage. Trouvé un moment donné planant a 6 pouces du lit, en plein sommeil.

Chassé partout par les populaces en colère, il trouva refuge dans les coupes-gorges du port de Londre. Il fut prit en charge par un moldu qui lui apprit les ficelles du métier jusqu'à ses onzes ans. Puis, pendant ses vacances, ils cherchaient ensemble les sortilèges qui perfectionneraient leur art à un niveau inégalé.


Scolarité à Poudlard ou autre école de magie : Le choixpeau eût tout un dilemme à le placer. Après mûre réflexion, celui-ci l'envoya chez serpentard. Halewyn savait autant jouer dur qu'en finesse et s'imposa comme chef informel de la maison. Beaucoup se réveillèrent en cette époque avec d'étranges signes découpés dans leur rideaux ou avec une taillade sur le bras.

Mais personne ne sut jamais que le chef invisible de la maison c'était lui. Il le faisait par pouvoir et par plaisir. Il fut chatié de nombreuses fois pour ses multiples insolences, sa désobéissance ouverte et son attitude je m'en foutiste. Ce qui lui sauva la mise se sont ses notes exceptionnelles. Mais il s'en fichait éperdument.Il aurait pu faire un mage noir très puissant, mais il manque de discipline pour ce domaine et sa soif de sang est plus grande...

Vie après sa scolarité : Il retourna dans son bled, a Londre, ou il entreprit de découvrir comment faire concorder ses talents magiques pour augmenter ses talents en assassinat. Il s'amusa longtemp avec des proies minables. Personne ne le souconna parce qu'il n'utilisait que sa lame pour tuer, jamais de magie.

Avec le temp, il voulu des défis plus grands. Il couru les duels un temp, les regardant et mémorisant des sortilèges qui lui semblaient appropriés. Au fil du temp, il recherche des proies de plus en plus difficiles d'atteintes. Une rumeur commenca a courir a propos d'un fantôme s'immiscant la nuit dans les demeures cossues des moldus sans déclencher l'alarme. Bizarrement, ce fut une stupidité qui le perdit.

S'étant amouraché d'une jouvencelle flanboyante aux yeux de venin, il lui fit la cour en parfait gentlemen, évincant doucement mais définitivement ses rivaux de son chemin. Il finit par gagner son coeur et l'épousa. A ses côtés, ses instincts meurtriers se calmèrent quelque peu et il prenait toujours garde à les assouvir loin de sa flamme, prétextant quelque voyage d'affaire. Un jour qu'il rentra plus tôt pour retrouver sa douce, il la surprit dans les bras d'un autre. Perdant toute lucidité, il les tua tout deux dans un tel raffinement de cruauté, usant pour la première fois de sa magie à des fins destructrices que le ministère de la magie n'eût pas le choix de le neutraliser avant que les moldus ne subissent le même sort. Il fut envoyé à Azkaban sans procès. Les premières années, il ne fut qu'une bête furieuse ivre de rage et de furie, pris dans une folie telle que les détraqueurs n'avaient qu'un pouvoir limité sur lui. Cependant, quand il retrouva sa lucidité, ils s'empressèrent de le vider de tout ses souvenirs heureux, trouvant chez cet homme torturé, source inépuisable de nourriture et de divertissement.

Divertissement point partagé par cet homme. Pendant un temp indéfini, entre deux attaques de détraqueurs, il perfectionna un art peu répandu chez les sorciers et qu'il avait de manière innée, l'evanesmagie. Il s'entraina de nombreuses années, homme assoiffé de sang. Rongeant ses barreaux comme un loup grugerait sa cage. Il se calma, échafaudant un plan méticuleux, ainsi que d'imnnombrables variantes pour pouvoir se pousser d'Azkaban et ensuite pouvoir répandre le sang et la désolation.
A moin que quelqu'un de plus fort que lui ne réussisse a le dompter et a canaliser ses énergies pour accomplir ses desseins.

Famille : Il avait un père et une mère. Avec une petite enfance remplie de souffrance, il les raya de son existence et de sa mémoire. Il a eu un mentor. Qui lui appris la volupté et la satisfaction dans la souffrance et la mort. Il eut des professeurs qui ne furent qu'un frein à son potentiel. Qui avaient peur de lui et qui l'enchainèrent. Il eut une épouse qu'il aimait tendrement et a qui il aurait donné mer et monde, la lune et le soleil. Elle le trompa effrontément. Depuis, il raye toute notion de famille de son vocabulaire. Il est seul, la seule personne qui peut le faire souffrir c'est lui-même. .

Baguette :

Description : Sa baguette premiere fut une fine baguette d'acajou ouvragée d'une longueur de 13 pouce et demi. Le coeur contenait une griffe de salamandre.
Sa prochaine baguette sera (il la garde pour que ses adversaires le sous-estime) une baguette en ébène de douze pouces trois quart avec une griffe de dragon.

Son acquisition : la premiere il l'a payée de ses larcins avant d'entrer a Poudlard. La deuxieme sera volée.

Vie de votre personnage désormais:

Situation Familiale: Veuf

Métier: Assassin freelance/évadé d'Azkaban

Avez-vous le permis de transplaner ? Oui

Quel camp: Le sien

Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Du sang, des tortures et des morts en masse


Dernière édition par le Dim 15 Juil 2007 - 20:33, édité 4 fois
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Halewyn Coeurd'Acier

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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyVen 5 Jan 2007 - 1:38

Mer 13 Sep

Ca y est, ils viennent encore. Non mais franchement, ils me prennent pour qui, un vulgaire garde-manger?

Je n'ai plus de souvenirs heureux dans le sens propre du terme depuis longtemp. Depuis que cette garce m'a trompé. Les souvenirs que j'avais avant, ils les ont bouffés. Les seuls souvenirs qu'il me reste désormais ce sont mes meurtres. L'excitation de la chasse à l'humain, sorcier ou moldu je m'en fiche.

Je m'accotte sur le mur de ma misérable cellule. Les rats s'éparpillent, s'enfuient à l'approche de cette menace. Les murs suintant d'humidités et de moisissures ne me causent plus aucun dédain. Depuis le temp, j'y suis habitué. Seule concession au luxe, une toilette et un lavabo crotté ou l,On peut boire comme un chien.

Je les sens venir même de loin depuis toute ses années. Malgré moi, je repense a c père banni. Qui m'a chassé. Pouvais je le savoir moi ma différence? De toute facon, l'avoir su, je lui aurait fait sa fête.

Deux aujourd'hui? Putain vous me prenez pour qui déjà que un c'est déjà assez pénible. Vous croyez que j'ai assez de souvenirs heureux pour deux? J'essaie de résister. Je réussis même à me lever, iivre de rage, mais leur souffle glaciall m'emporte malgré moi dans les méandres de mon désespoir. Quelque peu amaigri, désespéré, je sombre dans l'Inconscience, le coeur dans un étau de glace.

Lorsque je me réveille, c'est la rage qui me fouette les sangs. Je suis de nouveau seul, une assiette d'infâme nourriture à l'entrée de la cellule. Je dois avoir été inconscient depuis un méchant bout.

Telle une bête affamée, je me précipite sur le plat immangeable et l'englouti telle une bête. Voila ce dont je suis réduit. Je suis maintenant une bête, une bête en cage, indomptée, battue.

Levant la tête, je percoit un infime rai de clarté. La liberté. Rester icii signifie une mort lente et douloureuse. Je vais me battre plutôt. Je vais m'échapper d'ici.

Je m'imposerai une discipline de fer, je leurrerai mes geôliers. Je vais m'évader...

Seule cette pensée me permet de ne pas me laisser crever dans cet endroit immonde emplit de cris de terreur.

Si mes geôliers savaient seulement comment les cris de terreurs sont de la douce musique à mes oreilles! L'odeur et le goût du sang m'envahit. Bientôt je pourrai le satisfaire. Faut juste attendre le bon moment.

Mes yeux se posent sur un des rats qui vient de revenir. Qui dit animal dit nourriture. Il faut que je regagne des forces...

Dim 1 Oct -

Dans un cri d'atroce souffrance, poussé bien malgré lui, Halewyn s'effondre au sol sous l'influence du détraqueur. Il ne survivra pas longtemps à ce rythme. Ils viennent une ou deux fois par jour depuis sa tentative d'évasion. Amarant...

Ce mot même allume un feu intérieur. Le feu de la vengeance. Le plan aurait pu fonctionner mais il a fallu que ce connard l'empêche de sortir. Qui plus est, il lui a dit qu'il ne pouvait se soustraire à la justice, qu'après tout, il n'était qu'un prisonnier comme les autres. Depuis, l'assassin subit visite sur visite des Détraqueurs prêts à se venger, Ses geôliers veulent en finir avec lui, il le sait. En théorie, il aurait dû crever voilà quelques jours. Mais le feu de la rage et de la vengeance coulant dans ses veines l'a gardé en vie. Cependant, même ça a une limite. Par terre, marmonnant le nom maudit au travers de ses lèvres gercées, Halewyn se laisse aller dans le doux giron de l'inconscience. Un jour ça va finir. Il reviendra en fantôme, hantera Amarant jusqu'à ce que le ministre crève... sa dernière et bien mince consolation.

Le monde onirique, seule place ou il garde un contrôle relatif de la situation. Il se complaît à regarder le fil déroulant de sa vie, s'arrêtant par moment sur tel ou tel moment, Cependant les Détraqueurs on détraqués même son dernier refuge. Les murs de son esprits sont lézardés, laissant paraître une lumière chaotique et des flots de sang dans lequel trempe ses pieds... Le sang. Tout ce qu'il lui reste.

Un cafard descend lentement du plafond jusqu'au sol. Il traverse le cachot et grimpe sur le pied inerte. L'avancée est facile, l'homme ne bouge pas. Les minuscules pattes piétinent les vêtements, puis les quelques parcelles de peau jusqu'au cou. Là, la bestiole s'arrête. Elle y est arrivée, malgré tous les risques. Elle ne bouge pas durant longtemps, puis lentement, une brume épaisse et opaque, étrangement nacrée de diverses couleurs s'insinue dans les méandres des pensées d'Halewyn. La brume nacrée cherche une parcelle encore intacte du cerveau du prisonnier, mais les Détraqueurs ont fait beaucoup de ravage. Pourtant, un endroit ne semble pas prit d'assaut et visiblement, l'esprit encore lucide de l'homme s'y terre. Il ne sera pas facile d'y entrer. Elle se fait pourtant lumineuse, tirant sur le rouge sang, à se laisser voir à travers les failles, ne s'imposant pas.

Mais la brume aime les défis, plus ils semblent sans espoirs, plus la brume les affectionne. Et le défi était de taille. Pénétrer les défenses d'Azkaban, trouver le bon prisonnier et le secouer. Mais délicatement. Il était fragile, malgré son lourd passé. Sa première tentative d'évasion a fait la manchette, parlant des milles exploits des employés qui ont fait de l'excellent boulot et bla bla bla... personne par contre n'avait posté attention au presque évadé lui-même. Personne n'avait salué son génie ! Il avait pourtant « presque réussit » à s'évader. Il n'avait pas manqué d'esprit, une telle tentative était un coup de maître, parfaitement réfléchit, parfaitement chronométré. Ce qui lui avait manqué, c'était un peu d'humilité. Il avait cru pouvoir s'évader seul. Une évasion d'Azkaban ne pouvait être perpétrée seul. Il fallait un allié, un complice. La brume nacrée serait ce complice. Mais il fallait avant tout se faire connaître.

- Halewyn... Halewyn ? Résonne une voix grave, avec un fort accent étranger, douce, aérienne. Laisse-moi entrer. Permet-moi de soigner tes blessures, de protéger le peu qui reste de toi. Laisse-moi franchir tes défenses. Si tu refuses, je reviendrai demain.
Elle répétait cette phrase depuis quelques jours, déjà. Chaque fois, il avait refusé, sans doute par peur que ce soit un piège. Oh, elle pourrait forcer ses défenses, elle en a la capacité, mais son emprise sur lui ne sera que plus forte s'il accepte. Elle se doutait qu'il le savait, c'est sans doute pour cette raison qu'il refusait. Elle persiste, jours après jours... il reste si peu de temps...

Las, Halewyn semble vouloir une fois de plus garder la porte de son esprit fermée. Mais c'est quoi cette cochonnerie encore qui lui murmure sans cesse a chaque fois qu'il dort? Il sait cependant qu'il ne survivra pas longtemp à ce traitement.

Réfléchissant, il arpente les lieux en semi-ruines de son esprit. S'asseoit par terre, le menton dans la main et réfléchit intensément aux options qui s'offrent a lui. A t il quelque chose à perdre? Comme pour le conforter dans sa décision, sur la porte de pierre intacte, un phoenix noir se pose, la parcelle de son instinct de survie qui se manifeste. qui le pousse à ouvrir la porte à la chose de l'autre côté.
Faisant confiance à celui-ci, Halewyn consent enfin à se lever et à aller ouvrir la porte. l'animal mythique lui jette un regard encourageant de ses prunelles rougeoyantes avant de s'évanouir dans un panache de cendres.

La porte de l'esprit de l'assassin s'Ourve enfin, avec tout les sentiments, émotions et pensées chaotiques qui s'ensuivent. Perturbée par ce brusque déferlement, la brume ne sent que peu la poigne de fer qui la prend au collet et qui l'entraine à l'intérieur du dernier refuge de l'homme. Même a l'article de la mort, l'esprit d'Halewyn reste fort. Dans son monde, il transforme la brume en femme. Quelque chose de tangible pour lui. Les pieds de celle-ci baignent dans le sang tandis que des prunelles d'aciers capte son attention. Elle est violemment projetée sur le mur. une lame étincelle soudain dans la main d'Halewyn.

- Un dernier tour pour que je m'amuse? Tu veux quoi toi?

Le regard étincelle méchamment tandis que la lame effleure son cou.

- T'as dix secondes pour déballer ton sac. Après, illusion ou pas, tu va y goûter. Ici c'est mon esprit et on y joue selon mes règles.

Mal en point il est, mais ses réactions sont vives dans sa tête. Évidemment, puisqu'elle y est entrée, elle y est soumise, elle ne pourra pas faire totalement ce qu'elle veut, mais elle pourra y revenir quand bon lui semble. Malgré la menace, la femme sourit.

- C'est joli, ici. Mais mon apparence ne sied pas du tout avec ma personnalité. Vois plutôt.

La blonde chétive se distorsionne pour changer d'apparence. Les cheveux aussi noirs que le regard fortement souligné par un épais trait de crayon noir, les lèvres minces et bien dessinées, le visage finement taillé, elle est visiblement mature, rien à voir avec la jeune fille blonde qu'a imaginé Halewyn.

- Maintenant, c'est mieux. Ne joue pas au plus malin avec moi, j'en ai vu d'autre. Tu ne peux pas m'atteindre vraiment, alors use de ton énergie pour bien écouter ce que je vais te dire. Approche. Je peux te donner ce que tu n'as pas eu la dernière fois.

Le regard d'Halewyn s'éclaire, le corp de l'homme se fait plus tendu, malgré l'instant critique, une légère bosse apparait sous son pantalon. Il ne peut ignorer le double sens de la chose. Même dans le monde onirique, il reste un homme. Et la femme devant lui, malgré son âge reste unefemme fort désirable. Et forte... Elle n'a pas peur de lui c'est déjà ca. Il rengaine son poignard. Avec un léger ondoiement du sang qui lui baigne les pieds, il recule. D'une voix grave et rauque.

- Ce que je n'ai pas eu la dernière fois femme?

Le sourire de la femme s'accentue. Elle a réussit à attirer son attention, elle l'intéresse. Le reste serait d'autant plus facile. Elle croise les bras et tire sur la manche du t-shirt blanc maculé de rouge. Elle grimace et roule des yeux. Elle grogne quelques mots incompréhensible et encore une fois, elle change, mais cette fois, que les vêtements. Le t-shirt blanc maculé de rouge et le jeans serré prennent de l'ampleur et Halewyn se rend rapidement compte que celle qui squatte sa tête n'est pas ce qu'il croyait. Chemise de lin écru, évidemment maculée de sang, sur une camisole d'un turquoise saisissant dans le sombre de l'endroit. Le reste, une ample jupe aux multiples jupons multicolores. Elle est étrangement colorée, sa jupe devenant brume au bas.

- Tu n'as pas eu d'aide, la dernière fois. Il est impossible de se tirer d'ici sans aide. Moi je peux t'aider. Tu me fais confiance ?
- Oh, si on est entre gens du monde, dame, je ferais mieux de me changer moi aussi...

Les haillons d'Halewyn se changent en une chemise noire , une ample cape de ténèbres liquides se perdant en volutes fins parmis le sang du sol. Des pantalons de cuir noirs et des bottes souples complètent son accoutrement. Son visage taillé a coup de privations s'animent d'Un air noble tandis que ses cheveux noir luisants de reflets rouges se coiffent d'eux-même en catogan.

- Maintenant qu'on parle d'égale à égal, dis moi pourquoi je te ferais confiance... Me faire crever en me brandissant l'espoir comme un étendar?

Les yeux d'aciers s'animent, prennent une lueur inquiétante par leur malignité

- J'ai déjà fais ca en torture.. je connais.. alors trouve mieux.

La femme avance, ses pieds nus disparaissant sous le liquide rouge, cliquetant de tous les bijoux de bois et de métal qu'elle porte. Ses pas sont marqué par un rythme silencieux, qu'elle est probablement la seule à entendre. Elle tourne autour de lui. L'homme, dans l'économie de gestes propres aux assassins, suit son évolution avec dignité.

- T'as parfaitement raison, tu ne peux pas me faire confiance. Cependant, nous avons quelque chose en commun. Tu veux sortir et moi je veux te faire sortir. C'est merveilleux, non ?

Halewyn relève la tête, uen expression indéchiffrable dans le regard

- C'est quoi l'entourloupe?
- L'entourloupe ? L'entourloupe est bien simple. L'entourloupe, tu l'as déjà subit. Tu es ici tandis qu'eux se baladent librement, c'est ça l'entourloupe ! crache-t-elle d'une voix venimeuse.

Avec une rapidité incroyable causée par ces années à vivre sur les nerfs, L'assassin la prend par la gorge et la projette sur le mur. Il se colle sur elle tandis que le regard froid la jauge de haut en bas, de bas en haut et sur le travers avant de se fixer dans les persiennes de la gitane, Noirs comme les ténèbres, noir comme son coeur à lui et noirs comme le phoenix noir. D'une voix étrange, rauque:.

- Bien beau moi, mais viens pas me faire avaler que c'est par pure bonté d'âme. Tant qu'à vendre la mienne je veux savoir c'est quoi l'arnaque.

Il bouge légèrement la tête, fixe le décolleté une fraction de seconde mais n'en perdant pas pour autant le fil de ses pensées il la regarde de nouveau droit dans les yeux, le visage tout pres de celui de la femme.

- Tu veux quoi en échange que je sorte d'ici? -. RienTa seule sortie sera ma récompense.- Conte moi pas de conneries.

Un sourire en coin, charmeur, effleure le visage de l'homme.

- Es ce si pressant femme?

À son tour, le sourire de la femme devient mielleux, l'oeil noir brille d'un éclat moqueur.

- Je ne croyais pas que les Détraqueurs pouvaient être de si agréable compagnie. Si tu veux, je te laisse quelques jours pour y penser.
- Ce n'est pas à ca que je pensais

Fait l'homme en effleurant les lèvres de la dame.

- Garantie au moin que j'aurai plus à ma sortie? Pour mm... motivation?

la main baladeuse d'Halewyn se motnre particulièrement experte, elle n'a pas affaire à un puceau.

- Tu auras ce que tu mérites, Halewyn
- Mieux vaut pas de promesse qu'une promesse mal faite.
- Tu comprends rapidement.

Dit la gitane d'un air approbateur. L'homme se redresse devient professionnel.

- Alors ce plan?
- Je croyais que tu n'étais pas pressé. Au regard que lui jette l'homme, elle roule des yeux. Bon, d'accord, j'ai compris. Le plan est simple. Je viens te chercher, demain, quand tu te seras remis du repas des Détraqueurs. Eh oui, tu vas devoir assister à un de leur repas encore une fois.
- Charmant... je comprend maintenant pourquoi tu ne voulais pas m'offrir de joli souvenir, madame?

La gitane a un charmant rire de gorge

- Pas du tout, mais c'est toi qui m'a fait femme. La réalité est un peu différente de ta tête, tu sais.

Halewyn rit doucement et s'incline. Il faut savoir se montrer bon joueur et ne pas mordre la main qui est tendue.

- Je t'attendrai alors.

Le regard d'acier s'ouvre subitement sur la cellule moisie. L'assassin se relève, chassant un cafard de sur sa joue. Frissonnant et pensif, il se terre dans un recoin de sa cage. Attendant telle une bête battue et humiliée. Mais l'esprit cogite ferme.
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Halewyn Coeurd'Acier

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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyVen 5 Jan 2007 - 1:59

19 août 1981


Le temps presse... mais pourtant, elle attend sagement au pied de la Prison d'Azkaban. Enveloppée dans sa propre assurance, elle se sait invisible, ou presque. Elle est convaincue qu'ils ne la verront pas. Ils ne la verront donc pas. La manipulation humaine était si facile. Le regard à peu près fixe, elle attend le bon moment. Une journée de transe pour parvenir à cet état. Elle allait avoir un sacré mal de tête demain...

À ses côtés, un homme d'environ 35 ans. Pas mal comme homme, l'air négligé, l'oeil gris, cheveux foncés, plutôt grand à comparé d'elle, il fut choisit avec attention. Soumis à un Imperium et gardé dans un état d'inconscience psychique, il tient tout de même sur ses jambes. Et par chance, il ne doit pas bouger. Elle le colle contre la paroi du mur de la prison, ainsi, il a moins de chance de se faire repérer. Le plan est simple. Tellement simple qu'il pourrait être qualifié d'inconscient et de cinglé. Ce n'est pas pour rien qu'elle a choisit cette marche à suivre. Un plan tellement aisé qu'il en devient improbable, voir impossible. Un être sain d'esprit ne se risquerait même pas à même y penser. C'était là tout le génie du plan. Concentré sur la blatte, celle-ci lui trouve le chemin à suivre. Elle sait exactement où se trouve le prisonnier, mais il lui faut trouver aussi comment elle peut s'y rendre. Elle connaît une faille, elle pourra en user.

Le mot faille est plus que juste. Dans l'un des murs, une faille. Oh, elle n'est pas grande, elle n'arriverait pas à y passer, mais pourtant, elle passera. Balai à la main, elle attend son heure. Et là voilà qui vient.

Elle s'élève doucement au-dessus du sol et monte lentement le long du mur de pierre. « ils ne me verront pas, je suis invisible, ils ne me verront pas, je suis invisible, ils ne me verront pas, je suis invisible... » se répète-t-elle mentalement. Le tout demande beaucoup de concentration... et de sombres pensées... dans une pensine, bien cachée, très loin, tout ses souvenirs heureux. Contre les parois d'Azkaban, presque plus rien de bien... que sa lucidité. Elle trouve la faille et y pose les doigts... il lui faudra beaucoup de force, mais elle y arrivera. Les pierres ne sont pas faites pour garder quelqu'un enfermé. Elles lui obéiront. Les protections d'Azkaban agissent sur les pierres, mais si les pierres la laissent passer, tout ira bien... « Les pierres m'obéiront, les pierres m'obéiront, les pierres m'obéiront, les pierres m'obéiront... » fredonne-t-elle à travers les méandres de son propre cerveau.

Les pierres obéissent, ils la laissent passer. Elle entre dans Azkaban. Ses pieds nus touchent le sol, elle jette le balai plus loin. Il n'est pas à elle de toute façon. Elle aurait été bien sotte de prendre le sien. Elle sort du cachot désaffecté, là où se trouve la faille. Elle en sort et avance entre les cellules. « personne ne me voit, je suis invisible, personne ne me voit, je suis invisible, personne ne me voit, je suis invisible... ». ni prisonniers, ni détraqueurs ne la voient. Enfin si, les Détraqueurs la voient, mais ne ressente rien. C'est le vide de bonheur. Ce n'est pas intéressant. De sa baguette, elle allume quelques étincelles de bonheur aux prisonniers, les Détraqueurs s'y intéressent. C'est si facile, trop facile, si improbable.

Elle trouve la cellule d'Halewyn Coeurd'Acier. Elle se prépare à trafiquer la serrure, armés de petits outils, sa baguette à proximité, au cas où. Cependant, en examinant bien la serrure, quelque chose cloche. Le mécanisme semble étrangement mobile... la porte serait-elle déverrouillée ? Elle s'inquiète un moment, et si c'était un piège ? Oh, même si, ils ne peuvent pas la voir, « ils ne me verront pas, je suis invisible, ils ne me verront pas, je suis invisible, ils ne me verront pas, je suis invisible... ». Elle actionne le simple mécanisme d'ouverture, et effectivement, la porte n'est pas verrouillée. Non, c'est impossible, les Détraqueurs ne peuvent pas être si con quand même ? Si ? Ça pourrait faire avorter dramatiquement son plan s'ils sont si débiles... Et bien non, se rassure-t-elle, ils sont brillant, et pas qu'eux ! Judicieusement placé, un morceau de papier brillant, semblant provenir d'un emballage de gomme à mâcher... elle jette un regard admiratif à la masse informe dans le coin.

Elle entre dans la cellule, l'air ambiant est insupportable. L'homme est recroquevillé dans un coin. Elle s'en approche et s'agenouille près de lui. Elle le touche, doucement.

- Halewyn, je suis là, il est temps de t'évader.

Une voix claire et aussi froide que les deux prunelles qui s'ouvrent subitement. Un sourire sauvage révèle des dents étonnamments blanches pour un homme qui a passé une bonne partie de sa vie dans cette cellule. Il prends quelques secondes pour mater la chair fraîche qui est venue le sortir de cette merde. Et il faut bien rendre à césar ce qui appartient à césar, malgré son âge,. elle est vachement bien roulée. Mais on passera ses comparaisons vaseuses plus tard. Pour le moment faut se pousser.

- Fausse représentation... on en reparlera.

Il se relève, parcourt en deux pas titubants la cellule jusqu'à sa porte. Un moment hésitant, il touche le métal de celle-ci d'un doigt léger.

- C'est quoi la suite? Je veux pas me précipiter dans le corridor comme ca...

Tu as raison, il ne fait pas se précipiter. Il faut attendre encore un peu... calme-toi, tu t'excites un peu trop... ils vont te sentir...

Il la regarde d'un air dur et impitoyable

- Plus on traîne moins c'est bon. Ça fait déjà 4 heures qu'ils sont pas venus.
- Le plan est si simple, qu'il est impossible qu'il ne fonctionne pas... maintenant, tais-toi et laisse moi travailler, ordonne-t-elle d'une voix sèche.

Elle se dirige vers la minuscule ouverture, une vieille meurtrière et regarde à l'extérieur. D'un mouvement lent et contrôlé, elle agite sa baguette, en murmurant quelques mots incompréhensible. Plusieurs mètres plus bas, l'homme sous impérium se soulève et flotte vers la même ouverture qu'elle a emprunté peu de temps avant. Il revient, s'agenouille devant la femme et la fixe de ce regard qu'on les prédateurs. Immobile à en être statuesque. Sa barbe de plusieurs années, ses haillons peuvent tromper, mais le regard et la posture trahissait l'homme. Un léger grondement monte de sa gorge, comme s'il la défiait de seulement le mener en bateau. Lorsque le pantin touche le sol de la cellule, il les rejoint de lui-même, et après quelques minutes, se plante devant la porte de la cellule. Elle, elle n'a pas quitté la fenêtre de tout ce temps, respirant à grande goulée l'air de l'extérieur, concentré à diriger le pantin. Elle sent Halewyn se raidir près d'elle en voyant quelqu'un se présenter devant la cellule. Elle le retient par la manche.

- Tout doux, c'est bien, tout va bien... il est à moi. Entre, tendre victime... Elle le regarde entrer, puis jette un oeil inquisiteur à Halewyn. J'ai bien choisit, non ?
- Bah ca peux passer, mais il est trop bien rasé... de toute facon, les gardes ne font que passer la tambouille alors ils verront rien.

La ressemblance n'est pas frappante, mais quand même singulière. Ça suffira. Elle esquisse une petite moue de contrariété. Elle lui sauvait la vie et il la critiquait. Pfff, ingrat... elle le trouvait plutôt éveillé pour une victime des Détraqueurs. Saleté de force de la nature...

- Déshabille-toi. Toi aussi Halewyn. Et ne discute pas.

Pendant qu'il s'exécute, avec d'ailleurs une célérité et une désinvolture étonnante, ses lèvres se mettent à bouger. Visiblement, elle récite quelque chose ou quelques chose du genre. « ils ne nous verront pas, nous sommes invisible, ils ne nous verront pas, nous sommes invisible, ils ne nous verrons pas, nous sommes invisible... » murmure-t-elle d'une voix à peine audible. Un haussement de sourcils appréciateur et un oeil souligné de noir se posent sur les deux hommes complètement nus. Le prisonnier n'a rien à envier à la doublure sous impérium, au contraire... elle ne les quitte pas du regard, autant par plaisir que pour les surveiller.

- Bon ta finis de mater? Ou c'est parce que tu veux jouer? lui dit un Halewyn qui ne manque rien de l'expression de la femme.
- Plus tard, lance-t-elle, désinvolte.

Une fois qu'ils sont changés, elle se dirige vers le pantin qui a le regard hagard. Elle fouille dans les replis de ses jupons et en sort un petit comprimé. D'une caresse douce et presque tendre, elle glisse un doigt sur sa joue, puis glisse le comprimé entre ses lèvres.

- Nous nous sommes bien amusés tous les deux. Dommage... presque. Allez, sois un gentil garçon, avale. Bien... maintenant, dors, tu auras tout oublié bientôt. Ça n'aurait jamais marché nous deux de toute façon... j'suis une sorcière, toi un moldu... adieu.

Sans mot dire, l'assassin attend impatiemment. Elle laisse le pantin se rouler en boule, à peu près là ou Halewyn était. L'effet est saisissant. Elle sourit, satisfaite, puis tend la main à Halewyn.

- Allez, viens... on se tire... lentement, ils ne nous verront pas, nous sommes invisible, dit-elle, s'en convaincant elle-même.

Il rigole ferme...

- Ça je sais... Pas besoin de me le dire.

Elle pince les lèvres, mais ne répond rien. Pas le moment. Ils sortent sur la pointe des pieds, ses lèvres remuent toujours, en silence.

Le long d'un des corridor, un mouvement se fait sentir. Halewyn ne sait pas si la femme l'a vu, mais lui il le sent avec toute les fibres de son corp.

Quelqu'un s'en vient.

Dit il d'une voix tendue.

- ce n'est rien, nous somme invisible... chuchote-t-elle

Un garde passe, sifflotant. Se tournant vers Halewyn, Zo peut se rendre compte qu'il n'est effectivement plus là du tout. Sa respiration se coupe, paniquée, mais elle se concentre sur les mots, personne ne peut les voir, ils sont invisible...

Le garde vient juste de passer et est derrière eux. L'assassin réapparait un peu devant la gitane, manifestement ce petit tour lui a infiniment coûté. Essayant d'avancer, il s'appuie sur le mur suintant d'humidité, mais s'obstine à avancer.

Elle en pousse presque un soupir de soulagement. Plus de temps à perdre maintenant, c'est pas maintenant qu'il va la ralentir, hein ! Ils y sont presque. Elle s'épuise aussi.

- allez, un dernier effort, nous y sommes presque.

Elle l'agrippe fermement, s'en est presque surprenant. elle s'est glissée sous son bras, un de ses bras à elle dans son dos, l'autre retenant le bras d'Hale qutour de ses épaules.

Même a moitié mort, Halewyn trouve la force de blaguer.

Désolé de ne pas être a mon meilleur, je suis sale et je pue. Pas l'idéal pour un rendez vous romantique dans une prison miteuse.

Tais toi!

Le sourire baveux sous la barbe fournie, Halewyn se laisse guider, essayant de ne pas trop faire peser le poid de son six pieds sur la petite femme. Ainsi, tant bien que mal, ils arrivent à la fissure du 2e. problème, peuvent pas passer les deux et Hale voit visiblement pas de truc pour aller ailleurs. Contrarié, Halewyn laisse échapper un grognement menacant.

Tu dois passer le premier

Quoi?

L'homme se redresse, incrédule.

Ben oui tu dois passer le premier, nous ne passons pas deux de large. Ne t'inquiète pas je n'ai pas pris ces risques pour te laisser mourir.

Ben, on ne passe pas deux de large, mais on peut passer deux de file. Viens ici toi.

Il la prend fermement et la traine par le passage. Rendu sur le bord, il remarque qu'il n'y a personne en bas.

Et il y a ...

Elle lui donne une poussée, les deux corps basculent dans le vide. Un crac sonore se fait entendre un instant plus tard, juste avant que les deux personnes ne se fracassent contre les rochers acérés.
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyVen 5 Jan 2007 - 2:13

LE MINISTERE : VENGEANCE
27 AOUT 1981




domaine Rocstone 19 hres

Sir Philippe Healthstone 3e du nom chasse dans les fins fonds du domaine Rockstone. Chasse a courre au renard. Sur son pur sang noir, il suit nonchalamment sa meute, le cor à la hanche et la carabine à l'épaule.

Les yeux d'un bleu irréel, les cheveux d'un blanc éclatant, le noble vieillard habillé en vêtements de chasse ne laisse transparaitre nullement son appartenance au monde des sorciers.

Mais l'ombre dans les fourrés, qui le suit depuis son départ à l'heure de midi lui le sait. Il sait que Sir Philippe Healthstone 3e du nom, éminent juge du magenmagot est celui qui l'a condamné a croupir dans cet endroit miteux, condamné a subir attaque sur attaque des détraqueurs. Il l,a condamné à une mort lente, a cause d'une garce rousse qui l'a ensorcelé avant de le tromper sans vergogne.

Le regard d'acier est aussi acéré que des balles de fusils. Il lui faut attendre, les chiens sont un obstacle majeur. Il faut attendre qu'il s'arrête pour la nuit. Pas de magie majeure, il ne veut pas voir la brigade d'intervention rappliquer, un seul sort lui sera nécessaire, un sort mineur. Qu'ils le trouvent donc pourrissant, à moitié mangé par les bêtes sauvages.

Justement, le soir tombe, l'heure du crime sonnera bientôt. Toujours caché dans les buissons, Halewyn suit la progression jusqu'à un pavillon de chasse flanqué d'une minuscule écurie. Il attend encore, le temp que les chiens soient enfermés dans leur chenils, abreuvés et nourris. Et que le cheval soit en train d'être brossé. Il peut voir la haute silhouette du juge se découper par la porte de l'écurie. Les chiens, en train de bouffer, se sont tus voilà longtemp.

Il est temp d'agir.

Sortant de sa cachette, Halewyn se redresse, secoue sa cape un peu pour dégager les feuille, puis se dirige d'un pas décidé vers l'écurie. Fidèle à son caractère, il va droit au but. Dégainant sa baguette d'ébène, il la pointe sur le mage et récite mentalement

Pétrificus totalus!

Et voila le papillon épinglé. Le pauvre juge ne bouge plus. En fait, il ne lui était jamais venu à l'esprit que quelqu'un en veuille à sa vie. A vrai dire, tout ceux qui auraient pu lui en vouloir sont a Azkaban...

tous sauf un.

Halewyn passe a coté du cheval et l'enlève, l'amenant dans son box. Puis il retourne devant le juge. Celui ci a peine à retracer le visage taillé a coup de serpes, il est vrai que quand il l'a envoyé à une mort lente, Halewyn était plutôt grassouillet. La voix grave et rauque sonne doucement. Les ombres causés par la lanterne dansent de facon inquiétante sur le visage de l'homme.

Sir Philippe Healthstone 3e du nom ... Je t'avais promis quelque chose quand tu m'a envoyé pourrir, je viens tenir ma promesse. Te rappelle tu ce soir là?

Je vais t'aider à te rappeler.


Prenant des pinces, il redresse les crochets à selle, les mettant droit comme des clous. Prenant le vieillard qui ne pèse pas plus que trois plumes, il le soulève légèrement et le propulse sur les clous de fortunes ainsi formés. Dans un craquement sonore, ceux ci lui traversent les épaules.

Après, il lui enlève sa baguette ainsi que tout objet pouvant servir d'armes Puis il annule la sort de pétrification. Les chiens, sentant l'odeur du sang se mettent à grogner et à geindre.

Les prunelles bleues du juge rencontrent celles d'acier. Hoquetant de douleur, le juge conserve sa dignité. La voix égale, l'assassin continue.

Je vais te répéter ce que tu m'as dit ce jour là. Peu importe le genre de personne que tu es, la justice est aveugle. Ce n'est pas seulement ta femme et son mari, je te condamne pour toute tes victimes passées.

Halewyn sort sa dague dont la lame étincelle à la lumière de la lanterne. Horrifié et terrifié, le juge ne peut qu'articuler

Coeurd'Acier...

Mwaip bonhomme. Et la justice est aveugle à ce qu'on dit.

Vif comme l'éclair, il lui transperce l'oeil gauche. Le juge oublie toute dignité et pousse un bref cri de douleur.

Alors permet moi d'appliquer la mienne

Halewyn lui transperce l'autre, passant au travers de la paupière résolument fermée. Le sir pousse un autre bref hurlement.

Tu veux quoi? Mes excuses du fric?

Je veux ton coeur mec, j'en ai de besoin. Pis en plus tu me le doit

La caméra se retire quelque peu, laissant Halewyn à son ouvrage. Quand la caméra revient, les cris du juges se sont depuis longtemp tus. Celui-ci, accroché et au bout de son sang, a la cavité abdominale vidée, la lanterne y étant inséré. Au sol, à ses pieds, dessiné en sang, un phoenix noir.

J'espère que ca éclairera ta lanterne mec..

L'assassin a le coeur dans un ziploc. Il accroche le hibou affecté au pavillon et après avoir mis dans une boite une note avec le coeur, il lui donne le petit paquet.

Le directeur d'Azkaban, ou qu'il soit. C'est urgent.

Le volatile cligne des yeux, puis s'envole a tire d'aile, le poid de son coli n'étant pas assez pour qu'il en soit incommodé.

Halewyn libère les chiens. Ils resteront avec leur maitre, il en est sûr. Pour le cheval, il lui flanque une bonne ration de foin. Si le monde est pas con, ils trouveront le juge assez tôt.

Après avoir tout mis en ordre, il s'éclipse dans la nuit.

*************************
Ministère 20hres 30

Sous une affiche palcardée juste à côté d'une benne à ordure, Halewyn attend patiemment que le concierge vienne sortir les vidanges. Grâce à son bon contact, il a su à quelle heure celui-ci y allait et l'itinéraire de la ronde complète ainsi que les plans du ministère. il le connait déjà par coeur, mais en cas de sortie précipitée, il doit couvrir ses arrières. En plus, il connait maintenant une particularité typique du concierge qu'il va pouvoir exploiter. Le voilà justement qui sort.

Excuse moi, as tu du feu?

Prenant une pose exclusive de la protitution masculine, Halewyn bouge légèrement du pied gauche sur le pied droit, le relief généreux que moule ses pantalons de cuir mis en évidence par la clarté provenant de la porte ouverte.

Un regard pervers salue Halewyn tandis que d'un geste nonchalant, l'employé lui allume sa cigarette du bout de la baguette. Mettant ses mains en coupe, Halewyn laisse la lumière de celle-ci mettre en relief son visage. Le regard gris acier se fait velours.

Hemm... tu es prit ce soir? je pourrais.. heu... t'introduire autant que tu veux dans ma conciergerie

Halewyn lève les sourcils, étonné de sa chance. Lui qui s'attendait à devoir le tuer dans la ruelle en faisant attention à ne pas salir l'uniforme... Décidément, la bassesse humaine n'a pas de limite.

Mmm. je suis libre si tu paye le tarif habituel... Et pas de soucis, je te montrerai mon certificat de santé.

Une fois rendu dans la conciergerie, le sorcier ferme la porte et la barre a clef avant de se précipiter sur Halewyn qui vient à peine de poser son sac par terre.

Celui-ci le repousse doucement

Dans les règles de l'art veux tu? Je te déshabille, tu me déshabille.

Halewyn lui enlève prestement chemise et pantalons, le laissant en slip abat de passer dans son dos et de l'égorger proprement. Il n'a pas le temp de jouer, quoique ca le décoit énormément. L'odeur du sang qui parvient à ses narines est le plus puissant nectar qui soit. S'asseyant quelques instants sur le lit du défunt, il contemple un instant son oeuvre de mort.

Diux minutes plus tard, un nouveau concierge aux yeux d'aciers recommence la ronde laissée en plan par l'ancien. Poussant un chariot rempli de produits nettoyant, un sac noir bien caché dans le sac à poubelle vide.

****************************

Un concierge entre tranquillement dans le bureau provisoire d'Amarant Corral. Il sait qu'il est à la bonne place à cause du nom changé à la porte. Il a déposé ses engins de mort a des endroits spécifiques du ministère. Ici c'est la touche finale.

Halewyn ne prend pas le temp de regarder la disposition des lieux. Travaillant avec célérité et efficacité, il dispose des charges d'explosifs un peu partout aussi dans le bureau. Le point culminant étant la petite charge d'amorce avec le détonateur placés sous le passe main. Lorsque le ministre posera sa sale patte dessus, il passera à l'histoire.

Mine de rien IL ressors et termine la tournée comme l'autre le ferait d'habitude. Dans la salle de conciergerie, un phoenix noir gravé sur le mur attend les équipes d'employés. Puis, tranquillement, il disparait dans la sombre nuit de Londres.

******************************************

4 hres du matin

Alianna prépare les dossiers du jour pour Amarant. Habituellement elle ne travaille pas si tôt mais elle sait que le ministre par intérim a des choses urgentes à faire, plusieurs rencontres avec les ministres, un souper protocolaire, ses dossiers du département de la justice à fignoler pour le magenmagot.

En tout, c'est une méchante pile de dossiers lourds et débordants, solidement tenus dans ses bras sommes toutes menus qu'elle transporte. Péniblement, elle ouvre la porte. Ne voyant strictement rien à travers les chemises, elle trébuche sur la chaise qui traine sur son chemin et percute le bureau violemment.

**************************************

Une explosion incroyable ébranle tout le pâté de maison. Les fenêtres se fracassent, les rues se fissurent. Un nuage de poussière incroyable envahi le quartier. Un trou incroyable s'ouvre dans le sol d'une profondeur de 4 étages. Sur un pan de mur miraculeusement debout, un phoenix noir brille insolemment de son feu ténébreux.

La presse Moldue parlera le lendemain matin d'une fuite de gaz ayant soufflé tout un coté pâté de maisons. Ils parlent de dizaines de blessés et de morts. C'est la consternation dans les rues.

Pour la presse des sorciers, les éditions se sont mise en pause. Une nouvelle page est imprimée

****************************
Ministère 3 hres du matin, parmis les décombres

Un hibou grand duc passe par dessus le ministère pour aller mener un colis. La pourssière qui vole dans l'air a cause des recherches ne lui réussis pas du tout et il fait un atterrissage forcé parmis les décombres et laisse tomber le paquet qui s'abime un peu . Un coli étrange. Il y a un bruit de frottement comme si un objet lourd se déplace lorsqu'on secoue la boite. Quoi qu'il puisse y avoir, ca ne doit pas être bien gros, ni délicat. D'une écriture élégante, sur l'étiquette fermant la dite boite il y est écrit

DIRECTEUR D'AZKABAN

Lorsque quelqu'un se décidera à l'ouvrir, il y verra d'abord une note. S'il regarde dans le fond, bien enfermé dans un sac de plastique moldu appelé ziploc, un coeur manifestement humain et encore tiède.




N'as tu jamais goûté à la mort?
N'as tu jamais hurlé contre ton sort?
N'as-tu jamais avoué que tu avais tort?
N'as-tu jamais eu quelconque remord?

Quiconque dors sur ses lauriers
Se retrouve bien mal réveillé
Que ca soit par les rats qu'il a enfermé
Ou par un hibou qui s'est envolé

Regarde ta pigeonnière
Interroge geôlier et geôlières
Parmis tes oiseaux emprisonnés
Un phoenix noir s'est envolé.

Il te fera goûter à la mort
Il te fera regretter ton sort
Même avouer que tu avais tort
A moin que tu ne sois plus au poste, pauvre porc

Un juge a passé à la justice
Un ministre a échappé au prémice
La vengeance a le gout et l'éclat du sang
peu importe le nombre de victimes tombées, une ou cent

Le phoenix noir s'est relevé de ses cendres.

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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyMer 16 Mai 2007 - 5:54

14 Decembre 1981-

Depuis plusieurs nuits, les chiens du chenil de Harmang, un éminent membre du Magenmagot, sont laissés à eux même. Avec un peu de persuasion, Halewyn a fait comprendre à celui qui en prenaient soin de se faire la malle sans demander son reste et de ne surtout pas revenir s'il tenait à sa peau.

Donc, depuis plusieurs nuits, il vient leur rendre visite, les affamant et les blessant légèrement afin d'attiser leur rage mais pour afirmer sa domination sur ceux-xi. Il est le mâle Alpha de la place.

D'Habitude l'assassin n'agit pas par animaux interposés. Mais la phrase que ce juge a dite voilà longtemp lui est restée en travers de la gorge.

Il n'est qu'un animal, ce n'est pas Azkaban qui lui serait dû, mais l'euthanasie pure et simple.

Donc, une meute sera sa mort. Le piège, aussi simple qu'impitoyable. Il ne le verra même pas, sauf lors de son dernier souffle. Dasn un recoin sombre du chenil, abrité par les ténèbres, Halewyn attend. Ce soir est le grand soir. Les animaux n'attaqueront pas tant qu'il n'aura pas fait le premier geste d'agressivité.

***************************

Sifflotant, Titus se dirige vers son chenil. Il ne sait pas encore ce qui l'attend. Ouvrant la porte, un silence de mort l'acceuille en lieu et place des aboiements. Intrigué, il referme la porte et se dirige vers les cages des animaux. Derrière lui, Halewyn ouvre cage après cage, lui coupant toute retraite. Les bêtes grondent à L'approche du juge, contrairement à leur habitude.

Voyons Rex!

Une masse de poils hirsute gris lui tombe sur le dos, suivit d'une dizaines d'autres. Les hurlement du juge se perdent sous un silencio subit. Les bras de l'homme s'agitent en tout sens, avant de retomber dans la mêlée. Nous vous épargneront les détails sanglants pour votre sensibilité cher lecteur.

Après un moment, Halewyn a un grondement bas. La queue entre les jambes, les cabots s'éloignent de la proie agonisante. Il s'avance parmis eux tel un docteur Dolittle infernal. Puis se penche sur Titus. Il ne fait que le regarder, de ses prunelles rougeoyantes. Hoquetant, la victime essaie de parler, mais en vain.

Un éclat noir, un dernier soubresaut. Le craquement des os qui font gémir les chiens d'envie. A un jeune chiot trop hardi, Halewyn lui donne une taillade de sa lame. Comme un chef de meute ferait à un subordonné trop arrogant.

Il se relève, un coeur encore palpitant à la main. D'un geste, il s,éloigne du corp, donnant le signal du buffet à la meute. Il s'assied à son point d'origine et contemple le spectacle d'un air satisfait tout en dégustant sa part de la victime.

Quand les chiens sont repus, il les laisse libres de partir. Un phoenix de ténèbres absolues est dessiné sur le mur du chenil avant que lui et les chiens ne partent tranquillement vers d'autres cieux.
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyMar 10 Juil 2007 - 20:30

FICHE DE SA FILLE (en cours , elle sera soumise lorsqu'ele sera prête a etre jouée. )

CARTE D'IDENTITÉ


  • Nom :Sampiero
  • Prénom : Elthiriel, (autre nom a choisir)
  • Poids : 3livres
  • Taille : 10 pouces
  • Yeux : gris acier
  • Cheveux : Noirs aux reflets rouge sang
  • Date de naissance : a venir
  • Etat civil : bébé
  • Adresse : roulotte de Xoramen

  • Métier : nourisson
  • Facultés spéciales répertoriées : Evanesmagus comme son père


BAGUETTE


  • Bois et composition : //
  • Longueur : //


FAMILLE


  • Famille liée

    Xoramen Malacci, mère
    Halewyn Coeurd'Acier, père
    Morayeel Sorrenze, fratrie
    Matthew Moonlight Malacci, oncle
    Serenity Moonlght , tante

  • Nom et prénom du père s'il y en a un : Halewyn Coeurd'Acier
    Métier ou occupation : Assassin contractuel
  • Nom et prénom de la mère, s'il y en a une : Xoramen Malacci
    Occupation de la mère : Langue de Plomb

  • Autres membres de la famille :

    Zoheira Sorrenze, grand-mère

  • Bref historique familial :
    a venir



INFORMATIONS PERSONNELLES


  • Qualités :

  • Peurs, phobies et autres :


BIOGRAPHIE

[list]
[*]Biographie juvénile :
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyDim 15 Juil 2007 - 6:05

3 Avril 1982 (partie 1 )-NC-17

Mart El'Bius, éminent retraité du Magenmagot est dans l'eau, s'adonnant à son loisir favori. La pêche. Non pas la pêche à la mouche, mais la pêche à l'appat. Ménés, vers ou sangsues, il faut ce qu'il faut pour rpendre le trophé dont il pourra se vanter à la prochaine assemblée des retraités du ministère.

Il fait beau pour un 3 Avril, exceptionnellement beau, comme si la nature elle même ne voulait pas entacher la quête de l'ex juge avec des nuages ou une averse fortuite. Mais la pêche n'est pas bonne du tout. L'après-midi passe, puis le soir arrive, teintant les arbres de sa lumière écarlate. Mart remballe ses trucs, inconscient de ce qui le guette.

Devant son chalet de pêche, il y a un visiteur. Les mains dans les poches, ne portant pas de manteau en ce printemp précoce, il est adossé nonchalamment sur le mur extérieur du chalet. Le soleil teintant ses cheveux noirs d'une riche teinte auburn. Halewyn regarde le retraité venir à lui d'une démarche somme toute alerte, l'oeil interrogateur. Il ne l'a pas reconnu. Comment aurait il pu le faire? Il n'a plus rien du jeune grassouillet fou furieux qu'il a envoyé sans procès aucun dans les ténèbres d'Azkaban...

Je peux vous aider jeune homme?

L'assassin fixe le juge nonchalamment dans les yeux. La lueur malsaine dans son regard fait ralentir le vieux. Indécis, celui porte une main à sa moustache dont il triture une des extrémités.

Wais...

Halewyn se redresse, va tranquillement rejoindre le juge. Pris d'un soudain doute, celui-ci recule de deux pas, mais ne lâche pas son attirail de pêche. Putain ce que els magenmagotiens sont tous mous et sans aucun défi pense il en s'approchant. S'il l'avait voulu, il aurait pu le tuer une bonne douzaines de fois pendant la journée. Mais il s'est contenté de subtiliser sa baguette qui trainait avec le coffre à pêche. Ce connard ne s'en est même pas apercu.

Je cherche un poisson qui s'est pris pour un requin, mais qui avait plutôt fait le mouton en envoyant un pote à moi à Azkaban.

Mart, même s'il est à la retraite, a gardé son esprit vif. Un, celui là n'est pas venu causer pêche. Deux, il ne lui veut certainement pas de bien.

La nature humaine veut toujours que nous soyons un prédateur, mais que nous nous comportions en lâche face au danger. Etrange paradoxe qu'est l'être humain pense Halewyn en le regardant laisser tomber son matériel et détaler comme un lapin. C'est ce qui fait une chasse à l'humain si palpitante... l'imprévisibilité du gibier. Et sa couardise...

Un rire dément accompagne Mart dans sa première dizaine de mètres. Puis un silence absolu tombe sur la forêt. Halewyn le suit à l'odeur. Odeur de transpiration accompagné du parfum rance de la peur. Il s'arrange pour faire comme un chien deberger, apparaissant à sa droite pour l'obliger à faire un demi tour. Dans sa panique, le juge ne s'apercoit pas qu'Halewyn le ramène à son chalet. L'assassin se contente de le taillader un peu, histoire qu'il ne perde rien de sa terreur... Quand il revient en vue du chalet, Halewyn se permet de l'esquinter un peu plus.

Un stylet se fiche dans le mollet de l'homme, le coupant en pleine course et envoyant sa figure contre le mur de rondins. Halewyn arrive tranquillement, enlève son arme de la jambe avant d'y planter violemment un pouce. Avec force, il fouaille la chair malmenée jusqu'à ce qu'un hurlement de douleur lui parvienne aux oreilles comme la plus douce des musique.

Les prunelles grises papillottent chaotiquement, un sourire pervers aux lèvres, Halewyn goûte pleinement le moment... Aucun défi, juste la satisfaction de sa vengeance... Vengeance au goût aussi doux que le sang suitant de cette plaie. Le trainant sans considération par la plaie, l'assassin l'amène à l'intérieur du chalet. Le party peut commencer. L'excitation fébrile commence à monter, vin capiteux dans ses veines. Peu importe qui est à victime, Hale ne veut que le faire souffrir. Il veut entendre ses cris, ses gémissements et ses supplications.

Torturer est comme le sexe... Deux facons d'atteindre la même satisfaction. Le plaisir à l'état brut. Souvent Halewyn mélange les deux.... Oui oui, je sais, je tâtillonne longuement pour vous faire languir. Vous voulez votre dose d'hémoglobine... Je me tais et je m'y met.


Dernière édition par le Dim 15 Juil 2007 - 17:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyDim 15 Juil 2007 - 17:31

(partie 2 )NC-17

Au sol, se tordant de douleur tout en tenant sa jambe blessée, Mart regarde avec une crainte non dissimulée Halewyn en cherchant comment lui faire entendre raison. Il essaie diverses tactiques verbales pendant que l'assassin explore les lieux du regard. L'assassin ne l'écoute que d'une oreille de toute facon, jusqu'à ce qu'il hausse le ton.

Mais merde qu'est ce que vous voulez!

Hale reporte son attention sur le gibier... Il parle trop celui là. Il a son sourire malin.

Un baiser... Si tu es game de m'embrasser avec la langue, comme t'embrasse ta femme, je te laisserai aller.

Il y a un moment de malaise pendant lequel Mart ne semble pas en croire ses oreilles. Voyant son expression de dégoût, Hale dégaine Meurtrière et s'avance vers le retraité. Mart se recroqueville. Mais Hale s'accroupit plutôt à côté de l'homme. Il rigole.

Un petit effort... Je me suis brossé les dents tout à l'heure juste pour toi... Ta vie contre un baiser ce n'est pas trop cher payé hein?! Après, tu n'aura qu'à disparaitre et je ferai croire à mon pote que tu es mort...

Halewyn s'éclate juste à voir les émotions contradictoires sur le visage de Mart. A l'idée de ce qu'il va subir, une bosse apparait dans son pantalon, achevant de convaincre le juge, de mettre l'espoir dans le coeur du magistrat. Ce n'est qu'un homosexuel se dit il, je lui donne son baiser et il me laissera aller.

Espoir pathétique sentiment humain, que Hale méprise et déteste autant que l'amour. Il laisse le juge venir à lui... Le laisse poser les lèvres sur els siennes. Berk, c'est comme embrasser une méduse. Il va faire une fleur à sa femme en butant cet être dégoûtant. Il laisse la langue s,immiscer dans la bouche, l'explorer avec hésitation avant de se faire plus insistante.

Hale prend la nuque de Mart d'une main ferme tandis que ses dents se referment sur l'appendice répugnant. Les prunelles d'acier sont rivées dans les prunelles sombres de sa victime, la lueur malsaine dansant le rock'n'roll. Le juge se débat, le frappe, tandis que le sang coule dans sa bouche en un flot écarlate aussi somptueux que le meilleur des champagnes. Halewyn tire, tournant la tête de gauche à droite comme un chien qui ne veut pas lâcher son morceau de viande. Les hurlements étouffés du juge l'excitent au plus haut point.

Avec un bruit de déchirure écoeurant, il finit par arracher la langue. Les yeux mi clos de satisfaction, il recrache l'appendice après l'avoir mâchouillé quelque peu. Le sang tache son menton et sa poitrine. La respiration courte et rapide, il lance un sort pour faire arrêter le saignement.

Tu vas arrêter de me casser les oreilles mec. Dit il en découpant les vêtements à l'aide de Meurtrière. Une fois qu'il a fini. il enchaine avec le maléfice d'entrave. L'immonde corp nu s'immobilise.

Accio hamecons!

Des centaines d'hamecons, pour la plupart rouillés, répondent à l'appel et tombent à ses pieds.

Lentement, méthodiquement, il enfonce els hamecons dans la peau pâle et moite de Mart. Il alterne les zones de corps pour une douleur maximale. Seule la tête est épargnée, pour le moment. Les poignets, els chevilles, tout le long des jambes. Les mamelons, le thorax et l'abdomen. Sans compter le scrotum. Quand il a fini, Mart geint encore faiblement. Les hurlements ont laissés la place à quelque chose de plus sourd, de résigné, qui fait monter Halewyn d'un échelon dans la satisfaction et l'excitation perverse. Avex empressement, l'assassin se met alors complètement nu devant le regard vaguement horrifié de Mart.

D'un geste, il fait descendre le rack à casseroles. Après avoir libéré les récipients, il attache les fils des hamecons un à un avant de le remonter
légèrement. Pour que le juge soit a sa hauteur de bassin. Il s'amuse alors longuement et douloureusement à le taillader et à le vider, laissant son excitation monter délicieusement le long de sa colonne vertébrale au fur et à mesure que les intestins se déroulent le long du corp agonisant...

Quand il le sent sue le point de rendre son dernier râle, Halewyn plonge la tête carrément dans la cavité thoracique, fouilllant et allant chercher le coeur avec ses dents tandis que l'orgasme le traverse en vagues de plus en plus intense.

Quand il a réussis a prendre la bouchée avant que Mart ne trépasse, il se redresse et hurle de satisfaction et de victoire... Couvert de sang de la tête au pied, le coeur dans une main et sa dague dans l'autre.
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyDim 7 Oct 2007 - 15:12

(partie 1 )

Vivre ou mourir, fais ton choix.
Une merveilleuse journée d'été. Piti Chatre, horloger et ancien juge du magenmagot ajuste avec minutie une vieille horloge grand-père. La journée est très belle, le soleil éblouissant. Passant devant la devanture de l'Horlogerie, un paquet de clients moldus regardent avec intérêt les chefs d'oeuvres que sont ses montres et les horloges.
La journée passe doucement pour le sexagénaire. Les clients sont généreux, pas trop râleurs. Les femmes se promènent, exhibant leurs cuisses avec leur minijupes provocantes et leur mamelles sous le tissus provocant de leur corsage. Mais le retraité est au dessus de tout cela, il pense à sa femme et a sa fille et ses petites enfants... S'il savait ce qui allait lui tomber sur la gueule.
Halewyn marche dans la rue, attirant les regards des femmes. Pour une fois, pour faire touriste, il a mis des sandales et des shorts kakis. une camisole rouge, un de ces colliers pour touriste. Ses cheveux blancs étincellent sous le soleil tandis qu'il reluque les femelles du coin avec un sourire enjôleur. Il faut avouer, il a de la gueule. Et ici, en pleins milieu de l'été, le meilleur moyen qu'on ne se souvienne pas de lui est de s'afficher è la vue de tous et toutes. Il est 15hres et quelques. Dans un sac de boutique, il traine son matériel. Sa dague, sa baguette, des photos et une montre. La montre de Sir Healtstone. Il a vu le poincon dessus. La meilleure facon de s'introduire face à l'horloger.
Il s'arrête dans la devanture, semble observer une montre de poche. En fait, il regarde si il y a des clients . Il les laisse sortir avant de rentrer nonchalamment dans la boutique. Il s'avance sans hésiter vers le vieillard. Il fouille dans son sac
-Bonjour... Je viens demander réparation.
Il dépose la montre sur le comptoir. Mais garde la main dessus.
-Je peux voir?
Avec un sourire malin, l'assassin retire sa paluche de sur la montre. Piti la reconnait tout de suite et blêmit. La main du vieillard s'égare vers le bouton de panique sous le comptoir. Mais Halewyn le retient sec et lancant les photos sur le comptoir. On peut voir sa femme morte, en posture obscène.. du sang partout. Et d'autre avec sa fille et ses petits enfants, non pas mort, mais sous l'effet manifestement d'une drogue quelconque, solidements ligotés dans un endroit quelconque.
- A ta place je ferais pas ca. Combien de sang seras-tu prêt à laisser couler pour rester en vie? Allez mec, dis le moi.
Il y a un moment de silence, avec un malaise de plus en plus tangible. Des clients se pointent, il laisse l'horloger les servir en tremblant, laissant les photos sur le comptoir comme d'hideux témoignages. De toute facon, le vieux semble parfaitement conscient de qui se passe. Il n'arrête pas de lui lancer un regard torve. Mais il se contient admirablement. Sert avec un sourire, même s'il est forcé, puis va fermer la boutique derrière les clients. Il revient vers Halewyn, légèrement essoufflé. L'assassin en concoit de l'ennui. Manifestement, celui là ne s'est pas tenu en forme. Pitoyable.
- A ce que je vois, vous êtes l'assassin qui coure après les juges.
Le visage parfaitement rasé pour une fois de Hale se fend de son sourire baveux.
-Waip, tu pige vite.
-Mais... Qu'est ce que vous me voulez?
Le vieux semble entre en colère et terrorisé. Hale tapote le comptoir patiemment. Auriculaire, annulaire, majeur, index, pouce... et on recommence.
Souris. Je veux juste te tuer

- Mais.. Pourquoi moi? je ne suis plus juge depuis des années.
-Tu l'étais quand j'y suis passé... Vous et votre semblant de justice... Vous vous pensez toujours au dessus de la loi naturelle. Et je vous ai fait une promesse... Il est temp de payer. Ta famille peut Vivre ou mourir, fais ton choix. Et vite mec... Le poison est à moyenne échéance.
L'horloger baisse les yeux, incapable de soutenir l'éclat incandescent du regard plus longtemp.
- D'accord, tuez moi et qu'on en finisse..

-Tss tss tss... Répond Halewyn, ca serait trop facile. Je te dis ce que je veux de toi. Je te teste, tu dois suivre les règles de mon jeu. Si tu les suis pas, ta famille va crever comme du vulgaire bétail.
Il se met en frais de lui expliquer alors ce qu'il attend réellement du juge
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un phoenix noir.   Chroniques d'un phoenix noir. EmptyLun 12 Nov 2007 - 22:34

21 Juillet.

Je ne suis pas un grand conteur... Encore moin un écrivain. Ce qui se passe, ca se passe dans ma tête. Phoenix est là, fidèle compagnon... Instinct de survie.

Je me demande, nous nous demandons pourquoi nous ne l'avons pas tuée. Une semaine emprisonné en soi nous a vannés. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ca. Mais nous nous en doutons. Quand on lui a dit qu'elle n'avait rien compris...

Ca n'a jamais été net entre nous deux. Je dis nous deux parce que Phoenix Noir a essayé de m'avertir. Je ne l'ai pas écouté et ca l'a donné un désastre en quatre temp.

Je le savais pourtant. Elle n'a, elles n'ont, jamais cessées de jouer avec moi. La vieille qui a crevé, la mère... Phoenix me dit qu'elle a joué aussi mais refuse de me dire en quoi... La fille, sale engeance. J'espère que ma fille va briser cette famille, qu'elle va être le ver dans la pomme. Elle a de la chèvre, mais elle a encore plus de nous. Et elles ne l'ont pas encore compris. Seuls nous savons. Les chimériennes sont aveugles dans leur arrogances.

Elthiriel, mon héritière, celle qui va nous survivre. Elle va avoir le pouvoir de faire perdurer la Chimera ou de la faire s'effondrer à ses menus pieds. Je l'ai bien vu à leur regard. Elle n'est pas comme les autres. De toute facon, juste cette odeur de sang qui l'enveloppe déjà laisse deviner à quoi elle est destinée.

Un sourire effleure ma sale gueule. Vengeance à long terme. Xoramen, tu regrettera d'avoir essayé de la buter. Je te le jure, tu maudira le jour ou tu a décidé de me prendre comme jouet. J'ai tué ma femme parce qu'elle m'a trompée. Mais ta vie n'est pas entre mes mains, entre celle de ta propre fille... Parce que le jour ou tu as ruiné tout mes efforts de stabilité pour ce que j'avais fini par avouer être ma famille, La Murène compris, tu t'es dépourvue de la seule protection qui pouvais t'être offerte contre ce qui est maintenant une bombe à retardement.

Elle grandira, et dans quelques années elle règlera la dette de sang que tu lui doit pour l'avoir mutilé.

Et nous regarderons avec plaisir. Crois moi.
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