TROIS MOTS DE TROP (pv Will)

Avec tout ça la nuit était complétement tombée sur le domaine. D'ailleurs elle n'était même pas sûre d'être encore dans le parc de Poudlard. Ils avaient marché san strop regarder jusqu'où.
Asphodèle n'avait pas du tout envie de continuer cette discussion ni de revenir sur ce malheureux mot qui lui avait échappé!

Satisfaite d'avoir atteint son but (remonter le moral de Will -maintenant il était chiant et il n'arrêtait pas de la traquer avec ça mais bon...), elle se leva ne prêtant plus aucune attention à ce qu'il disait. De toute façon ça faisait plus d'un quart dh'eure qu'il revenait sur le même point et qu'elle lui répondait toujours à côté!

La discution n'avait donc plus lieu d'être.

LILY- Allez, si tu veux. Tu as gagné Will. Maintenant on arrête de parler de ça et puis faudrait peut-être qu'on rentre. ça va être l'heure d'aller dans la grande salle.

Elle commença à partir, le coin que Will avait choisi pour bouder était particulièrement isolé par rapport au reste du parc. Les arbres immenses se fondaient déjà en ombres dans la douceur de l'obscurité et Asphodèle entendait bien se fondre aussi et faire oublier à Will le fameux truc qui lui avait échappé.

D'ailleurs elle allait aller direct aux dortoirs et disparaître jusqu'au lendemain.

Décidément Will avait de l'énergie à revendre aujourd'hui. Asphodèle ne put retenir un petit cri de surprise (qui ressemblait presque à un éclat de rire) quand le garçon l'attrapa pour l'assaillir d'un baiser plus que fougueux.

Elle sentait comme il la désirait et ça lui donnait franchement chaud. De toute façon il avait tant d'ardeur qu'elle ne pouvait pas se refuser à lui. Il l'allongea bien malgré elle (elle voulait partir je vous rappelle à la base^^) avec cette fermeté rassurante et dominatrice qui allait si bien à William Alex Slayers.
Asphodèle ne montrait quand même pas beaucoup de résistance, c'était juste pour la forme et parce qu'elle n'aimait pas céder facilement. Mais dans le fond Will avait réussi son coup. Embraser ses sens à force de baisers.

Elle le regardait avec des yeux de Vélane, troublés de plaisir et de frustration. Elle sentit sa main remonter le long de sa cuisse et lui voler un frisson intense. Elle caressa son visage d'ange tentateur, le souffle déjà altérer par le plaisir de le sentir sur elle, si fort et implacable.

IRRISISTIBLE - Tu ne va quand même pas rejoindre ton dortoir maintenant ?

LILY-Je vois pas ce qui te rend si sur de toi! Je pourrais encore ce n'est jamais trop tard.

Elle le défiait du regard. Elle voulait être conquise, pas se donner comme une fille facile. Elle savait qu'il y prendrait autant de plaisir qu'elle.

Asphodèle caressait son amant, ses mains traçaient sur sa peau les vagues d'un va-et-viens suggestif mais inconscient. C'était simplement son désir et son amour de lui qui animait la moindre partie de son corps.

Le baiser de Will la retenait, suspendue hors de tout comme dans un instant de silence ou de grâce, intense et fusionel. Il la serrait si fort, son coeur semblait battre pour deux. Ou alors n'avaient-ils qu'un seul coeur pour deux?

Elle le prenait comme la réponse à ce qu'elle avait dit un peu plus tôt. Trois mots silencieux sur les lèvres de Will qui ne cessaient de l'assaillir, de l'envelopper, de la posséder, de lui prouver leur ardeur. Presqu'une promesse.

Il la parcourait, la connaissait et la désirait. Elle lui appartenait totalement, peut-être plus passive qu'à l'accoutumée mais pas moins intense, ni moins amoureuse.
Son ventre se creusa lorsque les lèvres de Will vinrent l'embrasser. Il connaissait sa sensibilité par coeur. Lui arrachant déjà un premier soupir d'extase, doux [color=green]et presque inaudible.

Son estomac se noua de plaisir, son corps gracile fit une vague douce pour fuir cette douce torture, préliminaire assuré de sa petite mort.
Elle sentit une pulsion électrique la traverser lorsque les doigts de Will se glissèrent entre son shorty et sa peau. Les baisers de son prince virent l'asservir jusque dans le confort d'un triangle de soie qu'il voulait connaître d'une nouvelle façon.

La caresse était inattendu et nouvelle.

Asphodèle se cambra doucement.

Bientôt La langue de Will se faisait Maître de [color=white]Calligraphie, experte et sensuelle, pour lui apprendre ses lettres de noblesses.

D'entre les lignes qu'il traçait sur sa peau, qu'elle lui donnait en parchemin
pour coucher ses désirs, elle voyait toujours ses trois mots.

Elle exultait déjà de plaisir, il la surprenait, il l'écrivait sur son corps pris de
Fièvre, à l'encre de ses lèvres, de sa langue.

Glacée de désir pour lui, elle lui était parfaitement abandonnée, il l'achevait de cette leçon d'orthographe qui n'avait plus de fin. Elle se sentait se noyer. Se perdre dans l'immense.

l'Infini.

Jusque dans ses moments presque absents, elle le serrait de ses mains, son maître habile qui n'avait qu'à délier sa langue pour lui faire faire l'école buissonière.

Elle succombait.

Mais elle ne succombait pas sans lui en faire profiter.

N'y tenant plus, elle se laissait complétement aller. Son corps vibrait, comme animé par une Onde de Plaisir. Elle caressait les épaules de Will, la tête rejetée en arrière, elle mordillait ses lèvres pour se retenir de lire tout haut le poème qu'il lui écrivait tout bas.

Quoique chaque seconde rendait cet exercice plus difficile.

Rien ne pourrait sceller ses lèvres à présent. Ni son désir de control, ni le /color][color=white]Silence bleu de la nuit. Elle Soupire.

Soupire encore de plaisir, elle lui offrait le spectacle de sa jouissance sans retenue.

Toute fragile, toute naturelle, toute à lui.

Uniquement à lui.

Vraiment possédée par le plaisir, il devait la retenir de ses mains pour qu'elle ne lui échappe pas, elle gémissait son nom:

LILY-Will...

Pour des raisons X ou [color:2dda=white:2dda]Y,

Peut-être même [color=white]Z...

Il avait ce sourire, ce regard qui la faisait craquer à chaque fois. Elle ne s'était jamais rendue compte à quel point ils avaient leur petites habitudes ensemble maintenant.

Elle sourit et l'embrassa aussi fougueusement que lui l'avait embrassée tout à l'heure.
Ses mains déboutonnèrent bien vite le jeans de Will pour le faire glisser plus loin.
La jeune fille finit de dévétir son amant (ça aussi c'était une habitude, elle finissait toujours toute nue alors que lui avait encore la moitié de ses fringues - elle n'avait même pas le temps de s'en rendre compte qu'il l'avait déjà complétement effeuillée).

Elle le sentit prêt. Ses mains ne purent s'empêcher de lui donner quelques caresses qui semble-t-il lui plurent puis d'un geste souple du bassin il se rapprocha d'elle jusqu'à ne faire plus qu'un.

Elle sourit, lui passa la main dans les cheveux pour le ramener encore à elle et l'embrasser. Le serrer contre elle tendrement, amoureusement avant que ça ne devienne un réflexe causé par le plaisir.

Elle l'aimait tellement et maintenant elle pouvait le lui dire alors elle le lui dit encore, pendant qu'il n'écoutait pas, pendant que le plaisir était trop grand pour qu'il puisse être être maître de lui même:

LILY- Je t'aime.

IRRISISTIBLE-Merci

Asphodèle déglutit. Merci?!!!Non! Il aurait pu dire pire , allez c'est pas grave...il aurait pu dire...je sait pas moi...tant mieux...et ben pas moi...il aurait pu...Non il aurait pas pu dire pire!

Quelle honte! Asphodèle n'avait qu'une envie: se rhabiller et partir très très loin. Elle devait la jouer fine (autant que faire se pouvait vu son état de choc-la pauvre).

Elle fixait les étoiles pour ne pas le regardait lui, de plus en plus mal à l'aise. Il fallait qu'elle dise quelque chose:

LILY-Euh...mais j'ten pris.

Bon c'était un peu sec mais c'est tout ce qui pu sortir de sa bouche à l'instant.
La vert-et-argent se redressa d'un seul coup, mettant fin au câlin, un coup de baguette magique et elle était rhabillée. Elle avait qu'une envie: fuir d'urgence avant que la situation ne devienne encore plus gênante.
Mais qu'est ce qui lui avait pris à elle aussi! Je t'aime! Non mais on avait pas idée de sortir des trucs pareils!

LILY- Bon...il est minuit...couvre-feu!


Heureusement qu'il n'avait pas de montre parce qu'il aurait vu que ce n'était pas du tout minuit mais seulement 9h30!
Elle était déjà debout, et se tenez à trois mètres de lui, les mains dans le dos, prête à partir. Elle évitait soigneusement son regard mais elle était quand même obligée de l'attendre.