Une nuit mouvementée {PV}

Invité

{ Suite du RP : https://mefaits-accomplis.forumactif.fr/viewtopic.forum?t=3539
Eva, je t’ai tout expliqué dans un MP ^^ }

Silence. Laureline sentait le vent parcourrait son corps. Elle avait froid. Très froid. Elle qui était seulement habillée d’un pull fin ainsi que de sa jupe d’uniforme. Elle grelottait. Tremblante comme les peluches pour enfants. Soupirs. Il fallait s’y faire. D’ailleurs, la préfète des Serpentard ne sentait déjà plus ses joues. Ainsi que tout le reste de son visage. Elle devait faire un effort énorme pour garder ses yeux grands ouvert. Juste pour voir ce visage, le visage de Kae. Il lui rappelait quelqu’un de connus. Une personne chère. Mais qui ? Suspense. La jeune Harada venait de remarquer qu’elle se trouvait en face de Laureline, elle ne l’avait pas reconnus à cause de la noirceur des lieux. La lune est parfois utile, comme on dit.

Breathe – « Oh… Pardon, vraiment. Je ne t’avais pas reconnue Laureline. Si je suis contre la Magie Blanche ? Totalement. Je ne vais pas te cacher que je compte bien marcher sur les pas de ma sœur, Riku. Depuis toute petite je suis comme programmée pour la Magie Noire… Miss Tenshi ? Bien, si tu le souhaites. »

Laureline émit un sourire discret. Elle n’allait pas tout lui dévoiler de suite. La surprise serait beaucoup plus pratique. Du moins, la jeune Serpentard s’en amusait déjà. Parfois, elle pouvait être vraiment sadique. Sans doute pensait-elle que Kae devait se faire de nombreux films suite à leurs visites chez la Directrice de Poudlard. Mais à quoi bon trop parler. Il fallait juste agir. Et agir vite ! Car telle était la loi des Fureteuse. Plus nombreuses elles seraient, mieux ce sera ! Point barre. Elles devaient gouverner Poudlard. Etre les nouveaux dictateurs. Les Gryffondors et autres maisons pourront souffrir le martyr, Laureline s’en contreficherais. Quoi que … Non. Stop.
Le Balais arriva à destination. Posté devant la grande porte de Poudlard. Laureline toucha le sol du pied. Et se mit droite pour sortir de cet objet volant. Sourires. Enfin libre. Dire que Laureline a horreur de tout ce qui concerne le Quidditch et les Balais. Là, elle venait de se faire sauver la vie par l’un d’entre eux. Incohérence. Mais sans doute se mettrait-elle à les accepter, sans trop les juger. Silence. Kae était juste derrière elle, et la regardait, puis vice versa.

Breathe – « On a l’air fine. » Dit l’adolescente avec un sourire, comme pour détendre l’atmosphère.

Silence. Laureline constata, que en effet, elles étaient toute les deux dans un piteux état. Autant l’une que l’autre. Leurs habits étaient par endroit troués, leurs peaux écorchées. Des marques en tout genre. C’était pitoyable. La jeune Wilde émit un sourire suite à cette phrase qui se conclua en un petit rire silencieux. Mais à quoi bon se préoccuper de son apparence. Là où elles iraient, cela ne changerait rien, rien du tout. Mikomi demanderait sûrement la façon dont elles se seraient fait ça, point. Silence. Les deux jeunes filles entrèrent dans le château, sans faire aucun bruit. Il ne fallait pas qu’elles se fassent prendre. Laureline ne voulait pas aboutir à un sortilège quelconque pour ne pas avoir encore plus d’ennuis. Elle faisait partit d’une brigade spéciale, mais ça ne l’empêchait pas d’avoir un minimum de règles. Kae fit un « Lumos » dans un murmure et les deux jeunes filles furent éclairées. Elles marchaient à vive allure, et arrivèrent enfin devant les gargouilles. Puis Kae regarda Laureline, avec un sentiment d’incertitude.

Breathe – « Dis, Laureline, il ne faut pas un mot de passe ? »
Fatalité – « Bien sur, normalement c’est celui là …Ange Vert ! » Dit-elle d’une voix distincte.

Et les gargouilles ouvrirent un passage. Et les deux jeunes filles s’y engouffrèrent. Espérance.

Le vaste bureau de Mikomi semblait complètement vide. Pourtant, dans la cheminée, des flames dansaient et offrait à l'immense pièce sa seule source de lumière et de chaleur. Un lourd silence emplissait la pièce, dumoins, à première vue - ou plutôt, à première ouïe. Mais si l'on tendait l'oreille on pouvait distinguer un léger, très léger souffle. Comme une respiration, plus discrète que celle d'un humain. Si l'on s'approchait de la direction d'où elle venait, on pouvait enfin distinguer, lové dans un fauteuil des plus confortable, un chat noir complètement endormi, couché sur le côté.

Ce chat, c'était la directrice de Poudlard, mais ça, très peu de monde le savait. Cinq personnes exactement, elle incluse. Et si elle dormait là, dans ce fauteuil, transformée en chat, c'était tout simplement parce qu'il n'y avait pas plus agréable pour s'accorder un moment de détente et de repos. La nuit, elle dormait sous sa forme humaine pour pouvoir s'emmitouffler sous les couverture, mais la journée, il lui arrivait d'utiliser cette méthode.

A l'arrivée des deux jeunes filles dans la pièce, Miki ouvrit un oeil. Evidemment, elle avait prévu ce genre de choses, puisque plusieurs personnes avaient le mot de passe pour son bureau. Si Soa, Yuki ou Riku s'étaient présentées, elle se serait levée et aurait simplement repris son apparence devant elles. En l'occurrence, c'était impossible, mais ça ne la gêna pas outre mesure.

Elle se leva, s'étira et regarda les deux élèves d'un oeil torve. Elle les connaissait toutes les deux. L'une d'elle était une fureteuse et la prefète de Serpentard. L'autre, la soeur de ses trois meilleures amies, arrivée au Royaume Uni depuis peu. Elle ne savait malgré cela pas grand chose d'elle, si ce n'était qu'elle étudiait à Beauxbâtons auparavant et qu'elle ne connaissait pas sa soeur ainée, Kaori. Kaori... La jeune directrice pensait à elle très souvent, et espérait de tout son coeur la voir revenir un jour, car elle lui manquait terriblement. Elle était tout de même heureuse de l'arrivée de Kae, la benjamine, car celle-ci semblait beaucoup lui ressembler, et d'ailleurs, elle étaot à Serpentard, comme Kaori l'avait été.

Brusquement, le chat noir cessa de contempler les deux jeunes filles, sauta de son fauteuil et s'enfuit par la porte, frolant au passage les jeunes Serpentard. Miki se doutait que ces dernières risquait de faire demi-tour, ne la voyant pas dans son bureau. Elle cacha dans un coin et repris forme humaine. Puis, elle rertourna en direction de son bureau. Peut-être les deux filles feraient-elle le rapprochement, mais elle ne pourrait rien prouver. Elle s'avança, souriante, vers elles.

"Bonjour, mesdemoiselles. Installez-vous dans des fauteuils, je vous en prie. Que puis-je faire pour vous ?"

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