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 Dream On...

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Demetrio L. Arezzo

Demetrio L. Arezzo


Nombre de messages : 64
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Maison : Ancien Serdaigle
Message Perso : Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages...
Age du Perso : 25 ans
Date d'inscription : 26/10/2008

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MessageSujet: Dream On...   Dream On... EmptyMer 29 Oct 2008 - 20:00

Un innocent est-il coupable de sa non culpabilité ..... ?



Il y a des jours comme ça, des jours où l'on se demande ce que l'on fait ici exactement, pourquoi nous sommes comme ça alors que l'on peut être autrement. Certaines personnes disent qu'on ne choisit pas ce que l'on devient, que la route est déjà toute tracée. Pendant toute sa vie, quoiqu'elle ne fut pas vraiment très longue pour l'instant, Demetrio s'était enfoncé dans le crâne qu'il deviendrait ce qu'il avait choisit. Qui pouvait empêcher une personne vraiment motivée, avec des motifs sains, d'accéder à n'importe laquelle de ses requêtes, avec un minimum d'acharnement et de passion. Quelle personne, aussi ignoble soit-elle, pouvait arrêter la fougue d'un jeune homme de 25 ans, lancé à pleine vitesse dans une vie pour l'instant réussie pour tout détruire en à peine quelques secondes. Non, même pire : en seulement quelques mots. Il a des choses qui ne doivent jamais être dites, même avec les meilleures intentions du monde, et surtout quand on est une personne proche. Demetrio avait toujours eu le soutien de ses parents, ses capacités intellectuelles avaient été reconnues, il deviendrait un jour un protecteur du bien, ou plutôt de l'illusion du bien. Mais un souvenir restait imprimé dans la cervelle de l'italien en cette après midi plutôt nuageuse et froide. Il se souvenait de son père, l'homme qui resterait toujours un modèle pour lui, et des mots qu'il lui avait dit, se croyant rassurant et chaleureux. "Ne te fais pas d'illusions fiston, tu ne pourras jamais être plus que ce que tu es, tu n'as pas les qualités d'un Auror...".

Comment une personne apparemment sensée pouvait dire de telles choses à son propre enfant ? Quelle qu'en fût la raison, ce qui est fait, et en ce jour gris d'une vie magique de plus en plus incertaine, un brun perdu dans ses pensées se trouvait assis dans un café chaud et bruyant, ne prêtant guère attention aux gens autour de lui. Ses cheveux lui tombaient devant les yeux, donnant cet air mystérieux et dangereux, tout ce qu'il n'était pas en réalité. Très bien rasé, le visage plutôt neutre, ses yeux seuls exprimaient l'état général du gamin en dérive. D'habitudes si pétillants et pleins de vie, ils étaient aujourd'hui sombres, comme si un voile noir les cachaient. En regardant attentivement, on pouvait voir un très léger signe de vie, comme des braises soufflées de temps à autre par un courant d'air, comme une vie presque éteinte. Au niveau du style vestimentaire, on trouvait une veste en jean avec quelques poches au niveau du torse, un jean en guise de bas et des chaussures à la mode qui vont bien avec ce accoutrement de jeune délinquant. Tout était réuni pour que Demetrio saute et galope de partout, comme le jeune et fier garçon qu'il était, plein de vie et et prêt à tout. Personne ne peut prévoir ce qui agira sur le comportement, à part quelques savants fous qui se croient au-dessus du monde et qui avances des hypothèses ridicules. Non, la raison était beaucoup plus simple et facile, même pour un abruti comme lui. Comme nous le disions, il a des jours comme ça où l'on se demande ce genre de choses : Qui suis-je ?

Ne tournons pas autour du pot plus longtemps, et reprenons le cours des choses normales, cela sera sûrement plus intéressant. Assis dans ce café plein de gens bruyants et de bonne humeurs, certainement des abrutis de touristes, Demetrio était en train de boire un café encore plus ignoble que celui que faisait sa mère. Déjà qu'il se était à cran, il n'allait pas supporter longtemps cette boisson infâme qu'il avalait avec toujours plus de difficulté. L'italien termina donc d'un trait, laissa quelques pièces sur la table et se leva, partant d'un pas presque lourd, sans entrain. D'ailleurs, qui est l'abruti qui a dit que les gens qui marchaient de cette manière étaient fatigués ou fainéants ? Enfin, pour l'instant la seule envie du garçon était de rentrer chez lui pour comater toute la journée, il serait sûr de ne pas être dérangé. Ses pensées noires lui bouchaient le cerveau avec une incroyable efficacité, et il savait que ce genre de pensées traversaient son esprit toute la journée, avec plus ou moins d'intensité. Lui qui était toujours de bonne humeur, avait-il mérité ce sort plus que tous ces faiblards qui se morfondent chez eux toute la journée en se plaignant chez tous ceux qu'ils croisent. Et en même temps que cette pensée lui traversait l'esprit, il se rappela qu'il rentrait justement chez lui pour se morfondre, comme ces faiblards. C'est à cet instant qu'il remarqua que lui même était un faiblard, que son père avait sûrement raison.

Foutu souvenirs, il avait fallut que tout soit gâché, en plus par son père, alors que quelques jours avant il lui manquait tant, il comptait lui téléphoner pour annoncer une de ses visites. La prochaine fois peut être, sans une crise d'adolescent chez un gars de 25 ans. Il était vraiment un gamin immature, insouciant et même inconscient, Innocent... Ce sentiment qui était en lui, qu'il n'arrivait pas discerner entre tristesse et mélancolie se transforma en rage, en haine contre lui même, et il accéléra le pas pour arriver chez lui en quelques minutes. Enfermé dans son appartement, il devait prendre une décision, lutter contre sa faiblesse grandissante ou se laisser aller une fois de plus. Une image se projeta une nouvelle fois devant lui, comme souvent ses derniers jours, perdait-il la tête complètement ? Il y voyait ses deux petites soeurs, Alessia et Gabriella en train de rigoler, et il se rappela entièrement la scène. C'était avant qu'il ne parte à Londres, à cet instant elles se moquaient de lui dans son costume de sorcier officiel,e t finissaient par le féliciter, et il avait vu dans leur yeux cette admiration qu'elles avaient pour lui. Il ne pouvait décidément pas se permettre de faiblir, il était important pour lui, pour son image, pour la fierté de sa famille qu'il soit un combattant, connu ou inconnu. Et puis, quels sorciers célèbres n'avaient pas eu de problèmes de conscience ou même des baisses de morale. Sa décision était prise, et le garçon posa une main sur sa poche, vérifiant que sa baguette y était toujours. L'après midi touchait à sa fin, et il transplana dans un endroit qu'il appréciait particulièrement...

Le cimetière, enfin arrivé dans son endroit préféré. C'était la seule chose qui le rapprochait des Aurors, son attirance inexpliquée vers ce lieu de rendez vous entre le bien et le mal. Bien évidemment, lui ne venait pas le soir habituellement mais plutôt en pleine après midi ou le matin. Pour une première fois à cette heure-ci il se sentait plutôt bien, le ciel était de couleur orangée avec des filaments de nuages roses, comme on en voit rarement. Il restait un peu de temps avant que ce moment magique ne se termine, et Demetrio se trouvait actuellement devant le grille principale, comme dans ces scènes de films tragiques. Mais il n'en avait rien a foutre ce soir, les sentiments qui le parcouraient comme des pulsions lui dictaient de venir ici, et si un espèce de crétin de mage noir avait l'audace de pointer le bout de son nez, il aurait l'amabilité pour la première fois de lui faire comprendre qu'il n'était pas d'humeur. L'italien doutait un peu des dernières pensées qui concernaient sa victoire assurée, mais il entra tout de même dans l'endroit presque chaleureux en ce moment, les tombes étant une compagnie agréablement silencieuse. Demetrio connaissait bien l'endroit, et il marchait sur un petit sentier qui menait à son endroit favoris, dans un endroit plutôt reculé qui l'assurerait de ne rencontrer aucune famille apportant des fleurs à un proche. Pendant qu'il marchait seul avec ses pensées, il se rappela une fois de plus ses deux sœurs, et il était fier d'être l'aîné de cette famille. D'ailleurs Alessia devait arriver sous peu ici, à Londres, et il savait qu'elle habiterait chez lui, ce qui serait une sorte de remède aux crise de souvenirs.

Une fois de plus, il avait plongé trop profondément dans ses souvenirs et il buta contre une pierre, manquant de s'étaler juste avant son coin. Malgré cela Demetrio reprit son équilibre et s'arrêta devant son coin, et la surprise apparut sur son visage. Comme toujours il y avait son arbre sans feuille sur la petite colline, les mêmes racines qui faisaient une sorte d'énorme fauteuil, mais posé dans ce trou se trouvait actuellement une guitare, et pas des moindre. Nous éviterons le nom pour les apprentis musiciens, mais elle devait coûter une somme assez conséquente, et personne ne se trouvait ici pourtant. Malgré qu'il respecte la plupart des gens, il alla s'asseoir dans son endroit favoris et saisit la guitare, sans oser jouer, la caressant avec douceur, admirant le bois et les finitions plutôt pas mal. Quelle personne sensée aurait laissé un tel bijou ici, il se le demandait bien. Enfin, pourquoi ne pas profiter alors que rien ne l'en empêchait, ce qui le fit jeter un dernier coup d'oeil autour de lui pour s'assurer qu'il n'y avait personne. La seule idée qui lui traversa l'esprit fut qu'un Mangemort tende ce genre de piège, mais il en douta fortement et commença donc à gratter les cordes avec douceur. Malgré sa délicatesse on pouvait entendre assez loin avec le silence qui régnait, et Demetrio joua donc un morceau d'un groupe moldu plutôt connu, Aerosmith, chantant en même temps ce chef d'oeuvre nommé Dream On...
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MessageSujet: Re: Dream On...   Dream On... EmptyMer 29 Oct 2008 - 21:01

    Une seule chose nous manque, et notre monde semble vide. Une seule personne et notre sourire disparaît. Novembre. Fête des morts. Fête, c’est ridicule, comme si cela pouvait être fêté. Novembre. Le mois ou elle est morte.
    Jude n’avait que trois ans, et le souvenir est confus. Ses souvenirs n’existent qu’avec l’aide de son père. Mais l’amour lui existe. L’envie de connaître cette personne, l’envie de lui parler, la serrée dans ses bras, et lui dire maman. La mort avait mit fin à cela. 1971. Année de malheur.
    Aujourd’hui, 17 novembre. Aujourd’hui sa mère aurait 43 ans. Chose dure lorsque nous sommes seuls. Son père n’avait put venir aujourd’hui. Il devait se rendre à Paris avec sa famille. Pour la première fois Jude était seule.

    La journée s’était quand même bien déroulée dans l’ensemble. Jude avait rencontrer quelques amis, mais elle ne leurs avaient pas parler de cela. Un d’eux lui avait demandé comment elle allé. Elle avait répondu bien, et il n’avait pas insisté.
    Ils n’étaient pas au courent, pas de quoi leurs en vouloir. Puis, à vingt ans, on n’y pense pas vraiment, à la mort. On pense à ses amours, son argent, ses amis. On ne pense pas aux disparus. Et c’est normal. Après tout, la vie est faite pour être vécue, et non pour les regrets. Jude n’avait qu’un seul regret : ne pas l’avoir connu. Mais avec les années elle était passé à autre chose. Non pas qu’elle avait oublié, mais aujourd’hui elle était heureuse de pensé à sa mère. Bien-sur elle serait triste ce soir, mais une tristesse qui au final apporte du bonheur. Aujourd’hui elle pensée à sa mère plus que d’habitude.

    « Je t’aime Maman »


    Après avoir quitté ses amis, Jude alla chez un fleuriste. Elle acheta une dizaine de roses. La fleur préférée de sa mère. Enfin, selon son père. Des fleurs roses. Elle prit une carte et écrivit quelques mots dessus. Sa mère l’avait appelé Jude à cause d’une chanson des Beatles. La chanson préférée de sa mère, racontant l’histoire d’une jeune fille désemparée. Elle portait bien son prénom.
    Elle se promena un peu dans Londres. Elle aimé cette vile. Elle marcha dans les ruelles les plus sombres; ou seuls les habitués viennent se rafraîchir, pour oublier leurs soucis et leurs journées. Ses endroits qui restent dans notre cœur, et qui nous font espérer une vie meilleure.

    Lorsqu’elle arriva au cimetière le jour commençait à fuir derrière les arbres. Le temps se faisait doux. Le temps idéal pour venir au cimetière, être sur de ne croisée personne. Être seul, et ne pas montré aux autres notre faiblesse.
    Elle arriva devant la tombe, posa les fleurs, et s’essaya sur la tombe. « Hey Maman. J’ai rencontré des gens super la dernière fois, puis je vais peut-être rentré dans la brigade magique… Je sais… Je voudrais être journaliste, mais en ce moment je ne sais pas. Tu sais… tu me manque ».
    Au bout d’un moment elle se releva, déposa un baisé sur la tombe, et se mit à se balader dans le cimetière. Les gens trouvaient cela morbide, elle reposant. Puis à force elle l’aimé ce cimetière.

    Puis soudain elle entendit une musique, et la voix d’un homme. Une jolie voix venant de l’allé de droite. Elle se dirigea vers ce bruit, enfin ce son. Une mélodie vraiment belle, mais qu’elle ne connaissaient pas. Elle vit un jeune homme, situé près d’un arbre, une guitare à la main. Il jouait merveilleusement bien, enfin aux yeux de Jude. Dans son état d’esprit, et dans l’atmosphère de cette soirée la chose avait un coté splendide.

    Elle se mit à l’écart, et regarda le jeune homme finir cette chanson. Il avait l’air absorbé par la musique. La vivre pleinement. Pour lui cela devait être très important. Elle se rapprocha, mais glissa sur une pierre. Elle tomba sur le jeune homme, et se releva aussi vite, gênée. Elle se tourna et s’excusa.

    - Je suis… désolée, j’ai toute gâchée. Excusez-moi.

    La soirée était épuisante. Ses yeux étaient brillant, des larmes montaient sans qu’elle ne puisse faire quelque chose. Heureusement aucune larmes ne sortit. Elle sourit à l’homme, et s’essuya les yeux.
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Demetrio L. Arezzo

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Message Perso : Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages...
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MessageSujet: Re: Dream On...   Dream On... EmptyJeu 30 Oct 2008 - 15:53

Le soleil se couchait assez lentement ce soir, cela semblait presque irréel, magique... Les doigts de Demetrio allaient comme d'habitude, connaissant les notes par cœur après des heures interminables à répéter ces accords. Pas besoin d'être un être exceptionnel pour être musicien ni même d'avoir un niveau intellectuel plus important que la plupart des gens. Il suffisait d'avoir la passion, ce feu tout d'abord assez doux dans la poitrine quand vous commencez à tâter du manche, cette étincelle qui se transforme en brasier alors que vous jouez de plus en plus. N'importe quel crétin avec une volonté de fer et du temps libre pouvait devenir un virtuose, ce qui était loin d'être le cas pour ce cher jeune homme. Sans aucun doute que tous ces musiciens de rue, habillés de vieilles loques, jouaient depuis des temps indéterminables, tous des légendes inconnues, certainement aussi doués voir plus que toutes ces figures comme Jeff Beck ou Jimmy Page. Lui se contentait très bien de son niveau actuel, et savait que si il continuait sur cette voie peut être un jour pourrait-il vivre de sa passion. Ce genre de rêves partageait des milliers de jeunes esprits et le chemin serait dur, mais il y viendrait un jour, une certaine conviction lui disait qu'il réussirait dans la vie, peut être pas dans la musique, mais au moins une chose, par pitié...

Une autre chose assez complexe à développer était sûrement le fait de chanter et de jouer en même temps, un truc plutôt balèze. Comment se douter de la difficulté de la chose alors que l'on pouvait voir tous ces mecs à la télé, chanter, jouer et même parfois danser, ou plutôt sauter dans tous les sens. Lui il avait mis du temps, essayé inlassablement et cela n'était d'ailleurs toujours pas au point, enfin pas exactement. Tout ceci pour dire que Demetrio était actuellement obnubilé par son instrument, et il ne remarqua même pas la jolie dame qui l'écoutait discrètement, s'approchant sans faire de bruit. Aurait-elle été dangereuse qu'il serait déjà six pieds sous terre, ce qui prouvait une fois de plus son non talent pour devenir un Auror. Décidément ce genre de réflexes ne viendraient jamais, il serait chercheur de sortilèges toute sa vie et finirait lassé comme tous ces moldus, marchant courbé dans la rue quand il va au boulot, dégouté de la vie. Eh bien, que d'action me direz vous pour l'instant, mais heureusement, la petite blonde eu l'idée assez louche de trébucher une fois à 1 mètre de lui, ce qui provoqua un espèce de carambolage douteux, le musicien laissant tomber l'instrument sur l'herbe, heureusement d'ailleurs. Quel rêve, se retrouver avec une si belle créature sur lui, il ne pouvait s'empêcher de sourire intérieurement. Gentleman dans l'âme, un peu raté mais gentleman quand même, il aida la demoiselle à se relever et l'observa.

Cette fille était vraiment très belle, et l'humeur du jeune Demetrio remonta en flèche, même si une rencontre dans un lieu aussi bizarre ne pouvait amener que des ennuis. Sans même pouvoir lutter, le garçon avait toujours adoré les filles blondes, elle étaient ses préférées, même si elles avaient la réputation de ne pas toujours avoir un cerveau développé, voir un cerveau tout court. Il suffisait juste d'oublier tous ces préjugés, tout simplement parce que sa sœur Alessia était elle aussi blonde, avec de très beaux cheveux et des yeux magnifiques. Elles se ressemblaient beaucoup d'ailleurs, c'était peut être ça qui l'attirait chez cette fille : un truc qui le raccrochait à sa famille, et de l'originalité avec ce qui semblait être un doux caractère. Dans la lumière de ce coucher de soleil ses yeux ressortaient assez bizarrement, cela augmentait encore le côté irréel des choses, comme si le garçon planait après avoir pris beaucoup, mais vraiment beaucoup de substances que nous tairont ici. D'abord bleu dans l'ombre, les rayons puissants du soleil les faisaient ensuite devenir verts à certains moments, brillants comme jamais. On aurait dit deux pierres précieuses, et Demetrio en resta bouche bée, sa bouche entre-ouverte. Son esprit resta bloqué quelques instants puis il jeta un coup d'œil à l'instrument qui n'avait rien, et le laissa donc couché dans l'herbe, il ne pensait pas en avoir besoin de nouveau, même si les filles aimaient les musiciens. Et puis quelle idée stupide, pourquoi une telle fille souhaiterait-elle s'intéresser à lui, ce devait juste être un air qu'elle appréciait. Comme il la détaillait ouvertement, et qu'elle semblait en faire de même avec son petit sourire d'ange, il remarqua que ses yeux furent mouillés à peine quelques secondes par des larmes. Une sorte d'alarme sonna dans sa tête et il ouvrit la bouche pour parler d'une voix tranquille et chaleureuse, réconfortante même, le ton idéal pour une invitation telle que celle-ci.


Demetrio --> Ce n'est rien voyons, la musique à tout son temps, elle traverse notre vie à son gré. Je ne peux vous laisser debout dans cet endroit, et cet arbre forme un espèce de siège, nous serons peut être un peu serrés mais je peux vous proposer mieux...

Une fois encore il avait sortit son jeu, et il espérait inutilement que ça marche. Rien n'allait aujourd'hui, les souvenirs les plus néfastes de sa vie remontaient, et tout était réuni pour que cette fille refuse son invitation. Comme il était debout lui aussi, il la regarda et lui fit un petit sourire avec un clin d'œil avant de s'asseoir, laissant une place près de lui qui leur assurerait malgré tout un certain contact physique. Demetrio ne pouvait rien faire de plus, et il détourna donc le regard, le fixant vers l'horizon où se cochait l'astre de feu. Ce début de soirée était lui aussi vraiment magique, et dès le moment où son regard se fixa sur la vaste étendue de tombe, la lumière du soleil illumina son regard brun, rallumant d'un coup ses yeux. Habituellement de couleur marron avec ces braises qui brûlaient au fond, ils étaient à présent illuminés comme des étoiles, une couleur or emplissant le regard de l'italien. Tant de tombes devant lui, combien de gens avaient péri pendant cette affreuse guerre, combien de personnes étaient ici à cause de personnes qu'il s'était promis de mettre à Azkaban. C'était ce genre de moment qui lui rappelaient que rien n'était perdu, et il essayait de s'immerger complètement dans ce moment magique, oubliant presque la beauté qui se trouvait près de lui, à quelques pas...
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