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 La Chambre des Mystères [UC]

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Henri De Hurlevent

Henri De Hurlevent


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MessageSujet: La Chambre des Mystères [UC]   La Chambre des Mystères  [UC] EmptyMer 3 Sep 2008 - 12:30





A la différence de la majorité de ses collègues et prédécesseurs, l’accès au bureau de l’actuel directeur adjoint de Poudlard, dit DA, est tout sauf secret. De nombreux écriteaux et affichages indiquent avec force de détails le chemin précis pour parvenir devant le lieu tant espéré.

Bien entendu les écriteaux ont été écrits par le sieur De Hurlevent, de sa prose reconnaissable entre toutes ; on peut notamment lire les « encouragements » destinés aux élèves :


« Si vous tenez à la vie passez votre chemin »

« Ne pas déranger pendant l’heure de la sieste sous peine de mort »

« Concentration Constante ! »

« Attention dragons méchants et propriétaire soupe-au-lait »

« Croyants, priez ; incroyants, convertissez-vous »

« Poudlard décline toute responsabilité en cas d’amputation des membres des élèves »

« Avant d’entrer, n’oubliez pas les chocolats »

« Si vous n’êtes pas content, z'avez qu'à aller voir la directrice de ma part »

« Le DA vous aime, le DA est le créateur, le DA est tout-puissant ; aimez le DA et vous serez sauvé »

« et alors, ils viennent ces chocolats ? »



Une fois ces avertissements franchis, ou ignorés, on finissait donc par se retrouver devant la porte du fameux bureau : il s’agissait d’une pièce massive dans du bois de teck qui respirait la vitalité. Les éclats auburn et marron clair de la porte éclairaient tout autour d’eux les pierres un peu plus sombres du second étage. Des ornements représentant des dragons aux visages amicaux et bienveillants encadraient la porte. Tel était donc l’aspect extérieur de l’antre du « terrible » directeur adjoint.


Il suffit de frapper respectueusement pour pouvoir entrer : la porte s’illumine alors et devient comme translucide ; il ne reste qu’à la franchir, en toute confiance.


L’intérieur du bureau étonne et détonne par rapport au reste de Poudlard, mais pour autant il y trouve sa place. La pièce est grande, presque immense, et fait facilement ses 60m². Son coté sud, immédiatement à la gauche de la porte d’entré, donne sur un balcon, non une terrasse, de laquelle on peut contempler Poudlard et Pré-au-lard ainsi que les kilomètres aux alentours. Une lumière intense inonde cette partie, la baignant dans une clarté si absolue qu’on ne pourrait imaginer que les ténèbre existent. Les oiseaux viennent par poignée se restauraient sur les mangeoires prévues à leurs effets. Maîtres de ce petit monde, deux splendides perroquets, des aras, caquètent joyeusement à l’arrivée des nouveaux visiteurs. Ces animaux sont enchantés, et leur phrasé est d’un anglais parfait, quoique mâtiné d’un accent particulier.


Le bureau en lui-même n’est qu’une infime partie de la pièce dédiée au directeur adjoint. Au centre de celle-ci se trouve une statue stupéfiante qui frappe et fixe les esprits. Dans une pierre à la pureté parfaite, sculptée à la perfection à telle point que la création parait vivante, on admire alors un extraordinaire phénix. L’oiseau magique surplombe et domine, les ailes déployées et les serres agrippées à la pierre, tandis qu’à ses pieds gît un loup monstrueux, terrasé par le phénix. Le regard de ce dernier est tranchant, perçant presque, tandis qu’on y lit aussi la rage et la délivrance d’avoir vaincu ; pourtant on distingue comme un regret, une tristesse insondable derrière ses yeux. Près de ces derniers on distingue d’ailleurs comme des larmes qui coulent.

Un détail marquant, ayant son importance : le phénix est entièrement sculpté dans une pierre rouge, un rouge très vif et profond, de la même couleur que celui du sang. Les larmes de l’oiseau sont-elles elles-mêmes de sang ? C’est là un mystère.
On peut cependant lire la description suivante sur la statue :

« I have nothing to offer but blood, toil, tears and sweat »
Winston Churchill, 1940


Et un peu plus profondément dans la pierre, ceci :

« Sanguis Ignis Avis »


se traduisant par « l’oiseau de feu du sang ».




Autour de la statue le reste du bureau est également une œuvre d’art : au sol rien du marbre, sur lequel des mosaïques ont été disposées suivant un schéma parfait. Elles représentent une « partie de campagne », un paysage champêtre et idéal ; pour un peu on s’attendrait à voir des biches courir partout. Sur le mur faisant face à la terrasse se dresse un portrait en pied d’une magnifique jeune femme, très blonde, au regard amoureux et doux. A coté d’elle se trouve une belle bibliothèque où sont rangés des ouvrages précieux et où trônent les récompenses académiques du maître des lieux. L'air crépite de magie quand on s'approche des ouvrages, tant leur ancienneté et le savoir qu'ils renferment semblent filtrer au-delà de l'existence même des mots dont ils sont l'essence. La magie est un grand mystère.......



Sur le coin sud-est, près de la terrasse, se trouvent quelques instruments de musiques ainsi que de très confortables fauteuils et tout un nécessaire pour prendre le thé ou le brandy. Un stradivarius trône fièrement sur un siège de velours alors qu’un piano à queue entièrement blanc et bleu lui tient compagnie. Il n’est pas rare d’entendre Henri De Hurlevent égrenait les notes d’une sonate ou d’une ballade un soir où l’air et la lune lui semble propice.
Sa prochaine acquisition sera soit une harpe soit une orgue, mais le sujet est vif entre la directrice et lui, cette dernière ayant ses quartiers tout près.


Le bureau à proprement parler, et l’espace de travail d’Henri, est constitué d’un mobilier en bois d’acajou, brillant, lustré et resplendissant d’une propreté extraordinaire. Un capharnaüm sans nom de papiers et d’objets bizarres envahit le précieux meuble mais le directeur adjoint assure que « son système de classement est irréprochable » ; on s’inquiètera d’autant plus de ne voir aucune poubelle à papier dans la pièce mais qu’en revanche le tas de cendre de la cheminée est toujours bien rempli.
De part et d'autre du meuble se trouve tout un bric-à-brac qui fait un peu fouilli, pourtant les objets sont insolites : on retrouve pelle-mêle des haches, des épées, des sabres, des arc, des arbalètes et mêmes des massues ; le plus inquiétant c'est que rien n'a l'air rouillé, en revanche si on y regarde près on distingue nettement sur certaines plusieurs anciennes taches de sang. Une splendide collection de baguette trône fièrement sur le coin droite du bureau, dans un bel étui de vermeil transparent : on murmure que tous les sorciers auxquelles appartenaient ses baguettes sont morts et les mauvaises langues prétendent que Henri y serait pour quelque chose.


Derrière le bureau un autre tableau, beaucoup plus grand et large que celui de la jeune femme. Il représente une pléthore de sorciers et de sorcières, tous très illustres et dont certain sont des véritables légendes et héros de la guerre précédente. Tous ont le regard grave et profond, pourtant, d’après la date, il s’agit du jour anniversaire de la fin de la guerre. Henri est présent dans le tableau, entouré de quelques personnalités et nouvelles gloires dont la directrice de Poudlard et l’actuel ministre de la magie. Le jour où le tableau fut peint cependant, aucun d’entre eux ne semblaient savourer autre chose qu’un recueillement profond et respectueux.
Le tableau s’intitule : « Les Compagnons du devoir »




Enfin, mais il faut chercher pour l’apercevoir, on peut découvrir un dernier tableau placé dans la zone la plus sombre de la pièce, au coin sud-ouest. Ce tableau représente deux hommes, tous de deux de même taille et prenant une pose alors qu’ils semblent avoir échangé de graves propos. Leur puissance est perspective même à travers la peinture, et l’atmosphère se fait plus pesante ; si l’on sent une animosité latente entre les deux personnages on ne peut nier lire un certain respect qui s’échange au-delà de leurs apparences. L’homme de droit est élégamment vêtu d’un costume noir et sombre, s’accordant à ses cheveux de jais. Celui de gauche est d’un blanc éclatant, que relève sa chevelure blonde : ainsi est représenté Henri De Hurlevent.
Son compagnon n’est pas identifié, et l’inscription du tableau a été effacé : l’homme-mystère ne dévoile pas son identité.

On peut cependant lire ceci :
« Rencontre entre Henri De Hurlevent et […..],
Département de la [….]
19… »



Derrière ce tableau se trouve une pièce secrète, mais il ne faut pas encore en parler.

Un petit escalier permet d'accéder aux quartiers privés et résidentiels d'Henri, soit une bonne partie du second étage. Pour dire le vrai, les élèves n'y sont pas tout à fait autorisés.
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