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| En cage [PV Lynne] | |
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Charles Oxenford
Nombre de messages : 46 Age du Perso : 40 ans Date d'inscription : 04/01/2008
| Sujet: En cage [PV Lynne] Jeu 21 Fév 2008 - 15:09 | |
| L’île Stormshear. Elle dégageait la malédiction et la mort à des dizaines de kilomètres à la ronde. Nulle vie ne s’épanouissait sur ce morceau de rock désolé et sans aucune végétation aussi sec que le sable du désert et aussi froid qu’un cadavre. Cette terre était pourrie, morte depuis longtemps et hantée par des créatures aussi sinistres que viles. La proximité de Stormshear avec les Archipels de la Mort dont faisait partie Azkaban rendait l’île tout à fait accessible aux détraqueurs qui ne se privaient pas de la hanter, tels des spectres dans la nuit. Autour de l’île l’eau elle-même était touchée par la décrépitude, sale, noirâtre, aucun poisson, aucun organisme vivant, n’était présent sous la surface et ce depuis bien longtemps déjà. Les créatures qui hantaient l’île n’étaient pas à prendre à la légère, il y avait de tout et quelques fois, dans le vent froid et glacial du soir, on pouvait entendre des hurlements de manticore. « On » pouvait entendre ? Mais qui ? Qui promenait ses oreilles sur cette île qui n’avait jamais reçu aucune présence humaine si on exceptait les naufrages ? Un vaste groupe de personne en réalité. Les Mangemorts. Ayant passé un arrangement avec les détraqueurs ils avaient construit un vaste complexe secret sous le sol de l’île, dans ledit complexe bon nombre de prisonniers hurlaient leur douleur. Le bâtiment souterrain, comme tous les repaires secrets de mangemorts, était invisible pour quiconque ne possédait pas le secret des lieux, en l’occurrence un passage secret sur la « côte » Ouest de l’île qui menait droit au complexe. Celui-ci disposait de murs puissants, épais de trois mètres, six mangemorts gardaient l’entrée principale. Oh ils ne la gardaient pas par crainte d’une éventuelle évasion – généralement les prisonniers étaient réduits à l’état de légumes sanglants dès les deux premiers jours de captivités et ils étaient bien incapables d’élaborer un plan pour se sauver – mais pour protéger les lieux de l’attaque de monstres quelconque. En effet les détraqueurs étaient historiquement les alliés des mangemorts mais quelque fois ils avaient tendance à se… laisser emporter par leur soif d’âme et dans ces cas là il fallait les rappeler à l’ordre, à coup de patronus, patronus que les six hommes avaient en permanence à côté d’eux pour éviter tout risque. L’intérieur même du complexe était assez dépouillé, il y avait dix cellules de trois mètres carrés disposées en cercle autour de trois appartements. L’un était le dortoir des mangemorts – ils étaient une vingtaine sur l’île – l’autre était l’appartement d’un éventuel dignitaire qui serait en visite, et enfin le troisième n’avait jamais servi mais devait théoriquement servir à enfermer des prisonniers de marque, ou d’une grande importance pour la Cause et le Maître.
Les cellules disposaient de tout ce qu’il fallait pour empêcher une évasion, sorts anti transplanage, sorts qui épuisaient les prisonniers les réduisant à l’apathie et les empêchant d’utiliser la magie sans baguette, complexe et contraignante. Les murs, comme le reste du complexe étaient dans un état remarquable, sans la moindre fissure, et les portes étaient en acier trempé. Bref bien content celui qui s’échapperait de la prison. L’appartement destiné aux prisonniers de marque, quand à lui, était richement décoré avec un lit à baldaquin, de la soie verte et noire, des meubles de prix et pourtant il était tout aussi difficile d’en sortir que les cellules. Les sorts évoqués précédemment y étaient présents, les murs avaient une épaisseur de quatre mètre au lieu de trois et la grille d’aération était remplacée par des petites fentes dans les murs de quelques millimètres de large qui montaient jusqu’à la surface. Les gardiens mangemorts, eux, s’ennuyaient ferme. Oh ils ne se gênaient pas pour torturer les prisonniers mais au bout de quelques semaines ceux-ci avaient craché tous les renseignements qu’on leur demandait et ils mourraient, routine agaçante à la longue. Sans compter qu’il semblait que le Maître ne pensait pas beaucoup à la relève : les mangemorts étaient sur ce caillou infâme depuis des mois ! Aussi furent ils absolument fous de joie quand ils virent arriver un bateau portant l’emblème des mangemorts. Ce dernier était piloté par cinq hommes d’équipage, transportait vingt trois mangemorts et une prisonnière. Vingt des mangemorts allaient assurer la relève de ceux déjà présents sur l’île. Les trois autres mangemorts étaient Charles Oxenford, Mastre Louan et Sylla Desantio. Leur prisonnière était la sœur du chef de l’Ordre du Phénix. Lynne H. Roy. Celle-ci était pétrifiée depuis trois heures, en fait depuis qu’ils avaient quittés l’Allée des Embrumes dans la voiture modifiée du Ministère. Après avoir capturés la jeune étudiante ils avaient gagnés en secret un bateau mangemort qui croisait près d’Azkaban et qui les avait transportés, avec une vitesse toute magique, jusqu’à l’île sinistre. Charles sourit imperceptiblement en voyant le paysage, excellent, cet endroit était réellement une perle. Il fit signe à Sylla et Mastre de faire avancer la prisonnière jusqu’au passage souterrain. Ils passèrent par un escalier descendant puis furent contrôlés par les six gardiens. Charles fut ravi de voir que les protocoles de sécurité qu’il avait mis lui-même en place fonctionnaient si bien. Au bout de deux ou trois minutes de marche Lynne fut portée jusqu’aux appartements pour les prisonniers de marque.
Oxenford fit signe à ses sbires de les laisser. Puis il prit le corps pétrifié dans ses bras et le déposa sur le lit à baldaquin. Ensuite il recula à bonne distance et s’assit sur un siège. Il jeta un regard sur la porte d’entrée de la cellule de luxe et s’assura qu’elle était bien fermée. Ensuite il conjura un bouclier qui l’enveloppa. Oh Lynne avait depuis longtemps été dépouillée de sa baguette mais Charles savait très bien qu’une femme en furie pouvait être dangereuse, même avec ses mains. Ayant pris toutes les précautions il libéra la jeune femme du sort de paralysie… Il s’attendait à tout, y compris à des réactions hystériques, à des envies de meurtres etc… | |
| | | Lynne Hilfiger Roy
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| Sujet: Re: En cage [PV Lynne] Jeu 21 Fév 2008 - 22:56 | |
| * Il ne fallut pas attendre longtemps à Lynne pour que l'ennemi réponde à son attaque. Mais l'ennemi cette fois-ci n'était pas l'inconnu qui l'avait interpelée. Non, les attaques avaient fusé de chaque côté, la frappant de surprise et de pleins fouet. Lynne sentit son corps se raidirent, ses muscles devenaient lourds, son corps sous la pression devint inerte. Les témoins de la scène, c'est à dire les deux Mangemorts et leur maître, purent voir la peau de la jeune fille devenir cireuse. Et pourtant elle était tout à fait consciente, et elle sentit des mains l'empoigner, et la trainer tel un lourd fardeau, puis la jeter négligemment dans une voiture. Une jeune femme s'assit à ses côtés, elle était d'une beauté redoutable. La peau blanche comme un lys, les lèvres rouges comme le sang, et bien sur des cheveux longs et lisses couleur jais à en faire baver de jalousie n'importe quelle sorcière, même la jeune étudiante qui a ce niveau là était plutôt gâtée. Il lui sembla distinguer un homme au volant de la voiture. La voiture s'envola dans la nuit sombre et menaçante. Que lui voulaient ces gens? Et où était passé l'inconnu de l'Allée? Si Lynne avait pu parler, pour sur elle aurait lancé une rimbambelle d'insultes et de jurons divers, ainsi que moulte sorts et maléfices à l'adresse des deux personnes dans la voiture. La jeune femme parla alors à l'homme devant. Elle avait une voix semblable à sa beauté. A vous glacer le sang. Sylla- Mastre... Tu crois que le Maître nous laissera égratigner le visage de la demoiselle? Mastre- Tu as peur qu'elle te fasse de l'ombre peut-être? * La femme ne répondit rien, hormis une mimique agacée. Comme ci cette imbécile de petite étudiante pouvait faire de l'ombre à une femme aussi fatale qu'elle? Mastre était vraiment un rustre, aucun tact. * Lynne regardait le paysage qui passait, mais ne distinguait rien avec les nuages épais qui les entouraient. Dans quel piège était-elle tombée? Etait-ce un coup d'Halewyn Coeurd'Acier? Si c'était juste pour se venger d'une pauvre claque donnée durant une dispute, l'assassin était vraiment très susceptible. D'autant plus qu'il l'avait cherché cette gifle, par Merlin! Mais de toute évidence il ne s'agissait pas du Phoenix Noir, non, celà faisait trop longtemps à présent qu'il avait deserté pour venir régler ses comptes avec une pauvre petite fille trop gâtée et arrogante, qui lui avait volé l'une de ses proies il y avait de celà trois mois environ. Mais qui pouvaient bien être ces personnes? Et si celà concernait l'Ordre? Avait-il appris qu'elle avait été messagère pour Artémis Fowl, l'ancien chef de l'Ordre? A moins que... Non çà ne pouvait pas être pour Henri, qui soupçonnerait leur lien de parenté? Même si celà commençait à se savoir qu'elle était sa demi-soeur, ce n'était pas non plus la nouvelle nationale dans le Monde des Sorciers. Ou peut-être étaient-ce des fans déchainés d'Aurel, qui avaient su pour leur nuit à Poudlard? Finalement trainer avec des Sorciers adultes, et de plus, connus ou puissants n'étaient pas une stratégie éfficace pour réussir finit-elle par penser. Au bout de quelques minutes, qui parurent des heures à Lynne ponctuées de questionnements divers, la voiture se posa avec plus ou moins de douceur. * Une île d'après le bruit des vagues déchainées tout autour. Une île qu'on ne pouvait hélas pas qualifier de chaleureuse. Toute en rochers tranchant, dessus y était dressée une grande batisse. La voiture roulait sur le sol de terre battue, qui lui faisait effectué des rebonds. Lynne put apercevoir des gens en compagnie de leurs Patronus. Pour la plupart, les formes des Patronus étaient des animaux peu sympathiques, tels que les serpents, et autres bêbêtes venimeuses. La présence des Patronus était justifiée par quelques Détraqueurs qui semblaient roder. Les formes fantomatiques virevoltaient au dessus des lieux. La voiture passa près d'un des Détraqueur, et l'air se glaça aussitôt, mais bien vite un Mangemort leur envoya son patronus dessus. Ensuite Lynne fut portée par les deux Mangemorts, traversant une espèce de prison de luxe. Puis elle fût emmenée dans une grande et spacieuse chambre. Un homme s'y tenait déjà, à sa vue, Lynne frémit. On sentait qu'il n'était pas sympathique, et aussi chaleureux que l'île elle-même. Une sorte de puissance émanait de lui. De taille plutôt grande, un air sévère quoi que un tantinet narquois, comme si il savourait une victoire. L'homme au visage pourtant plutôt commun, ne semblait pas banal du tout. Et vu le respect que ses deux serviteurs semblaient lui accorder, il devait être du genre "tyran puissant et pleins de cruauté". Il fit signe aux autres personnes de quitter la pièce, qui semblait luxueuse à souhaits. Puis une fois les deux gens partis, il se saisit de Lynne et la déposa -a sa grande surprise- de manière délicate sur le lit à baldaquin. Puis il alla s'asseoir dans un fauteuil de cuir noir, et jeta un bouclier sur le lit. Enfin il la libéra enfin du sort qui l'immobilisait. * Après s'être assurée qu'elle pouvait bien bouger, en effectuant quelques mouvements pleins de panique, Lynne s'accroupit sur le lit, et défia littéralement du regard l'homme qui se tenait en face d'elle. Si il voulait qu'elle soit son chimpanzé domestique il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Autant dire que bien que très jeune, Lynne était du genre dure à cuire, et ne se laisserait pas faire. L'homme ne disait rien se contentant de la fixer, d'un air vaguement amusé. Son esprit sadique se sentait à 6 kilomètres à la ronde, il fallait que Lynne se contrôle et ne montre aucuns sentiments de peur, de colère, ni de faiblesse. Sinon telle la pire sangsue il se nourrirait de ses sentiments avec volupté. Bon, là peut-être que Lynne virait parano, mais il fallait avouer qu'il y avait des raisons. N'anmoins elle commença à répondre à l'une de ses questions toute seule: il ne semblait pas être une groupie d'Aurel. Surtout face à ce sinistre personnage, et prisonnière d'une cage invisible, dans un endroit digne du Plaza. Toujours retenant le regard de son nouvel ennemi, Lynne se décida à briser le silence, sa voix se faisant doucereuse et menaçante: Lynne- J'espère que vous vous amusez bien, mais histoire que moi aussi je comprenne le comique de la situation vous allez devoir répondre à quelques questions: Qui êtes-vous, que me voulez-vous et çà vous arrive souvent de kidnapper les jeunes femmes durant la nuit? Malgrè sa position peu avantageuse, les propos de la jeune étudiante était toujours pleins de sarcasmes et d'ironie piquante. | |
| | | Charles Oxenford
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| Sujet: Re: En cage [PV Lynne] Ven 22 Fév 2008 - 0:51 | |
| C’était un explorateur belge qui avait découvert l’île. Il s’appelait Nicholas Asbancourt et il ne payait pas de mine. Gros, aux cheveux filasses et gras, sans le sou, ses explorations et ses pseudos découvertes se révélaient en règle générale des escroqueries monumentales. Un jour il avait prétendu pouvoir mener une équipe de sorciers espagnols vers l’El Dorado, en fait il les avait abandonné dans la jungle et il avait filé avec leurs gallions ! Recherché dans une quinzaine de pays, en particulier d’Amérique du Sud, Nicholas Asbancourt ne risquait pas de pouvoir être pris au sérieux en Angleterre. Et c’est exactement le problème qui se posa à lui quand il découvrit l’île de Stormshear. Il fut d’abord étonné par la concentration stupéfiante de créatures des ténèbres qui y avaient élus domiciles, puis par les propriétés du sol et du sous sol de Stormshear, en effet il semblait mort, complètement sec et pire il semblait avoir la possibilité de ravager les terrains sur lesquels on posait la terre extraite dudit sol. Quand Asbancourt fut ridiculisé et traîné dans la boue par les scientifiques il ne se découragea pas et revint sur l’île avec des sorts d’analyses, un équipage – douteux mais relativement sûr quand on savait qu’Asbancourt s’était presque ruiné pour les engager – et de nombreux appareils magiques. Les sorciers passèrent presque un mois sûr l’île à collecter toutes les données possibles. Malheureusement pour eux, quand ils revinrent en Angleterre, ils furent pris au sérieux. Pourquoi « malheureusement » ? N’était ce pas une découverte qui allait leur apporter la gloire, le crédit, la considération, les interviews exclusives juteuses tant par leur côté lucratif que par l’influence qu’elles procuraient ? Si sans doute. Sûrement puisque la communauté magique cherchait à réunir le plus de renseignements possibles sur les forces des ténèbres pour « mieux les combattre ». C’est d’ailleurs dans ce cadre que le gouvernement anglais avait accéléré considérablement les recherches sur la magie noire et ses aspects. Mais alors, si la découverte était prise au sérieux, si elle était considérée comme importante, pourquoi le « malheureusement » ? Eh bien ils en avaient parlé à la mauvaise personne. Oui, en effet, si Asbancourt avait pu payer l’équipage de ses deniers pour l’équipement et pour le bateau les frais dépassaient de très loin ce que l’escroc-aventurier pouvait offrir, criblé de dettes comme il l’était. Il avait donc dû faire appel à un mécène, à un homme suffisamment riche pour le financer mais assez discret pour ne pas attirer l’attention des scientifiques, un homme suffisamment puissant pour bloquer les tentatives des explorateurs étrangers. Cet homme était Charles Oxenford.
Charles avait tout de suite vu l’intérêt véritablement considérable qu’il y avait à utiliser le lieu comme prison pour ses prisonniers et il ne le regrettait aucunement. Quel plaisir que de voir travailler ses ennemis jusqu’à épuisement. Travailler ? Oui travailler à inventer des vérités pour satisfaire leurs bourreaux qui se fichaient pas mal que leurs victimes ait déjà déballé tout ce qu’elle savait. Et Charles avait parfaitement conscience de ces aspects barbares. Mais il en était fort satisfait, sa conviction étant qu’on régnait par la terreur. Mais il serait faux de dire qu’il pensait que seule la peur permettait de régner. Il y avait la corruption, il y avait la flagornerie – encore que ça se terminait systématiquement en violence puisque Charles détestait devoir flatter quelqu’un et ne manquait pas de faire payer une addition très sévère au flatté susdit -, la séduction, le charme par le charisme... En l’occurrence Charles allait tenter d’amener Lynne chez les mangemorts. Si il y réussissait cela lui éviterait indéniablement de nombreuses complications. Sinon… sa baguette saurait bien arranger les choses et ouvrir les portes qui demeuraient closes. Oxenford détailla sa captive. Ce qui était sûr c’est qu’elle ne voyait que très peu son frère, sinon les espions des mangemorts les auraient vu ensemble. Il se pouvait qu’elle ignore son lien de parenté avec Henri de Hurlevent. Si c’était le cas Charles se servirait de cette méconnaissance à son avantage. Il y avait aussi autre chose qui allait jouer en la faveur d’Oxenford. La jeunesse de la prisonnière : en effet elle pouvait facilement être subjuguée par le magnétisme qui se dégageait du chef des mangemorts. Du moins celui-ci le pensait. Et il pensait aussi que l’étudiante serait un atout de choix si elle servait les mangemorts, que ce soit de sa propre volonté ou grâce à un sortilège interdit. En effet elle était belle, et les hommes se méfiaient moins des femmes en particulier quand elles étaient jeunes et belles – et puis surtout elle était la sœur de l’ennemi numéro un, de l’homme à abattre. Henri de Hurlevent. Des rides de contrariété apparurent sur le front du Maître quand il vit dans son esprit se dessiner l’image de l’un des hommes qu’il haïssait par-dessus tout.
Ensuite Charles écouta ce que disait la jeune femme. « Kidnapper des jeunes femmes dans la nuit ». Elle savait manier l’ironie, cette jeune étudiante, nul doute qu’elle n’allait pas être facile à convaincre. Mais ce qui était sûr c’est qu’elle ne ressortirait pas d’ici sans porter la Marque, d’une façon… ou d’une autre. Toutefois ce qui était sûr c’est qu’elle n’était pas une folle furieuse, qu’elle était raisonnable et qu’elle ne risquait pas de bondir sur Charles ce qui aurait pour seul résultat des douleurs conséquentes pour elle-même. A la fin des paroles de l’étudiante Charles éclata d’un rire doux, sympathique à l’oreille et inspirant la confiance, et pour cause ledit rire était étudié pour cela. Puis il répondit d’une voix aussi douce et agréable qu’il lui était possible. C'est-à-dire très douce et agréable.
- Oh vous trompez Mlle Roy, tout ceci ne m’amuse pas le moins du monde. Je suis absolument désolé de devoir vous arracher à votre foyer et à votre vie pour vous emmener ici, mais c’est une nécessité. J’y reviendrais par la suite. Je vais répondre à votre seconde question, je m’appelle Charles Oxenford et je suis le leader des mangemorts – Charles eut un sourire éclatant. Maintenant, la nécessité de vous enlever. Voyez vous il s’agit de votre frère. Il est le chef de l’Ordre du Phénix et ce groupe me cause bien du soucis, toujours à rôder et à saboter. Quelque soit vos rapports, votre frère veut toujours sauver la vie des gens innocents, ou qu’il croit innocent, pour se donner bonne conscience. J’espère donc qu’il cédera à nos revendications. En attendant nul ne vous fera de mal, vous serez royalement nourrie, logée, blanchie et plus tard des mangemorts pourront vous accompagner pour que vous puissiez vous dégourdir les jambes – Charles eut un second sourire, rassurant, charmeur, le genre de sourire qu’il avait toujours su produire pour convaincre autrui et lui inspirer confiance.
Le Maître ne prenait aucun risque en divulgant son identité : en effet, même si par un désastre aussi monstrueux qu’improbable Lynne réussissait à fuir nul ne prendrait en compte la parole d’un obscure étudiante, surtout si elle se trouvait opposée à celle d’un Directeur de département. Il avait aussi dit qu'il dirigeait les mangemorts, pour la même raison qu'il avait divulgé son identité mais aussi parce qu'il attendait la réaction de sa captive avec impatience pour voir de quel côté elle penchait. | |
| | | Lynne Hilfiger Roy
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| Sujet: Re: En cage [PV Lynne] Ven 22 Fév 2008 - 20:10 | |
| L'homme qui lui faisait face se mit à rire, non pas d'un rire sadique comme tout malade de son genre, non un rire doux, clair et léger, qui aurait même pu être un délice à écouter... en d'autres circonstances. Puis il dit d'une voix égale à son rire: Charles- Oh vous trompez Mlle Roy, tout ceci ne m’amuse pas le moins du monde. Je suis absolument désolé de devoir vous arracher à votre foyer et à votre vie pour vous emmener ici, mais c’est une nécessité. J’y reviendrais par la suite. Lynne- Oh! Arrêtez je vais pleurer, il est dé-so-lé... La remarque était acide, mais il ne sembla même pas relever. La colère de Lynne commençait à monter en elle, il fallait qu'elle s'échappe. L'homme quand à lui continuez de parler. Charles- Je vais répondre à votre seconde question, je m’appelle Charles Oxenford et je suis le leader des mangemorts.Il eût un sourire glaciale (hj: blanchissage récent? ), qui fit frémir Lynne tout autant que ses paroles. Le Chef des Mangemorts. Le Maître des Toutous fidèles soumis au mal ... et à cet homme. Un mot de lui et elle était bonne pour le cimetière. Mais si il l'avait kidnappé c'est qu'il devait avoir besoin d'elle, alors même si elle était torturée il ne devrait pas la tuer n'est-ce pas? Charles- Maintenant, la nécessité de vous enlever. Voyez vous il s’agit de votre frère. Il est le chef de l’Ordre du Phénix et ce groupe me cause bien du soucis, toujours à rôder et à saboter. Quelque soit vos rapports, votre frère veut toujours sauver la vie des gens innocents, ou qu’il croit innocent, pour se donner bonne conscience. J’espère donc qu’il cédera à nos revendications. En attendant nul ne vous fera de mal, vous serez royalement nourrie, logée, blanchie et plus tard des mangemorts pourront vous accompagner pour que vous puissiez vous dégourdir les jambes. Lynne- Vous pensez vraiment que j'ai besoin de vos chiens pour la promenade, Charles? Le regard de la jeune fille était pleins de haine à présent. Elle l'avait appelé par son prénom pour bien lui faire comprendre qu'elle ne lui devait pas le respect. Aussi Lynne voulait faire honneur à la famille qu'elle s'était découverte peu de temps auparavant. Mais quelque part elle était triste, car elle en était sure à présent elle ne pourrait pas se sortir seule de ce traquenard. Ou alors pas vivante... Lynne- Quand à mon frère... Vous vous trompez, ma vie ne vaudra jamais celle de toute la population du Monde des Sorciers. Et çà Henri le sait bien, il ne fera jamais passer son intêrêt personnel avant celui de la communauté. Et aussi... ce n'est pas plutôt le rôle de votre camp de rôder et saboter?Elle lui rendit son sourire glaciale du début mais en disant ses mots elle s'était approchée... de trop près. Le sortilège autour du lit lui fit l'effet d'un électrochoc parcourant son corps, et elle tomba, le souffle coupé. Son corps pale ne bougea plus, son visage caché par ses longues boucles brunes. Sa respiration revint, saccadée d'abord. Puis elle reprit son rythme normal. Aucune larme dans les yeux de la jeune fille. Pas de peur non plus. Il avait de toute évidence besoin d'elle, et semblait être un minimum civilisé si on ne comptait pas bien sûr l'enlèvement. Lynne- Donc si j'ai tout compris, je vais vous servir d'animaux de compagnie dans ma jolie cage dorée? Mais imaginons, que comme je le prévoie mon frère ne fasse rien d'inconsidéré pour me sauver... que ferez-vous? Et quelles sont vos conditions pour ma libération? | |
| | | Charles Oxenford
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| Sujet: Re: En cage [PV Lynne] Dim 24 Fév 2008 - 17:18 | |
| Si on y réfléchissait C harles avait rarement été peiné par une de ses actions, et il les avaient rarement regrettés. Oh cela arrivait quelques fois, comme par exemple quand il faisait tuer un de ses mangemorts importants et puissant qui aurait pu être bien mieux utilisé contre l’ennemi. Mais les fois ou Charles avait regretté une action non pas à cause d’une perte matériel mais bel et bien pour l’action… ces fois se comptaient sur les doigts de la main. Et pourtant Oxenford commençait à regretter l’enlèvement de Lynne… parce qu’il devait faire d’incroyables efforts pour ne pas bondir sur la jeune étudiante et l’étrangler à main nue. Ses sarcasmes énervaient le Maître au plus haut point. D’habitude les victimes d’enlèvement suppliaient à genoux les mangemorts de les épargner. Là Roy faisait preuve d’un courage qui forçait l’admiration. D’ailleurs Charles ressentit de l’admiration après avoir ressenti de la colère. Il sourit pour la énième fois depuis le début de l’entretien – ce qui était assez rare, sauf qui il s’apprêtait à tuer et qu’il anticipait le plaisir qu’il allait ressentir. Mais ce n’était pas le cas ici. Jaugeant sa prisonnière le chef des mangemorts pensa qu’elle aurait pu faire une excellente recrue, courageuse, belle, sans doute puissante… Quel dommage que bon nombre de sorciers et sorcières refusent de pratiquer la magie noire… Du point de vue de Charles c’était ni plus ni moins qu’une frousse pathétique et méprisable, les ténèbres étaient si jouissifs, si délicats quand on savait les maîtriser et les dominer. C’était si amusant d’inventer les formes les plus délicates de tortures et de les appliquer ensuite sur des êtres qui ne pouvait ou ne voulait pas riposter, par crainte, par manque de puissance. Lynne était pourtant trop timorée pour devenir mangemort… Quoique ? Etait ce bien de la peur ? Ou une volonté d’indépendance exacerbée. Dans les deux cas il était inutile de s’appesantir sur la solution qu’avait envisagé Charles : convertir la sœur du chef ennemi. Oh il y avait l’Imperium. Mais ce sortilège était hautement faillible et il fallait une attention constante pour maintenir le pantin dans la bonne voie. Sans compter que l’Ordre disposait sûrement de mesures de protection pour éviter ce genre de désagrément. Certes pendant les premières minutes, pendant les retrouvailles, Henri de Hurlevent aurait peut être laissé échappé quelque chose à sa sœur sous contrôle ennemi mais Charles estimait que ça ne valait pas le coup de dépenser du temps et de l’énergie. Parce qu’il y avait un autre facteur à prendre en compte : Roy ne faisait même pas partie de l’Ordre et si jamais elle était en froid avec son frère alors il était fort possible que ce dernier se méfie et ne laisse rien échapper du tout.
D’ailleurs elle avait sans doute de bonnes raisons d’être en froid avec son frère, comme une bonne part de la population magique avec l’Ordre du Phénix : le durcissement de la ligne de l’organisation. Avant l’Ordre ne tuait pas et les mangemorts étaient dans une position très confortable. Maintenant ils ne se gênaient plus pour tuer avec cruauté et implacabilité. D’ailleurs Charles s’était souvent demandé le pourquoi de ce changement d’attitude. Oh il fallait y voir la patte du nouveau chef de l’Ordre, sans nul doute. Mais les « Phénixiens » avaient étrangement bien réagis, selon les observateurs mangemorts. Nulle rébellion, nulle contestation. Pourtant de tels changement de doctrine impliquaient automatiquement des mécontents. L’Ordre les auraient ils fait taire ? Ce qui était sûr c’est que cet adversaire, de plus en plus impitoyable, était plus dangereux pour les mangemorts que l’Ordre qui avait ne tuait personne. Mais un danger existait, dont De Hurlevent n’avait visiblement pas conscience. Si l’Ordre était relativement populaire parmi la population c’est qu’il était considéré comme l’exact opposé des mangemorts, bon, clément… A force de tuer et d’utiliser les même méthodes que l’ennemi l’Ordre allait finir par perdre le soutien de la population, or c’était ce soutien qui les rendait difficile à débusquer. En effet en cas de poursuite ils pouvaient se réfugier dans une maison et ils étaient cachés dans celles ci, et puis les contacts de l’Ordre au Ministère les aidaient parce qu’ils pensaient qu’ils ne faisaient pas courir de risque à la population civile… Pas de doute la nouvelle stratégie made in Hurlevent était risquée. Charles se disait qu’il devait y avoir un plan derrière tout ça. Dommage que pour l’instant il n’ait pas réussi à le percer.
Soudain un homme pénétra en trombe dans la chambre. Il avait le visage buriné, plein de fosses et de cicatrices, sa peau rugueuse et orange sale laissait penser qu’il avait dû affronter moult conditions extrêmes dans sa vie. Et c’était effectivement le cas. Il s’appelait Oscar Wildwaker et il était un des messages les plus talentueux dont disposaient les mangemorts. Il s’approcha de Charles, s’inclina. Et tendit un pli. Le sceau de l’Ordre était présent. Un sourire carnassier apparut sur le visage du Maître. Il ouvrit l’enveloppe avec une sorte de frénésie. Il lit le texte et son sourire s’agrandit. Puis il regarda Lynne. Il éclata d’un rire rauque et parla d’une voix incroyablement joyeuse.
- Vous vous trompiez. Votre frère semble prêt à tout pour vous sauver… même à accepter mes conditions. Vous allez donc retrouver votre vie d’ici peu. Sauf si il tente un coup fourré, auquel cas vous ne nous servirez pas d’animal de compagnie, mais d’invitée. Car une femme aussi belle que vous ne saurait être qualifiée d’animal.
Charles avait fait un compliment sincère ! C’était fort rare. Mais il ne se sentait plus de joie. D’ailleurs il reprit la parole, son visage d’habitude rendu dur et glacé par le mal étant devenu chaleureux et éclatant, grâce à la joie que Charles éprouvait.
- Vous savez, nous les mangemorts, nous ne vivons que pour une société plus juste. Est t il bien normal que les sorciers vivent cachés des moldus alors que nous leur somme infiniment supérieur !? Est il bien normal que nos gouvernants soient incompétents et corruptibles ?! Enfin est il bien normal que la Magie Noire soit mise à l’annexe alors que c’est la magie la plus puissante et la plus noble, celle qui sert aux grandes réalisations ? Et puis, nous les mangemorts sommes taxés de barbares sanguinaires, mais l’Ordre, il tue lui aussi ! Il corrompt lui aussi ! Mais cela dit un rude coup va lui être porté, grâce à vous…
Oxenford espérait avoir montré tout le charisme dont il était capable. En fait il savait que c’était le cas, la conviction dont il avait enveloppé chacun de ses mots était redoutable. Charles espérait faire douter la sœur de l’ennemi. Et si elle doutait elle s’intéresserait peut être aux mangemorts… et dans ce cas elle saurait ou les trouver, à l’Allée des Embrumes… Sur ces réflexions Charles ferma la porte et partit. | |
| | | Lynne Hilfiger Roy
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| Sujet: Re: En cage [PV Lynne] Lun 25 Fév 2008 - 22:32 | |
| Charles- Vous vous trompiez. Votre frère semble prêt à tout pour vous sauver… même à accepter mes conditions. Vous allez donc retrouver votre vie d’ici peu. Sauf si il tente un coup fourré, auquel cas vous ne nous servirez pas d’animal de compagnie, mais d’invitée. Car une femme aussi belle que vous ne saurait être qualifiée d’animal.
Lynne- Par contre pour vous, je ne puis trouver d'autre qualificatif qu'animal.
Quelque part, Lynne se sentait amplie d'une étrange gêne vis à vis de Charles Oxenford, car quoi qu'on en dise le Chef des Mangemorts la traitait de façon plutôt courtoise. Mais là depuis qu'un de ses serviteurs était venu lui apporter une lettre il s'était soudain illuminé, et ne semblait même plus relever les sarcasmes de la jeune femme. D'ailleurs des interrogations se bousculaient dans la tête de Lynne. Accepter mes conditions... Mais qu'est-ce que celà pouvait bien signifier, et quelles étaient ces conditions? Déjà Lynne commença à imaginer les pires scénarios... Et si Henri avait accepté d'échanger sa place contre la sienne? Il subirait les pires tortures imaginables, et encore Charles Oxenford serait sûrement capable de dépasser les limites de l'imagination.
Charles- Vous savez, nous les mangemorts, nous ne vivons que pour une société plus juste. Est-il bien normal que les sorciers vivent cachés des moldus alors que nous leur somme infiniment supérieurs !? Enfin est-il bien normal que la Magie Noire soit mise à l'annexe alors que c'est la magie la plus puissante et la plus noble, celle qui sert aux grandes réalisations ? Et puis, nous les mangemorts, sommes taxés de barbares sanguinaires, mais l'Ordre, il tue lui aussi ! Il corrompt lui aussi ! Mais celà dit un rude coup va lui être porté, grâce à vous...
Sur ces mots le Chef des Mangemort s'en alla, laissant Lynne dans sa solitude. Dans le fond son discours était juste, oui... Pourquoi les sorciers doivent se cacher? Parce qu'ils sont en minorité? Pourtant ils sont bien plus puissants, malgrè les menaces que l'étroitesse des mentalités moldues peut provoquer. Mais Lynne savait pertinemment, que sous ce discours se cachaient de sombres choses. Les moldus étaient assassinés, tout comme les sorciers dits "Sang de Bourbe", les Cracmols aussi faisaient surement les frais des mangemorts. Et puis si les mangemorts n'étaient pas là, l'Ordre n'existerait même pas, si il était là c'était pour "rétablir l'équilibre" en quelque sorte. Un équilibre que le Ministère n'était pas à même d'apporter. Lynne n'avait jamais pensé à choisir un camp, car elle était de nature plutôt égoïste. Et alors que tout semblait la conduire vers l'Ordre, en étant sauvé par eux, en étant celle qui avait aidé à fuire Artémis, mais aussi la soeur d'Henri de Hurlevent, le discours de Charles la marqua profondément, d'autant plus que la fin la plongea encore plus dans la psychose. Peut-être que dans le fond elle n'était pas neutre. Elle était peut-être mauvaise? Ou d'une assez grande bonté? Quoi qu'il en soit, il faudra bien qu'un jour elle choisisse, et les paroles de Charles lui rappelèrent en gros, qu'elle grandissait, et qu'elle ne pouvait plus prétendre à une neutralité... Mais, si le Mal l'emportait, çà serait de sa faute, ainsi que la perte de son frère, et çà elle ne pouvait accepter d'être au coeur d'un mécanisme aussi important, avec des conséquences aussi désastreuses... Mais ce que Lynne savait bien aussi c'est que si l'Ordre l'emportait, le désir de vengeance serait énorme pour la population, et Oxenford et ses sbires deviendront des victimes, après avoir été les bourreaux. | |
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