Le sentiment le plus profond que peut ressentir un homme quelque qu’il soit, s’il est normal lorsque il réussit quelque chose dans sa vie est le sentiment de fierté. C’est précisément ce sentiment qui régnait dans une vaste salle du septième étage de Poudlard, située dans l’allée principale en face d’un tableau qui montrait une belle jeune femme de profil plongée dans des livres et des parchemins. C’était un peu l’état d’esprit de la maison de Serdaigle, Roman y’avait passé sa jeunesse entre bonheur et tristesse. Cette maison était pour lui le symbole même de la pureté et de l’intelligence d’esprit. Roman était donc assit derrière un bureau en bois long sur lequel se trouvait une plume blanche ainsi qu’une multitude de papiers. Roman était concentré sur ses recherches et ne semblait pas perturbé par le bruit que l’on entendait. La salle était grande mais surtout vide, les placards étaient grandement ouverts et vide, les étagères étaient remplies mais de poussière et les tables basses de toiles d’araignées. Roman lui était au centre du décor éclairé par la lumière du jour qui traversait la fenêtre crasseuse située juste derrière lui. On apercevait également après quelques coups d’oeils des valises pleines qui attendait d’être vidées, elles étaient situées sur un des quatre pieds de la table. Le silence était reposant puis coupé un court instant avant de réapparaître pour encore plus longtemps, quelques fois Roman rangeait un parchemin dans un de ses classeurs magiques qu’il avait acheté chez un fabriquant d’objets utiles magiques en Allemagne. Il était le nouveau directeur de Serdaigle et il était très heureux, très fier. Il avait désormais pas mal de travail et les minutes perdues à rêvasser ne feront que rallonger le temps passé sur ces documents. Il devait vérifier des listes, lire les règlements, apprendre les codes, ranger ses affaires, se présenter et tout cela en étant le plus organisé possible et entre temps il devait préparer un devoir pour son cours. Il ne faut pas se fier aux apparences, malgré la tonne de travail que représente cette responsabilité dignement acquise, il était ravi …