Informations Confidentielles [PV Aubree]

La pluie torrentielle ne cessait de s’abattre sur les fenêtres du bureau de la ministre de la magie. Elle entendait, dans la pièce d’à côté, son assistant dicté un rapport, sans doute à une plume à papote. Ishitzu ne se servait presque jamais de ce genre d’accessoire, préférant écrire elle même ce qu’elle a envie d’écrire. Après tout, on est jamais mieux servi que par soi même.
Une fois de plus, seule dans son bureau, elle lisait. Le livre du jour se nommait J’irais où tu iras, le nouveau « Best-seller » d’Ingrid Emage… Pour la comparaison, l’histoire était aussi passionnante que de regarder un pousse de bambou grandir. Comment certaines personnes pouvaient apprécier ce genre de lecture ? L’histoire d’un jeune sorcier éperdument amoureux d’une moldue… Comme si ce genre de chose était inhabituelle.
Bref, elle referma le livre sèchement, et alla le ranger dans sa bibliothèque personnelle, abattue d’avoir dû payer 30 Gallions un livre qui n’en vaut même pas 3…
Elle sortit donc son emploi du temps. A 19H30, elle avait rendez-vous avec Aubree Archibald, une Langue de Plomb. Il n’était que 17H, elle avait le temps de se préparer à ce RDV…

Depuis le départ d’Heinrish, les relations entre Ishitzu et certains membres du ministère avaient considérablement changées : on aurait dit qu’ils se doutaient qu’elle n’était pas réellement de leur côté. Pourtant, elle jouait le jeu à la perfection.
La rumeur qui courrait voulait qu’Ishitzu n’était plus sollicitée car le chef des mangemorts la redoutaient, craignant qu’elle ne prenne sa place : en effet, la puissance de la ministre a été souvent mise en contribution, et beaucoup l’admirait, l’adulait, et ce, bien au delà du ministère ou des mangemorts. La populations magique était en admiration devant leur ministre. Et ce pouvoir d’influence, cette puissance magique… une combinaison qui faisait d’Ishitzu une personne crainte par ses supérieurs.

Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué que le temps était vite passé : il était déjà 19H. La ministre se positionna face à un miroir : elle était légèrement maquillée de noir, ornant des boucles d’oreilles argentée. Elle portait une longue robe noire à bras long, partant en s’allongeant sur ses avant bras, des robes telles que Merlin en portait. Ses longs cheveux noirs et brillants étaient détachés et retombés sur son dos. Elle sourit, respira un coup, et sortit de son bureau. Elle arriva au bureau de son assistant, et lui dit :
- Anthony, j’ai rendez-vous avec une employée. Je ne sais pas combien de temps j’en ai. Si à 20H15 je ne suis pas rentrée, tu pourras aller voir Falbala et reporté notre entretien à demain, même heure, s’il te plaît ?
Anthony Wyatt Lukaë, assistant de la ministre, leva les yeux, et lui répondit :
- Pas de soucis, je le ferais.
- Merci.
Elle longea le couloir du Niveau 1, et emprunta l’ascenseur doré, qui descendit dans des cliquetis sonores.
Elle salua différents membres du ministère, dont Eric Lensherr, directeur du département de la Justice. Elle arriva à l’Atrium, et sortit : elle devait d’abord déposer quelques papiers à l’accueil. Un homme, latino au vu des couleurs bronzées qu’il avait, lisait « La Gazette du Sorcier ». Elle lui donna les documents et repartie en direction de l’ascenseur, mais elle fut attrapée avant. C’était une femme, une montagne lui servant de nez, de petite taille, les cheveux rouges, arborant une hideuse robe marron. A vue de nez, elle avait vidé la bouteille de parfum sur elle.
- Miss Eloredia, Votre Excellence ! Cela fait plus de deux semaines que j’attends un retour au dossier « Tractopelle enchantée » !
- Je vous en ai donnée une, Miss Rigaux…
Ce qui était vrai : elle lui avait répondu qu’il faudra un délai de deux mois avant de régler cette affaire : il y avait autres choses de plus importants que des tractopelles ensorcelées…
- Oui, mais…
- Il n’y a pas de « Mais », soyez déjà contente que je m’occupe de votre fichu fichier. Ce genre de chose est totalement futile et je pense que d’autres services auraient été plus appropriées que le service ministérielle. Maintenant, excusez-moi – ou pas, d’ailleurs, ça m’est égal – j’ai rendez-vous. Bonne soirée.
Et avant qu’elle ne puisse répondre, la ministre appuya sur le bouton « Niveau 9 » de l’ascenseur.
- Niveau 9 – Département des mystères
Elle était arrivée à ce curieux département, si secret, où même elle ne savait pas tout ce qu’il s’y tramait… Elle s’avança dans un couloir morose, de pierre… passa devant divers salles de jugement… Et se retrouva face à une porte blindée. Elle sortit sa baguette, et l’ouvrit. Une femme était assise à un bureau, rédigeant quelque chose dans une quasi totale obscurité. Cette femme, c’était Aubree Archibald.
- Bonsoir.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 03/02/2008

Vols de Runes Anciennes dans les quartiers huppés de Londres

De Mademoiselle Ishitzu Eloredia
Ministre de la Magie

A Mademoiselle Aubree Archibald
Membre du Département des Mystères

Son Excellence a l'honneur de vous annoncer qu'elle passera vous voir demain à 21 heures précises dans votre bureau.
Renvoyer le hibou pour confirmer.
Salutations distinguées.

Anthony Wyatt Lukaë, assistant personnel de la Minsitre.

Aubree- Alors... Vous m'apportez du nouveau?

Inconnu- Ma foi... Oui.

Du calme, du calme...

Inconnu- Tout travail mérite salaire ma belle.

Aubree- Suivez moi, vous allez être plus que récompensé, mon ami.

Ishitzu- Bonsoir.

Aubree- Bonsoir, votre Excellence. Je vous prie prenez place. Alors de quoi vouliez-vous m'entretenir?

- Bonsoir, votre Excellence. Je vous prie prenez place. Alors de quoi vouliez-vous m'entretenir?
Vêtue d’une élégante robe rouge, maquillée parfaitement : la jeune femme ne semblait pas plongée dans un travail acharné. Visiblement : elle venait à peine de revenir de son domicile, où elle avait dû se changer et parfaire son maquillage. Cependant, malgré l’abondance de fond de teint, des cernes se dessinaient sous ses yeux profonds.
Trêve de blabla, Ishitzu n’était pas là pour parler de la pluie ou du chien de sa grand-mère : elle avait une idée en tête, ainsi qu’une conviction, une conviction qui s’intensifiée à chaque rencontre avec le nouveau chef des Mangemorts.

***Flash back***
Une semaine auparavant

- Miss Eloredia, si Mustang vous a mise Ministre, il avait sans doute ses raison. Vous m’excuserez mademoiselle la Ministre, mais il ne m’en a pas fait part. Donc permettez moi de douter de votre dévolution, surtout suite aux récents évènements.
En ce jour, Ishitzu recevait l’importune visite d’Oxenford. Ce genre de visite n’était, pour la majorité du temps, pas pour féliciter Ishitzu de son travail.
La ministre adoptait une fausse posture, celle d’une femme cynique, posture qu’elle utilise toujours en présence de mangemorts, et encore plus devant lui : il fallait être crédible du début à la fin. Après tout, l’Ordre reviendrait sans doute reprendre le ministère dans peu de temps… du moins, elle espérait.
Suite à ces remarques, Ishitzu croisa les mains : elle était assise, tandis qu’Oxenford était debout et prenait racine. Elle lui sourit, remettant en place ses cheveux. Il était près de minuit.
- Et vous allez me faire croire que si vous aviez assassiné cet homme sous ce prétexte, il n’y aurait eu aucune protestation ? Aucune plainte ? Que la communauté des sorciers auraient été satisfait du sort du suspect ?
Elle se leva d’un bond, comme pour impressionner le mangemort en face d’elle, il ne fit qu’un infime pas en arrière, mais qu’Ishitzu perçut. Elle le fixait, d’un regard assassin, activant au passage son contrôle d’Occlumancie.
- Je vous rappelle que je suis ici pour préserver les intérêts du ministère et cacher ses activités suspectes, surtout en ces temps sombres. La grâce Ministérielle était de rigueur ici si vous ne vouliez pas perdre tout ce que Mustang a eu du mal à bâtir. Continuez vos activités, et laissez moi me charger de mon travail.
Par ailleurs, j’aimerais être informé de vos activités de temps à autre, surtout en ce qui concerne le département des mystères : je doute que vous soyez innocent au vol du grimoire du Musée Sorciagelerie.
- Miss Eloredia, je vous prierais de bien vouloir vous mêler de ce qui vous regarde et de faire, comme vous le êtes si bien, votre travail. Ce que j’entreprends ne vous regarde pas, si je jugeais nécessaire de vous en faire part, je le ferais, ce qui n’est pas le cas.
Sur ce : bonne nuit.

***Fin du flash back***

Tous ces éléments donnaient à Ishitzu des preuves formelles de ce qu’elle avançait : Oxenford cachait bel et bien quelque chose… mais quoi ? Tout ce qu’elle savait, c’est que ça avait un rapport avec le département des mystères, puisque le chef des mangemorts s’y rendaient très souvent : lui-même n’avait d’ailleurs pas niait le fait que ces activités se déroulaient dans le mystérieux département.
Ishitzu s’assit donc au bureau d’Aubree. Elle avait planifié comment engager la conversation sans se faire prendre la main dans le sac : il ne fallait pas être trop franche et directe, ça éveillerait sans doute les soupçons de la jeune Mangemorte, qui devait être au courant des soupçons que son chef avait sur elle.
Elle sortit de sa poche un rouleau de papier : c’était un exemplaire de la gazette du jour. Elle le déroula, et le lança à la langue de plomb, les gros titres en face d’elle.
- Je sais que vous travaillez en ce moment sur l’étude de ces fameuses runes. Qu’on soit d’accord : le fait éventuel que vous les ayez désormais en votre possession, je m’en fiche complètement. J’exige juste de votre part une transparence totale : la moindre rumeur, la moindre petite information sur ça sortant d’ici, ou je vous fais exécuter.
Elle n’émettait que des suppositions, certes, mais elle était de toutes façons convaincues que c’était un mangemort qui les détenait : Aubree travaillant sur ces runes, il était fort probable qu’elle les aies en sa possession… Pour « mieux » les étudier.
Une fois de plus, Ishitzu adoptait ce ton faussement sadique et méchant, ce ton qu’elle utilisait que pour s’adresser aux Mangemorts, et plus particulièrement aux proches d’Oxenford.
- Je sais également qu’Oxenford mène des recherches depuis quelques temps ici : je vais vous avouer que je m’en fiche un peu. Je voudrais savoir où se trouvent ces recherches : plusieurs sorciers externes ou internes au ministère me questionne à propos des recherches actuelles : je ne peux répondre « correctement » sans avoir vu ce projet. J’aurais bien demandé moi-même à Oxenford, mais il se trouve qu’il a pris quelques congés…
Elle avait dit ça d’une traite, du même ton faussement entonné que précédemment. Elle ne connaissait pas la jeune femme en face d’elle, elle ne savait donc pas comment elle allait réagir : elle improviserait, en fonction des réponses.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 03/02/2008

Ishitzu- Je sais que vous travaillez en ce moment sur l’étude de ces fameuses runes. Qu’on soit d’accord : le fait éventuel que vous les ayez désormais en votre possession, je m’en fiche complètement. J’exige juste de votre part une transparence totale : la moindre rumeur, la moindre petite information sur ça sortant d’ici, ou je vous fais exécuter.

Aubree- Je vous rappelle que je suis Langue de Plomb, même un cadavre en dit plus long que moi.

Ishitzu- Je sais également qu’Oxenford mène des recherches depuis quelques temps ici : je vais vous avouer que je m’en fiche un peu. Je voudrais savoir où se trouvent ces recherches : plusieurs sorciers externes ou internes au ministère me questionne à propos des recherches actuelles : je ne peux répondre « correctement » sans avoir vu ce projet. J’aurais bien demandé moi-même à Oxenford, mais il se trouve qu’il a pris quelques congés…

Aubree- Je pense que Monsieur Oxenford se fera un plaisir de vous répondre lui même, envoyez lui un hibou en utilisant des codes, il comprendra. Pour ma part je suis tenue au secret.

Aubree- Quand aux réponses pour vos "sorciers", répondez leur qu'ils sauront bientôt de quoi il s'agit, et que le Ministère à la situation bien en mains. Au pire parlez leur des runes, même si celà ne me facilitera pas la tâche je l'avoue. Car comme vous le savez, on ne met pas les pattes dans les affaires du Chef...

La trahison… Une des choses les plus courantes dans le monde de la sorcellerie actuelle. On ne peut plus faire confiance à personne sans avoir la crainte d’être poignardé dans le dos les jours qui suivent, trahi par la personne à qui l’on a accordé sa confiance. Le sentiment d’injustice étant amplifié par le climat obscur actuel, un climat propice à toutes formes d’abomination et autres crimes en tout genre.

Cependant, il restait tout de même des personnes qui restaient fidèles à la confiance qu’on leur donnait. Des personnes qui nous trahirons pas, quel que soit ce qu’on leur demande d’accomplir.
La jeune femme qui se trouvait en face de la ministre était une de ces personnes. Elle devait posséder une confiance aveugle en Oxenford, une confiance en toute circonstance… ce qui, honnêtement, n’arrangeait pas les affaires d’Ishitzu. Comble du comble, elle avait réponse à tous les « arguments » qu’Ishitzu trouvait pour faire sortir les vers du nez de la jeune femme. Elle ne se laissa pourtant pas abattre, jugeant qu’elle devait au moins avoir confirmation de ce qu’elle pensait…

- Le temps que le hibou trouve Oxenford, la presse me sera tombée dessus.

Ishitzu eut alors une idée : si elle ne lui dirait pas de gré, alors Aubree lui dira de force. Elle ajusta son contrôle de légilimencie et commença à farfouiller dans les souvenirs d’Aubree… Un homme lui mettant la main aux fesses… Non, pas trop ça… Une attaque au musée ? Non, pas ça…
Il fallait que la Ministre parvienne à gagner du temps afin qu’elle puisse continuer à chercher sans être ressentie par la jeune blonde.

- Sachez juste que, tout comme beaucoup, vous n’êtes qu’une pionne parmi tant d’autres. Très peu de personne compte aux yeux de cet homme, et je doute que vous faites partis des hautes sphères.

Toujours calme et du même ton, elle parlait d’une chose réelle à la jeune langue-de-plomb. Elle ne savait pas si elle atteignait ce qu’elle voulait atteindre chez elle, mais elle faisait son possible pour. Toujours fouinant dans ses souvenirs, jusqu’aux plus intimes qu’Ishitzu n’aurait pas voulu voir et admirer. Elle serrait les dents, elle ne pouvait pas retenir Archibald autant qu’elle le voudrait…

- Cependant, j’ignore si vous le savez, mais il se trouve qu’Oxenford a besoin de moi. Je pourrais faire en sorte qu’il ait besoin de vous, d’une façon ou d’une autre… Contre une légère compensation, évidemment…

Elle racontait n’importe quoi et s’en fichait royalement, elle voulait juste du temps.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 03/02/2008

Ishitzu

- Le temps que le hibou trouve Oxenford, la presse me sera tombée dessus.

Ishitzu- Sachez juste que, tout comme beaucoup, vous n’êtes qu’une pionne parmi tant d’autres. Très peu de personne compte aux yeux de cet homme, et je doute que vous faites partis des hautes sphères.

Flashback

Fin du Flashback

Aubree- Oh... Je suis vraiment confuse votre Excellence !

Aubree- Comme je vous l'ai dit, pionne ou non, journalistes ou pas je suis tenue au secret... Le hibou sera donc plus rapide que moi.

Aubree- Aussi, je pense que personne n'a envie de trahir le Maître ici, donc si il vous faut ses informations adressez vous à lui.

Aubree- Pour ma part je dois m'en aller, un rendez-vous urgent. Si vous souhaitez rester pour ouvrir le moindre de mes dossiers à la recherche de votre information, je puis vous dire que c'est peine perdue. Sur ce... Bonsoir votre Excellence. Passez une bonne soirée.

Un bal de promo, une sœur… Tout ça n’avait aucun intérêt pour Ishitzu qui ne cherchait que des infos sur ce que Charles tramait dans ces couloirs sombres et froid qu’étaient ceux du département des mystères. Visiblement, la jeune femme avait compris ce qu’elle était en train de faire puisque, comme par hasard, un verre d’eau se renversa sur elle. Elle perdit alors le contrôle de l’esprit de la jeune femme.

- Oh... Je suis vraiment confuse votre Excellence !

- Ce n’est rien…

Elle fit sécher ça rapidement tandis qu’Aubree faisait un discours sur sa loyauté et sur le fait qu’elle devait s’en aller, ainsi que sur… Elle devait s’en aller ? Non, il fallait à tout prix qu’elle reste, Ishitzu n’avait pas encore eu ce qu’elle voulait, il fallait qu’elle la retienne. Elle ne voyait qu’une seule solution, et pas la meilleure… Enfin, elle n’aurait aucun regret puisque la langue-de-plomb était une Mangemort…
Elle se leva, et, tandis qu’elle se dirigeait vers la porte du département, Ishitzu sortit sa baguette.

- Je n’ai pas encore eu ce que je veux, Miss Archibald… Corbis Retractem !

Un long filer orange se hissa jusque la gorge d’Aubree qui fut propulsé en arrière, soutenu sur le mur de béton par le lien orangé provenant de la baguette de la ministre.

- Je suis désolée, mais j’aurais ses infos, de gré ou de force… Légilimens !

Un jet de lumière noir connecté le front d’Aubree et la baguette d’Ishitzu. Cette dernière fut aspirée, comme dans un trou noir, et se retrouva en proie aux différents souvenirs de la langue-de-plomb : elle était entrée dans son esprit. Elle fit défilée rapidement les souvenirs de la jeune femme jusqu’à retrouver des choses concrètes et intéressantes, c’est à dire des trucs se déroulant dans le département des mystères et en compagnie d’Oxenford. Elle trouva son bonheur au bout de quelques secondes : il ne faudrait pas tarder, Aubree se défendait.

Elle vit un article sur les talismans, elle vit la pièce dans laquelle ils étaient, elle vit Charles demandait à Aubree le silence, elle vit les dossiers… Puis elle fut extirpée des souvenirs de la jeune femme…

Aubree se trouvait désormais devant elle, libre du sortilège qu’Ishitzu lui avait infligée… La Ministre avait obtenu ce qu’elle voulait, maintenant il lui restait à effacer la mémoire de la jeune femme… mais plus en étreinte, ce sera plus difficile…

- Pour votre bien, Aubree… Oubliettes !

» Aubree S. Archibald