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| JUNIE * Greed is a Sin (UC) | |
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Invité Invité
| Sujet: JUNIE * Greed is a Sin (UC) Dim 13 Jan 2008 - 21:27 | |
| CHAPITRE I :: PRELUDE « Je ne suis pas un exemple d’amabilité, ni même une idole. Le seul conseil que je pourrais donnée, est de ne pas faire comme moi, de ne pas emprunter le même chemin, ne pas avoir le même destin, ne pas combattre la même fatalité. Bien sur je ne me plains pas de ma vie, et je suis heureuse de vivre comme je vis en ce moment, mais qui ne rêve jamais de quelque chose d’un peu mieux ? Personne. Absolument personne. Je fume, je bois, je couche. Je vais dans des fêtes où à la fin je ne me souviens de rien. Mon sac a main est emplit de petit papier avec des numéros appartenant a des David, Jason, Will, Jake, Aaron, et pourtant aucun de ces prénoms ne me dis quelque chose. Je ne suis pas un exemple, je vis et je meurs à la fois, n’est ce pas un magnifique tableau ? Ce n’est que le prélude de ma vie, je la fous en l’air et je le sais. Une fois qu’on en a conscience, il nous suffit juste de redresser la barre ? Mais je n’en ai pas la volonté. Je sombre, et j’ai l’impression d’aimer ça. Peut être aurais je le droit a un naufrage aussi digne que celui du Titanic. Peut être serait je un épisode marquant et inoubliable comme ce gigantesque bateau… Je n’en sais rien. On ne vit pas la vie, on la subit. » |
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| Sujet: Re: JUNIE * Greed is a Sin (UC) Mar 15 Jan 2008 - 18:53 | |
| CHAPITRE II :: LA NAISSANCE DU MAL
« MAMAAAAN ! MAMAN REVEILLES TOI ! MAMAN C'EST PLUS DROLE ! »
Allongée sur un lit d’hopital se trouvait une jeune femme d’une beauté incomparable, de longs cheveux bruns, de grands yeux verts, des traits fins, et des lèvres si douce qu’on aurait eu envie de les embrasser jusqu'à la fin de la nuit de temps. Seulement cette jeune femme semblait endormie, et a côté d’elle se trouvait sa réplique miniature, âgée de seulement cinq ans, la petite June pleurait sa mère décédée il y a quelques minutes, n’ayant pas survécue a son cancer. Pleurant a chaude larmes, la jeune Junie refusait de lâcher la main droite de sa mère qu’elle tenait étroitement dans les deux siennes. En enlevant parfois une pour essuyer ses pleurs, cette petite bouille dans le temps souriante, n’affichait plus aucun traits joyeux, mais au contraire, c’était comme si tout son monde venait de s’écroulée autour d’elle. Qu’est ce qu’elle allait devenir ? Sans sa mère, elle n’avait plus de maison, plus de famille, plus rien, son monde tout entier, venait de s’endormir a jamais, avec sa mère. Restant des heures entières a côté de sa mère, elle fut bientôt obligée de quittée la salle de force, fermant la porte, renfermant le corps de sa mère a tout jamais. La jeune infirmière, la porta alors dans ses bras, et Junie mit doucement sa tête sur l’épaule de celle-ci, ne cessant pas pour autant de pleurer. Parfois il parait que déverser sa peine, aide a guérir de son chagrin. S’agrippant au corps de la belle blonde, June se sentit balladée dans divers couloirs, avant d’attérir dans un couloir. Regardant de ses grands yeux verts la jeune femme qui l’avait emmenée, elle reconnue alors tout de suite Caitlin, qui était la jeune infirmière qui s’était occupée d’elle durant ces derniers mois, vu que sa mere souffrante n’avait malheureusement pas pu assumer son role. Silence. Fixant l’infirmière de ses grands yeux verts humide, June restait silencieuse, et face a ce douloureux mois de Juin, elle avait comme qui dirais perdue la parole. Restant silencieuse, face a la gamine en pleurs, il n’y avait de toute façon rien a dire. June était orpheline, son père ne l’ayant jamais reconnue, il n’y avait aucune autre alternative que celui de l’orphelinat, ou bien des parents de sa mère. Elle ne les connaisaient pas, et ne leur avait jamais parlés, car ceci n’avait jamais acceptée que leur fille arrêtent ses études pour June. Silence. Après de longues minutes mortuaires a s’observer, une conversation finit par pointer le bout de son nez. Silence.
« June, je suis désolée pour ta maman… » « Pourquoi Caitlin ? Les anges ne sont pas gentils, je les detestent. » « Mais non, ne dis pas ça, tu verras, ils t’apporteront des moments heureux dans ta vie, même si tu as l’impression que tu ne te remettras jamais du fait d’avoir perdu ta maman. » « Et je vais ou maintenant ? Je ne connais pas mes grands parents. » « A l’orphelinat Junie, c’est la que vont les enfants qui n’ont plus de parents. »
Et là ce fut le choc ultime pour la jeune June. Elle qui avait pris l’habitude de vivre dans un palace, avec de l’espace, des affaires, et autres choses par milliers. Tout n’était que démesure, et elle allait se retrouvée dans cet endroit, ou la pauvreté était de mise. Comment allait elle s’en remettre ? Elle n’en n’avait aucune idée, et déjà cette idée de se mélangée aux autres, lui travaillait avec force l’esprit. Silence. Et déjà a cette âge, elle se prennait pour une petite princesse. Restant assise face a Caitlin, elle lui jeta tout son dégout a la figure rien qu’a l’aide de l’un de ses regards percants, comme si, après tout s’était de sa faute a elle, cette maudite infirmière, que sa douce, sa magnifique maman, venait de partir au Paradis, si encore faut il qu’il existe. Alors que Caitlin tenta en vain de prendre June dans ses bras pour la consoler, celle-ci commenca alors a la frapper. Hurlant que tout était de sa faute, et qu’elle n’avait pas su soignée la maladie de sa mère. Affolée Caitlin, appela alors l’assistance publique, et June, fut enfermée dans une pièce, ou elle n’avait que une feuille et trois crayons de couleurs pour distraction. C’était inimaginable pour la belle princesse de devoir allée dans cet endroit ou seuls les pauvres, et les gens sans rien se retrouvent. Alors qu’elle, elle appartenait quand même a la famille Benetton, qui était une très grande famille dans le monde de la magique. Seulement sa mère, n’avait jamais aimer ce monde, qu’elle idiote sur ce coup, et la jeune Junie n’y connaissait donc rien, et ne put riposter.
Il se passa peut être un heure, ou deux, avant qu’une assistante sociale vienne chercher la petite June. Seulement, ce n’est pas parce qu’elle n’avait que cinq ans a l’époque, qu’elle n’était pas déjà affublée d’un sacré caractère. Silence. La lutte fut difficile, et dans l’enchainement des choses, Junie griffa a plusieurs reprises toutes personnes qui tentaient de l’approcher, et bien sur, toujours au visage, car c’est la que cela fait le plus mal. Pleurant et hurlant de colère en même temps, elle ne fut problème que l’espace de quelques minutes car ce n’est pas avec son petit gabaris qu’elle pouvait lutter équitablement contre des adultes. Silence. Dans la voiture, la jeune Benetton garda le silence, ne prononcant pas un mot, pas un son. Comme si elle était devenue muette, et elle n’accordait d’importance a rien. Gardant précieusement dans sa main, le médaillon de sa mère, qu’elle avait prit avant qu’on ne la sorte de la chambre. Le seul souvenir de sa douce mère. Combien de temps le trajet a-t-il durer ? Aucune idée. Il faut avouer que June avait bien vite perdue la notion du temps, avec la matinée incensée qu’elle venait de vivre. Silence. Arrivée devant la batisse, un haut le cœur lui survennue. C’était sale, remplit de personnes sales également, et elle avec ses beaux vêtements de marque, qu’est ce qui allait lui arriver. Jolie June va souffrir. Entrant a reculons dans l’affreuse batisse, elle tira les cheveux d’une fille, a peine dix minutes après être arrivée, et alors que tout l’orphelinat, du moins les enfants, se mettaient en cercle autour des deux filletes, une bagarre verbale commencait.
« Aiie. Tu m’as tirée les cheveux, tu n’es pas gentille ! » « Et alors ? Etre gentil c’est pour les faibles, comme toi, sans vie, sans parents, sans rien. » « Et toi ? Si tu avais quelque chose tu ne serais pas la. »
Il n’en fallut pas plus a la jeune Benetton pour qu’elle empoigne de nouveau les cheveux de la blonde, pour tirer dessus avec beaucoup plus de violence et de haine que la première fois. Pour qui est ce qu’elle se prenait pour lui parler comme cela ? On se le demande. Silence. La grosse surveillante de l’orphelinat vint alors assez rapidement les séparer. Alors que June avait une griffure profonde au niveau de la joue droite, son adversaire, elle, avait le début d’un cocard sur son œil droit. Bien fait. Tirée par la manche, jusque dans le bureau de la surveillante, elle fut conviée a s’asseoir. L’endroit était aussi répugnant que le reste de l’orphelinat, et June, fit une grimace lorsqu’elle posa ses fesses sur la chaise que lui pointait du doigt, cette satanée surveillante. Mme Guelton. June se souviendrais surement toute sa vie, de cette personne, tellement celle-ci avait pu la répugnée en a peine quelques instants. Car oui, la suite, vous apprendra que par chance June, n’a pas passer une éternité dans cet affreux taudis. Enfin, quoi qu’il en soit, Junie posait ses yeux un peu partout. Le vert émeraude, cherchant a tout prix une issue a cette situation qui devenait de plus en plus chaotique pour cette dernière. Elle avait perdue sa mère, et en plus, elle perdait en même temps ce statut de privilégiée qu’elle avait pu acquérir en étant issue d’une famille aisément riche.
Refusant de boire le jus d’orange que lui proposait Mme Guelton, elle resta muette, assise avec énormément de classe dans ce taudis qui en manquait cruellement. Comme quoi on ne peut échappée a son milieu et a son éducation, car déjà, a peine cinq ans, June avait déjà cette facheuse habitude a prendre n’importe qui de haut. Silence. Regardant pourtant avec un certain interet ce que faisait la surveillante, elle appercue un dossier avec son nom, tout fin, tout petit, qui partit dans un carton ou l’inscription « Affaires classées » étaient inscrite. Alors on allait l’adoptée ? Ils allaient la laisser partir de cet enfer ? Espoir. Espoir. Elle ne voulue cependant pas se faire d’idées un peu trop vite, et c’est pour cela qu’elle resta muette, sans chercher a savoir, a ce qu’on lui donne des explications. Elle savait pertinement qu’elles viendraient a elle, d’elles même. Silence.
« June, tu vas être ravie en apprenant que tu ne vas pas restée ici. On a retrouvé tes grands parents, qui sont en route, pour venir te chercher, ne voulant pas te laisser ici, et te donner le reste de ton eductation eux même. Ils n’avaient pas été prévenus de la mort de ta maman. » « Parfait. Je n’aime pas cet endroit Mme, il est sale, et les filles ici sont toutes des idiotes. » « Tu verras que dans la vie, on doit souvent faire face a des idiotes et que pour certaine personne tu seras une parfaite imbécile, même si toi de ton côté tu trouves que tu ne l’es pas. La vie nous réserve des surprise June, et ne pense pas qu’avec l’argent de ta famille tu aurais une vie heureuse, ce serait te trompée. » « L’argent ne fait pas le bonheur Mme, mais il y contribut. Et puis, de toute façon, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Je ne suis pas une idiote, je suis une Benetton. Et nous avons toujours tout ce que nous voulons. Alors que vous, vous vous occupez de sombres idiotes. »
Sautant de la chaise, la jeune June se dirigea alors tout de suite vers la sortie de l’orphelinat. N’ayant rien a emporter de cet endroit miteux qu’elle souhaite oublier plus qu’autre chose. Elle laissait son regard vagabonder un peu partout, lorsqu’elle vit une belle voiture noire, se garer juste devant l’immeuble. Deux personnes d’un certain âge, mais avec toujours cette classe en eux, se dirigèrent alors très vite vers la petite fille. La femme serra June dans ses bras, et se mit alors a pleurer, quand au grand père, lui, lui tapotait l’épaule, en signe de réconfortement. Donnant de l’argent a la surveillante pour les avoir appeler, celle-ci notifia bien qu’elle était heureuse de se débarasser de June et de son mauvais caractère. Rentrant de nouveau a l’interieur, elle laissa donc la petite famille dehors. L’heure des présentations peut être ? Non. Cela n’avait pas l’air d’être au rendez vous. Silence. Mettant ses petits bras autour du cou de la femme, elle se dégagea ensuite doucement, pour regarder tour a tour, sa grand-mère et son grand-père. Ils avaient tous les deux les yeux aussi verts que les siens. Un doux sourire s’afficha sur le visage angélique de cette petite peste naissante, puis elle prit ensuite la parole.
« Je… » « Ne t’en fais pas June, nous sommes là maintenant. Tu n’aurais plus jamais a allée dans des endroits aussi ingrats de ta personne. Tu nous a beaucoup manqués, nous n’avons eu de tes nouvelles que par cartes de la part de ta mère, mais jamais nous n’avons eu la chance de voir ta petite frimousse en vrai. » « Maman disait que vous étiez fachés qu’elle est arrêtée ses études pour moi… » « Au début oui, mais après avec le temps on pardonne, et quoi qu’elle ait pu penser, elle est toujours restée notre Lei chérie… Tu lui ressembles tellement. » « Et on va ou maintenant ? Grand-mère ? Grand-père ? » « Nous sommes invités chez les Jeeves pour le déjeuner, ils ont tous hâtes de voir la jolie petite héritière des Benetton. Allons, ne soyons pas en retard. »
Acquiécant d’un léger signe de tête, June, se retrouvait peu a peu dans son élément. Les invitations de part et d’autre, tellement qu’on était obligée d’en refuser, car on ne peut aller a deux endroits en même temps. Les personnes qui regardent les enfants comme June, comme la nouvelle génération de leur famille, et prédisant leur avenir. Les mariant avant qu’ils ne sachent ce qu’est vraiment l’amour. Silence. Entrant dans la voiture, elle trouva a l’interieur une magnifique robe blanche, qu’elle enfila tout de suite. Lui arrivant au milieu des cuisses, avec un ruban noir, au niveau de ses hanches, et des manches chauve souris. Sa grand-mère qui était montée a l’arrière avec celle-ci, lui recoiffa ses long cheveux ébène et bouclés. Elle était fin prête a entrer dans le monde de ses grands-parents, si proche de celui qu’elle avait avec sa mère. On ne se refait pas. On échappe pas a son destin. Nous ne sommes que décadence.
La naissance du mal.
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