Si Ryan avait passé la majeure partie de son enfance à Poudlard, il l'avait certainement passé en grande partie dans la tour d'Astronomie...Sa passion pour les astres et le ciel était telle qu'il en fut solitaire. Le monde autour de lui n'existait plus, il n'y avait que le ciel et ce qu'il avait encore à découvrir sur lui. Il revisionnait les images de son enfance, et tourna le regard dans un coin de la tour, coincé entre deux meubles. Souvent il avait demeuré là, assis, pendant des heures, à contempler les cieux. C'est à cet insatant qu'il se rendit compte que la pièce n'avait pas changé depuis toutes ces années. Cette idée lui prit d'un air mélancolique, et sourit en repensant par quel coup du hasard il se retrouvait là aujourd'hui ! Finalement il se disait quelle chance avait-il eu de mourir à Poudlard, pour servir l'Ordre, et quel bonheur de pouvoir ainsi, après sa mort, continuer de "vivre" en ces lieux...
Cette fois-ci, il ne voulait pas commettre la même erreur que dans le passé...il voulait se mettre au service des autres, pour les aider, leur indiquer le chemin, et même leur enseigner ce qu'ils voulaient savoir sur l'Astronomie dans le cadre de soutien. Il ressentait ce besoin de ne pas s'isoler à nouveau, ce qui lui avait porté préjudice durant son enfance.
Il s'approcha de la fenêtre en cette heure matinale, et put admirer le soleil levant arrivant du bout de l'horizon. Quelle bohneur de le revivre.
*Si je n'avais pas été mort, j'en tirerai bien des larmes* se dit-il devant ce spectacle envoutant. Il regardait fixement droit devant lui, avant de ciller à gauche, à droite, pour admirer à nouveau la beauté du paysage. Le ciel bleu sans nuage lui donnait une vue panoramique exeptionnelle, et la rosée du matin était belle à voir. Le silence règnant autour de lui, il put savourer ces moments d'exquise, où les seuls qui venait déranger ce silence était le cri mélodieux des oisillons.
Sans s'en être rendu compte, il resta des heures durant dans la tour. Il s'en retira, à regret, sachant bien qu'il ne pourrait rester ici indéfiniment. Il se dirigea donc vers le mur, cette fois, où il put passer sans difficulté de l'autre côté. Il glissait le long du sol, une sensation tout à fait nouvelle à ce jour, lui qui était mort il n'y a pas si longtemps...