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| It's Not Over - PV | |
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Alice Brown
Nombre de messages : 61 Maison : Serdaigle Message Perso : L'amour est une catastrophe magnifique ; savoir que l'on fonce dans un mur mais accélérer quand même Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 05/11/2007
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| Sujet: It's Not Over - PV Mar 6 Nov 2007 - 18:52 | |
| « Je cherche ma voie ». Il était deux heures de l’après midi, la jeune Alice était assise sur son lit en baldaquin depuis son réveil, silencieuse. Elle était prête, habillée pour faire l’habituelle sortie à Pré-Au-Lard. Normalement, elle devait être accompagné de Junie, mais elle n’avait eut aucune nouvelle depuis la veille… Son regard se posa discrètement sur les filles de son dortoir, toutes en train de se bousculer pour pouvoir être « la plus belle, la plus présentable ». Alice était très loin de ces clichés là, elle savait ce qu’elle valait même en dehors du maquillage et des coiffures impeccables. Dans un sursaut, elle fit volte face et se roula sur son lit qui, d’une traite, bascula légèrement. Son corps tout entier se promena le long des draps propres, lui permettant ainsi de se cacher de la vue de ses « camarades ». Oui, elle n’appelait pas ça des amies proches, même si ces filles là étaient très importantes pour Alice ; mais pas plus que Junie. Ses iris gris se posèrent ainsi sur les voiles bleus du dortoir, c’était magnifique. Mais très vite, elle redescendit sur Terre, laissant son rêve s’envoler comme une vulgaire feuille qui tombe… La bouche entrouverte, signe de sa stupéfaction, la jeune Serdaigle posa sa main de pianiste le long du bois sculpté. Une voix retentit alors, la transportant vers un autre monde ; la réalité. « Hey, Lili ! Tu te dépêches ? On va pas t’attendre trois milles ans non plus, tu nous as assez fait attendre ! » Ce fut atroce. Elle qui n’avait rien voulut entendre de toute la matinée, même quand elle était allée déjeuner, voilà qu’elle était contrainte d’entendre les plaintes de ses camarades de dortoir. Alice eut peine à se lever, la tête toujours dans les étoiles et ses grands yeux gris scrutant la moindre parcelle d’obscurité. La pluie de la veille avait fait place à un immense soleil. La jeune Serdaigle posa alors un regard noir sur la fille qui venait à peine d’interrompre son doux rêve. Non, elle ne rêvait pas, c’était bien cette grande perche qui venait de lui démolir sa belle journée… Impossible de sourire, elle était trop ronchonne pour ça, elle se contenta de faire un bref signe de la main, jusqu’à arrivé pile devant la fille en question. Bon, d’accord, il y avait une différence de taille, Alice était trop petite, mais ce n’est pas pour autant qu’elle devait se laisser faire… Alors, l’air de rien, elle lui sortir le plus magnifique sourire qu’elle avait, et répéta, d’une voix fébrile :« Ne m’appelles plus jamais Lili, compris ? Moi c’est Alice. A-L-I-C-E ! Et puis… » elle fut interrompus par une autre des jeunes filles, bien plus grande qu’elle, avec un sourire parfait. Ses yeux émeraude regardaient Alice avec douceur… « Alice… C’est affectueux. » La jeune Brown l’imita alors, ne pouvant s’empêcher de rire. Affectueux ? Beurk… D’un pas chancelant, elle fit demi tour, enfila vite fait bien fait un jean et quitta le dortoir. D’accord, la jeune Serdaigle était de mauvaise humeur, et ça n’arrangea rien quand elle arriva en pleine salle commune : la moitié des élèves étaient déjà partis, et aucun signe de Junie. Bon, alors il fallait qu’elle y aille toute seule, encore une fois… Très vite, elle se mit à courir dans les couloirs, évitant le moindre obstacle qui se mettait en travers de son chemin. Elle ne voulait en aucun cas avoir affaire à quelqu’un, et encore moins à ses « amies de dortoir ». Ses pas se faisant de plus en plus grand, au bout d’une dizaine de minutes elle arriva en bas, les yeux rivés sur la foule d’élève. Elle se faufila à l’intérieur, cherchant dans les moindres recoins, mais personne, aucun signe de Junie…
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Arrivée à Pré-Au-Lard. Alice était la dernière à poser les pieds par terre, sûrement parce qu’elle était assez intelligente pour éviter les bousculades des idiots qui veulent être « les premiers ». Dans un soupir profond, elle chercha dans une de ses poches, sortant quelques pièces ; de quoi acheter une Bièraubeurre. Respirant à plein poumon l’air frais, la jeune demoiselle essaya tant bien que mal de résister au froid. Oui, le soleil était là, mais il ne pouvait rien y changer ; c’était l’hiver. Alice sentait le froid lui parcourir la nuque, s’emmêlant aussi entre ses membres pour former un tourbillon qui ne cessait de s’attaquer à elle. Ses pas qui s’accéléraient ne changeaient rien, pas même ses mains qui tremblaient. Son visage rayonnant se tourna très vite en direction des Trois Balais : son affiche vieille comme la Terre, elle la connaissait par cœur. Elle aimait aller là bas, non seulement pour les Bièraubeurres et pour les rencontres mais aussi pour le chaud qui y régnait sans cesse. Sans même regarder où elle allait, elle se retourna et bouscula quelqu’un de plein fouet. Ses iris gris se posèrent ainsi sur un homme qu’elle avait déjà vu quelque part auparavant, mais elle ne saurait dire où…« Je suis…terriblement désolée… »Heureusement, il n’était pas tombé et n’avait encore moins subit un choc, grâce au ciel il avait eut la chance de tomber sur un petit gabarit comme celui d’Alice… Mais la chose était telle que la jeune Serdaigle ne savait plus où se mettre ; elle sentait ses joues devenir rouges tomates, comme d’habitude… | |
| | | Joe Makepeace
Nombre de messages : 132 Message Perso : Tu connais TH ? Ben eux ils te connaissent pas... Date d'inscription : 11/09/2007
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| Sujet: Re: It's Not Over - PV Mer 7 Nov 2007 - 17:45 | |
| Les yeux cherchent, le coeur trouve....
Mais c'est quoi cette journée de merde pourrie en boîte ? Comment être de bonne humeur après s'être levé tôt pour aller travailler, et apprendre une fois arrivé dans le ministère qu'aujourd'hui on lui laissait sa journée. Rentrant chez lui à pied pour se défouler, le jeune auror sentait que sa journée allait être pareille à toutes les autres où il ne travaillait pas : morne, sans fréquentation et sans envie... Encore une journée verte à se piquer pour oublier, pour se sentir bien, pour respirer une monde nouveau, un monde meilleur. Marchant à travers la foule de gens pressée, il s'arrêta soudain, pris dans une vague de passants pressés et grincheux. Il observait ce monde si bas et triste. Surl le visage des gens, on pouvait lire leur quotidien. Cette femme là bas, qui marchait à toute allure, hurlant dans son téléphone portable. Ses yeux cernés prouvaient sans aucun doute sa vie chargée qui allait jusqu'à l'empêcher de dormir convenablement, bien que le sommeil soit la chose la plus réparatrice encore jamais vue. Sa voix, forte et aigu, était brisée par la fatigue, par la routine si néfaste. Dégoûté par cette vision de l'être humain si faible et méprisable, Joe continua à marcher sur le trottoir, évitant tous les regards qui se posaient sur lui. Il avait bien fait de ne pas s'habiller en sorcier, d'attendre d'être au ministère pour se changer. Un jean délavé, un T-Shirt aux inscriptions anglaises grossières caché par un blouson bleu clair dans le genre rappeur, l'auror avait un style vestimentaire plutôt jeune et varié, se fondant dans la masse londonnienne.
Après une demi heure passée à arpenter les rues sales et grises de la cité, le jeune homme s'isola dans une rue et, une fois sûr d'être seul, il transplana dans son appartement, s'affalant sur son lit sans même enlever sa veste. Quelle société minable, quelle vie minable, quel monde minable. Minable. Depuis bien longtemps qu'il savait à quel point la vie n'était pas rose, qu'il était une de ces rares exceptions dont les parents étaient de sang pur, riches et fiers de leurs racines. Enfin, ses parents n'étaient peut être pas si sang purs tous les deux, bien qu'il en fut toujours ainsi aux yeux de la société. Sa pauvre mère gardait ce secret si précieux, celui de sa descendance moldue, et usurpait son titre de noblesse sorcière pour rester en vie près de cet immonde sorcier qu'était son père. Lui, Joe Makepeace, était la cause de tous les problèmes de sa mère. Et si il n'était pas né bon sang, si il n'existait pas, sa mère ne serait pas morte, son secret s'effritant peu à peu sous les regards étrangers. Et la vérité avait finit par éclater : ses parents étaient deux moldus, et la famille Makepeace, si ancienne et redoutée devenait souillée, perdue. Son père chassât alors sa mère de la maison, officiellement, mais allat plus loin dans sa vengeance personnelle, la tuant de ses propres mains dans le secret. On ne retrouva jamais son corps, mais une grande partie de son sang avait servit à écrire l'inscription "Mort aux sang de Bourbes" sur un mur sale en plein Londres. De toute façon, il l'avait payé très cher...
Le souffle court, allongé de tout son long, ces souvenirs remontant à travers lui accéleraient sa respiration, maintenant saccadée et irrégulière, son estomac se serrant et sa tête bourdonnant avec force. Se levant avec difficulté, il se traîna jusqu'à sa salle de bain, laissant tomber sur son passage ses habits, arrivant devant sa douche entièrement nu. Entrant dans celle ci en titubant, il alluma le jet d'eau glacé, un frisson parcourant son corps, l'eau rinçant les douleurs intérieur et faisant disparaître peu à peu le mal de tête. Restant debout avec difficulté, sa tête reposée contre la faïence du mur, il sentait les battements de son corps redevenir réguliers, sa respiration se calmer. Dix minutes passèrent, l'eau coulant toujours sur ce corps blanc et tremblant, tremblant de froid, tremblant de rage, de haine, d'une haine ardente qui le consummait, ne pouvant assouvir sa soif de sang. Sortant de la douche, une serviette autour de la taille, Joe alla s'asseoir dans un fauteuil et se prit la tête entre les mains, se disant de toute ses forces que le cours de ses pensées devait être stoppé tout de suite avant qu'une nouvelle crise ne le prenne. Cherchant un moyen de se changer les idées, il se réhabilla en vitesse et pensa soudain à Pré au Lard. Quoi de mieux que cet endroit si calme où seuls els sorciers s'y trouvaient, des gens qui lui ressemblent, peut être pas au niveau sentimental, mais qui ne diront rien si ils voient un personnage avec une baguette à la main, ceci le destressant. Quele bonne idée, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt. Décidant de transplaner tout de suite, il stoppa au dernier moment, se disant qu'il valait mieux prendre un soutient moral avec lui. Ouvrant un tiroir magique en tapotant dessus avec sa baguette, il en sortit un sachet d'herbe bien verte, bien fraîche, du bon tabac qu'il pourrait au cas où rouler dans un endroit tranquille pour rêver un peu, ce tabac là étant assez soporifique et puissant pour lui faire totalement oublier ce monde. Transplanant réellement cette fois ci, il sut qu'il était arrivé lorsque un air assez froid lui traversa la chair.
Quel magnifique village tout de même, surtout en ce jour où tous les élèves de Poudlard rôdaient dans les rues d'habitudes vides. Peut être pourrait-il se faire quelques potes avec les élèves, se sentant plus proche de l'enfant que de l'adulte, il sentait que seuls les mineurs voyaient le monde comme il le fallait actuellement : noir et pourri de l'intérieur, tout étant à changer. Une crise d'adolescence est traduite comme un caprice inutile servant à l'adolescent en quesiton pour évacuer sa rage et sa haine, son énergie en quelque sorte. Décidément, personne ne comprenait jamais rien, rien comme il le fallait en tout cas. Un adolescent en pleine crise exprime sa vue sur la société, il ne mâche pas ses mots et dit ce qu'il a à dire, san jamais mentir. Se lâcher est bon pour la santé. Arrêtant de philosopher dans sa barbe, Joe marchat quelques instants dans les rues encombrées de rires et de cris, son moral remontant en flèche, heureux de toute cette joie qui n'est pourtant pas la sienne. Il faut assurer une belle vie aux générations futures, comme disait sa mère. Merde, quel con! Pesnant de nouveau à sa mère sans le vouloir, sa tête lui tourna, et ses jambes un peu molles subirent alors un choc en percutant de plein fouet une jeune fille très charmante, un regard gris acier croisant le sien, vert luisant, vert Avada Kedavra...Joe---> Nan désolé c'est ma faute... Excusez moi si je semble indiscret, mais vous semblez bien seule pour une si belle jeune fille, d'ailleurs vous avez de très beaux yeux. Enfin, c'est pas le moment pour moi de jouer les pédophiles, je vous laisse. Si vous vous sentez vraiment seul, j'traîne aux limites de la Cabane... Repartant en lui lançant un regard vert assez sympathique, son regard scintillant la transperçant comme du beurre, il tourna la tête et continua à marcher tranquillement, ayant oublié soudainement sa douleur. Cette fille avait suffit à faire disparaître ce sentiment de malaise en lui, et il était heureux d'avoir fait sa rencontre. Le jeune Makepeace était quasi sûr aussi qu'ell viendrait le trouver, car elle semblait beaucoup trop seule pour une jeune fille aussi belle. Pour ne pas avoir d'amis, elle devait avoir un sacré caractère. Et quels yeux, si gris, si entraînants. il avait été destabilisé par ce regard si innocent, et se sentait à présent désarmé face à elle. Secouant vigoureusement sa tête brune, il remarqua alors qu'il était près de la Cabane Hurlante, sur un terrain plat où un seul arbre tenait tête à tout ce vide. S'approchant de celui ci, Joe s'assit en regardant dans la direction d'où il était arrivé, un petit sourire de défi sur son visage, ses yeux étincelants d'excitation. Elle allait venir, il en était sûr... | |
| | | Alice Brown
Nombre de messages : 61 Maison : Serdaigle Message Perso : L'amour est une catastrophe magnifique ; savoir que l'on fonce dans un mur mais accélérer quand même Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 05/11/2007
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| Sujet: Re: It's Not Over - PV Mer 7 Nov 2007 - 19:16 | |
| Stop. Pas un mot, pas une phrase ne sortit de la bouche de la jeune Serdaigle. Ses mains tremblantes, elle lança un regard timide à son interlocuteur. Lui aussi avait l’air perdu, lui aussi paraissait désorienté… Alice secoua la tête, l’air de rien, chassant de son esprit toutes les idées tordues qui la hantait sans cesse. Elle ne retint qu’une chose « vous semblez si seule ». Et cette phrase repassa en boucle, comme un disque qu’on avait rayé par volonté…la volonté de ne pas entendre ce qui faisait la réalité. Cet homme ne la connaissait que depuis quelques centièmes de secondes, mais il savait lire en elle ce qu’elle n’avait jamais voulut montrer. Cette satanée solitude. Celle qui était permanente, même quand elle était avec les autres. Comment savait-il ? Comment avait-il pu lire en elle comme dans un livre ouvert ? Si il croyait qu’elle allait le suivre, il se mettait le doigt dans l’œil ! La jeune Alice le regardait partir, avec cette nostalgie de laisser partir ce qui aurait pu être « une belle rencontre ». Ses yeux verts lui avaient lancé un dernier défi, un défi qu’elle ne saurait relever… Le rejoindre, mais pourquoi ? Elle n’était pas du genre à prendre des risques, et pour preuve, dès qu’il tourna les talons, elle se redirigea vers les Trois Balais, la tête remplie de cette phrase « si seule…si seule… ». Il avait raison. Le froid se faisait ressentir de plus en plus chaque minute, faisant apparaître de la buée sur les vitres du bar. La jeune Serdaigle posa sa main sur ces dernières, essayant de percevoir qui il y avait à l’intérieur. Des gens seuls, des gens horriblement seuls…comme elle.
Il fallait réagir. Elle ne pouvait pas rester là, à rien faire, à attendre que tout lui tombe du ciel. Ces risques, elle allait les prendre, et le défi, elle allait le relever…ce n’était plus qu’une question de temps. Ses cheveux châtains virevoltant dans l’air glacial, elle se remit en marche, comme une machine très vieille qu’on venait de réparer. Ses yeux gris parcouraient la rue, le cherchant lui et personne d'autre. Cet homme lui avait fait un tel effet, comme ci en quelques secondes il avait su percevoir ce qu’elle était vraiment…ce qu’elle avait toujours été, d’ailleurs. Ses pas se faisaient de plus en plus rapides, frôlant le sol avec douceur, comme tout ce qu’elle pouvait toucher. Au bout de quelques instants, après s’être faufiler dans une foule de gens bizarres, elle arriva à destination, levant les yeux au ciel. Il était là, presque à l’attendre, devant cette cabane qui avait toujours attisé la curiosité de la jeune Alice. Une cabane mystérieuse ; c’était d’ailleurs le seul point commun qu’elle et Alice avait. Penchée sur le côté, cette cabane de bois avait été « à l’origine » de plusieurs rumeurs dans le monde des Sorciers. Mais Alice ne croyait que ce qu’elle voyait…et là, devant elle, elle voyait la beauté du monde. Un paysage remarquable, et ça, même seule, elle aurait su l’apprécier. Mais son esprit était ailleurs… Marchant doucement pour ne faire aucun bruit, la jeune Bleu et Argent frotta ses mains l'une contre l'autre. Il était là… regardant dans sa direction.
La jeune Brown était restée silencieuse, c’était mieux ainsi. Elle regardait la Cabane Hurlante, jetant parfois quelques coups d’œil à cet homme aussi mystérieux qu’elle. Ses iris gris croisaient parfois les siens, ce qui la fit sourire. Mais pas son éternel sourire bête qu’elle faisait à Junie, non, un sourire plus…effacé. Ses mains tremblaient toujours autant, mais ses yeux ne pouvaient se détacher de ce spectacle extraordinaire. A cet instant précis, elle voulut dire quelque chose, mais ses pensées étaient trop floues pour pouvoir…non. S’en était trop. Tournant le dos à l’homme en question, elle posa son doux regard sur la Cabane Hurlante. A priori, elle se devait de faire le premier pas…et elle ne se fit plus attendre. Posant ses deux mains de pianistes sur les bordures faites de rondins de bois, elle répliqua : « Vous semblez aussi seul que moi… » elle marqua une pause, se tournant à nouveau vers lui. Ses yeux gris étincelants fixèrent les siens, son regard ne pouvant se détacher… « Vous saviez que j’allais venir, pas vrai ? » Il fallait changer les choses, aller de l’avant. La journée semblait mieux partit qu’elle ne l’espérait. | |
| | | Joe Makepeace
Nombre de messages : 132 Message Perso : Tu connais TH ? Ben eux ils te connaissent pas... Date d'inscription : 11/09/2007
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| Sujet: Re: It's Not Over - PV Mer 14 Nov 2007 - 20:30 | |
| Assis contre son arbre face à l'endroit où était censée arrivée la jeune fille, Joe se demandait de plus en plus si elle allait venir. Mais à chaque fois que cette question trottait depuis plus de cinq secondes, la certitude qu'il serait confronté de nouveau à elle l'impregnait et un sourire apparaissait sur son visage malgré qu'il n'en eut pas vraiment l'humeur. Une de ses mains sur sa poche droite, il sentit alors le sachet d'herbe et se demanda si il était bon de fumer devant une jeune fille, cela ne ferait que lui donner une piètre impression de lui, et que penserait-elle de lui lorsqu'il dirait qu'il était auror, ces personnes si pures qui sont sensés protéger les malheureux et contribuer à la Justice. Malgré sa jeune expérience, Joe avait remarqué que les Aurors n'étaient qu'un gros tas de fumier et qu'ils méritaient de tous mourir. La Justice disparaissait de plus en plus, de jour en jour à cause du travail ignoble des membres du département de la Justice magique. Les consignes n'étaient pas d'arrêter des mages noirs dangereux en priorité mais des gens ayant commis des délits peu graves, de grossir leurs maigres méfaits et de les faire passer pour des criminels, pour que la population se sente protégée et que le ministère ait l'air efficace, juste l'air alors... Mais bon, lui en tant qu'apprenti auror, que pouvait-il y faire si des gens pleins de pouvoirs avaient l'esprit ainsi obscurci par l'idée de passer pour "efficace". Bande d'ingrats, de salopards... pensant à tout cela en serrant son sachet d'herbe, il ne voyait toujours pas la jeune fille lui apparaître et doutait sérieusement de son apparition. Fermant les yeux quelques secondes, une histoire étrange lui arriva alors une fois ses yeux ouverts, quelques secondes certes dans la réalité, mais des heures pour le malheureux jeune Makepeace.
Ouvrant ses yeux avec lenteur, un petit cri s'échappa de sa bouche, l'image de sa mère se retrouvant en face de lui, telle un fantôme, cette mère qu'il adorait par dessus tout, plus que sa propre vie, celle qui avait donné sa vie pour sauver son enfant de la violence de son mari. Un petit sourire triste teintait son visage fantomatique, un de ces sourires qu'elle produisait pour lui pour le rassurer car elle ne parvenait pas à en faire un radieux avec la vie qu'elle menait. Joe se la rappelait toujours comme ça, comme la mère parfaite qu'elle était, la mère qui soulageait son fils des coups pris pendant les repas, mère qui soulageait sa peine lorsque le jeune garçon décevait son père malgré ses efforts surhumains. N'osant émettre un son, il la contempla pendant une eternité selon lui, aucun son ne sortant de la bouche des deux complices. Cela devait durer, il ne voulait pas que cette image disparaisse, et il se rendait compte qu'il n'avait pas eut besoin d'un shoot pour la voir telle qu'elle était avant, que seul son coeur produisait les images dont il avait le plus besoin. Son visage ravissant qui le fixait devenait petit à petit triste, toute trace de joie disparaissant. Un air de dégoût se peignait sur celui ci, et les yeux de Joe le piquèrent en voyant cette expression qu'elle lui reservait. Tendant la main vers elle, la vision semblait s'éloigner, alors il rangea d'un geste vif son bras dans une poche de son blouson, le fantôme se rapprochant de nouveau. Celle ci ouvrit la bouche, un ton mi doux mi exaspéré sortant d la bouche de la vision tant espérée.
Maman - Je t'aimais mon fils, j'ai tout fait pour toi, je t'adorais, et regarde ce que tu es devenu... Je suis morte pour que tu vives, j'ai pris des coups pour toi, et voilà ce que tu deviens : un drogué qui ne sait plus ce qu'il veut, un garçon qui ne profite pas de la vie malgré les sacrifices qu'on a fait pour lui. Tu n'es qu'un ingrat !
Le coeur de Joe battait de plus en vite dans sa poitrine, celle ci se préparant à exploser à tout moment. La main qui se trouvait dans sa poche en sortit et se posa à l'endroit de son coeur, celui commençant à produire une douleur de plus en plus forte, lui déchirant le visage d'une grimace de douleur. Il avait trahi sa mère, elle était morte pour rien, il vivait une vie de pauvre petit garçon abandonné, alors qu'il était vivant au lieu d'être mort depuis des années. Ce n'était pas le fantôme de sa mère malgré ses paroles vraies, elle ne lui aurait pas dit en face bien qu'il trouvait normal osn comportement. Elle était réellement sa mère, et elle le detestait bien qu'elle soit morte. Il voulait lui répondre mais les mots se bousculaient dans son esprit, il ne savait que dire pour justifier quelque chose qui était injustifiable. Il n'avait aucune excuse, il n'était qu'un faible, une personne non digne de ses origines du côté de son père, le seul bon côté des choses : sa fierté et sa ténacité, son orgueil. Il semblait pour l'instant ne pas en avoir hérité. Son coeur, qui le lançait quelques secones plus tôt, se mit à battre normalement et arrêta de lui faire mal. Il savait ce qu'il allait lui dire, il n'allait pas la laisser croire ça. Il lui était reconnaissant et allait tout de suite le lui dire, et, commençant à parler d'une voix douce et brisée, il la regarda droit dans les yeux, les siens perlés de larmes.
Joe - Je suis désolé, mais c'est ta mort qui ne me laisse pas en paix. Je sais que... que tu as fait ça pour moi, mais je te promets de mieux faire maintenant.
L'air méprisant de sa mère restait le même, et les effrots de Joe restaient vains, malgré que ses sentiments soient sortis par sa bouches tels qu'ils étaient en son être, de la meilleure façon dont il pouvait les retranscrire. Sa tête commençant à lui faire mal, il ferma les yeux et la crainte de les rouvrir et de ne pas voir sa mère l'envahit. Pour la première fois qu'il la voyait il ne comptait pas la lâcher, et il rouvrit les yeux brutalement, décidé à perséverer jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'il s'était fait du mal pour rien et que cela allait changer. La première vision qu'il eut de sa mère fut la plus belle de toute sa vie, celle qui passerait en dernier devant ces yeux juste avant sa mort pour qu'il parte la rejoindre avec le sourire aux lèvres. Le sourire étincelant de fierté, ses pomettes semblant rose malgré le gris fantomatique, ses yeux brillants de larmes, ceux ci plantés dans ceux de son fils. Il avait comprit, elle n'attendait que ça, qu'il se ressaisisse, qu'il reprenne sa vie en main et qu'il en profite un maximum si courte fut-elle. Lui rendant son sourire, Joe ne put que verser une eptite larme en même temps que celle ci, la sienne s'écrasant réellement sur le sol. Ouvrant la bouche pour parler, il n'en eut pas le temps, sa mère parlant avant lui, il la referma et l'écouta attentivement, sentant la fin de ce court entretien et sentant aussi son coeur se déchirer.
Maman - Je t'aime mon fils, j'espère que tu profiteras mieux maintenant que tu à compris... Et profite des quelques qualités de ton père pour être plus fort. Aurevoir mon enfant, nous nous reverrons...
Joe - Non... Reviens maman, je t'aime...
Malgré ses supplications, l'image commençait à disparaître et Joe essayait par la force de son esprit de la faire durée encore et toujours, jusqu'à ce que ses forces soient totalement épuisées. Ne pouvant accepter d'être de nouveau séparer de sa mère, l'envie de se suicider lui traversa tout de suite l'esprit, une idée plutôt séduisante. Aller la rejoindre le plus rapidement possible lui semblait un soulagement, et il se prépara à se lever lorsque il se rappela ses pensées précédentes. Il allait profiter de la vie, ne pas se laisser détourner par de telles envie. Il allait vivre encore des années, encore des dizaines d'années, et dans très longtemps il irait rejoindre sa mère et lui raconterait sa vie en détails et tous les moments où il avait pensé à elle, tous ces moments où grâce à ses paroles, en cette journée froide, où il avait repris espoir. Entendant du bruit près de lui, vers l'endroit d'où devait apparaître la jeune fille, il tourna son regard vers cet endroit et essuya avec une manche ses yeux embués, son regard devenant de nouveau perçant, cette fois ci étant imprègné de joie. Son corps entier dégageait à présent cette excitation, cette joie de vivre. Et, après quelques secondes d'attente qui semblait interminable, la beauté apparut alors, cette jeune fille si charmante, si belle, et si seule.
Le voyant ainsi, prêt à lui parler, l'attendant certainement depuis tout le temps où il avait disparut de sa vue la troubla, et il remarqua que ses mains tremblait. Si il était sur des quelques petites choses, c'était sûrement qu'elle n'était pas néfaste pour lui, celle ci respirant l'innocence à des kilomètres à la ronde, son regard en disant long sur ses sentiments, et la deuxième chose dont il était ^sur était que si il s'en faisait une amie il pourrait toujours tout lui dire, se confier entièrement à quelqu'un sans avoir à rien cacher, à être jugé, sans avoir à se ficer des limites en ayant peur de paraître ridicule. Ses cheveux bruns étaient magnifiques, aussi soyeux qu'il les avait imaginé quand il ne se rappelait plus son image exactement, son sourire reflétant un malheur passé ou récent, un malheur en tout cas. Son corps, svelte et très attirant lui faisait tourner la tête. Elle était mineure, comment pouvait-il penser à de telles choses ! Essayant de chasser ce genre d'idée, il se concentra sur son regard, ses iris gris plantés dans les siens, verts. Les deux étaient totalement différents, l'un plutôt sobre et réfléchit, profond, puissant, et l'autre scintillant, plein de vie et de caractère, animé par une flamme ardente, mais pas vraiment puissant, plutôt effilé, en finesse. Un sourire était apparut sur le visage du jeune homme qui la fixait, et il fut surpris de la voir se retourner, se demandant si elle était tellement troublée pour refuser de le regarder en face. Ses mains si gracieuses posées sur des rondins de bois qui formaient la barrière autour de la maison, elle commença alors à parler. Sa voix était si belle, si mélodieuse. Effectivement il était aussi seul qu'elle, et sûrement aussi malheureux, bien qu'entre le laps de temps se trouvant entre leurs deux rencontres il avait subit une remontée de moral qui se lisait sur son visage. Et puis bien sûr qu'il s'y attendait, toute la méthode est dans le regard, les yeux ne trahissent pas. Lançant un petit sourire triste à celle ci, il se leva et marcha lentement vers elle, fixant la Cabane Hurlante. Posant ses mains sur les rondins de bois, à un mètre d'elle, il parla alors d'une voix douce, presque un murmure que elle seul pouvait entendre.
Joe - Nous avons effectivement quelques points communs... Oui, je le savais, un esprit tel que le nôtre ne résiste pas à l'appel d'un de ses semblables. Et puis je t'en pries, appelle moi Joe, on a pas 10 ans d'écart...
Pleures avec le coeur, tu y verras plus clair... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: It's Not Over - PV Lun 3 Déc 2007 - 4:40 | |
| Le topic est il toujours d'actualité ? Si oui je supprimerez mon post. Sans réponse sous une semaine je deplacerais. |
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| Sujet: Re: It's Not Over - PV | |
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| | | | It's Not Over - PV | |
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