The Hunt: Vers les quartiers de la BIM

A qui de répondre ? Chad ou moi ?

[HJ : À moi ]

CE qui fait fuir les loups-garous, c'est la course effrénée de deux membres en règles de l'Ordre du Phénix.

Harkaitz, précédé de son patronus galopant entre dnas la salle, aux aguets. Il manque de justesse de foncer dans tout ce beau monde agglutiné et évite le tout d'une glissade des plus... ratée. Il évite à Chad de se prendre le mur uniquement parce qu'il le lâche à la dernière minute.

- Bordeldemerdedesaloperiede...

Et la suite se perd dans une grognement indéfini. Il a fier allure le Kaitz dnas sa robe de sorcier blanche... et maculée de sang qui pour une fois n'est pas le sien. Mais plutôt un mélange de ceux qu'il a cogné et des restes de cadavres. Les maniaques du blanc plus que blanc auraient probablement une défaillance cardiaque en le voyant.

Tout va bien ici ? Tant mieux alors.

Effectivement, personne ne semble trop mal en point, le seul qui semble l'être est bien entouré et pas mort. Pas trop vivant non plus, mais il ne semble pas mort. Kaitz regarde autour de lui, cherchant quelque chose.

- Putain, où sont les escaliers ici ? Je dois aller chercher le ministre et je traine... merde... vous avez vu l'heure ? Argl... s'essoufle-t-il.

Et soudainement, il prononce le "Ah !" joyeux de celui qui trouve. Il pointe le symbole des escaliers et le désigne à Chad.

- Ministre.

Et son père, évidemment, mais ça, ça allait de soi. Cette fois, Kaitz ne traîne pas Chad. Chad devrait normalement le suivre, mais Kaitz est en retard. Il aurait dû atteindre le premier niveau y a au moins 10 minutes. Saleté d'ascenseurs, hein ? Prétexte. Fallait bien le mettre sur la faute de quelqu'un.

Il file droit vers les escaliers et fonce dans la porte. Un grognement mécontent et la porte conscent à s'ouvrir. Il disparaît dans les escaliers.

- Hijo de puta !

Sa manche de pull venait de se faire déchirer tandis qu'une coupure se faisait apparente à la suite d'une tentative d'esquive de la part de Miguel lorsque le loup tenta de la tuer. Son bras le lançait douloureusement, mais c'était aisément supportable. Il avait connu pire et il connaîtrait sûrement pire. Marguerita le lui avait bien fait comprendre lorsqu'une fois, il avait été envoyé à Ste Mangouste après s'être fait presque arraché la jambe par un chien particulièrement féroce aux sens décuplés par la magie. Le mage noir qu'il avait pourchassé, avait été l'un des plus féroces utilisateurs d'animaux pour parvenir à ses fins. Cela avait créer une grosse polémique dans les années 70. C'était Enzo qui l'avait arrêté. Miguel brandit sa baguette et murmura un expulso bien placé qui tapa le crâne du loup. Il put regarder l'espace de quelques secondes sa blessure.

- Papa !

Miguel se jeta au sol, tandis que le loup lui passait dessus, l'esquivant de peu. Brandissant sa baguette à nouveau, il mumura à nouveau un expluso. Il n'avait plus le droit de tuer. Ce n'était pas à lui de faire ses preuves, ce soir. Mais à son fils. Il regarda vers la gauche, Lorène s'occupait de la blanche avec difficulté, et vers la droite, il y avait son fils et sa mère entouraient d'un taureau et d'un condor argenté. Le cheval de Miguel avait disparu. Il en avait perdu le contrôle et c'était à présent le condor qui assurait sa protection. Il se releva doucement. Le loup ne semblait plus bouger. Il l'avait tué ? Non. Il n'était plus là. Il n'y avait plus personne...

- Tout va bien ici ? Tant mieux alors.
- Professeur Rocstone ! Chad ! Putain, vous êtyes dans un sale état !
- La ramène pas toi. Qui s'est qui s'est fait écrasé par un loup garou, sans compter le bras cassé qu'il m'a fallut réparé pour que tu accomplisses ta tâche ?
- Oué, ca va toi... Tsss...

Dakota s'approcha de Chad et d'Harkaitz. Un sourire aux lèvres. Le professeur de Magie Noire était sans nul doute le professeur le plus cool et celui qu'il regretterait le plus à sa sortie de Poudlard. Un soupir, en pensant à ce qui allait arriver. Un soupire du narrateur. XD ! J'veux pas qu'il meurt Kaitz, merde !

- Putain, où sont les escaliers ici ? Je dois aller chercher le ministre et je traine... merde... vous avez vu l'heure ? Argl... s'essoufle-t-il.
- Ils sont...
- Ah !
- Comme tu sers à rien... S'exclama Dakota à l'intention de son père qui le fusilla du regard. La Mama rigolait de tout son full.
- Ministre.

Dakota regarda son père. Ce dernier questionnait sa mère d'un regard. Il comprit. Il devait y aller avec son fils pour supervisé. Et peut être même... Accomplir ce qu'il ne pourrait faire. C'était un Almadovar qui devait faire ce qu'il y avait à faire. Et même si c'était de la famille, Miguel n'en épprouvait pas plus un intense plaisir que de supprimer cette aile de la famille. Dakota les avait toujours cotoyer pour les vacances et tout ça, mais c'était par demande de Marguerita. Elle, seule, savait pourquoi, et Dakota n'était au courant de rien. Miguel lui tapota la joue et il lui dit.

- On y va. Fais attention. Tu as ma vie dans tes mains.
- Rajoute celle du monde aussi, histoire que j'ai un peu plus de pression...
- Bon, si tu arrives à faire encore de l'esprit...

Miguel eut un pâle sourire, et il se lança à la poursuite d'Harkaitz et Chad, suivit de Dakota. La Mama regarda Lorène et elle lui demanda.

- Je ne pense pas que ca soit votre branche, ce qui va se passer la haut. Vous avez quelque chose de casser ? De blesser ?

Elle tenait sa baguette fermement. Elle lui lança un regard qui voulait très bien dire que si elle voulait les rejoindre, elle pouvait y aller. Elle l'aurait au moins prevenu.

Lorène tente un dernier sort sur la louve qui l'esquive et sort par la brèche, le loup gris sur ses talons, après un regard remplis de haine que la mère Dalite peut aimément comprendre. Elle répond par un regard froid, mais ses yeux n'ont devant eux que la brèche vide, et les profondeurs sombres du couloir. Les patronus ont tous disparut, tout comme les détraqueurs. Ils ont dû fuire. Lorène sursaute quand elle voit deux personne entrer en vitesse dans la salle, la frôler et manquer de se prendre le mur. Elle pointe instinctivement sa baguette sur eux, mais reconnaît Kaitz et l'abaisse légèrement, bien que pas complètement. On est jamais certain.

- Tout va bien ici ? Tant mieux alors.
- Professeur Rocstone ! Chad ! Putain, vous êtyes dans un sale état !
- La ramène pas toi. Qui s'est qui s'est fait écrasé par un loup garou, sans compter le bras cassé qu'il m'a fallut réparé pour que tu accomplisses ta tâche ?
- Oué, ca va toi... Tsss...

Lorène a un petit sourire face à cette remarque. D'après ce qu'elle avait compris, la femme et l'homme arrivés sont les parents de Dakota. Elle essaye d'imaginer sa propre réaction si jamais elle retrouvais Lucas ou Will dans cet état. Ils en auraient pour leur argent. Elle jette un oeil vers Chad. Aussi jeune que Dakota. Elle se souvint que Lucas lui avait demandé s'il pouvais faire partit de l'ordre. A cette époque, elle avait catégoriquement refusé. Elle se remet alors rapidement en question. Que dirais-t-elle maintenant si jamais il voulait à nouveau. Il est plus âgé que les deux gamins à ces côtés, qui se débrouillent apparament plutôt bien, alors pourquoi ne pourait-il pas ?

- Putain, où sont les escaliers ici ? Je dois aller chercher le ministre et je traine... merde... vous avez vu l'heure ? Argl...
- Ils sont ...
- Ah !
- Comme tu sers à rien.
- Ministre.

Lorène a cette fois un rire. Un rire un peu fou, comme rient ces gens qui viennent de tuer leur propre gosse et viennent de le réaliser. C'est le genre de truc qui lui arrive malheureusement plutôt souvent lorsqu'elle ne suit plus le court des évènements, alors elle sort ce rire démentiel qui lui fait peur à elle même et qui lui remet un peu les idée en place. Elle pose une main sur sa bouche pour retenir le rire et l'envie de vomissement qui l'a pris tout à coup. Elle vacille et se retint au lavabo tandis que les hommes, car elle considère un peu, au final, Dakota et Chad comme des hommes vu ce qu'ils viennent d'endurer, montent les escaliers qui les mènent au premier étage.

- Je ne pense pas que ca soit votre branche, ce qui va se passer la haut. Vous avez quelque chose de casser ? De blesser ?
- Je ... Non merci ça va aller.

Elle se ressaisit et fait apparaître de nul part une rose rouge, qui vient se poser sur le dras recouvrant le corps de Gina. Son regard se durcit alors, comme si un déclic venait de se produire dans son esprit.

- Je vais essayer de retrouver les deux saletées qui restent. Si jamais ils, elle pointe l'escalier du menton, ont besoin de moi, je viendrais.

Comment le saurait-elle ? Elle n'en a aucune idée. Instinct de femme, voir de mère, pourrait-on dire.

Marguerita regarda son fils, et son petit fils partir à la pourszuite de Harkaitz Roctsone qui n'allait pas tardé à arriver au 1er Niveau. Sur le visage de ce dernier, elle avait cru y lire le masque de la mort. Ce fut bref, et complètement indécis. Elle ne savait quoi pensé... Etait ce cela ? Sur le coup, elle se mit à regretter de ne pas posséder le don de voyance. Ca lui aurait permis d'en savoir ne serait ce qu'un peu plus... Faudrait peut être un jour, que Marguerita se décide à rencontrer Xoramen. Certes, elle s'en méfiait comme la peste d'après ce qu'il se disait sur les Chimera, mais en même temps, ils possédaient un savoir intéressant à connaître du moins, en théorie. Marguerita n'avait compris qu'une chose depuis tout ce temps, c'était qu'ils étaient catégoriquement contre. Pour ce qui est de leur tribu, jamais elle n'avait su où les y retrouver pour tenter de les connaître et ainsi arrêter de se méfier d'eux. En même temps, se méfier de l'inconnue, c'était toujours une des meilleurs défenses qu'il soit.

La Mama Almadovar s'approcha de l'Auror qui avait été l'une des collègues de Miguel lorsqu'il avait effectué son service en Angleterre avant de partir pour le Mexique, et d'y revenir pour des causes, dirons nous, prophétiques. Ne cherchez pas à comprendre, cela ne sert à rien. A part un peuple ou un groupe de personne comprenant sa façon de penser à cause de cette même pratique pouvait la comprendre. Les individus normaux, non. Marguerita lui pose une question de courtoisie sur sa santé. Visiblement, non. Elle n'allait pas si bien que ça. Elle regarda la femme, Dalite, si ses souvenirs étaient exactes.

- Je ... Non merci ça va aller.
- Je ne crois pas.

Une rose rouge apparut dans l'une de ses mains. Elle était magnifique. Bien réalisé, bien pensée, bien imaginée, bien reproduite. On pourrait presque en sentir les fragances de son odeur. Marguerita s'approcha à nouveau, de la demoiselle, et bien que ce soit une vieille femme, elle dut lever la main et le bras pour atteindre le front de Lorène.

- Je vais essayer de retrouver les deux saletées qui restent. Si jamais ils, elle pointe l'escalier du menton, ont besoin de moi, je viendrais.
- Non... Elle retira sa main du front de la femme, pour lui prendre le menton délicatement et l'obliger à la regarder droit dans les yeux. On murmura doucement à son oreille. Marguerita reprit : Ils n'auront pas besoin de vous... L'issus de la bataille est, du moins, semble déjà trouvé son issue. Elle n'en dit pas plus à ce sujet puis, elle reprit : Vous n'êtes pas une femme faite pour la vengeance. Surtout que vous avez une tripotée d'enfants dont le dernier n'a qu'onze ans.

Elle s'asseya par terre, puis, ouvrant sa sacoche, elle en sortit un petit bol de terre cuite. En son sein, elle fit jaillir de l'eau en un passement de paume au dessus du récipient, puis, elle sortit un sac de satin bleu nuit. Elle l'ouvrit, puis, prenant une pincée de la poudre, elle la jeta dans l'eau qui prit directement une teinte bleu, pour tourner sur le vert bouteuille. Marguerita souffla dessus, puis, elle le lui tendit.

- Prenez ça, et allez. Allez mettre votre maison en lieu sûr. Pour vos enfants, pour votre famille, pour vous. Je vais calmer son esprit en peine à la demoiselle, et l'envoyer dans son royaume. Elle se releva une fois que Lorène eut prit le récipient, puis, elle ajouta : A moins que vous ne préfèreriez me regarder dans ma tâche ? Vous sembliez très proche de la jeune femme... Oh, et buvez ! Je ne l'ai pas empoisoné ! Ca vous réchauffera le coeur !

La vieille faisait dans la délicatesse. Elle savait quand il fallait être sarcastique et quand il ne le fallait pas. Puis, elle aimait bien, néanmoins, faire preuve de gentillesse de temps à autre. Elle tenait dans sa main sa baguette magique qui était d'un blanc noirci par endroit. A quelques peu de chose près, on pourrait dire que c'est une baguette réalisée en os. Est ce vrai ?

- Je ... Non merci ça va aller.
- Je ne crois pas.

Lorène adresse à peine un regard à la femme et fait aparaître la rose. C'est une tradition celte. Quand quelqu'un meurre, il faut mettre une rose sur son corps. Une rose blanche si la personne est morte de manque d'air, une rose si elle est morte de mort naturelle, un rouge si elle est morte au combat et une rose noire si elle c'est fait empoisionée. La rose qui se déposa sur la dépouille de Gina était rouge, comme le voulait la tradition. La jeune fille, de son vivant, ne croyait certainement pas aux légendes celtes, peut-être même qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'était cette croyance perdue, mais Lorène avait foi en ces choses là.
La femme s'approche de Lorène et met sa main sur son front. La mère Dalite ne le sait pas, mais son front, tout comme ses mains, sont moîtes et son teint plutôt livide. Elle a honte de la réaction qu'a son corps, pourquoi a-t-il si peur de la mort, cette choses que les quatres hommes sont allé affronter sans peur en montant au premier étage ?

- Je vais essayer de retrouver les deux saletées qui restent. Si jamais ils, elle pointe l'escalier du menton, ont besoin de moi, je viendrais.
- Non... La femme retire sa main du front de Lorène pour lui prendre le menton délicatement et l'obliger à la regarder droit dans les yeux. Ils n'auront pas besoin de vous... L'issus de la bataille est, du moins, semble déjà trouvé son issue. [/color]Vous n'êtes pas une femme faite pour la vengeance. Surtout que vous avez une tripotée d'enfants dont le dernier n'a qu'onze ans.
- Le dernier de mes enfants est une petite fille de 5 ans qui à faillit se faire assasiner par un mangemort.

Lorène répond froidement, bien qu'elle est soulagée qu'on lui ai dit qu'elle n'est pas faite pour la vengeance. Elle observe la vielle femme qui s'assoie et sort tout un bazard de son sac. Lorène regarde attentivement ces gestes. Au fur et à mesure que les secondes passent, son envie de vengeance se dissipe. La sagesse des aîné, pense-t-elle intérieurement. La vielle lui tend un bol de terre cuite, contenant un liquide d'un verre bouteille pas très apétissant.

- Prenez ça, et allez. Allez mettre votre maison en lieu sûr. Pour vos enfants, pour votre famille, pour vous. Je vais calmer son esprit en peine à la demoiselle, et l'envoyer dans son royaume. Elle se releva une fois que Lorène eut prit le récipient, puis, elle ajouta : A moins que vous ne préfèreriez me regarder dans ma tâche ? Vous sembliez très proche de la jeune femme... Oh, et buvez ! Je ne l'ai pas empoisoné ! Ca vous réchauffera le coeur !
- Je reste. J'suis pas proche d'elle mais ... J'me sens responsable de ce qui est arrivé, alors je reste.

Elle dit ça d'une voix légèrement monotone, comme si c'était l'évidence même. Un regard sur le contenu du bol, et elle en boit une gorgée. Une étrange sensation l'envahit, comme si tout ce soucis s'envolaient momentanément.

- Le dernier de mes enfants est une petite fille de 5 ans qui à faillit se faire assasiner par un mangemort.
- Miguel a affronté Heinrish deux fois, et à chaque fois, je l'ai retrouvé ou on me l'a ramené en morceau. Et Dakota s'est fait torturé jusqu'à la perte de connaissance par Heinrish, lui même. Ne croyez vous pas que j'ai des raisons de me venger de cet homme ?

Marguerita avait également souffert de ce malheur que Lorène venait de lui faire part comme pour lui dire qu'elle ne comprenait rien. Grossière erreur, la vieille aurait pu se montrer beaucoup plus sèche mais la situation ne le permettait pas. Puis, Lorène était en état de choc, ce qui était normal. Le coup de la rose était magnifique et poétique. Les celtes le sont. Ils l'ont toujours été car jouer avec la nature comme ils le faisaient, c'est ce que Marguerita a toujours réellement été ébahi devant une magie. Pour elle, c'était le berceau de la magie... Les vrais sorciers... Les égyptiens, les oracles grecs, les chamans... De la gnognotte. Marguerita lui tendit le bol après avoir préparé sa mixture.

- Je reste. J'suis pas proche d'elle mais ... J'me sens responsable de ce qui est arrivé, alors je reste.
- Ce n'est pas grave. Buvez, vous vous sentirez mieux après.

La jeune femme but, puis, Marguerita nota un changement grandiose en la personne. Elle eut un sourire, puis elle lui tapota la joue gentiment, et elle lui dit :

- Asseyez vous. Je pense que l'esprit de la demoiselle voudra sûrement vous parler un tant soit peu.

A nouveau, elle sourit. Elle se mit à tracer un pentacle luminescent à l'aide de sa baguette puis, dansant sur elle même avec grâce et beauté, elle éxécuta un petit pas de danse qui lui permit de lever le pentacle du sol pour le placer sous le corps de la jeune demoiselle. Aussitôt, elle arrêta son pas de danse, puis, pointant sa baguette au dessus d'elle, elle murmura :

- Un poco de luz...

Cinq boules lumieuses apparurent autours d'elle, puis, elles se mirent à danser tout autours de la grand mère, lui passant entre les bras, près du cou, entre les jambes de manière coordoné et rapidement, sans qu'elles ne puissent se toucher. Cinq claquement de doigt, et cinq grosses bougies rouge-noir apparurent sur chacune des branches du pentacle, puis, elle fit un geste en leur direction et les boules lumineuses allèrent allumer les bougies révélant un petit parfum de canelle dans l'atmopshère des toilettes. Les boules revinrent près de Marguerita pour répéter les mêmes mouvements que précédement. La Mama Almadovar s'approcha doucement, baguette rangée dans la poche de sa robe de sorcière noire, et elle s'agenouilla doucement au niveau du front de la demoiselle. Plaçant sa main sous la couverture blanche de Gina, elle la posa sur le front de cette dernière. A ce moment, trois boules de lumières vinrent percuter le visage de Marguerita de plein fouet et ses cheveux blancs et raides se dénouèrent de leur chignon pour virevolter derrière elle, bien qu'il n'y est pas une brise de vent. Les deux autres traversèrent la couverture pour entraient dans les orbites de la demoiselle. Sur le front de Marguerita, un oeil blanc et lumineux venait de paraître, et ses yeux étaient devenu d'un blanc si lumineux qu'il en était aveuglant. Dans les yeux de Gina, bien que mort, on pouvait y voir le même spectacle.

- Vaya, mi niña. Ven que te llevo lejos de este mundo que no es más él tuyos.

Aussitôt, le corps de Gina fut agité d'un leger soubresaut, puis la tête bien que caché par les couvertures se leva de quelques centimètres. Un trou léger apparut au niveau de la bouche de la demoiselle, laissant place à une petite boule lumineuse qui planait à quelques centimètres au dessus de ses lèvres. Marguerita tendit ses bras des deux côtés, la paume tournait vers le sol, la tête relevé vers le plafond, les cheveux continuant de virevolter, les yeux resplendissant. L'esprit, l'âme qu'elle venait de faire sortir pris son aspect corporelle, puis, elle regarda la vieille dame d'un air interdit. Marguerita eut un leger sourire, et Gina sourit à son tour. Elle se tourna vers Lorène, puis, glissant avec grâce, et volupté, elle s'approcha de la mère des petites Dalites et elle s'écria :

- Je suis contente de t'avoir connu, Lorène. Tu as été géniale avec moi... Mais la vie en a decidé autrement... J'ai une requête à te donner... Gina regarda son corps par dessus son épaule, puis, elle regarda à nouveau Lorène, un sourire fantomatique planant sur son visage. C'est étrange, tu ne trouves pas ? Enfin... Est ce que tu pourrais dire à Farick, mon fiancé, ce qu'il vient de se passer ? Et lui mener mon corps ? Je ne veux pas qu'il traîne vulgairement ici... Tu comprends ?

Elle sourit à nouveau, puis, elle fit le tour rapide de Lorène comme pour la serrer contre elle, puis, elle retourna vers Marguerita, un sourire aux lèvres, l'air déterminé.

- Je suis prête.
- Vayas, mi niña !

Gina reprit la forme d'une mince boule lumineuse, puis, d'un coup, à la vitesse d'une balle de fusil, elle siffla dans les airs traversant les murs comme si on entrait un bout de bois dans de l'eau. L'espace de quelques minutes, Marguerita demeura dans la même position, avant de s'éffondrer au sol, les lumières disparaissant d'un clin d'oeil. Elle se releva, du moins, s'appuya sur ses bras pour relever son buste et sa tête, et avec ce petit sourire remplit de sagesse, elle s'écria :

- Oulà... Qu'est ce que je me fais vieille... Il serait peut être temps que je transmette mes connaissances aux jumeaux... Enfin, bon... Elle regarda Lorène, et elle lui demanda : Alors ? Vous avez vu quoi ?