Los lazos de la sangre (PV Lou)

Chaz ne dormait plus. Il n’arrivait plus à fermer l’œil de la nuit depuis ce jour là. Tant de question tournait dans sa tête. Ou était-il ? Qui était-il ? Ou plutôt qui était-il lui-même ? En apprenant qu’Antonio n’était pas son père, il ne se retrouvait plus. Il ne cessait de se demander qui il était réellement. Il était toujours le même, mais il avait perdu son identité. Cette question le tracassait tellement qu’il en perdait sa concentration lors de ses entrainement, chose qui ne lui était jamais arrivé. Une fois de plus, il se retrouvait dans les airs, et venait de manquer le souafle et se recevait les réprimande de l’entraîneur.

Coach : Chaz qu’est ce que tu fou bordel !
Chaz : Hein ? Oué désolé.
Coach : C’est le troisième que tu rate aujourd’hui.
Chaz : C’est bon ça arrive !
Coach : Non ça ne t’arrive pas à toi. Qu’est ce t’as ?
Chaz : Rien.

Voilà ce qu’il s’entêtait a dire a tout le monde. Rien tout vas bien. Mais non, ça n’allait pas. il avait besoin d’exploser d’en parler, mais il ne pouvait pas s’y résoudre. L’entraînement se terminât sur la même note. Chaz rentrât l’air renfrogné au vestiaire, n’écoutant qu’à moitié le coach qui ne cessait de le harceler de question. Il lui claquât la porte au nez, pour s’enfermer sous la douche. Il savait que cela lui vaudrait une engueulade plus violente mais il s’en foutait. Il avait besoin d’être seul. Il laissât couler l’eau chaude sur son corps, fermant les yeux un instant, essayant de faire le point. Un entraînement de merde, et certainement une journée de merde qui allait suivre. Lorsqu’il sortit de la douche, comme il s’y attendait, le coach l’attendait devant la porte.

Coach : Chaz faut qu’on parle, tu as quelque chose qui te tracasse, et tes performances s’en ressentent, je…

Chaz lui adressât un simple sourire, et transplantât le laissant le regard ébahit. Il se retrouvât dans son appartement, mais il n’avait aucune envie de rester là, une fois de plus, à se poser des questions, accumulant la fatigue. Il savait ce qu’il devait faire, il avait longtemps hésité, mais il savait qu’elle était la seule a qui il pourrait en parler. Il transplanât directement chez elle, mais pas une trace de Lou, Dakota aussi était absent. Il apprit avec effarement qu’elle avait été envoyée à l’hôpital sainte Mangouste. Les raisons, il ne les écoutât qu’à moitié. Une histoire de bagarre, mais il avait déjà transplané. Il était inquiet pour elle, bien plus que ce qu’il n’aurait dut l’être. Une prise rapide de renseignement a l’accueil, et il se retrouvât devant la porte de la chambre. Il savait que ce qu’il avait à lui dire serait difficile, pourtant il ne pouvait plus garder ça pour lui.

Il frappât doucement à la porte, et attendit une réponse. Lorsqu’il ouvrit, il la retrouvât allongé dans un lit. A première vue, elle avait l’air d’aller bien. Juste quelques bleus par ci par la, pas de quoi alarmer son cousin. Il s’approchât tout et avec un sourire narquois lui demandât :

Chaz : J’espère au moins que tu l’à tanné.

Il laissât échapper un petit rire, et la prit dans ses bras. Que c’était bon de la sentir près de lui. Il la relâchât cependant rapidement, afin de ne pas la blesser plus que ce qu’elle l’était déjà.

Chaz : Tu ma manqué mi pulga. Alors comment tu te sent ?

Il s’assit à ses côtés, passant une main dans ses cheveux, un sourire sur les lèvres.

Lou -Tu me prends pour qui, Chaz?

Chaz laissât échapper un petit rire. Oui c’était bien elle, et en bonne santé pour qu’elle puisse lui répondre ainsi. Il se sentit rassuré. Lorsqu’il la serrât dans ses bras, il accueillit avec plaisir le baiser qu’elle déposât sur sa joue. De la douceur, c’est tout ce dont il avait besoin.

Lou -Toi aussi, Chaz... Trois semaines sans lettres, Chaz...! Je m'apprêtais à te rejoindre ou du moins tenter de le faire si je n'avais pas de nouvelles en sortant! ... Enfin... Je suis vraiment heureuse que tu sois là... Quant à ma santé... Bah comme tu vois... Rien d'irréparable si ce n'est les quelques heures de trou de mémoire et mes examens ratés... Mais je suis vivante, non?

Chaz baissât son regard un peu honteux. Oui cela faisait trois semaines qu’il n’avait donné aucune nouvelle, il n’avait pas eu le cœur à la faire. Comment lui dire que tout allait bien dans une lettre alors que la vérité était toute autre. Enfin il était la pour ça, il lui avait fallut du temps pour réaliser que se couper de sa famille n’était pas la bonne solution, et aujourd’hui il était là. Elle lui adressât un sourire radieux, et accompagné d’un regard perçant, elle reprit la parole.

Lou -Toi... Comment tu te sens, Chaz? Ne me mens pas... Je sais pertinemment que jamais ton entraîneur t'aurait laissé partir à moins d'un mois du début de la saison de Quidditch... Et puis... tu es sacrément pâle...

Chaz : Lou no soy un niño. J’ai parfaitement le droit de partir quand bon me semble!

Sa voix s’était fait plus forte que ce qu’il l’aurait voulut. Le fait qu’il parle l’espagnol trahissait ses sentiments. En effet il ne l’utilisait plus que dans deux cas bien précis. Lorsqu’il faisait transparaitre ses sentiments, comme des mots doux, ou lorsqu’il s’énervait. Il poussât un soupir. Il n’avait pas voulut cela, et il s’assit sur le lit a ses côté, passant un bras autour des ses épaules, et déposât un baiser sur son front.

Chaz : Excuse-moi… Mon entraîneur n’as pas eu son mot à dire, je l’ai planté tout bonnement en plein milieu du vestiaire.

Il revoyait encore l’air ébahit de celui-ci alors qu’il l’avait laissé en plan. Il eut un petit sourire. Il savait qu’il devrait en payer les conséquences, mais à vrai dire il s’en foutait un peu. Le plus important pour lui en cet instant, c’était elle. A sa dernière remarque, il tentât un sourire convaincant, mais bon c’était pas trop ça.

Chaz : Je sais, je suis fatigué en ce moment… Tu comprends, les entraînements sont de plus en plus intensifs, je pars tôt je rentre tard, voilà tout. Une vie de sportif quoi.

Ses yeux se perdirent dans le vague, alors qu’il repensait à la lettre qu’il avait lue trois semaines plus tôt, et sa voix se fit plus morne.

Chaz : Mais je vais bien, ne t’inquiète pas…

Son visage restait impassible. il prétendait aller bien, alors que son visage exprimait tout le contraire. Le teint pâle, les traits tendus, de grosses cernes sous les yeux rougis par le manque de sommeil. Il reprit contenance, et a nouveau lui adressât un de ces meilleurs sourire. Elle ne serait pas dupe il le savait. ce n’était pas une Almadovar pour rien.

Il s’en voulait déjà. Comment pouvait-il réagir ainsi avec elle. Il voyait sur son visage son sourire disparaître, son air tendu, et lorsqu’elle baissât la tête, il aurait voulut se jeter sur elle pour se faire pardonner, mais ce n’était pas son style habituel. Il se contentât donc de s’asseoir, et fut ravi de la sentir poser sa tête au creux de son épaule. Il le savait elle ne lui en voulait pas.

Lou -Chaz... je ne veux pas que tu te fasses renvoyer à cause de moi... Tu as tellement fait pour parvenir à ça... Je ne mérite pas ça.

Chaz : Tú el mérito más que quienquiera. Ne t’inquiète pas pour moi, certes je vais avoir droit a un sermon, mais il ne me renverra pas. Je suis le meilleur joueur de son équipe, il n’est pas assez fou pour me perdre.

Lorsqu’il tentât de lui expliquer que tout allait bien, ses mots étaient sans grande conviction, et il savait bien avant d’avoir commencé qu’elle ne le croyait pas. Il le vit sourire distraitement, peut être avait il réussit a au moins lui en faire avaler un peu. Il n’aimait pas lui mentir, mais voulait simplement retarder le moment où il le lui annoncerait. Cependant, elle reprit la parole, et il comprit de suite que c’était perdu d’avance.

Lou -Tu me mens, Chaz... Je me demande qui tu tentes de convaincre entre toi et moi mais sache que pour moi, c'est loupé. Ce ne sont pas tes entraînements qui te pourrissent la vie puisque je t'ai déjà vu faire nuit blanche avec Dakota puis aller et revenir de l'entraînement toujours aussi prêt à passer une nuit blanche... Oh... je ne dis pas que tu ne vas pas bien. Niveau physique, tu me sembles être en bonne santé... Mais il y a quelque chose qui ne va pas.

C’était vrai que dans l’histoire, cela faisait plusieurs jours qu’il essayait de se convaincre qu’il allait bien, mais ses nombreuses nuits blanches lui prouvait le contraire. Il passât sa main sur ses yeux qui le brulait, il savait que le moment était venu de tout lui dire, mais par ou commencer ? Lorsqu’il rouvrit les yeux, il aperçut son sourire, et il détournât son regard. Il sentit alors sa main qui attrapait la sienne, et ce contact le rassurât il la serrât a son tour, déposant enfin son regard fatigué sur Lou.

Lou -Je comprendrais que tu ne veuilles pas m'en parler... je ne t'ai jamais obligé à tout me dévoiler, Chaz. Mais s'il te plaît... Ne me mens pas quand ça va mal... Au courant ou non, tu sais pertinemment que je resterais là pour te soutenir... Alors pourquoi tenter de m'embrouiller...? Tente avec Dakota ou Enrique, si cela te chante mais pas avec moi.

Il s’en voulait terriblement, il ne voulait pas qu’elle croit qu’il ne voulait rien lui dire, il était d’ailleurs la pour ça. A nouveau il abaissât son regard et poussât un soupir.

Chaz : Je veux pas t’embrouiller… Je…Mierda… Je veux pas que tu pense ça, c’est juste que… C’est pas facile pour moi de te dire ça…

Il posât son autre main sur la sienne, la serrant plus fort, tentant de faire disparaître la boule qui lui serrait la gorge. Il déglutit difficilement. Pourquoi était ce si dur de lui avouer ceci ?

Chaz : T’as raison, en fait je vais pas bien du tout. Je dors presque plus depuis trois semaines, je… C’est pour ça que j’ai pas écrit, je m’excuse. Je…Puta por qué es tan duro… J’ai appris quelque chose… En fait je sait plus... Je ne suis plus moi, yo sabe más quién soy callado ¿compren?

Il ressortait enfin toute la détresse qu’il ressentait depuis plusieurs jours, ces questions qui le tracassaient tant. Non mai qu’est ce qu’il faisait ? Il allait tout de même pas pleurer quand même ? Non vraiment, ce n’était plus lui, il ne ressemblait plus au chaz qu’il avait été, indestructible, intouchable, il se laissait même rattraper par ses sentiments, mais non, il ne pleurerait pas, du moins pas tant qu’il pourrait s’en empêcher, il ne se montrerait pas faible devant elle.

Il se laissât attirer contre elle, et déposât son visage au creux de son cou. C’était à la fois réconfortant, et tellement agréable. Cette tendresse, elle lui avait manqué depuis qu’il l’avait fait revenir en Angleterre, il ne s’en était jamais plaint, mais il se rendait compte que c’est maintenant qu’il en avait le plus besoin. Elle passât sa main dans ses cheveux, et il se blottit un peu plus dans ses bras, fermant ses yeux, luttant pour ne pas se laisser submerger. En réalité, non seulement il ne savait plus qui il était, mais il avait peur qu’elle le rejette, que sa famille ne veuille plus de lui.

Lou -Ne raconte pas de bêtises, Chaz. Quoique tu aies apprit, toi et moi, savons qui tu es. Tu restes Chaz, mon adorable cousin, le meilleur ami de Dakota, un des meilleurs joueurs de Quidditch du moment... Et par dessus tout, tu es et tu restes un membre de la famille... Quoique tu aies apprit, Chaz, n'oublie jamais que je t'aime.

Ces mots, il avait espéré les entendre, mais avait sincèrement cru qu’ils ne viendraient jamais. Comment avait il pu croire cela venant d’elle. La honte, la peur surement. Il était touché de les entendre, mais les derniers lui firent oublier les barrières qu’il s’était toujours fixé. Je t’aime. Son cœur se serrât, et une larme coulât sur sa joue. Un petit poids s’était levé, mais le plus dur restait encore à faire. Il relevât la tête, plongeant son regard dans le sien, laissant aller cette larme qui roulait sur sa joue. Un nouveau soupir, avant de se lancer.

Chaz : Lou, tu ne comprends pas. Ce que j’ai appris change tout ça. Ca ne change rien au quidditch, mais sa change tout entre nous… Lou, je ne suis pas ton cousin… Je ne suis plus rien pour toi.

Les mots lui manquaient. Il l’aimait tellement, et pourtant, ce lien qui les avait toujours unis n’avait été que factice. Il détournât son regard, et glissât sa main dans sa poche, pour en ressortir un papier. Celui-ci avait été plié et déplié tellement de fois qu’il commençait à s’abimer.

Chaz : Regarde, tu verras que je ne mens pas. Je ne suis plus rien…

Ces derniers mots s’étouffèrent dans sa gorge, alors qu’il lui tendait la lettre que sa mère avait écrit a son soit disant père, lui expliquant que Chaz n’était pas son fils. Alors qu’elle lisait, une nouvelle fois, il se laissât déborder par ses sentiments, ses yeux le brulant, des larmes chaudes coulant sur ses joues.

D’un doigt délicat, elle arrêtât sa larme dans sa descente. Mais lorsqu’il eut enfin livré ce qu’il avait sur le cœur, il là vit se figer, son sourire avait disparut de son beau visage. Il était secoué, elle attrapât la lettre, et lui adressât un sourire indéchiffrable. Il détournât immédiatement son regard. Pourquoi la fuyait-il ainsi ? Lui-même ne le savait pas. Sa vue se brouillait sous les larmes alors que Lou déchiffrai la lettre. Il n’osait pas regarder son visage, ne pouvait pas se résoudre à y lire la déception. Ses mains se mouillaient, recevant ses larmes, car il ne pouvait relever la tête. Il était abattu, n’arrivant pas à se ressaisir. Il vit tout de même la main tremblante de Lou reposer la lettre sur le lit. I se senti alors attiré contre elle, et délicatement, attrapant le visage de Chaz, elle le déposât au creux de son cou.

Il se laissât faire sans la moindre résistance, et l’enlaçât de ses bras, laissant ses larmes se déverser sur son épaule. Il était à la fois soulagé de par sa réaction, qui prouvait qu’elle ne le rejetait pas, mais il se sentait mal. Mal de réagir ainsi, mal d’avoir pu penser une seconde qu’elle ne voudrait plus de lui. Il pleurait à chaude larme, mais il restait silencieux. Une personne extérieure n’aurait pu remarquer cet état chez lui sans voir son visage, seule Lou en avait la possibilité. A nouveau, il sentit sa main passer dans ses cheveux, un frisson le parcourut, et il la serrât d’autant plus fort. Habituellement, c’était lui qui agissait ainsi avec elle, et il était heureux de voir qu’elle en était tout autant capable pour lui. Toujours callé contre son cou, n’osant la regarder, ne voulant pas la quitter si vite, il entendit sa voix dans un murmure.

Lou -Tu n'es qu'un idiot, Chaz... Oui un idiot. Tu penses réellement que parce que selon ta mère, tu n'es pas le fils de mon oncle, je vais te rejeter? Tu me crois aussi superficielle que cela? Qui que tu sois, Chaz... Un Almadovar ou pas... Tu es et tu resteras ce que tu as toujours été pour moi. Tu ne peux pas dire que tu n’es plus rien pour moi, tu sais que c'est faux. Penses tu que j'ai agit avec toi ainsi parce que tu étais mon cousin? Même, il n'y a pas que moi... Pense à Dakota... ou à Enrique... A leurs yeux, tu resteras leur cousin, membre de la famille...

En effet c’était un idiot. Il n’avait pas voulut lui faire ressentir cela. Non il ne la trouvait pas superficielle, il avait simplement pris peur. Seul enfermé dans son appartement, ayant coupé tout contact avec les autres, il s’était mit à imaginer toute les situations. Il passât a son tour sa main dans ses cheveux, caressant lentement sa tête, pour lui montrer qu’il s’en voulait d’avoir imaginé une seconde qu’elle le rejetterait.

Lou -Et puis... Je ne veux pas trop m'avancer, mais si l'oncle n'a pas mit les parents au courant, c'est que je suis vouée à être bonne sœur... Ne leur en veut pas de ne pas te l'avoir dit, ils pensaient probablement à te protéger... Et celui qui t'a vendu ce secret, qu'à te faire souffrir parce qu'il savait ce que cela impliquait pour toi...

Celui là, s’il e recroisait sur son chemin, il lui ferait la peau. Il s’agissait bien évidemment d’Alberto. Il avait bien évidemment voulut le détruire par cette révélation, et il avait largement réussi. Il s’était bien évidemment déjà défoulé sur lui, le laissant en sang sur le sol lorsqu’il l’avait quitté. Elle attrapât alors son visage. Il tentât de détourner son regard, mais elle le maintint face a elle, pour plonger ses grand yeux bleu dans les sien.

Lou -Chaz... Tu fais partie de la famille... Et tu fais aussi partie de ma vie. Rien ne peut changer cela...

Une dernière larme coulât sur sa joue alors qu’il la fixait sans cillier. Il attrapât son visage a deux mains, et déposât un baiser sur sa joue, avant de lui adresser un regard sincère.

Chaz : Soy afligido. J’ai prit peur, je m’en veux d’avoir pensé ça de toi, de tout le monde, mais… Je me sens tellement mal. Toute ma vie j’ai eu une famille, et je découvre aujourd’hui que ce n’est pas la mienne. J’ai eu peur de te perdre, de vous perdre. Es alberto este batard. C’est a cause de lui, c’est lui qui a trouvé la lettre, et cet enfoiré avait un sourire sur les lèvres quand il me l’a montré. Je peux te jurer qu’il n’as plus le même sourire aujourd’hui vu l’état dans le quel je l’ai laissé…La prochaine fois je le crèverais.

On ressentait dans sa voix toute sa haine pour lui. Il secouât sa tête pour se calmer, et la fixant toujours d’un regard sincère, passant sa main dans ses long cheveux, lui dit :

Chaz : Je suis désolé Lou, j’ai eu peur de te perdre, et je ne l’aurais pas supporté. Te quiero y yo no quiere perderte.

Chaz parlait, parlait, sentant la tension monter envers celui qu’il n’avait jamais considéré comme un frère. Chaz serrât les poings. En ce moment même si Aberto s’était retrouvé sur son chemin, il l’aurait frappé, mais cette fois ci, jusqu’à ce que mort s’en suive. Il voyait dans le regard de Lou la même détermination à en finir avec lui, l’orage qui se préparait dans ses yeux. Il savait qu’il ne la laisserait pas faire, ce n’était pas a elle de faire ça. Non, c’était sa mission a lui, s’il le fallait, il rallierait tout les hommes de la famille pour lancer une grande traque. Mais maintenant, il n’était plus de la famille, qui donc le suivrait ? S’il fallait qu’il soit seul, il le serait, mais non, jamais il ne laisserait Lou faire une chose pareille. Il ne voulait pas, tout simplement, parce qu’il savait qu’étant une femme, Alberto s’en prendrai a elle, et elle risquait beaucoup plus que lui dans l’histoire. Non pas que c’était une faible, non une Almadovar n’est jamais faible, mais c’était Lou, tout simplement, sa petite protégée, jamais il ne la laisserait faire, en tant que son protecteur, il devait agir ainsi pour la protéger, même si ce devait être a son insu.

Elle avait posé ses yeux sur lui, et pendant une fraction de seconde, elle semblât absente. Mais lorsqu’il lui fit ses excuses, un beau sourire réapparut sur son visage. Ce silence, il ne savait pas comment l’interpréter, mais elle l’attirât à elle, et le serrât a nouveau dans ses bras. Il l’enlaçât à son tour, la pressant contre son cœur.

Lou -Es nada, Chaz. Estoy allí, no me perderás. Te quierro, Chaz.

Ses mots résonnèrent dans sa tête et il accentuât son étreinte. Il fut envahit par un sentiment de bien être, et son cœur fut immédiatement apaisé. Il se laissait embaumer par l’odeur de Lou. Cette odeur si douce et sucré qui lui rappelait cette chose qu’il aimait tant. Allez savoir pourquoi, elle sentait son fruit préféré le litchi, et il s’en délectait déjà. A nouveau il passât sa main dans ses cheveux, pressant son visage contre son torse.

Chaz : Te quiero tanto Lou. Yo jamás te dejaría.

Il déposât un baiser sur son front, la gardant près d’elle, il ne voulait plus la lâcher. Pourtant, il le faudrait bien un jour. S’écartant d’elle, il remarquât le pendentif qu’elle portait autour du cou. Il l’attrapât du bout des doigts : une pierre de lune. Il lui fit un sourire, et sortit sa baguette qu’il plaçât tout près du pendentif. Celle-ci était incrustée de la même pierre.

Chaz : La preuve qu’on est semblable tout les deux. Je sais maintenant que rien ne nous séparera.

Il passât sa main sur son visage, dans une douce caresse. Il avait fait ce qu’il devait faire, et elle l’acceptait ainsi, il en était réjouit. Son sourire ne s’effaçait plus de son visage. Décidé a redonner un peu plus de gaité, mais aussi a garder son rôle de protecteur, il décidât de changer de sujet.

Chaz : Assez parlé de moi. Dit moi comment ça se passe depuis ton retour, les lettres ne sont pas assez pour moi, je veux tout savoir.

Derrière cette question se cachait aussi son désir de savoir, qu’elle lui confirme que non, elle ne trainait pas avec des garçons, et que personne n’ait l’idée de le faire. Bah quoi on as dit protecteur XD.

Lou -Et ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte, Chaz ?

Il se mit à rire en même temps qu’elle. Oui, il lui avait fallut du temps, mais il le savait maintenant. Rien ne pourrait détruire ce lien qu’ils avaient su créer ensemble. Il avait douté pendant un long moment, uniquement parce qu’il s’était laissé atteindre par l’attaque d’Alberto. Comment avait il pu être aussi bête. Jamais il n’aurait du douter d’elle. ca oui, il le lui payerait tôt ou tard, mais le plus tôt serait le mieux. Lorsqu’il lui demandât de lui parler d’elle, il vit bien sur passer un trouble dans son regard. Que lui cachait elle, il le saurait très vite, elle ne le lui cacherait pas il le savait.

Lou -Et bien, j'ai eut les examens... J'ai trouvé Dakota et Enrique... On a enfin parlé avec Enrique, ca devrait aller un peu mieux...

Il la regardait avec un sourire. Il savait que les relations entre Lou et son jumeau avait été difficile à cause du lien qui l’unissait à Dakota. Il était cependant heureux pour elle que les choses rentrent dans l’ordre. Il ne lui souhaitait pour rien au monde ce qu’il avait vécu avec celui qu’il avait crût son frère pendant de longues années.

Lou -Et puis... ma meilleure amie est décédée... Tu la connaissais…

Il fut profondément touché par cette nouvelle. Oui il la connaissait, il l’avait souvent vu trainer avec Lou à Salem, mais il ne lui avait jamais réellement parlé. Il savait que cela avait du être une épreuve terrible pour elle, et déposât sa main sur la sienne. Si elle voulait en parlé il était là, elle le savait. Il s’apprêtait à l’attirer contre elle a nouveau, pour la réconforter, lui dire qu’il était désolé, et sentir cette délicieuse effluve, douce et sucrée, mais ses derniers mots résonnèrent dans sa tête.

Lou -Et puis... J'ai un petit ami...

Il relevât son regard sur son visage qui rougissait légèrement. Cette nouvelle n’était pas des meilleures à entendre. Il ne savait pas pourquoi, mais il ressentit un pincement au cœur. Pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment. Certainement le fait que c’était sa petite protégé, mais il n’aimait pas l’idée de voir un homme poser ses mains sur elle.

Chaz : Un quoi ? Dakota est au courant ? Il est d’accord ? C’est qui ? Je ne veux pas qu’un minable te touche Lou. Tu mérite la perfection.

Il n’osait se l’avouer, mais il savait au fond de son cœur que la perfection c’étai lui, et que personne ne trouverait grâce a ses yeux.

Il remarquât immédiatement qu’elle regrettait d’avoir dit cela. Il savait que ça réaction ne lui plaisait pas, mais que pouvait il faire d’autre ? C’était elle, c’était Lou, et lui… Bah lui c’était Chaz, et jamais il n’accepterait le fait qu’un homme la touche. Non pas parce que c’était sa cousine, mais parce qu’il n’aimait pas se préparer à devoir la laisser partir avec un autre, et qu’il ne puisse plus tenir son rôle. Le protecteur c’était lui. Il savait bien que jamais elle ne le remplacerait dans son cœur, mais que voulez vous avec les évènements qui viennent de se passer, il ne peut que douter.

Il voyait son visage, il savait qu’elle regrettait de l’avoir dit, mais ce n’était justement pas ce qu’il avait voulut lui faire ressentir. Il s’en voulait, mais après tout, c’était un Almadovar, c’était dans sa façon d’être. Elle retirât sa main de la sienne, il tentât de la retenir, pour lui montrer que ce n’était pas de la méchanceté que de poser toute ses questions, mais simplement qu’il se faisait du souci pour elle, mais elle était déjà trop loin. Elle ne le regardait plus, et il savait qu’elle lui en voulait.

Lou -Un petit ami... Oui, j'en ai un. Enfin quelqu'un qui veut de moi en dépit de Dakota ici, Alberto à Salem... Dakota n'est pas au courant et comme toi, il sera loin d'être d'accord. Je te dirais bien de ne pas lui dire... Mais je sais que tu n'en feras rien, Chaz. Pas que je ne te fasse pas confiance... mais assume au moins le fait que tu iras le dire à Dakota. Parce qu'à tes yeux, il m'a mal protégé des garçons...

Au moins s’était dit, et c’était mal partit pour le jeune prétendant de Lou. Si Dakota ne l’aimait pas, il ne l’aimerait pas plus. Peut être étaient ils trop protecteurs tout les deux, mais il en faudrait avant qu’ils acceptent de la laisser voler de ses propres ailes. Pour eux s’était encore le bébé que l’on doit protéger du danger. Et le danger pour elle, c’était les hommes. Ils sont capable de tout pour obtenir ce qu’ils veulent, et il ne veut pas que sa arrive a sa petite Lou. Il s’apprêtait à lui répondre, mais la porte s’ouvrit, et laissât entrer une infirmière. Il se levât du lit, et regardât par la fenêtre le temps qu’elle s’occupe d’elle, et lui donne les soins dont elle avait besoin. Ce n’est que lorsqu’il entendit la porte se refermer qu’il se tournât vers elle.

Lou -Il s'appelle Loris... Et ce n'est pas un minable.

Loris. Mon gars t’as pas de chance de t’être amouraché d’une Almadovar. Avec son simple nom, il saurait qui il est rapidement, et il comptait bien se renseigner sur son compte. Il vint se reposer a ses côté, et la forçât à le regarder dans les yeux.

Chaz : Lou... No voy a mentirte. Tu sais très bien que je vais mettre Dakota au courant, et ce n’est pas pour te faire du mal, c’est pour ton bien. Je sais que tu ne le comprends pas forcément, mais à mes yeux personne ne sera jamais assez parfait pour toi. Et oui, il t’a mal protéger si tu te retrouve a fricoter avec quelqu’un qu’il n’aime pas.

Il prit une profonde inspiration. Il ne voulait pas la blesser, ce n’était pas son but.

Chaz : Je sais comment sont les hommes, j’en suis un. ET même si je n’ai jamais tiré avantage de ma situation, je sais de quoi ils sont capables. Je ne veux pas te faire souffrir, je veux juste te protéger. Cependant, si tu pense que ce Loris est quelqu’un de bien pour toi, que veux tu que je dise. J’aurais beau t’interdire de le revoir, je sais que tu ne tiendras pas compte de mon avis. Seulement, je te mets en garde, parce qu’à la moindre chose bizarre, au moindre pet de travers, il apprendra a ma connaître, et je ne serais pas tendre avec lui.

A nouveau, il passât sa main dans ses cheveux, pour qu’elle comprenne bien qu’il ne lui en voulait pas, et que si c’était son choix, il laisserait couler, par amour pour elle. Il ne connaissait rien de ce Loris pour l’instant, et ne pouvait donc pas juger. Mais il le saurait très vite. Il fallait qu’il voie Dakota au plus vite.

Chaz : Tout ce que je veux que tu saches, c’est que je t’aime et que jamais je ne laisserais quelqu’un te faire du mal.

Quoi ? Il la regardât avec un regard ébahit alors qu’elle écartait les draps d’un coup sec, se levât d’un pas incertain, tout en s’appuyant au mur. Il fit rapidement plusieurs pas en avant, pour la retenir, l’aider à tenir debout, mais il se stoppât net lorsqu’elle se retournât pour parler.

Lou -Ne pas me faire du mal... Tu te rends compte de ce que tu me dis, Chaz? Tu ne veux laisser personne m'approcher pour ne pas que je souffre... mais tu me fais mal. Dakota me fait mal. Vous êtes tellement persuadé d'être dans votre bon droit que vous ne vous rendez même pas compte de ce que moi je ressens. Je ne peux pas nier que j'adore savoir que vous voulez me protéger. Mais il y a des domaines de ma vie où je ne veux pas avoir de régisseur. Imagine que Loris me quitte après que vous l'ayez engueulé pour ne pas dire battu. Je fais quoi? Tout le monde va me fuir, encore plus qu'auparavant. J'ai 16 ans, tu vas me répondre que j'ai le temps. Quand j'en aurais 21 ans, tu me répondras la même chose... Et au final, je terminerais ma vie seule parce que tu seras marié et Dakota aussi. Vous aurez des enfants et vous les enverrais à Lou parce que la pauvre... Elle sera ... Seule.

Chaz : Lou…

Lou -J'exagère peut être ou du moins je l'espère... Tu as raison sur un point. Que ce soit toi ou Dakota, jamais je vous laisserais m'interdire quoique ce soit dans ce domaine. Loris est mon petit ami, c'est quelqu'un de bien. Je pensais que tu comprendrais au moins cela, Chaz.

Chaz : Lou… Je…

Il baissât son regard. Il ne savait pas quoi lui dire. Elle n’avait pas compris. Il acceptait. Même si cela lui faisait mal, il acceptait de la laisser partir pour un autre. Il la voyait trembler sous l’effort qu’elle faisait pour se tenir debout, et il s’en voulait tellement. Elle l’avait compris, soutenu lorsqu’il lui avait parlé de son problème, et lui la seule chose qu’il pouvait faire, c’était la blesser avec ses paroles. Il secouât la tête, tentant de remettre ses idées en place, et reposât son regard sur elle. Lentement, il s’avançât vers elle, et sans lui demander son avis, il a prit dans ses bras, la serrant beaucoup plus fort que précédemment.

Chaz : Lou… Tu ne m’as pas compris, et je me rends compte aussi que je ne t’ai pas comprise. J’essaye de te protéger mais j’en fais trop… Je veux pas te faire du mal… Tu ne finiras jamais seule, tu es simplement trop bien pour la plupart. Tu vaux beaucoup plus que moi Lou. Si tu pense que ce… Loris est quelqu’un de bien, je ne t’empêcherai pas de le voir comme je pourrais le faire, et j’en parlerai avec ton frère, si je peux faire en sorte qu’il te laisse tranquille je le ferais.

Il prit une pause, passant ses doigts dans les longs cheveux de Lou, pressant son visage dans le creux de son cou. Il se laissât aller a fermer les yeux et reprit dans un murmure :

Chaz : Tu sais ? Tu as beau avoir 16 ans, lorsque tu es arrivé a Salem, tu n’en avais que 11, et je t’ai prit sous mon aile, je me suis fait un devoir de te protéger. Mon problème c’est que j’ai toujours tendance à penser que tu es cette petite fille, celle que j’ai vu débarquer, j’ai du mal à me faire à l’idée que tu es devenue une jeune femme qui peut s’assumer seule. Soy estúpido.

Il relachât son étreinte, et attrapât a nouveau son visage a deux mains, plongeant son regard dans celui de Lou, avant de poser son front contre le sien.

Chaz : Todo lo que ti pido, es perdonarme. Perdona d'este como soy. T'en tomé a Lou, no soportaría de perderte.

Une fine larme coulât sur sa joue. Il avait tellement peur de la perdre a jamais, a cause de sa façon d’être. Pour elle, il essayerai de changer, même si c’était quelque chose de très dur pour lui, mais elle en valait la peine.

Il baissa le regard. Elle venait de faire mouche. Elle savait qu'elle n'avait pas comprit ce qu'il voulait mais elle savait aussi qu'il n'avait pas comprit ce qu'elle voulait. Elle allait pour soupirer quand il s'approcha d'elle et la serra contre lui, au risque de la broyer. Se sentant faiblir, elle se raccrocha à lui et cala son visage au creu de son cou.

Chaz -Lou… Tu ne m’as pas compris, et je me rends compte aussi que je ne t’ai pas comprise. J’essaye de te protéger mais j’en fais trop… Je veux pas te faire du mal… Tu ne finiras jamais seule, tu es simplement trop bien pour la plupart. Tu vaux beaucoup plus que moi Lou. Si tu pense que ce… Loris est quelqu’un de bien, je ne t’empêcherai pas de le voir comme je pourrais le faire, et j’en parlerai avec ton frère, si je peux faire en sorte qu’il te laisse tranquille je le ferais.

Le visage dissimulé, elle plissa le nez en constatant qu'elle l'avait blessé. Elle retira son visage et attrapa celui de Chaz avec ses mains. Elle le força à la regarder dans les yeux puis répondit.

Lou -Je ne veux plus t'entendre dire que tu vaux moins que moi, Chaz Almadovar! Tu es quelqu'un d'adorable... Je connais plus d'une fille qui serait fière de t'appartenir. Alors, par pitié, ne me dis plus jamais ça. Je t'aime Chaz, tu le sais... Mais tu ne peux pas me protéger tout le temps. Tu as ta vie à vivre. Pour Dakota... Tu le connais, il ne voudra rien entendre. Je te demande simplement de ne rien lui dire. Je verrais avec lui le moment venu.

Les yeux à demi fermés avec sa caresse dans ses cheveux, elle se laissa faire. Elle lui faisait totalement confiance. C'était l'une des raisons pour lesquelles, elle avait décidé de lui dire pour Loris et elle. Il était le premier au courant, le seul à qui mentir lui avait posé un véritable problème. Elle laissa ses mains glisser le long de ses joues et de son cou avant qu'elle ne l'enlace de nouveau. Elle l'écouta lui parler de nouveau et sourit doucement. Ainsi, il ne s'habituait pas au fait qu'elle n'était plus une gamine de 11 ans. Elle le serra un peu plus contre elle avant qu'il ne relâche son étreinte. Réflexe de survie, elle le tint par les hanches, histoire de ne pas se ramasser sur le sol.

Chaz -Todo lo que ti pido, es perdonarme. Perdona d'este como soy. T'en tomé a Lou, no soportaría de perderte.

Elle remarqua avec stupéfaction la larme qui roula sur la joue de Chaz. Elle reserra sa prise sur ses vêtements d'une main et de l'autre, elle essuyra délicatement la larme. Elle lui fit un sourire doux tandis qu'elle murmurait.

Lou -Tu ne me perdras pas, Chaz. Ta baguette et mon pendentif te le prouvent... Que dois je faire pour que tu ne l'oublies pas? Je t'aime comme tu es... je ne veux pas que tu changes. Je ne veux pas non plus que tu me quittes.

Elle se hissa alors sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue... à quelques milimètres de ses lèvres. Elle plissa le nez en rougissant. Elle était bien trop faible pour aller plus haut sur la joue de Chaz... tant pis...


hj: j'vais gagner

La sensation de ses petites mains sur son visage, le calmèrent un peu. C’était si bon de la sentir ici, près de lui, prête a tout pour qu’il retrouve sa joie de vivre, et lui faire comprendre qu’il se trompait sur certain points. Ses yeux tentèrent d’abord de la fuir, mais la détermination qu’elle mit dans les siens, le forçât à les ramener sur ce bleu tellement particulier, parfois troublant.

Lou -Je ne veux plus t'entendre dire que tu vaux moins que moi, Chaz Almadovar! Tu es quelqu'un d'adorable... Je connais plus d'une fille qui serait fière de t'appartenir. Alors, par pitié, ne me dis plus jamais ça. Je t'aime Chaz, tu le sais... Mais tu ne peux pas me protéger tout le temps. Tu as ta vie à vivre. Pour Dakota... Tu le connais, il ne voudra rien entendre. Je te demande simplement de ne rien lui dire. Je verrais avec lui le moment venu.

Ces mots lui réchauffèrent le cœur. Pas seulement le je t’aime, ça il pensait bien l’avoir compris, mais le fait qu’elle le rassure sur lui même. Il avait perdu cette assurance qui faisait entièrement partie de sa personne depuis trois semaines, il n’avait plus cette confiance aveugle dans ses jugements. Il avait douté, mais il ne douterait plus. Non, elle serait là pour l’en empêcher. Il venait de comprendre que peu importe le nom de son père, il était et resterait toujours Chaz Almadovar, son cousin, son ami, son protecteur. Une caresse infinie, un corps a corps qui ne semblait vouloir jamais s’arrêter. Ils restaient là, serré l’un contre l’autre, aucun des deux ne semblant vouloir lâcher. Il fallait pourtant qu’elle se recouche, et une dernière fois, il lui demandât de lui pardonner. Lorsqu’il relâchât son étreinte, il la sentie défaillir et se rattraper a sa taille. Il plaçât ses mains afin de la retenir, mais elle semblait y parvenir seule. Il la sentit resserrer sa prise sur lui, alors qu’elle détachait une de ses mains, venant frôler sa joue, stoppant la course de cette larme qu’il n’avait pu retenir. Il fermât les yeux un instant, sensible a cette caresse, et lorsqu’il les rouvrit, il vit ce doux sourire sur son visage.

Lou -Tu ne me perdras pas, Chaz. Ta baguette et mon pendentif te le prouvent... Que dois-je faire pour que tu ne l'oublies pas? Je t'aime comme tu es... je ne veux pas que tu changes. Je ne veux pas non plus que tu me quittes.

Chaz : Jamais je ne te quitterais, tu es bien trop importante a mes yeux.

Soudain, une chaleur envahit son corps. Elle venait de déposer un baiser sur sa joue, passant non loin de ses lèvres. Il ne savait comment se l’expliquer. Il était troublé par ce simple geste d’affection. Il se serrait écouté, il l’aurait embrassé, mais une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répéter : « C’est Lou qu’est ce qu’il te prend ? ». Il tentât de dissimuler son trouble, se reprenant, il lui fit un sourire.

Chaz : Allé viens. Il vaut mieux que tu te recouche, tu es encore faible.

Sans attendre sa réponse, il l’attrapât dans ses bras, la soulevant telle une plume, son regard ne quittant pas le sien, et la déposât délicatement sur son lit. Il remontât les couvertures sur son corps, et lorsqu’il reposât les yeux sur son visage, il fut à nouveau troublé. Il détournât les yeux quelques secondes, la petite voix résonnant toujours à son oreille. Le calme reprenant le dessus, il passât sa main sur le visage de Lou, et avec un sourire ajoutât :

Chaz : Tu sais ce que je risque à ne rien dire à Dakota. S’il apprend que je lui aie caché ceci, il va m’en vouloir a mort, mais… Mais, Lou pour toi je le ferais. Je ne lui dirais rien, du moins tant que je pense que c’est la bonne chose à faire. Mais je veux que tu me dises tout. Tout ce qu’il se passera entre vous. Et à la moindre… Laisse tomber, je ne dirais rien.

Il se penchât alors vers elle, son visage se rapprochant du sien, ses lèvres se dirigeant dangereusement vers les siennes, avant que la voix ne résonné à nouveau dans ses oreilles. Il dévia alors son geste de quelques millimètres, et elles se posèrent sur sa joue, dans une infime douceur.


HJ:

Chaz -Jamais je ne te quitterais, tu es bien trop importante a mes yeux.

Serrée contre lui, ses lèvres à quelques milimètres de sa joue, elle sentait parfaitement que quelque chose se passait. Un peu comme avec Dakota. Quelque chose d'impalpable. Figée, elle n'osa pas broncher, le coeur serré à l'idée que ca fasse comme avec son frère. Bien sûr, tout était différent avec Chaz. Il était son "cousin", aucun lien de parenté entre eux.. mais même. Il y a Loris. Elle ne voulait pas le faire souffrir et même... Malgré tout l'amour qu'elle portait à Chaz, elle n'était pas amoureuse de lui.

Chaz -Aller viens. Il vaut mieux que tu te recouche, tu es encore faible.

Lou -Je vais très bien Chaz... J'vois pas ce que tu veux dire.

Pieux mensonge pour quelqu'un qui ne veut pas s'avouer qu'il est encore malade. Pourtant, Chaz l'a déjà attrapé dans ses bras, elle encadra son cou de ses bras et eut un soupire quand il la déposa sur le lit et la recouvre des draps. Son regard dissimula parfaitement ce qu'elle ressentait. Elle s'en voulait qu'il l'ait vu aussi faible. Lorsqu'il passa sa main sur son visage, elle ferma à demi les yeux enfin d'en profiter autant que possible.

Chaz -Tu sais ce que je risque à ne rien dire à Dakota. S’il apprend que je lui aie caché ceci, il va m’en vouloir a mort, mais… Mais, Lou pour toi je le ferais. Je ne lui dirais rien, du moins tant que je pense que c’est la bonne chose à faire. Mais je veux que tu me dises tout. Tout ce qu’il se passera entre vous. Et à la moindre… Laisse tomber, je ne dirais rien.

Lou -Je ne veux pas que tu te disputes avec Dakota. Je ne mérites pas cela, Chaz. Je te demande simplement d'attendre... Tu n'auras qu'à feindre quand il l'apprendra.... Je te promets de te parler si j'en ai besoin...

Elle allait pour ajouter quelque chose quand elle remarqua qu'il se penchait vers elle. Confiante, elle ne broncha pas, se contentant de sourire mais lorsqu'elle sentit que les lèvres de Chaz étaient bien trop près des siennes, son coeur rate un battement. L'instant d'après, il déposa un baiser sur sa joue. Quelque chose de pudique, de tendre. Instantanément, elle posa sa main sur la joue de Chaz et délicatement, le força à lever le visage pour qu'elle puisse planter son regard dans le sien. Les prunelles bleues étaient sérieuses. Elle demanda de but en blanc.

Lou -Chaz.. Quelque chose ne va pas? J'ai fait quelque chose de mal?


hj:

Lou -Je ne veux pas que tu te disputes avec Dakota. Je ne mérite pas cela, Chaz. Je te demande simplement d'attendre... Tu n'auras qu'à feindre quand il l'apprendra.... Je te promets de te parler si j'en ai besoin...

Elle s’inquiétait pour lui, elle n’avait pas à le faire. Il savait le risque qu’il prenait à se taire, mais c’étaient des risques calculés. Chaz savait que Dakota pouvait devenir incontrôlable lorsqu’il s’énervait, le hic c’est que lui, s’énervait beaucoup moins souvent, mais ils avaient les mêmes réactions. Dans le pire des cas, il savait jusqu’où ca pouvait aller, mais elle en valait la peine. Il prendrait sa défense quoi qu’il arrive, même s’il fallait tenir tête a un Dakota enragé.

Ce geste dans sa direction, il n’aurait peut être jamais dus le faire. Il avait été troublé lorsqu’elle avait déposé un baiser sur sa joue, il s’était passé quelque chose dans son esprit, une simple idée qui lui avait titillé un millième de seconde son côté masculin. Et voilà qu’après avoir enlevé cette idée de son esprit, il se retente lui même. Lorsque ses lèvres se posèrent sur sa joue, il fermât les yeux. C’était une sensation bizarre que de ressentir cela pour une personne que l’on avait toujours considéré comme sa petite sœur. Enfin, il avait sut dévier le tir, résister a l’envie qui le parcourait. Il allait s’écarter d’elle, préférant mettre le plus de distance entre son visage et le sien, lorsqu’il sentit sa main se poser sur sa joue, le forçant à la regarder droit dans les yeux.

Lou -Chaz. Quelque chose ne va pas? J'ai fait quelque chose de mal?

Non, non elle ne devait pas croire ça, mais aucun mots ne sortirent de sa bouche. Il l’entrouvrit, mais, même sa respiration était coupée. Il était subjugué par sa beauté, son visage, son grain de peau, ses yeux, ses lèvres, son nez qu’elle avait toujours tendance à froncer d’une manière si délicate. Non mais il lui arrivait quoi la ? Il voulait se reculer, partir, écarter cette idée de son esprit, mais il était comme figé, incapable de bouger. Son cœur battait à un rythme anormal, alors que ces yeux ne pouvaient se détacher du bleu de Lou. Sa tête luttait, mais son cœur lui disait tout le contraire. Il était trop près, beaucoup trop près d’elle, et plus il voulait se retirer, plus son cœur lui disait d’agir. Alors qu’il venait de prendre sa décision, il allait partir, la laisser, s’éloigner d’elle pour éviter de ressentir cela, son corps décidât de faire l’inverse. Il approchât son visage, et telle une caresse, déposât un baiser sur ses lèvres. Mais avant même d’avoir pu apprécier ce geste, son cerveau reprit le dessus, et il se reculât, un air horrifié sur le visage.

Chaz : No... Yo... No esto... Lou... Desolado.

Il se reculât, n’osant plus la regarder en face. Il était perdu. Pourquoi avait il fait ça ? C’était… Lou bordel. Finalement, il était comme les autres, impossible de se retenir. Non, il ne pouvait pas accepter ça. Il la regardât d’un air désolé, et se détournât d’elle, se dirigeant vers la porte. Un dernier regard.

CHaz : Ne m’en veut pas Lou… Je… Repose-toi bien.

Il baissât les yeux, et quittât la chambre avant qu’elle n’ait eu le temps de lui demander une explication.

Elle se demandait ce qui allait pas. Elle le sentait tout bizarre depuis qu'elle lui avait déposé un baiser sur sa joue. Elle ne parvenait pas à comprendre... d'où sa question. Elle le vit entrouvrir les lèvres, esquissant parla le début d'une éventuelle réponse.. qui ne vint jamais. Au lieu de ça, elle eut la surprise de voir puis de sentir les lèvres de Chaz se déposer sur les siennes. Pas plus d'une seconde, mais le geste était là.

Surprise, elle ne parvint pas à réagir tandis qu'il se reculait. Absente, elle posa son regard bleu si étrange sur lui. Il se sentait mal. Sans la moindre réaction, elle l'écouta lui dire qu'il ne falait pas qu'elle lui en veuille et qu'il était désolé. Avant même qu'elle ait eut le temps de le retenir, il était sortit. Longtemps, elle contempla la porte de sa chambre qui s'était refermée sur Chaz. Le premier mouvement qu'elle eut, quelques temps plus tard, fut de poser ses doigts sur ses lèvres qui portaient encore la chaleur de celles du jeune homme.

Alors, elle rougit en réalisant qu'il l'avait... embrassé. A la gêne se succéda une tristesse profonde et une question qui allait la hanter pendant des jours et des jours.

*Qu'est ce qu'ils ont tous avec moi...? Avant Dakota, maintenant Chaz... *





===================RP TERMINE===================