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| Un goût de cerise [ Cherry ] | |
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| Sujet: Un goût de cerise [ Cherry ] Mer 10 Oct 2007 - 4:06 | |
| Я N люблю, что приятные духи лилии, лилии роз мне дают l желание возвращать мою требуху. Vitaly regardait l'enfant jouant dans les flaques. L'après midi avait été plutôt bien secoué entre l'orage et la visite d'Ava. C'était plutôt amusant pour l'enfant, bien moins pour le loup. Il n'aimait pas tellement avoir de visite, surtout d'Ava. Loin de là qu'il ne l'aimait pas, mais c'est que cette nuit-là serait une nuit de pleine lune... C'est à dire, qu'aujourd'hui, la moindre chose qui le contrarirait serait plutôt mal prise, et rapidement le loup garou pourrait en venir aux pattes. La voiture s'arrêta devant la rue, et l'enfant se rapprocha vite de son père. Il s'accrocha à sa cuisse, comme d'habitude. Il avait vraiment peur de le perdre. Vitaly monta Jake dans la voiture, et y monta aussi. Le chauffeur du taxi démarra, et Vitaly regardait son fils, calme et peu bavard, jouant une sorte de petit playmobil, un petit animal en plastique. Un loup d'ailleurs. Jake aimait bien les loups, peut être car son père en fasait souvent l'éloge ? Certes, c'était probable, ou peut être car Jake aimait tout simplement les chiens, et aimait les loups en découlaient simplement. - 'Pa... T'viens m'chercher quand ? Vitaly posa son regard bleux électrique sur les prunelles de la même couleur de Jake Orlov. Il ne savait pas réellement. Heinrish lui donnerait peut être une petite mission cette nuit, et peut être baverait elle sur d'autres jours, le fatiguerait... ? Le loup ne pouvait pas telement s'avancer sur ce sujet. Il releva la tête, posant sa main sur celle de son fils et lui ébourrifia les cheveux. - Je sais pas Jake, je sais pas... - T'travailles encore ? - Bien sûr, encore. - 'Pa... - Oui ? - Mamie, est dit que tu reviendras peut être pô. - Mamie a dit ça ? L'enfant acquiesa vivement de la tête. Vitaly eut une moue boudeuse. Quelle vieille folle celle là. Il était tellement touché par les paroles de l'enfant qu'il ne remarqua pas qu'il était déjà arriver devant chez Rachel Orlov, sa mère. Ils descendent ensemble de la voiture, Jake sous le bras de son père qui court jusqu'à la porte pour protéger son fils de la pluie. Il pose son fils, salut brièvement sa mère, et, s'agenouillant sur le sol, il prend le visage de son fils entre ses mains, collant leurs fronts, et dans un soupire tendre, lui parle en russe, lanque que Rachel, étant américaine, ignore, mais que Vitaly a prit soin d'apprendre à son fils : - Не будь обеспокоен мой сын, я возвратился бы быстро. Не плакала и была разумна с твоя большой мать. Папа tлюбит сильно, Nзабудь не, он возвратится, что для тебя, мой ангел. Nакустические устройства не бабушка, она стара. L'enfant, rassuré, avance ses lèvres sur la joue de son père et l'embrasse, et dans un même soupire, accompagné d'un large sourire enfantin, il ajoute lui aussi en russe : - я tожидал бы папу, я был бы силен как ты, я плакал бы не. Le grand loup se relève, salut sa mère et se retourne. Le loup est de sortit. * * * - Citation :
- - Allo ? Javis ? Ouai ? Ava ? Ouai, ouai, elle est passée cette aprèm... Hm... Non, non.. Pas spécialement... De quoi ? Tu te fous de moi ? Près de l'étagère, je crois... Elle y est pas ? Qu'est ce que tu veux que j'y fasses ?... Oui... Ouai... Chemin de traverse ?... Quelle heure... Okay, je note. Tu me rejoins... Ouai, ouai... A ta l'heure...
- Citation :
- - Cпасение. Un rendez vous ? Ce soir ? ... Je pourrais pas... Ouai, c'est ma lune... Ca dérange pas ... ? Oxwarts... He... Non, non, ça me dérange pas... Jeune ? ... Je mords pas ça, moi... J'avais prévu le Chemin de Traverse avec Javis... Je m'y rendrais plus tard, au pire. ... Oui, entendu.
* * * Le métier de mangemort était dur. Vitaly était passé à Oxwarts un peu plus tôt, mais n'y avait pas trouver ce que l'on lui avait dit de chercher. Pas grave, il irait plus tard dans la nuit, ça serait plus intéressant, et il pourrait y voir Nouchka en passant. Oui, c'était une bonne idée. Le taxi s'arrêta et Vitaly sortit de la voiture, l'esprit calme et reposé. Malgré que ses canines soient un peu plus avancé que la normal, ou du moins aient un peu plus pousser. Premiers symtomes. Les yeux brillent d'une nouvelle lueur, encore. Il avance à travers le chemin de traverse, le regard hagard et perdu. Il regarde les passants, un à un, les dévisage... Il s'arrête, voici ce qu'il cherche. Les trois balais. Enfin. Il s'inquiète, s'il faut, Javis est déjà passé... Rah ! Remords ! Il se gratte la nuque en entrant dans la taverne miteuse. Il secoue sa tête où ruisèle quelques goutelettes d'eau... Décidément, la taverne est bondée de monde. Et ça, c'est bien une chose que le russe n'aime pas. Il se rapprocha du comptoir, et le Tavernier en le voyant lui montra une table. Vitaly, surexcité, pensa y voir Javis, mais à la place, une jeune femme s'y trouva. Pourquoi il lui montrait cette table ? Un instant plus tard, il comprit : c'était la seule place libre... Bravo. Le loup se rapprocha à pas lent de la table et posa sa main sur le dossier de sa chaise. Les cheveux de la fille était secs... A première vue, elle ne venait pas de dehors, où alors n'avait pas bougeait d'ici depuis vingt minutes, soient l'heure du début de cette averse... Plutôt impressionant qu'une jeune fille traîne ici. Le loup la regarda, cherchant son regard, et en se posant sur la chaise, il esquisa un léger sourire, arrogant à souhait : - Je prend la place, étant la seule qu'il reste. Vitaly Orlov, et vous ? - J'espère que ça te conviendra... Pour le russe, je traduirais juste la stophe du début ^^
Je n'aime que le parfum des fleurs de cerises, celui des roses me donnent l'envie de rendre mes tripes.
Quel rapport avec le texte ? XD Aucun. |
| | | Cherry Offman
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| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Mer 10 Oct 2007 - 16:51 | |
| [Pas de soucis, j'ai pu en traduire une p'tite partie '^^ ] - Merde Cherry il fait noir là dedans…- La ferme Otto…- J’allume ma baguette…- Mais non abruti ! Reste où t’es….Un couloir étroit sans doute fait de pierres apparentes, une noirceur si dense qu’absolument rien n’était visible. Ouvrir ou fermer les paupières n’auraient eu guère de différence tant les ténèbres régnaient. Elles semblaient d’ailleurs prôner en maître avec le froid glacial qui s’était installé dans les murs. Cherry était persuadée qu’un léger nuage de fumée s’échappait de ses lèvres à chacune de ses respirations. Ses mains gelées cherchaient à tâtons dans son sac quelque chose qu’elle avait volé la veille chez une de ses victimes. Autant s’approprier des objets qu’on ne pouvait se permettre de payer. Un halo de lumière illumina alors les deux jeunes gens lorsque Cherry demanda à Otto de poser sa main sur l‘objet qu‘elle venait de sortir de sa besace, et l’homme à ses côtés eut un murmure d’approbation.- La main de la Gloire ? - Ce satané Glensgow a fichu des caméras dans sa cache de couard. Il croit que les appareils moldus peuvent renforcer sa sécurité. Quel crétin.- Et … Tu refuses que j’allume les environs avec ma baguette mais tu nous aveugles avec ce truc ?- Parce qu’avec ce truc, comme tu dis, nous ne serons pas repérés des caméras de sécurité qui n’y verront que du feu. La main de la Gloire n’éclaire que ceux qui la porte. Ta baguette nous aurait trahis, les caméras auraient enregistré cette lumière…- J’ai pas tout saisi. Tu veux dire que …- …Mais c’est parce que toi aussi t’es un crétin… et te tiens pas trop près de moi. Frôler tes mains ça m’donne la chair de poule.Otto ne répondit pas, il avait l’habitude de l’attitude désagréable de Cherry. N’étant pas très sociable, elle n’hésitait pas à dire haut et fort ce qu’elle pensait, quitte à blesser son interlocuteur. Les deux mangemorts avancèrent dans le couloir, qui s’avérait être une sorte de passage secret construit par son propriétaire. Ce dernier, un fonctionnaire du Ministère, était réputé par sa lâcheté et ses prises de panique multiples. Rongé par l’angoisse, il s’était fait construire ce long couloir surveillé par des caméras sous sa demeure, lui permettant le cas échéant de s’y échapper si l’on venait à l’attaquer chez lui. - Tu as tout ?demanda Otto non sans mauvaise humeur.- Bien sûr… Si Glensgow aime les feux d’artifices, il sera pas déçu…- Ce serait pas plus… humain, de l’achever avec un avada ?- Humain ? T’es quoi au juste Otto, un auror ? Le grand brun ne répondit pas, Cherry sentait comme une gêne soudaine en lui. La jeune fille lui lança un regard d’acier, son sang se figea alors. Quelque chose en elle lui intimant qu’au final elle n’avait peut-être pas tord. Elle ne rajouta rien cependant, afin de rentrer dans le jeu de cette taupe qui se faisait passer pour un mangemort.- Pas du tout, finit-il par dire. Arrête tes conneries et continues à marcher. - Tu sais quoi Otto ? J’crois que tu vas placer cette bombe tout seul. J’t’attends à la sortie.- … Mais … Pourquoi ?demanda-t-il hésitant.- Ce que femme veut, dieu veut. Tu connais le dicton moldu ? - Oui mais…-J’sais pas… un mauvais feeling peut-être… Et si Glensgow était dans son salon tranquillement chez lui entouré d’aurors, parce qu’il était au courant de notre petite surprise ?- Ne dis pas n’imp…- Et si y avait un cafard chez nous ? Un visqueux, et sale petit…cafard ? A chacun de ses mots, Cherry rendait sa voix plus froide et plus menaçante, s’avançant de plus en plus près d’Otto qui avait tout de même cette qualité de tenir tête. Un sourire mesquin se dessina sur le visage de l’homme brun, il allait sortir sa baguette. Mais elle fut la plus rapide. - Imperio ! Vingt-trois heures dix. La maison de Glensgow explosa. Ses occupants les Aurors avec. Grâce à Otto dont le corps n’avait guère plus qu’une marionnette l’espace de quelques minutes. Cherry avait observé la scène de dehors avec délectation. Elle ne s’était pas trompée. Dans la nuit noire londonienne, elle s’en retourna chez elle, la conscience parfaitement tranquille. **** Le lendemain, dix-huit heures passées. La jeune femme se trouvait sur le Chemin de Traverse, prête à aller faire son rapport à Eleanor. Il aurait été plus simple et plus sûr de se rendre dans un autre endroit qu’à la tête de Sanglier, mais chacun avait autre chose à faire qu’aller transplaner ici et là pour y jeter son dossier et repartir. Cherry entra donc dans le pub, seulement à moitié rempli, et salua sa supérieure. L’entretien dura une bonne demi-heure, avant que Miss Combs ne se lève pour repartir. La jeune fille décida cependant d’y rester. Le jour, elle n’aimait pas rester seule, de peur de tourner en rond dans son appartement. La jeune femme commanda un Bloody Mary et posa ses yeux vides autour d’elle. La pièce semblait s’être remplie d’un seul coup. La seule place qu’il restait était celle en face d’elle. - Je prend la place, étant la seule qu'il reste. Vitaly Orlov, et vous ?- Ouais … Cherry Offman. La jeune femme eut un temps de réflexion avant que son visage ne s’illumine de sa trouvaille. Ah bien sûr...Orlov. Déjà entendu parler de vous par le Boss.Le boss. Elle aimait bien le nommer ainsi. Et dans un lieu aussi noir de monde mieux valait jouer la discrétion. Que lui avait-il dit déjà sur cet homme ? Elle ne s’en rappelait plus, cela n’avait peut-être pas d’importance après tout. Son nom résonnait seulement comme familier dans sa tête. A moins que la créature dont il avait parlé ...- Monsieur le loup-garou, féroce et sanguinaire, au sommet de son fief, et d’apparence altière, se fit piquer, un jour, par un méchant bourdon, qui mit la poudre au feu, puis la rage au bedon...Cherry avala une gorgée de son breuvage rouge, fixant dans les yeux le jeune russe en face d’elle dans une attitude de défit qui n’en était pas vraiment. Elle aurait pu lui réciter le poème jusqu’à la fin mais ...- …la fin de ce poème ne me plait pas… C’est de Sir Cally, vous connaissez ? | |
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| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Mer 10 Oct 2007 - 18:22 | |
| - Ouais … Cherry Offman. Le loup fait un large sourire, il n'en n'attendait pas moins de toute façon. Tient ? Une réaction ? Ah bien sûr...Orlov. Déjà entendu parler de vous par le Boss.
Le boss ? Drôle de nom, mais Offman sonne à l'oreille du russe comme un parfum singulier, un parfum tellment familier, très récent sûrement. Oui, un parfum de cerise, assurément. Le russe sourit, il ne dit rien, écoute attentivement cette femme, cette jeune fille, aux airs de sorcière. Drôle de magnifiscience, mélange instable entre mangemort et femme. Le mélange n'en n'est pas moins superbe. Un serveur passe, mais ne évite comme la peste le mangemort. Drôle de façon de saluer un ami d'outre tombe... Ah, quels ingrats ces cracmols et ces sorciers de bas étage, pourri jusqu'à la moëlle dont le sang n'est même pas assez noble pour être verser. Vitaly les a en horreur, une horreur insoutenable.
- Monsieur le loup-garou, féroce et sanguinaire, au sommet de son fief, et d’apparence altière, se fit piquer, un jour, par un méchant bourdon, qui mit la poudre au feu, puis la rage au bedon...
Un poème bient connu, mais Vitaly le connaît en d'autres langues, plus anciennes, plus méconnues, cette langue que seule les canidés comprennent, que seules les Ukrainiens de son temps au sang glorieux peuve apprendre. La belle langue qu'est l'Ukrainien. Mélange suptile de latin et de russe, avec cette touche toute particulière d'un patois inconnu. Ukraine. Russie. Que de beaux pays aux cieux grisâtres et foudroyants, un pays de foudre et de glas. C'est de là bas qu'il vient, ce chien aux yeux bleux électriques, ce bleu translucide qui observe attentivement les mouvements de la jeune femme. Nouvelle mangemorte. Drôle de façon de parler à un ancien de la vieille... Vieille ? Déjà quelques années qu'il était utilisé pour une arme par l'organisation, et dans le fond, ça lui plaisait plutôt bien de servir ce que le monde haïssait : le mal. Faire couler le sang... Ce verre de Bloody Mary. Même couleur, même senteur. Délicieux. Le loup arrête un serveur et en commanda un, pour lui, regardant d'un oeil attentif la jeune femme avalait une gorgée de son nectar cramoisi.
Le serveur file rapidement vers le comptoir, le Russe sourit, sourire arrogant et large, fendant alors son visage pâle en deux part, dont les saphirs brillants allimentent ce courant qui passe dans les prunelles de la Cerise. Elle le défit. Elle lui tient tête. C'est drôle qu'une aussi petite personne lui paresse si hautaine, tout en sachant ce qu'il est... Enfin, ça, c'est une autre histoire.
- …la fin de ce poème ne me plait pas… C’est de Sir Cally, vous connaissez ?
Sir Cally... Christian Cally, mademoiselle. Le loup se retint de corriger cette faute que bien des Anglais avait de ne citer qu'un nom, et pas le prénom de son auteur. Quelle manque de politesse envers l'auteur pour le Russe, c'était comme l'appeler Sir Orlov alors qu'il n'en n'avait ni l'allure ni la noblesse. Non, on appelait Vitaly, Vitaly, comme on appelle un chat un chat. C'était tout naturel de présenter une personne par son appelation entière, et non par un surnom stupide d'Anglais égocentrique. Ah ! Le loup avait en horreur les modénités de cette sale race qu'est le sang Anglais. Il esquiesa un grand sourire, tout en fermant les yeux et en penchant la tête en avant, dans une grâce perfide, cachant plutôt mal toute l'arrogance qu'il mettait en oeuvre.
- La vengeance du loup, aura très peu d’effets, mais nous les canidés, subiront leurs méfaits. Il fit un signe au comptoir, de quoi les bouger un peu, étant agacé par l'attente. Ce n'est pas un poème que j'affectionne, ni un auteur que j'aime, il prend trop comme inférieurs les êtres qui auraient pu lui arracher la tête qu'un coup de patte. Le Russe tourna la tête, prenant son verre, et replongea son regard dans celui d'Offman. Vous êtes nouvelle, n'est ce pas ? C'est assez ironique, je ne pensais pas vous trouver ici... Avec tant de monde. La plus part des notres sont plutôt solitaires et taciturnes, or vous déliez rapidement votre langue...
Une grimace assurée.
- Imaginez vous que l'on m'ai tué et qu'un Auror est pris mon apparence. Ca n'est pas malin de parler au premier venu, mademoiselle Offman. Mais cette bêtise n'est qu'à vous, ne venez pas dire que je ne vous aurais pas prévenu quand vous parlerez de trop à un Auror ou à de ces sales rats de l'Ordre du Phénix...
Il avala une gorgée de son verre, sans prêter tellement attention à la réaction de la cerise. Ca ne l'intéréssait plus... Si elle venait à faire une bêtise, ça ne saurait que de sa responsabilité après tout. Vitaly s'en chargerait seulement si c'était un ordre, en dehors de l'ordre, qu'importe ce qu'elle faisait, qu'importe ce qu'elle disait, il n'était qu'un bon petit chien obéïssant, réfléchissant, certes... Mais.. Non, en faîte, Vitaly entreprendrait bien trop rapidement de la tuer, elle et tout ce qui l'on approchait, pour éviter qu'Heinrish ne soit de mauvaise humeur. Il n'aimait pas se faire hurler dessus, surtout lors de ces lunes.
- Mademoiselle Offman, qu'est ce qui vous amène ici, dans un lieu bruyant et rempli de saoulard... ?
Un petit regard sur l'assemblé, en effet, pas un pour rattraper l'autre. |
| | | Cherry Offman
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| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Mer 10 Oct 2007 - 19:24 | |
| Il agit avec condescendance et désinvolture mais soit, qui donc dans ce monde ne se comporte pas ainsi ? Elle répond avec un certain faux désintérêt. Qu’elle est belle, cette fière jeunesse. Préférant réagir avec indifférence plutôt que de se laisser atteindre par des paroles. Puis finalement elle sourit, amusée par cette joute verbale entre les deux comparses, et s’adosse à sa chaise l’air nonchalant. Ses yeux s’illuminent néanmoins d’une certaine estime lorsque Orlov lui conte la fin de la tirade poétique. Cherry l’écouta, le laissant parler inlassablement, buvant ses paroles comme son verre rempli d’une couleur rouge, encaissant sans un mot et sans préoccupation aucune. Elle l’écoute seulement avec respect. La jeune femme aimait respecter la hiérarchie, cet homme n’en était pas à son premier coup dur. Elle non plus, mais l’aura du loup-garou est plus forte, elle l’emporte. Vitaly posa alors sa question, cependant Cherry préféra se faire parti défensive, sans empressement ni jugement.
- La méfiance est la sagesse des faibles, Monsieur Orlov. Des hommes en sont devenus fous à se laisser envahir par la paranoïa. Il faut m’écouter en filigrane pour en tirer la moindre information valable. Un Auror agit tête baissée, je ne vois jamais en eux aucune once de subtilité, sinon balourdise et lourdeur.
Mauvaise foi ? Sans doute, cela en était même certain. Cherry sous-estimait volontairement ces mercenaires ministériels car elle se refusait à leur attribuer une once de gloire. La jeune femme sortit alors un paquet de cigarette de son sac suspendu à sa chaise, et le posa au centre de la table, invitant par la même à son interlocuteur et collègue de se servir, avant de s’en allumer une. Le silence pesa le temps de sa première bouffée de fumée et elle reprit d’un air toujours aussi assuré :
- Mais ce n’est là que mon point de vue. Il faut de tout pour faire un monde n’est-ce pas ?
Orlov ne détachait pas son regard de celui de la jeune fille qui lui tenait tête instinctivement. En plus de la bataille verbale se jouait un véritable affrontement psychologique. Cela la distrayait plus qu’autre chose, Cherry ne se voyait pas gagner le duel, ce n’était pas son but. Son caractère faisait d’elle une tête brûlée, fort peu appréciée des autres de ce fait, elle s’attendait d’ailleurs à ce que Vitaly la remette à sa place, délicatement ou non. Ce dernier n’avait pas encore gagné son entier respect, mais elle sentait qu’il n’en était guère loin. La jeune femme posa un coude sur la table, une longue fumée s’échappait de sa cigarette tandis qu’elle ne détachait pas son regard des yeux sibyllins de son collègue. Elle n’avait toujours pas répondu à sa question.
- Peut-être avez-vous raison après tout. Je n’estime pas à mon âge savoir tout sur tout, ce serait faire preuve d’une arrogance plutôt drôle pour les autres. Alors laissez moi donc être encore plus faible que je ne le suis déjà et montrer ma méfiance envers vous…
Cherry recracha un nuage de fumée et écrasa sa cigarette dans le cendrier, déjà lasse. « Plus faible qu’elle ne l’était déjà » Un aveu qu’elle faisait rarement, mais qui démontrait son absence de présomption dans ses propos. Depuis le début, elle ne faisait qu’accueillir avec fausse indifférence les remarques du loup-garou, et voilà qu’à présent elle appliquait ses instructions…. Seulement pour ne pas avoir à répondre.
- Je suis là pour boire un verre… A la votre, patron !
Elle se tourna vers celui-ci et leva son verre à moitié vide à sa santé avant d’en boire une longue gorgée. De nouveau, Cherry s’adossa contre sa chaise, dévisageant Vitaly avec une légère moue de déception .
- J’ai l’impression que vous n’allez pas m’aimer beaucoup … ? Vous ne seriez pas le premier .
Peut-être se faisait-elle des idées, mais peu importait après tout. Elle n’était là que pour certains objectifs, pas pour créer des liens. Si les gens n’aimaient pas qu’on leur dise la vérité, qu’ils se percent les tympans. Elle était très bien, seule…. C’était ce qu’elle tentait de se persuader. Son cœur se resserra comme un étau. Ses yeux cherchaient le sol.
Pauvre âme perdue dont personne n'en soupçonne la douleur . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Mer 10 Oct 2007 - 20:30 | |
| Un Auror, une bête puissante. Ne jamais l'oubliez. Sa famille en avait goûté le plus cher des frais : la mort. Soleil avait succombé devant un de ces pourris... Ô oui, un Auror n'était pas qu'un petit être digne d'un sale cafard, non, c'était une affaire plus sérieuse pour les vieux Aurors, ces sales bêtes à peine comestibles, toutes remplis de nerfs et durs sous le croc. Plus pâté qu'humain, moins chien que merde, en somme. Vitaly eut un petit rire amusé à la fin du discours de la demoiselle. Hautaine, arrogante.
Quelle est belle cette jeunesse fougueuse et inexpérimentée. Tellement belle, qui se flétrie tellement vite... Et de la fleur de cerisier né un arbre, plus grand, plus fort, mais qui est certainement moins beau que la fleur d'avant. Douceur du printemps. Vitaly but une gorgée comme il buvait les paroles de la demoiselle. Malgré qu'il soit aussi égocentrique que là plus part es mangemorts, il avait un certain savoir vivre qui lui ordonnait de toujours écouter une personne, et de ne jamais lui couper la parole. Par contre, couper autre chose...
De tout pour faire un monde... Ca n'était pas faux. Non, c'était même plutôt juste. Il fallait toujours les gagnants et les perdants, et bien heureusement, Vitaly appartenait à la première des catégories. Chose des plus sûrs, jamais il n'appartiendrait à la deuxième, non, ça s'était plutôt pour les vermines qu'étaient l'Ordre du Phénix, une sale race, des sales créatures à exterminer, et toutes ! Vitaly, d'un geste nonchalant attrapa le paquet de cigarette et en tira une, soutenant le regard de Cherry, souriant à l'occasion en guise de merci. Il ne l'avait jamais dit à personne autre qu'à ses proches, ça ne serait pas à elle qui le dirait.
Se méfier du loup ? Toujours, sans cesse, il le fallait car il était des plus dangereux prédateurs dans ce monde. Vitaly avait de longues dents, et pensait que si on lui en avait donn d'aussi longues, c'était bien pour mordre. Il était de ces hommes qui auraient fait passer Hitler pour un clown et les massacres à la hachette pour un jeu de bille. Vitaly était dans le genre même du sadisme un maître. Il dévoila un sourire grandiose, ces canines allongés plutôt visible. 18 heure... Et Javis lui avait donner rendez vous à 17 heure et demi. Il avait du le raté, ou Javis était en retard. Pas plus inquiétant, il était en bonne compagnie, elle qui répondait avec des mots simples et légers, dans un language soutenu.
- N'ayez jamais aucune crainte envers moi, si ce n'est la nuit. Je suis des loups le plus gentil... Quoi que, comme le disait Perrault, ceux sont les loups les plus doucereux qui sont les plus dangereux. Non, non, rien ne sert d'avoir peur de moi, il fait encore jour, et il y a trop de monde de toute façon... Et puis, le " Boss " n'aimerait pasapprendre que je me suis fait la dent sur une de ces recrues... Talentueuse, à première vue.
Le talentueuse était plutôt ironique, mais Vitaly avait sourit, ce qui donnait à la phrase un sens plutôt ambigu... On imaginait facilement qu'il disait la vérité, mais on doutait un peu de sa franchise, lui qui était un maître menteur comme le loup de Lafontaine. Ô oui, il fallait qu'il parle, qu'il se détende, ce soir il avait un travail plutôt spécial à faire, une chose peu commune.. Oui, peu commune.
- Ne soyez pas faible, un mangemort ne l'est pas. Paraissez le, mais ne le soyez jamais. Il eut un petit rire amusé. Nous n'avons pas besoin de faible, juste de gens assez fort pour soutenir le projet que projette le bon vieux Heinrish. Oui... Projet. Il se gratta la tempe. Encore du travail...
Patron.. ? Qui était le patron ? Vitaly leva son verre, sans même avoir compris.. Un patron... Quelle drôle d'idée. Voilà que la nouvelle se prenait pour faible. S'en était presque misérable de la bouche d'un mangemort... Peut être se riait elle de lui. Vitaly n'était ni occlumens, ni legilimens, et tout ce qui était de l'esprit, il ignorait totalement. Il parcourut du bout de l'ongle de son index la table, posant sa cigarette déjà entamée à la moitié sur le cendrier. Ses poumons se noiaient, Vitaly avalait la fumée. Il aimait ce sentir faible, mais tout autant fort. Il avait commençait tôt à fumer, à ces quinze ans, et depuis tout ce temps, jamais son organisme n'avait souffert des toxines de ces merdes roulées. Il aimait ça.
- Je n'aime et ne haït personne. Ceux sont des sentiments humains et... Je ne suis pas humain. Une créature stupide, d'après certains, une erreur de la nature, selon d'autres. Je me contente d'en apprendre sur vos gestes et vos faits, vos réactions nourrissent mon imagination. Je ne vous aime pas, mais vous n'en n'êtes pas moins charmante, mademoiselle... Restez comme vous êtes, ça m'évitera de devoir me faire les pattes sur votre joli minoie.
Cette phrase était sincère, dîtes sur un ton neutre. En réalité, Vitaly Orlov se voyait comme un chien, tout juste un chien. Ni homme, ni merde, une bête dôtée d'une intelligence vive, mais qui réponds tout juste à ses impulsions bestiales. Il n'était que ça... Une marionette de plus, et dans le tas, cette condition ne lui déplaisait pas. Il avait son fils, que demandait de plus ? Et cette force qu'il avait, cette peur que les autres criaient face à lui, il aimait tant ça... Non, jamais il ne demanderait à être autrement qu'il n'est aujourd'hui.
Dernière édition par le Mer 10 Oct 2007 - 22:37, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Jeu 11 Oct 2007 - 0:22 | |
| _ Mais laisse moi, Jimmy ! Bon sang ! C'est mon ami, c'est tout !_ Alors pourquoi tu m'as fais croire ça ?_ Mais je fais ce que je veux bordel !_ NON ! TU JOUES AVEC MES SENTIMENTS ET APRES TU VEUX QUE JE TE LAISSE FAIRE ? Le dénommé Jimmy la bousculait un peu trop pour Javis qui se trouvait beaucoup plus en retrait à l'angle d'une rue. Machônant un cure-dent, il regarda la suite. _ Mais LACHE MOI !!!! PUTAIN !! ON EST PLUS ENSEMBLE ! Alors arretes de me CASSER LES COUILLES ! Ava le gifla violement, avant de pouvoir transplaner tandis que le dénommé Jimmy se maintenait la joue avec force. Un sourire sur les lèvres de Javis naquit avec un bon petit rictus un tantinet sadique. Ava était phénoménale, et elle avait de la classe. Javis sortit de sa cachette, baguette en main. _ EXPULSO !!Alors qu'il était entrain de transplaner, Jimmy se prit le sort avec une violence rare et il alla s'encastrer contre un mur de pierre avec brutalité. Sur les lèvres de Javis, on y lisait une certaine joie. Il allait morfler. Javis sentit monter en lui, cette colère. Car tout au long du chemin, il s'imaginait des scènes où Jimmy était entrain de battre sa soeur. Il était assez bizarre de penser ce genre de chose, mais ça marchait toujours, et à nouveau, il se sentit envahir par cette colère. C'était ça, sa force. Arriver à se convaincre d'une chose qui ne s'était pas passé pour provoquer cette colère et se laissait envahir par cette dernière. Son visage se fit plus dur. Il leva la main pour imposer le silence au gars, puis, s'agenouilla à ses côtés, posant son genou sur le thorax de Jimmy pour l'empêcher de bouger, Javis lui dit. _ Tu sais que la plus grosse connerie que tu viens de faire va te causer de sérieux problèmes ?_ Quee... Quoi ?_ AVA ! CONNARD ! TU L'AS FAIT CHIER !!! TU L'AS BOUSCULE !!!_ Pitié, ne me... Aïe... Aïe... Crack...Un horrible craquement venait de se faire entendre dans la ruelle dans laquelle s'était déroulée l'enguelade entre Javis et l'EX_ de sa soeur. L'hispanique d'origine, du côté de son père, ressortit sa baguette, puis, un vrombissement se fit entendre. S'ensuivit une odeur de brûlée de porc grillé suivit d'un claquement semblable à un bruit d'un sorcier entrain de transplaner. De la fumée s'élevait de la ruelle, et des sorciers et sorcières commencèrent à sortir des magasins qui étaient entrain de se fermer pour observer ce qu'il venait de se passer. Au fond de cette sombre ruelle, Jimmy brûlait pour bientôt terminé en corps tout calciné, méconnaissable. [XxX] Javis atterit non loin de l'endroit où il avait rendez vous avec Vitaly. Il attendit quelques instants avant de se dire qu'il était peut être en retard. Il plongea sa main dans la poche de son jean délavé, dont certains sorciers se mettaient à mettre car c'était la mode. Lui, il s'en foutait. C'était Leana qui lui payait ses fringues car elle lui avait toujours dis qu'il avait mauvais gout pour la déco, comme pour les fringues, donc, bon. Son sous pull noir lui collait à la peau et sa le mettait mal à l'aise, mais d'après Leana, cela servait à faire beau et à le mettre en valeur. Mettre en valeur quoi ? Javis avait pensé à sa couleur de cheveux, cela devait être ça, nan ? Il regarda l'heure, et il s'aperçut qu'il était à peu près 18h_ o5. Merde, il était en retard. Dans un soucis d'intuition, Javis entra dans le bar de proximité. Une odeur de tabac se fit sentir et Javis ne put s'empêcher de porter les mains à son nez. Quel odeur... Avançant à travers les tables, renversant un gars qui devait le faire deux fois en largeur, Javis s'approcha du comptoir avec un petit air ténébreux pour charmer la barman [Ca se dit comment au féminin ?]. _ Ohw... Javis, qu'est ce que je te sers ?_ Un grand froid._ Pas de soucis.Javis lui fit un sourire auquel elle répondit. Elle lui servit sa boisson qui était si froide, bah oui, c'est évident XD, et son verre semblait avoir subit une fraîcheur. Enfin, ché pas comment expliquer moi, XD! Comme la buée mais à l'inverse, vous voyez ce que je veux dire ? Ou comme dans Harry Potter 3 lorsque Ron met la main sur la vitre du Poudlard Express lorsque les détraqueurs s'approchent, vous voyez ? Bref. _ Au faites, tsé pas si Vitaly est arrivé..._ Ohw... Le gars qui a une belle bouille ?_ Oui. Oui, c'est bien lui. Il lui fit un sourire. _ Quoique vous... Javis lui fit un beau sourire, à nouveau. Il est là bas. Fit elle comme si elle fondait devant un soleil trop fort. Javis tourna la tête dans la direction que lui indiquer la jeune femme, et il vit Vitaly au prie d'une jolie fille. Cherry, une nouvelle chez les mangemorts. Javis eut un sourire. Il prit son verre et il contourna les gens du comptoir qui le séparait de Vitaly et Cherry. Lorsqu'il arriva l'homme, juste à côté de Vitaly s'était levé de son tabouret, et Javis le retira pour le prendre. Lorsque l'autre tenta de se rassoir, il se sentit tomber jusqu'à ce que ses fesses rencontrent le sol. Dans le bar, tout le monde éclata de rire, Javis lui fit un sourire innocent, puis, il lui fit mine de l'embrasser dans le vide, et il finit par durcir son regard jusqu'à les métamorphoser comme ceux du tigre qu'il aavit sous sa forme d'animagus. L'homme qui s'appretait à gueuler, prit ses affaires, et se barra. Javis reposa la tabouret à côté de Vitaly, et il s'asseya sur ce dernier posant son verre sur le comptoir. _ Désolé, Vitaly. J'avais... Il lui montra sa main qui avait quelques gouttes de sang lorsqu'il avait fracassé la tête de Jimmy sur le mur. Un problème. Cherry. Il inclina la tête avec politesse suivi d'un sourire. |
| | | Cherry Offman
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| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Jeu 11 Oct 2007 - 15:44 | |
| Ses conseils paraissaient bienveillants, mais au fond la jeune femme ne savait que trop qu'il s'agissait plus d'un avertissement qu'une suggestion. "Nous n'avons pas besoin de faible, juste de gens assez fort pour soutenir le projet que projette le bon vieux Heinrish." Cherry esquissa un très bref sourire mais n'engagea pas un mot. Simplement parce qu'elle se refusait à se dévoiler, et de surcroit même si elle venait à le faire, le loup-garou n'y prêterait guère attention. Ce qu'elle savait, c'était que chaque être humain avait son talon d'achille, une personne chère la plupart du temps. Le sien, lorsqu'elle y pensait sur le champ de bataille, lui permettait d'imploser dans un premier temps, puis d'exploser toute sa colère et sa haine contre n'importe qui, d'une manière plus que violence. Sa faiblesse cachée faisait sa force. La jeune femme, finalement, allait pour lui poser la question qui lui brûlait les lèvres. "Et vous, Orlov, avez-vous un talon d'achille?" Mais les paroles de celui-ci ne lui permettaient pas d'en avoir.
"Je ne suis pas humain." Aucun sentiment. Quelle chance. La jeune femme se contenta de boire une nouvelle gorgée de sa boisson couleur rubis, qui arrivait presque à sa fin, écoutant d'une oreille attentive. Elle avait compris son point de vue, mais ne se posa aucune question. Ce soir, elle n'avait aucune envie de se torturer les méninges. Une réplique la fit sourire cependant.
- Je ne compte pas changer...
Ses menaces ne l’atteignaient pas. Elle n’avait plus rien à voir, plus rien à vivre, plus rien à faire. Tant que le jour venu il ne la ferait pas trop agoniser. Cette absence de crainte de la Grande Faucheuse se trahissait en une certaine témérité sur le terrain. Qu’on lui donne un ennemi, et que le meilleur gagne. Malheureusement pour les autres, son désir de perfection la poussait à être justement la meilleure.
- Un tueur de sang froid. Je comprends votre point de vue. Il est plus difficile de tuer un ami qu’un inconnu, lorsqu’on s’attache à cette personne. Autant ne rien éprouver, cela rend la tâche plus jouissive. Vous en avez de la chance.
La salle fut soudain parcourue d’éclats de rires. Cherry se retourna naturellement pour en voir la cause et esquissa un sourire amusé. Elle aperçut un sorcier assis à terre dans une expression furibonde, fixant un jeune homme brun lui rendant un sourire angélique. La barman (heu je crois que c’est ça le féminin lol), quant à elle, ne cessait d’observer Javis dans de nombreux soupirs, papillonnant des yeux. Celui-ci se dirigea vers leur table avec son tabouret en trophée, avant de s’excuser devant Vitaly et de saluer Cherry, qui lui rendit un signe de la tête poli. Dans un sourire, elle rétorqua alors :
- Hé gueule d’ange. Plutôt que de faire du charme à la barman, j’aimerai que t’en fasses de même à la vendeuse de Slug & Jigger… J’ai besoin d’ingrédients pour mes potions. Une remise serait la bienvenue.
Les conversations reprirent, les rires d’ivrognes commençaient à s’élever un peu plus. Cherry croisa les jambes, posa un coude sur la table, et se mit à jouer distraitement avec les rayures de la table de bois usée, parcourant les rainures de ses doigts fins. La suite de la conversation ne la concernerait sans doute pas, et plutôt que de jouer les intruses, elle préféra s’occuper autrement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Jeu 11 Oct 2007 - 21:57 | |
| Je ferais mieux la prochaine fois... Un petit rire amusé. Tuer son ami. Quelle idée. Vitaly était seul, et malgré qu'il n'était pas humain, il ressentait malgré tout une affection plus distinguée pour certaines personnes. Tueur de sang froid ? Non, tueur né. Depuis tout petit, Vitalu était un gamin cruel aux aspects d'ange. Cette bouille minie en avait fait succombé plus d'une tante, tandis qu'avec une totale indifférence, il laissait ces cousins dans l'ambiance froide, lui qui était le dernier de tous les enfants. Même si la famille Orlov avait été répudié par les plus grands, elle avait gardé richesse et noblesse d'antant. Non, Vitaly n'avait aucune chance. Il était mal né. Un monstre rejeté par sa propre mère, et plus tard par sa famille entière. Les Mascarades, des sales races de sales nobles. Et dire qu'il en protégeait plus d'un... Misha, Paine, Joleene, Megan comme Nouchka. Des éclats de rire, Vitaly se tourna. Une tête famillière. Il eut un large sourire, un sourire sincère comme on en voyait peu sur le teint pâle de loup, en ces lunes torides et écharpées. Cette odeur... Ô Javis ! Comment peux tu le torturer ainsi ? - Ne t'inquiètes pas, Jav', j'ai rencontré une bien belle demoiselle qui m'a fait l'honneur de parler d'un peu de tout. Savais tu qu'elle n'aimait pas Christian Cally ? Tu sais, ce poète fou qui se prend supérieur à ma race ? Drôle d'idée, mais je ne le pensais pas aussi connu, surtout de jeunes têtes.D'un geste lent et calculé, sans même réfléchir, et sous les yeux même de Cherry, Vitaly attrapa sans violence la main de son ami. Il y passa son doigt en long, l'impregnant de sang. Il en avait besoin pour ne pas tomber fou... Juste quelques gouttes, le temps de faire passer le jour, pour que dans la nuit, dans la forêt, il aille gambader. Il lâcha la main, et amoureusement, il eut un sourire, les doigts enfournaient dans sa bouche, lovant tendrement ses doigts recouverts du liquide poisseux. Le goût lui donnait d'autres envies, plus cavalières, plus folles. Il fallait qu'il se calme. La voix de la jeune mangemorte le ramena à la raison, il lâcha ses doigts, lesquels il avait mordu à sang pour que le nectar divin et pourpre s'infiltre dans sa bouche. Il cacha sa main, grimaçant. - Tu ne devrais pas tant me torturer, Taylor, tu sais que c'est ma lune... Il soupira. Après, on ira à Oxwarts. Je dois faire un petit rapport à Nouchka sur sa soeur. J'ai encore eut des écchos... Corso, Frieditch et encore Storm. Toujours les mêmes... Avec l'hispanique, tu sais... Damor, ou un truc dans le genre. Faudra qu'un jour où l'autre la gamine se calme, sinon elle finira comme nous... Quoi que, c'est déjà beaucoup mieux que les piafs qui nous pourchasse. Je pense. A part ça, faudra que je sorte Médor, il a pas mal envie de se dégourdir les pattes, et y la fille des Ottan a demandé à voir Médor. On ira lui montrait cette nuit... Elle est étudiante, là bas.Message codé. Médor était le loup qu'était Vitaly. La fille des Ottan n'était autre qu'une unique fille dans la famille Ottan. Une bande de sale Auror péteux qui ne se prenait plus pour de la merde depuis le jour où il avait éclaté la tête de Malvin pour avoir corrumpu un Mangemort - depuis hélas mort -... Non, il fallait leur réglé une fois pour toute leurs problèmes, à eux. Les paroles avaient été plus lentes, plus distinguées et moins fortes, comme pour que seul Javis les entende. Il releva le regard sur Cherry Offman. Cette petite ne manquait pas de caractère. Il releva la tête, les lèvres recouvertes de son propre sang. Décidément, le loup ne manquait pas de noblesse, car même avec des lèvres cramoisies, il gardait tout l'honneur de son sang, et sa tête haute lui donnait un peu un air de chef, de divin roi. Il était drôle, avec ces cheveux en bataille, coiffés ou non, et ces fines lunettes sur le nez. Un petit intelo malgré son âge... Son âge ? Il n'avait pas prit une ride malgré les années. Toujours aussi jeune qu'à ces dix neuf ans. C'était ce qui était le plus fatale pour Vitaly : il regarderait les autres mourir, et lui ne vieillirait pas. Ironie de son éternité réduite. - Donc, nous parlions, Mademoiselle Offman et moi, de la chance que j'avais d'être ce que je suis... Est-ce une chance de ne pas pouvoir vivre proprement et librement ? D'être craint par la terre entière, et par sa propre famille ? Non, je ne pense pas que ça soit une chance, Offman, mais plutôt un fardeau que certains doivent endossés. Je m'y suis habitué... Certes. Mais vos réactions restent les mêmes : admirations, puis peurs... Et qui est cette beauté derrière le bar ? Encore une petite qui n'attends que ton... Vitaly se ressaisit. Ils n'étaient pas seuls... Il toussa. Peur ? Pourquoi ? La plus part des mangemorts ayant fait équipe avec Vitaly n'était plus... Non, le seul en faite. Javis était entré dans les Mangemorts en même temps que Vitaly, mais il n'avait pas tout d'abord été dans la même équipe. Vitaly était avec Rune Da Costa. Un petit branleur qui avait peur de son ombre... A la première lune, il avait disparu de la terre, et pour seule marque de son existence, des os rongés, parfois même plus d'os du tout. Un demi corps au sol, et un Vitaly endormit à côté. C'était du temps où il ne contrôlait pas tout à fait ces métamorphoses... Dire que Rune avait payé le prix fort. Depuis,Javis faisait équipe avec Orlov, et du coup, plus aucun incident du genre, sauf la peur dans le regard des spectateurs. Drôle. C'était drôle, et tellement risible. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Ven 12 Oct 2007 - 0:28 | |
| _ Ne t'inquiètes pas, Jav', j'ai rencontré une bien belle demoiselle qui m'a fait l'honneur de parler d'un peu de tout. Savais tu qu'elle n'aimait pas Christian Cally ? Tu sais, ce poète fou qui se prend supérieur à ma race ? Drôle d'idée, mais je ne le pensais pas aussi connu, surtout de jeunes têtes.
Javis eut un sourire à l'égard de Cherry. Elle non plus, ne l'aimait pas. l'aîné des Taylor regardait Vitaly avec un sourire et il lui dit.
_ Je ne vois pas tellement qui pourrait aimé un tel déranger... Je le suis suffisament pour en plus, tenté d'aimer une autre personne...
Un nouveau sourire s'afficha sur le visage basané de Javis. Il n'avait jamais compris pourquoi lui avait eut tout les caractéristiques du latino alors que seul son grand père en était un vrai. Son père était brun et légèrement plus claire que le grand père, et les soeurs de Javis étaient pareil. Enfin, bon. Il s'en foutait. D'après Jorvik, cela pouvait être du à des sauts de générations. Il paraît que cela se faisait.
_ Hé gueule d’ange. Plutôt que de faire du charme à la barman, j’aimerai que t’en fasses de même à la vendeuse de Slug & Jigger… J’ai besoin d’ingrédients pour mes potions. Une remise serait la bienvenue. _ Hey... Mais bien sûr, beauté. Tu me dis quand tu en as besoin et je vais lui montrer mes talents...
Il lui lança un regard mutin, suivit d'un clin d'oeil avant de reporter son attention vers Vitaly qui lui prenait la main avec tranquillité, une certaine douceur dans ses gestes. Il ne comprit ce que Vita était en train de faire que lorsqu'il vit le doigt de Vitaly allait dans la longue de la trace de sang de l'autre con de Jimmy. Il n'était pas surpris de la réaction de Vitaly, non. Mais ca lui faisait toujours quelque chose de bizarre. Peut être une once de peur que Vitaly perde le contrôle de son loup et qu'il se transforme... Dans ce cas là, Javis savait quoi faire. Tenter de le maitrîser avec l'aide de sa forme animale. C'était le plus souvent peine perdu, mais lorsque Vitaly ne se contrôlait plus, c'était toujours compliqué. Puis, c'était l'une de ses seuls façons d'éviter de se faire mordre sous sa forme de tigre noir.
_ Tu ne devrais pas tant me torturer, Taylor, tu sais que c'est ma lune... Il soupira. _ Tu sais bien que j'aime te taquiner, mon louloup ! Sourire. _ Après, on ira à Oxwarts. Je dois faire un petit rapport à Nouchka sur sa soeur. J'ai encore eut des écchos... Corso, Frieditch et encore Storm. Toujours les mêmes... Avec l'hispanique, tu sais... Damor, ou un truc dans le genre. Faudra qu'un jour où l'autre la gamine se calme, sinon elle finira comme nous... Quoi que, c'est déjà beaucoup mieux que les piafs qui nous pourchasse. Je pense. A part ça, faudra que je sorte Médor, il a pas mal envie de se dégourdir les pattes, et y la fille des Ottan a demandé à voir Médor. On ira lui montrait cette nuit... Elle est étudiante, là bas. _ No soucy. Mais faut pas que je rentre trop tard. J'ai Leana qui m'attend. Enfin, bon. Il eut un sourire et ajouta. Ca fait vraiment gamin, hein ? Ce genre de phrase ?
Il eut un petit rire avant de porter son verre glacé. Tandis que Vitaly répondait à Cherry que Javis écouta d'une voix distraite. Il oscultait le fond de son verre à travers le liquide bleu pâle du verre. |
| | | Cherry Offman
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| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Ven 12 Oct 2007 - 17:28 | |
| A croire qu’en ces jours-ci, avoir un peu de culture littéraire étonnait du monde. Si elle avait été à Poudlard, sans doute l’aurait-on envoyée à Serdaigle, au vu de sa passion dévorante pour les livres. Enfin plus ou moins. Ses excellentes notes n’avaient pour but que d’attirer l’attention de ses parents, et malgré tous ses efforts fournis il n’y en avait que pour sa sœur Juliette. La belle, la bien-aimée mais non moins inculte Juliette. Ses prouesses en Quidditch rattrapaient très largement, pour sa mère, ses lacunes en études. Cherry était encore et toujours destinée à faire tapisserie, attendant un jour le mince espoir qu’au moins son buiseness-man de père pose les yeux sur elle. Il y avait longtemps qu’elle ne tentait plus d’attirer l’attention de sa mère, toujours aux aguets sur sa petite blonde de Juliette. Au final, devenir la meilleure de sa promotion lui avait valu plus ou moins un aller simple pour Londres, voyage libérateur.
Sa main continuait de parcourir distraitement les rainures de la table, tentant d’oublier tout ce monde concentré dans cette même pièce. Elle se devait de combattre son agoraphobie, et ce par tous les moyens. Peut-être qu’un jour, Cherry s’occuperait de ses relations sociales. Pour le moment, ce n’était vraiment pas d’actualité. Néanmoins la demande de remise chez Slug&Jigger était pour elle parfaitement sérieuse, et elle rendit un sourire amusé au clin d‘œil complice de Javis. Et quitte à avoir le matos gratuitement … -Tu ne devrais pas tant me torturer, Taylor, tu sais que c'est ma lune…-Tu sais bien que j'aime te taquiner, mon louloup ! Vitaly se délectait déjà du sang recueilli des mains de Javis, une lueur folle brillant dans ses yeux tandis que l’autre comparse esquissait un large sourire. Cherry quant à elle se retrouva soudain pensive, le regard dans le vague. Cela lui rappelait l’époque où elle vivait avec son Julian, sorte de tueur à gages pour sorciers. Chaque soir, il revenait les mains couvertes de sang, sinon la chemise tâchées. La première chose qu’il faisait cependant, était d’aller s’étendre dans le canapé afin de faire redescendre l’adrénaline et l’excitation. Elle percevait parfois dans ses yeux, des prunelles de fou. Et chaque fois, Cherry lui demandait « Pourquoi tu ne te laves pas les mains dès maintenant? » Ce à quoi il répondait toujours « Parce que le sang attire le sang. Tant que j’en aurais sur les mains, je continuerai mon boulot » Il avait eu raison, mais n’avait jamais pensé à la situation inverse. On lui ôta la vie. Le sang attire le sang.
Les deux collègues et amis continuèrent leur conversation tandis que Cherry plongeait dans ses pensées, l’air apparemment distraite mais toujours aux aguets. Seuls quelques mots parvinrent jusqu’à elle, mais Cherry eut la politesse de ne pas se poser de questions. - No soucy. Mais faut pas que je rentre trop tard. J'ai Leana qui m'attend. Enfin, bon. Ca fait vraiment gamin, hein ? Ce genre de phrase ?- Au moins t’as quelqu’un qui t’attend, dit-elle d’un ton neutre dans un haussement d’épaules.- Donc, nous parlions, Mademoiselle Offman et moi, de la chance que j'avais d'être ce que je suis... Est-ce une chance de ne pas pouvoir vivre proprement et librement ? D'être craint par la terre entière, et par sa propre famille ? Non, je ne pense pas que ça soit une chance, Offman, mais plutôt un fardeau que certains doivent endossés. Je m'y suis habitué... Certes. Mais vos réactions restent les mêmes : admirations, puis peurs... - Comme quoi tout le monde a sa bête noire. Même vous Orlov ? Ca me soulage, rajouta-t-elle dans un bref sourire. -Et qui est cette beauté derrière le bar ? Encore une petite qui n'attends que ton... Toussotements. Cherry réprima un rire, levant les yeux vers les deux camarades. Les hommes avaient cette fâcheuse habitude de se construire un tableau de chasse avec ses trophées. Visiblement celui de Javis regorgeait de conquête féminines. Cherry se leva alors, préférant laisser les deux hommes parler en toute tranquillité. En sa présence, ils ne pouvaient que converser de manière vague, afin de ne pas trop lâcher de détails. Arrogante mais néanmoins bienséante, la jeune femme n’allait pas leur imposer sa présence. Elle posa quelques pièces sur la table, et s’empara d’une cigarette de son paquet laissé sur la table.- A défaut de pouvoir vous payer un verre…Orlov, Taylor…Ce fut un plaisir. Et n‘oublie pas… Slug&Jigger…C’est qu’elle y tenait. Cherry se dirigea vers la sortie, et fut accostée au seuil de la porte par un sorcier fort souriant l’invitant à prendre un verre. Ce à quoi la jeune femme le dévisagea de haut en bas avant de lancer un « non » froid et catégorique. Elle n’avait plus qu’à faire du lèche-vitrine dans l’allée des Embrumes.[J'ai vraiment adoré ce rp, merci n_n Je savais pas si je devais la faire rester ou non, mais c'était le plus cohérent. Vous me devez un autre rp lol] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût de cerise [ Cherry ] Sam 13 Oct 2007 - 15:17 | |
| Oui, Christian Cally était dérangé, c'était presque sûr. Vitaly approuva d'un vif mouvement de tête. Vitaly jeta un petit regard à Cherry... Dans le fond, elle en savait plus sur lui qu'il n'en savait sur elle. Le piégueur qui croyait prendre. Mais dans un même temps, elle n'en savait que trop peu aussi. Il n'y prêta attention que quelques minutes, le temps d'observer avec des yeux gourmands et l'envie irrésistible de mordre la main de Javis. Il savait se contrôler... Il lécha juste comme il fallait ses doigts. - Tu ne devrais pas tant me torturer, Taylor, tu sais que c'est ma lune... Léger soupire, vite remplacé par un rire. Le taquiner, le taquiner... Oui, il aimait tellement ça, que parfois, il viendrait presque à rendre nerveux le louloup en question. Il sentait toujours le léger filet de sang coulait dans sa gorge, le goût exquis et sucré du sang... Il se serait damné pour un peu plus de sang, mais Vitaly n'osa pas reprendre la main de Javis. La reprendre aurait été une fatale erreur, ça aurait été la mordre. Non, non, il ne fallait pas. Il tourna la tête, quelques secondes, le temps de grogner légèrement et de se remettre les idées en place. Il regarda au dessus de son épaule, la barman encore en train de fixer de ses belles prunelles le petit groupe - et surtout Javis -. Les cheveux en bataille, et les yeux bleux électirques fixant son doigt mordu à sang... Il ne devait pas devait pas faire ça, pas ici, pas maintenant. Les idées remient en place, il toussa et alors ajouta : - Après, on ira à Oxwarts. Je dois faire un petit rapport à Nouchka sur sa soeur. J'ai encore eut des écchos... Corso, Frieditch et encore Storm. Toujours les mêmes... Avec l'hispanique, tu sais... Damor, ou un truc dans le genre. Faudra qu'un jour où l'autre la gamine se calme, sinon elle finira comme nous... Quoi que, c'est déjà beaucoup mieux que les piafs qui nous pourchasse. Je pense. A part ça, faudra que je sorte Médor, il a pas mal envie de se dégourdir les pattes, et y la fille des Ottan a demandé à voir Médor. On ira lui montrait cette nuit... Elle est étudiante, là bas. Tard ? Vitaly regarda Javis... Son frère de toujours. Il en avait de la chance ce jeune homme d'avoir su garder sa femme. Sur le moment, le coeur de Vitaly se serra fortement, comme compresser par des mains invisibles. Il avait mal... Soleil. Son soleil, sa lune, son égo, tout avait disparu ce jour là. Moment de faiblesse très court, une seconde qui lui parut une heure, et il releva la tête pour voir Cherry... - Heureusement qu'il a encore Leana, je sais pas ce qu'il serait devenu sans elle, ce bout de chou là... En disant ça, Vitaly s'était un peu décalé sur la droite, se retrouvant alors en face de Javis. Il lui fit un grand sourire, sourire GolGate, les babines retroussées remontrant alors les longues dents de la bête. Ca en disait long sur sa pensée, en tout cas. Vitaly n'avait pas été capable à un moment de sa vie d'être là pour Javis, et heureusement que Leana fut là... Satané Auror. Sans eux, Vitaly aurait regardé son fils grandir et aurait pu soutenir Javis... Oui, c'était de la faute des Aurors si Vitaly était devenu comme il était. C'était eux qui l'avait rendu hargneux et méchant dans le fond... - Donc, nous parlions, Mademoiselle Offman et moi, de la chance que j'avais d'être ce que je suis... Est-ce une chance de ne pas pouvoir vivre proprement et librement ? D'être craint par la terre entière, et par sa propre famille ? Non, je ne pense pas que ça soit une chance, Offman, mais plutôt un fardeau que certains doivent endossés. Je m'y suis habitué... Certes. Mais vos réactions restent les mêmes : admirations, puis peurs... Bête noire... Certes, oui. Vitaly en avait une, comme tout le monde, c'est ce qui le rapprochait un peu de l'humain. La peur de perdre son fils, et le dégoût des autres : des sentiments humains. Cherry ignorait elle aussi qu'il avait un fils, et c'était bien mieux ainsi. Il eut un large sourire, avant de continuer en parlant à Javis. - Et qui est cette beauté derrière le bar ? Encore une petite qui n'attends que ton... Bien sûr, Vitaly rigolait, il savait que Javis était fou d'amour pour Leana, et jamais au grand jamais il ne la tromperait. Ca serait de l'infédilité, et Javis était comme Vitaly avec Heinrish : bien trop loyal. Un chien en somme, avec une laisse... Tout comme Vitaly avait été avec Soleil. C'est peut être de là que venait l'expression moldue " être mener à la laisse " en parlant d'une femme dominante. Petit rire, Vitaly se frotta la tempe avant de lever le visage, étonné, vers Cherry. Elle partait ? Déjà ? Dommage... Vitaly n'avait pas de chapeau, mais il inclina honorablement la tête, avant de rajouter à la suite d'une Cherry gracieuse : - Au plaisir d'une prochaine rencontre, mademoiselle... Il regarda la brune sortir, traversait la porte, et mettre comme un glas à l'homme surle palier. En temps normal, Vitaly aurait tourné la tête, mais là, il eut un large sourire. Du caractère, cette petite, du caractère. Il tourna finalement la tête, redevenant sérieux, fronçant les sourcils derrière ces lunettes. Il parla doucement, d'une voix pleine de haine, mais empli d'un certains calme. - Ottan nous a cherché une fois de trop. L'ordre a été donné. Cherchez, et détruire. Plus aucune trace de la gamine, même pas une métamorphose. On en profitera de passer voir Nouchka, et on ira ensuite voir la sale garce de fille de chien... Ce soir, c'est sa fête. Pas de rire, pas de sourire, juste une expression haineuse. Le côté doux et aimable du loup avait comme disparu. Il était Vitaly, le loup, à la lueur dans les yeux qui glaçent les sangs. Ce chien qui crève les chairs en les mordant à sang, rongeant jusqu'à la moëlle épinière les cadavres des défunts. S'toi qui me doit un RP Cherry ! C'était super, merci à toi ^^ ! |
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