Cours n°1 (4è/5è année)[terminé]

La jeune femme hocha la tête envers ses élèves en guise de salut, avec un léger sourire en coin. Elle contourna son bureau, faisant les cent pas, avant de se poster devant les tables du premier rang, place que les élèves évitaient soigneusement d'éviter. Tandis que ceux-ci ouvraient leurs livres pour prendre des notes, Satine marcha lentement entre les tables, les mains croisées dans le dos, avant de s'arrêter devant le jeune Van Darfen.

-Ce n'est pas tout à fait cela, à vrai dire...dit-elle dans un doux sourire

La voix d'une autre de ses élèves s'éleva alors dans le calme de la pièce, et Satine tourna la tête vers celle-ci, esquissant un sourire. Le professeur revint alors vers son bureau afin de se placer devant.

-Toujours pas....Mais on se rapproche. La métamorphose est une discipline très complexe, vous le savez tous. Voilà pourquoi les définitions sont toujours difficile à appliquer. Les transfert inter-objet sont l'attribution d'un objet à un autre, de tout ou une partie d'un élément. Voici un exemple...

Satine sortit sa baguette et la pointa sur la plume située sur son bureau, qui se transforma aussitôt en chandelier d'argent.

-J'ai transféré sur cette plume les éléments d'un chandelier. Pourquoi, me direz-vous, employer le mot "transférer" et non "transformer"? Parce que la plume garde son essence et son identité. Elle restera une plume, même si elle détient une apprance d'un chandelier. Certes ces définitions sont complexes, voilà pourquoi les meilleurs spécialistes préfèrent laisser ce sujets aux philosophes moldus.

Le professeur retransforma le chandelier en plume de paon, tandis que la craie au tableau lévitait toute seule dans les airs, écrivant au passage les points les plus importants dits par la jeune femme.

-Cependant cette année nous nous interesserons aux transfert inter-espèces. Nous allons donc commencé par la pratique, mais d'un sort attribuant à un animal un transfert d'objet. Veuillez donc tous vous lever afin de chercher pour chacun d'entre vous un hérisson situés dans le fond de la salle.

Satine remonta doucement ses manches, attendant que les élèves aillent chercher leur petit animal assez difficile à manipuler, il est vrai, mais ce genre d'exercice s'attribuait bien aux pseudos débutants.

-Une fois que votre animal est en votre possession, il vous faudra le changer en pelotte d'épingle. Je vous rappelle que les sortilèges de transfert sont avant tout matière de concentration, il n'y a donc pas de formules à prononcer.

Elle s'approcha alors d'une jeune Gryffondor qui peinait à réaliser le fameux transfert, tenant d'une main hésitante le hérisson qui tentait de s'enfuir, et de l'autre, essayait en vain de le tapoter de sa baguette.

-Stupéfixez-le si vous en voyez la nécessité. Vos cours de sortilèges peuvent amplement vous servir.

Liam, tout doucement, détacha ses épaules du mur sur lequel il s’appuyait nonchalamment en attendant patiemment le début du cours de métamorphose. Il semblait bizarre de ravoir mademoiselle McIllian cette année. Pas qu’il ne l’aimait pas, au contraire, elle était une excellente professeur, mais tout paraissait si…étrange...ces derniers temps. D’ailleurs, le fait que de nouvelles personnes aient été nommées à la direction de l’école, était déjà assez étrange. En plus qu’il s’était toujours cru détester de ceux-ci, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’elle ne voulait Poudlard pour rien. Elles n’étaient jamais agréables envers les élèves…ou elles l’étaient secrètement, ce que Liam doutait fortement étant donné du tempérament des gens au pouvoir. Mais il fallait faire avec, vivre et survivre. Et Poudlard, il semblait au jeune élève, était devenu le terrain de jeu de ces Grandes Dames. Il ne s’était pas mis dans leur chemin, qu’aurait-il à y faire, en autant qu’elles ne s’attaquent pas aux personnes qui lui sont chères…Et de toute façon, il avait été remarqué, ce qui n’avait jamais été vraiment son intention, mais la récompense qu’on lui avait donné, il était loin de la regrettée…Elle était épinglée sur sa robe, à l’endroit qui cachait son torse. Un badge au armoiries du collège, entourant un énorme P. Pas pour Poudlard, mais bien pour préfet. Il était donc le Préfet de la maison qu’il avait tant chéri au fil des années qu’il avait passé dans l’école. Et il comptait bien la représentée…

Puis, la porte s’ouvrit, le jeune professeur offrant d’entrer aux élèves à l’intérieur de la salle de classe. Pas besoin de se précipité… il attendit que quelques élèves soient entrés, lui laissant ainsi le champ libre de se confondre dans la foule qui entrait dans la classe…qui était aussi froide que toute celle du château. Mais il ne s’en plaignait pas, d’ailleurs, il s’y était si bien adapté qu’il croyait ne pas aimer s’il devenait chaud d’une seconde à l’autre. Les autres étudiants parlaient fort, couvrant ainsi son silence, qui de toute façon, n’importait à personne. Tout au long de sa vie, il n’avait servi qu’à aider les autres. Sans jamais se faire aider. Il ne s’en plaignait pas non plus, s’amusant plutôt à imaginer cette attitude comme une tâche divine pour laquelle il avait été envoyé. Aidé la race décadente des sorciers. Mais, jamais il ne le serait, jamais il ne serait à la hauteur des gens qui gouvernait. D’ailleurs, il n’en aurait même pas le goût, se plaisant dans la simplicité que lui apportait l’écoute des autres dans le besoin. Quelques fois, même souvent, se délier la langue de ses problèmes était ce qui peut amener la plus grande libération dans l’âme tortueuse d’une seule personne.

Entrant dans la classe, se dirigeant directement vers le fond, Liam ne pu s’empêcher de fixer le professeur. Elle était en position d’autorité, autant en temps que professeur qu’en temps que magicienne accomplie, ce qui accentuait son charme et par la même occasion, sa beauté physique autant que spirituelle. Il aurait été stupide de dire que Liam était amoureux de son professeur, car il n’y avais là qu’une légère et banale attirance physique et non la fusion de deux âmes, que l’être humain avait appelé vrai amour. Plongé dans une torpeur causée par le manque d’attention et de sommeil, Liam n’entendit pas les premières explications du jeune professeur. Le cours commençait…enfin. Il se mit au mode cervicale d’écoute rapide, c’est-à-dire de ne pas être trop présent mais de tout de même écouté et absorber le gros de la matière donnée. Pas que la dame McIllian avait une voix soporifique, mais qu’il était lui-même presque incapable de se concentrer trop longtemps, ses pensées voguant à travers les choses qu’il entendait, les problèmes que les gens avaient…ce qu’il voulait faire pour eux…Brisant le silence, la professeur commença avec une première question…question à laquelle…il ne su quoi répondre, se contentant d’ouvrir les yeux bien grands en regardant la jeune professeur, clignant quelques fois des yeux, hébété, en espérant qu’elle ne s’attende pas à ce qu’il soit celui qui allait lui répondre.

Puis, vint la première démonstration de l’année. Rien de trop gros. Transformer une grosse plume de paon en chandelier. C’est alors qu’il comprit ou le professeur voulait en venir avec sa question. Peut importe la forme que l’objet, ou l’animal prenait, il restait tout de même la même personne dans sa propre essence. Bizarre…mais tellement véridique…Donc, ça expliquait pourquoi les animagus ou métamorphomages, ces gens qui pouvait modifier leur apparence physique à volonté restait eux-mêmes dans ces corps d’emprunt. Il restait eux-mêmes…Hypothèse de laquelle il pourrait peut-être discuter entre amis, se proposant des idées des plus farfelues. Puis, le cours poursuivit. Il se leva, sous les ordres du professeur, se dirigeant rapidement vers l’Endroit où se tenait les hérissons-cobayes. Regardant vers la droite, puis vers la gauche, cherchant si on l’observait un peu trop à son goût. Voyant que les conditions étaient favorables, il sortit sa baguette, la pointa vers l’un d’entre un…murmura un doux Wingardium Leviosa, le faisant léviter jusqu'à sa paume, dans lequel il prit le petit animal. Bizarrement, celui-ci commença à s’agiter quelque peu, alors que Liam sentait les épines l’écorcher sans traverser sa robe de sorcier. S’empressant de se rendre à la able, il y déposa le rongeur, tentant tant bien que mal de le stabiliser. Il venait de voir vers les premières tables de le stupéfixer…chose qu’il n’avait pas encore réussi à faire en sortilèges. Il se retourna vers l’autre fille, une asiatique de son année à Serpentard, qui avait réussi. La regardant avec de gros yeux, l’implorant du regard, pour qu’elle lui vienne en aide, il tentait désespérément de caché son désespoir. Voyant qu’elle n’avait de yeux que pour autre que lui, il leva le regard, toujours aussi implorant vers le professeur pour qu’elle lui vienne en aide. Les épines, tel des lames de rasoirs ayant perdu presque tout leur tranchant, lui brûlaient la paume de la main dans ses vains efforts pour le maintenir en place. Peut-être qu’user de magie n’avait pas été, loin de là, la meilleure idée pour le maintenir en place…Première leçon de l’année… Et il fallait maintenant qu’il se ridiculise en implorant l’aide d’un professeur…Mais au moins, il y avait un avantage, il avait un premier but de fixer. Réussir le sortilège de stupéfixion. Son mentor n’était plus là. Mais…d’autres pourraient certainement l’aider…Même si, pour l’instant, la seule aide qu’il quémandait était celle du problème piquant…et de camoufler les larmes qui lui venait aux yeux…

Assise plus ou moins au centre gauche de la classe, ne voulant pas être devant, mais ne voulant pas non plus être derrière, Uriana avait attendu le début du cours dans un silence des plus parfait. À peine avait-elle fait un peu de bruit lorsqu'elle s'était assise, mais sans plus. Son manuel bien fermé, droit devant elle, elle attend le début du cours qui commence d'une manière très précipité. Le professeur, bien que très belle, s'assurait de garder un air fermé pour interdire une quelconque indiscipline à ses élèves. Bien qu'Uriana pense qu'elle aurait été plus belle si elle avait sourit, elle ressentait l'aura de respect qui émanait du professeur Mc Illian. Bien qu'elle doute que tout le monde puisse penser comme elle, jamais Uriana n'oserait être impertinente devant ce professeur.

La première question fut lancée et un élève de Serpentard répondit de manière plutôt laconique. Ce n'était pas vraiment la bonne réponse, mais Uriana n'était pas du genre à lever la main et à répondre à haute voix à une question... surtout pour reprendre un autre élève... à moins bien sûr que le professeur ne la désigne... ce qu'elle ne souhaitait pas du tout. elle avait horreur de voir tous ces yeux braqués sur elle... c'était tellement gênant...

À cette pensée, elle se tasse sur sa chaise, prenant ainsi, à son insu, encore moins de place. Place d'ailleurs qui n'est déjà pas impressionnante. Elle dû se lever, question d'aller chercher le matériel pour la métamorphose d'aujourd'hui, à savoir un hérisson. Tenant la bête dans le plat de sa main droite, elle le couvrait partiellement le la main gauche, lui touchant à peine. Elle revient à sa place et le pose sur le bureau.

Oubliant momentanément l'objectif du cours, elle lui présente un doigt qui est soigneusement reniflé par le hérisson. Délaissant finalement le doigt, la petite bête se balade un moment sur le bureau, tandis que Uriana e demande sur quoi elle pourrait fixer son attention pour réussir une métamorphose, bien qu'elle doute y réussir du premier coup. D'expérience, elle sait très bien que ce cours sera frustrant, puisqu'elle ne réussira pas aujourd'hui. C'est comme ça tout le temps, toutes les nouvelles métamorphoses, elle ne les réussit pas au premier cours. C'était agaçant...

Elle n'a pas entendu le professeur conseiller de stupéfixer, elle sursauite donc en entendant le claquement sec et la brève lumière. Elle regarde le hérisson sur son bureau et secoue la tête. Pas question qu'elle le stupefie. Et puis, si elle le stupéfie, ça fera une lumière et ça attirera l'attention et Uriana ne voulait surtout pas attirer l'attention.

Affichant un profil bas, elle en revient à son hérisson et lève discrètement sa baguette. Elle se concentre, elle doit métamorphoser ce hérisson en pelote d'épingle. Elle réfléchit aux couleurs et à la texture. Le hérisson, animal nocturne soumis au plein jour est déjà roulé en boule, tentant surement de dormir malgré le bruit. Ou est-ce peut-être pour se protéger ? Enfin...

Elle lance sa métamorphose, elle sent très bien l'énergie passer et le hérisson aussi la sent passé. Cependant, rien de tangible ne se produit. La petite bête se montre le bout du nez et renifle l'air autour de lui. L'air dépité d'Uriana en dit long sur sa déception, mais elle n'émet qu'une seule protestation. Un long soupir.

Encore une fois, elle va agacer la créature du bout de son doigt, totalement démotivée par cet échec, bien qu'elle fut déjà assurée de ne pas l'avoir du premier coup.

Une présence se profile à ses côtés et elle lève les yeux vers le professeur qui lui donne quelques encouragements, mais à voix haute ! Quelques têtes se retournent et elle baisse rapidement les yeux sur son hérisson. Rho, mais pourquoi le professeur est-elle venue lui parler d'une voix si forte ! Tout le monde a entendu !

- Oui mademoiselle Mc Illian... répond Uriana d'une voix à peine audible.

Pendant que le professeur s'éloigne vers le tableau, la jeune Poufsouffle feint quelques tentatives, mais sans grande conviction. L'échec, bien que ce fut une évidence l'avait totalement démotivé. Du bout du doigt, elle recommence à agacer le hérisson, puis pense que l'animal est une petite bête nocturne et qu'il est en plein jour. Il doit être fatigué le pauvre... et avec tout ce bruit autour...

Comme pour lui prouver le contraire, le hérisson se met soudainement en marche et fonce vers le bord de la table, tel un lemming vers une falaise. elle le rattrappe in extremis, mais il est têtu ce hérisson et il reprend sa course.

- Mais par les Juges, restes tranquille... chuchote la petite blonde.

Encore quelques tentatives de le tranquiliser, elle essaie même de le garder dans ses mains, mais il refuse toutes ses caresses, essayant même de la mordiller.

- Mais... j'vais te stupéfixer si tu ne te tiens pas tranquille... murmure-t-elle toujours.

Là, s'en est trop, il commence à vraiment l'agacer de hérisson de malheur. Elle se résoud à l'obligation de le stupéfixer, question de ne pas attirer l'attention sur elle avec cet imbécile de rongeur *c'pas un rongeur !! chut...* qui veut absolument faire un vol planer.

Mince, elle a toujorus eu de la difficulté à stupéfixer un truc en mouvement. Mais elle devra essayer. Elle repousse vers le centre de la table le hérisson une dernière fois, recule et lance le sort.

- Stupefix !

Arg, raté ! À part une étincelle qui frappe la petite bête qui fait un bond en avant et quitte la table pour rouler sur le sol. Vif comme l'éclair, la sale bébête détale, suivie de près par Uriana qui, agissant sur le vif, n'a même pas le temps de penser que quelqu'un pourrait la voir plonger sous la table et se mettre à quatre patte à la poursuite du hérisson.

Mais sa course est soudainement freinée par elle ne sait trop quoi mais, douleur fulgurante au front oblige et bruit caractéristique, qu'elle devine être une table. Et pas la sienne. Oubliant le hérisson et tout le reste, sauf la douleur, elle émet une petite exclamation douloureuse et porte les mains à son front.

- Argl...

Combattant un moment la douleur, elle s'assoit et se cache le visage entre ses bras et ferme les yeux. Ce n'est qu'à ce moemnt qu'elle réalise que tout le monde doit maintenant la regarder. La douleur s'envole comme par magie *Waw !* mais elle garde la position, se sentant rougir jusqu'à la racine des cheveux. Tellement qu'elle se demande si ses cheveux n'ont pas prit une teinte rougeâtre.

Comme par magie, comme s’il avait été obligé par la charismatique et jolie professeur, Liam avait tendu son bras vers le professeur, qui l’avais pris et soigner grâce à une formule qui lui semblait seulement ordinaire. Orgueilleux, retenant les larmes de rouler sur ses joues, de peur qu’une personne le remarque, de peur qu’une personne croit Liam Dickens, préfet de Poufsouffle, faible et enfantin,, il serra les dents et regarda sa Némésis rougeur enfler, puis paralyser, puis redevenir sous sa forme initiale. Tout ça pouvait tant paraître simple alors que la professeur agitais nonchalamment sa baguette magique en prononçant les incantations avec la même confiance en soi. Oui, c’était son domaine, et peut-être qu’elle n’excellait que dans la métamorphose, mais c’était déjà beaucoup pour le jeune et ignorant élève. Levant les yeux vers le professeur, qui venait de se tourner, il esquissa un sourire, ne sachant pas s’il devait la remercier ou s’attarder maintenant à l’hérisson. Choisissant l’option entre les deux, il regarda béatement le professeur s’envoler vers un autre élève, ses cheveux flottant dans le courant d’air qu’elle transperçait comme une flèche en quête d’un cœur. Puis, il revint à ce qui était important de faire, réussir à métamorphoser cette boule d’épingles en une pelote d’épingles. Pointant sa baguette vers l’objet à convertir, il tenta d’appliquer ce qu’ils avaient appris, que très peu, l’année précédente, ainsi que de mettre en pratique la théorie qu’il lui venait d’être enseigné. Pourtant, même si le professeur semblait avoir de la facilité, ce n’était sans doute pas le cas pour les personnes qui ne faisaient que commencer. Se concentrant ardemment, jusqu’à ce qu’on puisse la veine de a tempe se gonfler, devenant ainsi apparente aux yeux de tous, le teint qui rougissait quelque peu sous la racine de ses bruns cheveux, quelques gouttes de sueurs qui commençait à suinter de son front, alors qu’il se concentrait au maximum de sa capacité, mettant tout ce qu’il avait de force mentale dans le simple bout de bois catalyseur qu’il tenait tout en tremblant un peu trop. Les sourcils froncés devant ce qui semblait résulter en un échec, il ne pouvait s’empêcher d’espéré réussir du premier coup, démontrant ainsi que la noble maison de Helga Poufsouffle était digne de ses élèves, et vice-versa. Puis, alors que l’hérisson commençait à se moduler différemment devant le jeune Dickens, un léger bang vint frapper son bureau, amenant la bordure à le frapper sauvagement au sternum, lui coupant le souffle, lui faisant ainsi perdre tout concentration et laissant devant lui un hérisson à moitié métamorphosé, la partie arrière faite d’un tissu plutôt laid et le devant restant le même. Au moins…Il avait des épingles…de vraies épingles qui lui transperçaient le corps sans douleur.

Puis, il chercha la cause de dérangement, et vit Uriana, petite élève de Poufsouffle que Liam avait remarqué sans en faire de signe, venait d’apparaître sur la chaise à côté de lui, le teint plus rouge que les banderoles de Gryffondor qui ornaient la Grande Salle. Que faisait-elle là, et pourquoi avait-elle frappée la table de Liam? Le déconcentrer? Ce n’était sûrement pas le cas. Mais pourquoi diable était-elle ainsi? Et où était son hérisson. Puis, il sentit une bestiole venir lui attaquer la jambe. Les larmes remontant encore une fois alors que des crocs s’enfonçait dans a robe de sorcier, il pris sa baguette et la pointa vers l’hérisson, alors qu’Uriana semblait vouloir disparaître aux yeux de la classe. Murmurant un léger stupéfix, il sentit la douleur s’arrêter et entendit un petit bruit sourd. Cherchant des yeux la cause, il pencha le regard, auparavant fixant un point pour que personne ne remarque la douleur qu’il subissait dans le moment, il vit le petit hérisson paralyser sur le sol. Se penchant, il le ramassa rapidement et le déposa devant la jeune élève, tout en lui montrant le sourire qui avait tant de fois charmé les gens et les avaient portés à se confier à lui. Elle ne due pas le voir, mais Liam la regarda tout de même, mettant son index droit devant sa bouche en signe de silence. Personne ne semblait avoir remarqué sa mésaventure, trop occupés par leur métamorphose. Pointant sa baguette vers les livres d’Uriana, il murmura un léger Accio Livre d’Uriana, alors que ceux-ci s’envolèrent rapidement devant lui, puis virent se déposer tout doucement devant la jeune demoiselle. Imperceptible clin d’œil sauf pour une personne qui regardait son visage, il s’approcha de la jeune Poufsouffle

*-Liam-* ((Murmurant)) Fait comme si rien n’était….

[le trimestre se terminant bientôt, je vais devoir arrêter le cours ici, merci de votre compréhension ^^]

Comme souvent dans un cours de pratique, les élèves s’agitaient, les sorts fusaient dans la salle de cours, et Satine n’eut qu’une seule image lui venant à l’esprit, celle du pauvre professeur Flitwick lévitant dans les airs, grâce aux soins d‘un élève peu concentré, au temps où les Maraudeuses n’avaient pas encore pris possession de Poudlard.

*Il ne manquerait plus qu’ils me transforment en pelote d’épingle moi aussi *

Sur cette pensée, le professeur fronça légèrement les sourcils, avant de reporter son attention sur Nathalie, qui tentait en vain de s’exprimer au milieu de tous les sorts qui fusaient dans la salle.

-Exact Mademoiselle Cerrada. On peut voir ça ainsi. Gardez en mémoire que toute magie peut s’avérer devenir de la magie noire, il suffit juste pour cela d’avoir un esprit peu attentionné. Une batte de Quidditch peut s’avérer très dangereuse si l’on songe seulement à y transférer ne serait-ce que quelques pics d’acier lorsqu’on s’y attends le moins. Une fois que vous maîtrisez les transferts, vous êtes capables de beaucoup de choses, il suffit d’avoir un peu d’imagination…

Une voix couvrant le son des sorts fusant en tout sens s’éleva alors dans un air triomphal et emprunt d’une joie non dissimulée. « Professeur, j'y suis arrivé, enfin! » Sur cette phrase mélodieuse, Satine esquissa un sourire, heureuse de voir enfin un de ses élèves réussir l’exercice. Elle se dirigea au devant du jeune Serpentard, et prit la pelote d’épingle dans sa main afin de l’examiner sous tous les épingles.

-Très bien Monsieur Van Darfen, je vous félicite. Je ne vois aucun défaut, et je peux vous assurer que je sais les trouver…

Le professeur examina alors avec soin la pelote qu’elle tenait dans les mains, l’analysant sous tout les angles, son regard observateur à la recherche des failles qu’il pouvait y avoir.

-Pas de moustache, pas d’oreilles…Une pelote d’épingle réussie…Cela vous dispensera du devoir d’exercice pratique Mr Van Darfen

Un grand bruit, comme un cognement, parvint aux oreilles du professeur, qui posa alors la pelote d’épingle sur la table du Serpentard, cherchant des yeux d’où pouvait venir ce cognement. Enfin ses yeux se posèrent sur une élève assise à terre, le visage caché par ses bras, recroquevillée sur elle-même. La conclusion n’était pas difficile à faire, la jeune élève avait du se lancer à la poursuite de son petit cobaye, à en juger le hérisson qui cavalait dans l’espoir de trouver une sortie, et avait dû malencontreusement rencontrer un obstacle par sa maladresse ou son inattention. Personne n’avait semblé prêté attention à la mésaventure d’Uriana, trop occupés par leur exercice pratique, à l’exception du jeune Liam qui avait décidé de prêté main forte à la pauvre Poufsouffle. Satine s’avança vers les deux élèves, et murmura discrètement à Uriana, en se penchant près d’elle :
-Miss Sitachenko, ça va aller?

Le professeur soupira, estimant que le martyr de ses élèves avait suffisamment duré. Elle se leva alors, balayant la classe de son regard observateur, avant d’élever suffisamment la voix pour que tout le monde puisse l’entendre.

-Bien ce sera tout pour aujourd’hui. Pour ceux qui n’ont pas réussi l’exercice pratique, je vous conseille fortement de vous entraîner. Mais personne ne sera dispensé du devoir obligatoire.

Ignorant les soupirs de désappointement de ses élèves, Satine leva nonchalamment sa baguette en direction du tableau, sur lequel la craie inscrivait elle-même les instructions, que le professeur répéta tout haut :

-Je veux donc un parchemin de 30 centimètres sur les questions suivantes :
1) Quelle est la différence entre la notion de « transfert » et celle de « transformation »
2) Comment procéder à un transfert, qu’il soit inter-espèce ou non?
3) En quoi peut-on dire que l’éxecution d’un transfert est difficile?
4) Donnez moi quelques exemples de transfert applicables à la magie noire.
Voilà ce sera tout pour aujourd’hui, bonne journée à vous. N’oubliez pas de remettre vos hérissons, transformés ou non, dans la boite située sur mon bureau.

Satine se dirigea s’y dirigea alors, avant de enfin pouvoir prendre place sur sa chaise, rangeant avec soin toute la paperasse qui s’y entassait. Quoique vu l’état où la salle de classe se trouvait à présent, son bureau paraissait propre et rangé. Le professeur sortit une plume de sa boite en bois, et gribouilla sur un morceau de parchemin, le simple mot de « elfe », afin de lui faire penser à appeler une de ces créatures pour venir nettoyer la salle entre deux cours.



HJ : j'afficherai plus clairement les devoirs ce soir, merci de votre compréhension.

Points rajoutés :

Serpentard : +10 (assiduité de James Van Darfen)
Poufsouffle : +20 (rp d'Uriana Sitachenko, et de Liam Dickens)
Gryffondor : +5 (rp de Nathalie Cerrada)

Cachée entre ses bras, elle n'ose regarder. Comme une enfant qui se dit que si elle ne voit pas, personne ne la voit, elle reste immobile. Peut-être que le cours se terminera et personne ne la verra quand ils sortiront. Quand elle n'entendra plus les voix, elle risquera un regard, puis ira se terrer dans la salle commune. Mais une présence à ses côtés la fait tricher un peu et observer à travers les minuscules espaces entre ses doigts. C'est Liam, le préfet de Poufsouffle.

Elle ne rate aucun de ses mouvements à travers les fins interstices entre ses doigts. Elle le voit stupéfier son hérisson et le poser devant elle. Elle ne rate pas non plus son sourire. Elle se sent rougir de plus belle si c'est possible, sans trop en comprendre la raison. Un discret chut, elle retire lentement ses mains de devant son visage, dévoilant des yeux grands ouvert et beaucoup trop vert. Elle voit ses livres flotter jusqu'à elle et se poser non loin du hérisson.

Il lui chuchote de faire comme s,il ne s'était rien passé. Elle hoche gravement la tête et du coup, son teint reprend une teinte passablement normale. elle dévisage Liam un moment, ne sachant trop que faire, mal-à-l'aise, intimidée, gênée et autres sentiments du genre. Une voix féminine, tout près de son oreille, lui demandant si ça va brise l'instant. Sortant de sa torpeur, elle se relève d'un bond.

- Oui, mademoiselle Mc Illian, tout va bien, répond-t-elle d'un débit beaucoup trop précipité pour être sincère.

À son grand soulagement, le professeur ne s'attarde pas et s'en va au tableau. Voulant se faire oublier, elle ne bouge pas, se contentant d'esquisser un léger sourire reconnaissant à Liam, jusqu'à ce que le professeur Mc Illian les libère. Une fois l'annonce de la fin du cours faite, Uriana, ayant ses livres déjà tout prèts et rassemblés, elle n'a plus qu'à ramasser son hérisson stupéxier qu'elle remet là où elle l'a prit en début de cours, puis détale en vitesse. Elle est sans aucun doute la première à s'éjecter de la classe et, sans courir parce que c'est interdit, avale les mètres de couloirs à une vitesse impressionnante venant d'elle.