Ice Cream.

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( Premier post Réservé )

Alice is Ice Cream.

La pénombre de la pièce était telle une cave, un grenier dont on voudrait s'envoler, s'enfuir, pour ne plus jamais y retourner. Ne plus voir ses mains, ses jambes : rien. Juste entendre le son de sa respirations en toute continuité. C'était peut être flippant, on pourrait se croire en plein Film d'Horreur, et en réalité, c'était ça, qui attisait l'envie et l'excitation de la Serpentard. Se mettre dans des situations impossibles était son choix, et la chose qu'elle désirait plus que tout au monde. Un véritable art. Risquer sa vie, ne pas le regretter, seulement pour en profiter un maximum. Être las de la vie, chercher autre part, quelque chose, qui pourrait donner un sourire, une larme, quelque chose de concret. Chose qui ne serait pas éphémère. On pouvait mourir le lendemain, dans trois mois, dix ans. Une fatalité que l'on ne peut pas toucher, mais pouvons provoquer à tout moment. Ne serait-ce pas le moment de profiter, un maximum, essayant de tout vivre avant de s'envoler ? Alice était ce genre de personne. Elle ne réfléchissait pas à deux fois avant de faire ce qu'elle avait en tête. Ca avait beau être illégal, être inimaginable, elle trouvait toujours un moyen de le faire, et bien sur, sans l'avis des autres : elle n'en avait pas besoin. De toute façon, étant donné qu'elle était une proche de la célèbre Yuki Harada, elle ne craignait rien de ce coté là. Mais la solitude pouvait être une expérience très agréable en soit. Tellement, qu'elle avait le mérite d'être partagée (Oô). Le silence était pesant, cela faisait près d'une heure que la verte et argentée n'avait pas bougé, ce qui prouva son ennuis, son impatience. Mais rien. Toujours rien. Elle voulait savoir sa plus grande peur. Elle ne le savait pas elle même, c'était désolant pour une adolescente. Sachant qu'il ne venait pas, ou peut être ne le voyait-elle pas ? Elle commença à se dégager de la où elle était, sans un lumos, elle se démêla de l'endroit sombre, pour retrouver la sortie. Étant une personne adroite malgré elle, elle savait aussi que le moindre faux pas pourrait changer de tout au tout son comportement. Étrange, cela dit, mais elle ne voulait pas non plus tomber sans raisons. Elle ouvrit la porte pour sortir. En réalité, elle était dans la Salle sur Demande. Quelqu'un avait dit y trouver un Epouvantard récemment, du moins, c'était une rumeur qui courrait, et elle voulait en voir un, sur le champ, pour savoir ENFIN de quoi elle avait le plus peur. Mais rien. Dès qu'elle se rapprocha de la lumière, on put voir son uniforme ternit par la poussière virevolter, lorsqu'elle tournait pour la faire s'enfuir. Il était aussi noir que l'ébène. Aussi noir que l'éternel. Quelque chose qui l'attirait mais faisait une croix sur la mode, chose qu'elle n'appréciait pas, en un sens. Car Gucci et Prada étaient ses meilleures amies.

Silence. Alice fixa la porte, un instant, puis cette dernière disparut, sans scrupule, sans se douter du fait que ce jour-là, elle avait détruit sa réputation du « tout apparaîtra, il suffit juste de le souhaiter trois fois, et blabla ». Pff, Alice était sidérée. Puis elle se retourna, perplexe, prête à se rendre à son prochain cours qui ne saurait tarder. Fixant la sorte de pendule magique présente dans le couloir, elle avait put constater qu'elle avait encore une petite heure, chose qui n'était pas plus mal. Soudain, une odeur de sang palpita ses narines. Une odeur crasseuse, écoeurante, comme ce jour lointain où elle avait fait fasse à deux cadavres. Elle se tourna, fit volte face et se retrouva nez à nez avec Jared. Ou du moins, ce qu'il en restait. Il était étendus, sur le mort, plus mort que vif, et la verte et argentée ne bougeait pas d'un pouce. A Poudlard, cela devait faire depuis la prise des Maraudeuses que cela n'avait pas eu lieu, et certainement jamais avec un élève. Mais se poser ce genre de questions étaient sans doute le dernier de ses soucis. A cet instant précis, son visage resta de marbre, comme figée, elle ne bougeait pas, ne cillait pas des yeux. Choquée, une mauvaise surprise. Lui faisait-il une blague ? Elle ne pouvait se résoudre à aller vérifier le corps. C'était peut être trop.. réel, comme impression. Puis soudain, elle se mit à trembler, les traits de son visage s'accentuèrent, elle ne pleurait pas, de toute façon, elle n'y arrivait plus. Avec difficulté, la Serpentard s'approcha du jeune garçon, sans le toucher, elle se pencha vers lui, s'accroupissant sur ses jambes. Ca semblait trop vrai. Mais impossible. Certains élèves passaient mais s'enfuyaient illico, en sortant quelques phrase comme « Un élève mort. » ou bien « Putain Wakefield a tué son meilleur amis ». Et la demoiselle en question ne bougeait plus, elle s'approcha plus du corps qu'elle toucha. Trop réel. Elle pouvait encore sentir la chaleur de son corps qui diminuait petit à petit. Devenant de plus en plus pâle. L'adolescente se mordilla la lèvre inférieure, ne pouvant accepter le spectacle qu'on lui infligeait.

« Arrêtes Jared, c'est pas drôle. »

Silence, aucunes réponses.

« Jared ! Jared réponds-moi putain, réponds-moi. »

Il ne bougeait pas, et elle sentait monter en elle des larmes. De colères, ou plutôt de tristesse ? Elle ne semblait pas les définir. Et si, en réalité, c'était ça, sa plus grande peur ? Et si sous ses yeux, elle avait juste affaire à un Epouvantard quelconque. Mais elle ne pouvait s'y fier. Elle n'en avait jamais vu, et se laissait emporter dans un flot de larmes, et de colère. Personne n'avait vu Wakefield ainsi. Personne. A part peut être...

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Le topic est il toujours d'actualité. Si oui je supprimrai mon post. Sans réponse sous une semaine je déplacerai.

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