C'est bon aujourd'hui [Terminé]

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[Voici Nadou, j'espère que ça t'ira j'ai plus rp depuis longtemps avec Aurel]

Un jeune homme au visage androgyne se pavane sur scène. Des spots de couleur ambre, dans les couleurs chaudes l’éclairent lui et ses musiciens. Ce jeune homme avait une guitare électrique à la main. Cette personne n’est autre que le jeune chanteur montant du monde sorcier : Aurel Raphael. Ses doigts de la main droite frappaient contre les cordes, sa main gauche faisait les accords, les deux coordonnés offraient de magnifiques sons.
Il se révélait, que le chanteur ne faisait pas un concert, il était tout simplement en balance avec ses musiciens. Son prochain concert avait lieu ce soir à 21h dans une salle de concert à Londres. Cette salle n’était pas fort grande tout comme les aimait Aurel, il avait ainsi une plus grande intimité avec son publique chose qu’il trouvait essentielle.

La première partie des balances achevées, Raphael avait droit à une pause de deux grosses heures. Il en profiterait donc pour se rendre dans un parc situé non loin de là. Vu qu’il faisait beau, il pourrait aussi prendre sa guitare acoustique avec lui et trouver un coin tranquille où il ne serait pas dérangé par des groupies.
Le jeune chanteur quitta la salle par l’entrée du publique, sa guitare dans sa house sur le dos. Quelques fans attendaient déjà, il adressa quelques mots à ceux-ci et leur dédicaça les pochettes de son premier album. Ensuite, il se rendit dans le parc, vêtu d’un jeans, d’un t-shirt gris foncé avec par-dessus une veste de costard ; ce style lui allait à merveille en particulier pour faire de la scène.
Arrivé au parc, il ne lui fallut que très peu de temps pour se trouver un endroit calme et très peu fréquenté. L’endroit était à l’ombre générée par un arbre non loin d’un petit point d’eau. Le jeune chanteur s’adossa donc à l’arbre, sa guitare sur ses genoux. De douces notes s’échappaient, agrémentées de par la voix du jeune homme, une voix cassée, une voix venant du nez comme disent certain. Et pourtant, ce fameux timbre plaisait par contre énormément au publique.

De longues minutes s’écoulaient et pourtant Aurel Raphael ne voyait pas le temps passer. Pour lui, depuis qu’il avait quitté Poudlard et accomplis son rêve, la vie défilait de plus en plus vite. Bien que souvent joyeux, au fond de lui le jeune homme trainait une tristesse éternelle, une mélancolie éternelle présente depuis bien longtemps. Cela se ressent d’ailleurs assez fort dans ses textes qui parlent en grande partie du temps de la mort, des plaisirs du passé et choses mélancoliques voir tristes. Pourtant, le jeune chanteur avait quelques textes joviaux et remplis de joie de vivre…
La mélodie qu’il jouait maintenant était assez triste, juste instrumentale, il ne chantait pas…

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Une magnifique journée... Qui aurait bien pu continuer de manière adorable si....

Si le chanteur à la mode n'était pas en concert le soir même. Aurel... Il attisait les passions de tout ce qui était féminin dans l'hopital. Les infirmières ne parlaient que de lui... les patientes aussi. Il n'y avait que elle qui ne disait rien préférant taire qu'elle connaissait la "star". Elle n'avait pas eut envie de se soumettre aux mille et une questions qui n'auraient pas manqué de la submerger à peine aurait elle eut le temps de mentionner "Je le connais, sympathique..." de son ton aimable mais qui lui donnait parfois un air si intouchable. Pourtant, elle ne l'était pas, intouchable.

Entre parler de lui avait éveillé des souvenirs. Il avait été le premier patient dont elle s'était occupé après la mort de son mari. Il avait été si... adorable avec elle qu'il lui avait rendu son sourire. Mais les impératifs aidant, ils s'étaient plus ou moins perdu de vue. Toute la journée, elle avait vécue entre ses souvenirs et les fans qui lui racontaient telle ou telle annecdote sur lui. Elle finit par craquer dans la salle de repos quand l'une de ses collègues entra et dit

Collègue -Maddisson... Tu devrais venir avec nous au concert de ce soir...

Avec ces paroles, toute la patience de Maddisson s'envola. Elle se leva.

Maddi -Non. Je vais prendre l'air. Je reviens dans deux heures maximum.

Elle les planta là sans rien ajouter. Elle se dépêcha de se diriger vers l'aire de transplannage et de disparaître. Direction... Un parc, loin de l'hopital. Lorsqu'elle apparu, elle soupira lourdement. Enfin en paix. Elle alla s'asseoir sur un banc afin de pouvoir réfléchir en paix. Pourquoi était elle aussi en colère qu'on lui parle de lui. Aucune idée. Elle secoua la tête tandis qu'une mélodie mélancolique se faisait entendre.

Elle resta figée un moment. Elle connaissait l'air... ou au moins la façon de jouer. Pendant quelques minutes, elle resta immobile, hésitant sur la marche à suivre. Elle finit par se lever et ne tarda pas à découvrir le chanteur assit au pied d'un arbre. Elle l'observa un moment avant de se déplacer silencieusement derrière lui et de murmurer à son oreille.

Maddi -Vous sentiriez vous mélancolique, M. Haroche? Que puis je faire pour vous soigner?

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Le jeune chanteur était lancé dans sa mélodie. Il se remémorait des moments du passé tant tristes que joyeux. Les deux lui faisaient bizarrement du bien, je dis bien bizarrement car en général ce qui est triste ne rend pas les gens bien. Mais bon, Aurel était une personne qui pouvait être très spéciale, ses amis proches le confirmeront. Comme étant jeune, le matin il disait blanc et le soir il répondait noir.
Et puis, tout à coup, il stoppa net sa mélodie. Une voix qui lui semblait familière venait de résonner dans son oreille. Pourtant, il n’avait entendu personne arriver. Il faut avouer que lorsqu’Aurel était lancé dans sa musique, plus rien ne pouvait l’en sortir, tout ce qui se déroulait autour de lui n’existait pas. Il était dans son univers, dans sa bulle, isolé du monde et des gens qui l’entourent.

Le jeune chanteur tourna progressivement son regard vers la voix. Derrière lui, il y avait une jeune femme aux cheveux châtains foncés. Le visage fin de celle-ci venait de confirmer la pensée de Raphael. La voix lui avait fait penser à une amie de longue date, son visage le lui avait confirmé : Maddisson, une jeune femme qui lui avait prodigué des soins il y a déjà quelques temps, ceci créa leur amitié. Une ancienne Serdaigle aussi, une amie de Poudlard. Et pourtant, le jeune homme avait toujours été attiré par elle.
Aurel déposa sa guitare dans son étui. Il se devait de répondre à la jeune femme. Avant tout, il adressa un sourire à celle-ci, comme il le faisait si bien à l’époque. Son regard se posa furtivement dans le sien pour ensuite s’en retirer.

- Pour me soigner ?

Le jeune homme fit mine de réfléchir.

- Et bien que me proposeriez-vous d’intéressant ?

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Comme prévu et désiré, la bulle dans laquelle il s'était enfermé éclata. Le changement d'atmosphère fut immédiatement palpable. Néanmoins, elle ne regrettait pas de lui avoir parlé même si elle aurait pu l'écouter des heures.. Comme au temps de Poudlard, comme lorsqu'elle l'avait soigné. Un sourire chaleureux aux lèvres, elle le regarda tourner son visage vers elle. Il n'avait pas vraiment changé depuis qu'ils s'étaient quittés quand il avait été remit. Intérieurement, elle ne pouvait que comprendre celles qui étaient folles de lui et qui ne parlaient que de lui. Mais pour l'avoir vu, pour l'avoir côtoyé, elle avait du mal à voir la star en lui et elle comprennait difficilement celles qui prétendaient être amoureuses de lui sans le connaître...

Dure chose que la célébrité. Elle l'observa ranger sa guitare. Elle était vaguement déçue qu'il arrête, elle aimait bien l'entendre jouer... Mais elle aimait encore plus discuter avec. Elle lui rendit son sourire tout en se levant pour se mettre face à lui.

Aurel -Pour me soigner?... Et bien que me proposeriez vous d'intéressant?

Elle eut un rire léger et resta un moment silencieuse avant de répondre.

Maddi -Oui... Pour soigner votre mélancolie, Aurel. Et il n'y a qu'un seul remède à cela... Parler de choses joyeuses...

[i]Elle ne lui laissa pas le temps de réagir qu'elle enchaîna.

Maddi -Et puis... Je présume que pour votre concert de ce soir, être mélancolique ne doit pas être une bonne chose, non? Tenez, parlez moi de ce concert? Il paraît que les billets ce sont vendus comme des petits pains... ET j'aimerais que vous évitiez de trop faire tomber vos fan en extase... Je risque de ne pas survivre à une nuit passée à les réanimer...

Ses prunelles pétillaient de malice. Comme à chaque fois qu'elle était avec lui, elle sortait de sa réserve. Elle rit doucement avant d'attraper un brin d'herbe et de jouer avec

Invité

Parler de choses joyeuses était le seul ? Certes, Maddi avait raison mais Aurel avait besoin de voguer dans divers horizons pour pouvoir se déstresser. Aurel allait enchaîner que son ami le devança déjà. Elle enchaînait sur un terrain dont lui avait souvent parlé un de ces amis proches. Mais elle poursuivit sur son concert, un sujet qu’Aurel préférait aborder, il se sentait plus maître en la matière.
La fin de sa phrase fit sourire le jeune homme, il rigola même intérieurement. Cela se lisait dans son regard qu’il riait intérieurement, son amie allait sûrement le remarquer.
Les prunelles de Maddi pétillaient de malice, Aurel savait ce que cela signifiait, cela lui rappelait le bon vieux temps.

- Hum pour mon concert de ce soir j’ai d’autres moyens pour me sentir bien. C’est un ami qui m’a dit d’essayer mais si je devais te dire la raison, je pense que tu ne serais pas contente.

Interruption de quelques secondes. Apparemment, elle n’avait pas perdu son habitude de jouer avec un brin d’herbe. Déjà à Poudlard, elle faisait cela. Un autre sourire se dessina sur le visage du jeune homme.

- Les places se sont vendues comme des petits pains. Et puis disons que je ne suis pas à 100% responsable du fait qu’elle tombe en extase comme tu dis.

Un autre sourire, suivi d’un léger petit rire. Son regard se posa à nouveau dans celui de la jeune femme. Ensuite, d’un ton sincère, il demanda à la jeune femme :

- Est-ce que tu as une place ? Si pas, je t’inviterai avec plaisir en tant qu’invitée d’honneur.

Le jeune homme avança sa main vers celle de son amie. Il attrapa le petit brin d’herbe et lui jeta un regard malicieux. Ensuite, il glissa celui-ci entre ses lèvres et lui adressa un regard plus tendre. Il ne l’avait jamais regardée comme ça, il espérait que cela ne la gênerait pas et que ça ne la vexerait pas. Il répondit alors :

- Je te connais, tu n’arracheras pas un autre brin d’herbe, c’est celui-ci que tu veux. Si tu le désires viens le chercher.

Il avait l’air con avec un brin d’herbe entre les lèvres mais bon surtout qu’un sourire se dessina sur ses lèvres. Bizarrement, il se sentait de moins en moins mélancolique lorsqu’il était avec Maddisson, pourrait-elle être un remède pour le jeune chanteur ?

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Le voir rire même intérieurement la rassura plus qu'elle ne voulait le montrer. Elle savait que l'inquiétude n'était pas particulièrement bon pour personne... encore moins pour un chanteur. Et même si Aurel avait visiblement l'habitude, elle préférait le voir ainsi. Et tandis qu'elle jouait avec son brin d'herbe, vieux réflexe, elle l'écoutait lui répondre. Elle lui dédia un sourire énigmatique tandis qu'elle lui répondait d'une voix mutine.

Maddi -Hm... Les moyens de ton ami me semblent contraires à la thérapeutique, Aurel... Mais tu es libre de faire ce que tu veux... Si tu tombes malade, je serais ton médecin avec plaisir.

Son sourire devint chaleureux avant qu'elle ne reprenne.

Maddi -Quant à tes fans... Tu exagères. J'ai déjà eut une floppée de filles qui s'étaient évanouies parce qu'elles ont attendues que tu sortes de ton Hotel. Je ne sais pas ce que tu leur fais, mais c'est comme ça. J'ai passé la journée à n'entendre parler que du "fanstastiiiiiiiiiiiiiique Aurel, son sourire, son charisme..." Par Merlin ! J'imagine sans peine que celles que tu embrasses ne serait ce que sur la joue ne se la lavent plus jusqu'à la fin de leurs jours..

Elle éclata de rire. Un rire clair, joyeux qui se répercuta jusque dans son regard violet. Quand il lui demanda si elle avait une place avec sincérité, elle s'arrêta de rire et l'observa un moment, trop surprise pour dire quoique ce soit. Qu'il en profite pour lui enlever le brin d'herbe l'indifféra au plus haut point... sur le moment. Elle s'éclaircit la gorge et répondit d'un ton sérieux.

Maddi -Non je n'ai pas de place, Aurel... Je serais venue avec plaisir à ton concert... Mais je suis de garde ce soir. La totalité des femmes du services ont prit leur soirée pour venir te voir... Je... Je suis la seule médicomage ce soir à l'hopital... Je... Je suis désolée... Je pourrais passer après ma garde, en revanche...

Elle rougit. Son réflexe fut de vouloir jouer avec son brin d'herbe... Mais où était il passé? Elle regarda autour d'elle avant de se rappeler qu'il avait osé le lui voler. Elle l'observa un moment, ruminant une quelconque vengeance à son encontre, jusqu'à ce qu'elle rencontre son regard tendre. A nouveau, elle rougit mais ne dit rien. En revanche, son regard étincella quand il lui dit de venir le chercher. Par Merlin, il la connaissait bien. Elle plissa le nez cherchant par quel moyen l'avoir... Parce qu'elle y comptait bien...

Ses prunelles finir par s'éclairer dangeureusement. Ah.. Il voulait jouer... Soit... Elle allait jouer. A vrai dire, la proposition était plus que tentante... Elle ne pouvait pas ne pas y succomber. Elle se redressa, avança vers Aurel et s'accroupit près de lui. Elle fit glisser le bout de ses doigts sur la ligne de sa machoire tout en plongeant son regard dans le sien. A quelque part, elle n'avait plus envie de jouer. Un instant rêveuse, le bout de ses doigts effleurèrent la bordure de ses lèvres. Elle sourit tendrement avant de sortir de sa rêverie.

Elle se trompait, elle n'avait pas le droit. Il jouait avec elle, il la taquinait. Une quantité d'émotions passa sur son visage avant qu'elle puisse reprendre sa mine rieuse. Elle se pencha vers lui et du bout des lèvres, attrapa le brin d'herbe tout en, sans le vouloir réellement toucher celles d'Aurel. Elle se recula, resta un instant dans le vague et se rassit carrément à côté de lui. Elle murmura, gênée.

Maddi -Diable... Tu me fais un sacré honneur là...

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La réponse de la jeune femme provoqua un léger pincement au cœur. Il aurait vraiment aimé qu’elle puisse venir le voir. Enfin, de toute façon, Aurel avait plusieurs dates prévues sur Londres sur toute sa tournée. Maddisson aurait donc la possibilité de le voir la prochaine fois.
Aurel aimait voir son amie rougir, cela lui donnait un certain charme. Le regard de son amie pétillait. Quand ses prunelles s’éclairèrent, le jeune chanteur savait très bien que la jeune femme viendrait chercher celui-ci. Par quel moyen ? Aurel ne le savait pas, il apprécierait d’ailleurs voir cela.
En la voyant s’approcher de lui, le cœur du jeune homme palpita légèrement. Ses joues prirent un teint légèrement rosâtre lorsqu’elle daigna poser ses doigts sur sa mâchoire. Le regard qu’elle lui jetait l’embarrassa un petit peu plus. Il la sentit rêveuse lorsqu’elle toucha à ses lèvres, il reconnut bien le sourire de son amie.

Le visage de Maddisson c’était approché de celui du jeune homme. Il rougit alors d’autant plus, en particulier lorsque leurs lèvres se touchèrent inconsciemment. Les deux jeunes gens restèrent un instant dans le vague jusqu’à ce que la jeune femme se soit rassise au côté du jeune homme. Elle répondit alors gênée, qu’il venait de lui faire un sacré honneur. Après tout, la jeune femme qu’il mentionnait dans ses textes était une amie qu’il avait perdue de vue depuis longtemps. Une personne à qui il pensait souvent. Un être qu’il aurait voulu revoir plus souvent. Et pourtant…

- J’aurais aimé te rendre un sacré honneur il y a déjà longtemps.

Un léger silence s’installa et pourtant, ce calme n’était pas gênant comme pouvait l’être certain de ces moments entre les gens. Il tourna son visage vers son amie. Son regard se posa à nouveau tendrement dans celui de Maddisson. Il savait pertinemment ce qu’il voulait, il le désirait déjà étant jeune. Les deux histoires qu’il eut vécues n’étaient que pour oublier la réelle attirance qu’il avait pour la jeune femme qui était devant lui. En rougissant légèrement, il prononça.

- Tout d’abord, je voudrais m’excuser pour ce que je vais faire.

Peut-être, devait-elle se demander ce qu’il allait se passer. Le jeune musicien avança une main sur l’une de ses amies. Il serra celle-ci doucement. Le contact de sa peau avec celle de son ami lui produisit un certain frisson, il y avait bien longtemps qu’il n’avait plus ressenti cela. Doucement, il avança ses lèvres de celles de son amie. Leurs lèvres se rencontrèrent alors. Le cœur du jeune homme battait la chamade. Il y avait longtemps qu’il n’avait plus embrassé une jeune femme surtout qu’ici il éprouvait réellement quelque chose pour elle.

[J'espère que ça t'ira Smile

]

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Aurel -J'aurais aimé te rendre un sacré honneur il y a longtemps.

Une lueur perplexe passa dans les prunelles violet. Encore sous le coup de ce qu'elle venait faire par "jeu" et du fait qu'elle tentait de se convaincre que ce n'était qu'un jeu, elle ne comprennait pas où il voulait en venir. Lentement, la lumière se fit dans l'esprit de la jeune femme. Elle rougit en comprennant qu'il venait tout juste d'avouer qu'il avait eut un penchant pour elle... il y avait longtemps... C 'était justement ce "longtemps" qui la chagrinait intérieurement.

Le jeu auquel ils venaient de se liver l'avait touché bien plus qu'elle ne l'avait laissé voir. Jamais, ô grand jamais, elle n'avouerait ni se s'avouerait qu'elle avait eut et qu'elle avait encore un faible pour lui. Jamais, elle ne dirait qu'elle adorait son sourire et la manière dont il chantait et... tout le reste d'ailleurs. Son amour pour son mari enfin, son défunt mari n'avait jamais réellement fait taire ce l'affection qu'elle avait pour Aurel. Même si elle l'avait toujours farouchement nié et dissimulé au plus profond d'elle même. Elle n'avait jamais été infidèle à son mari, elle ne l'aurait pas supporté... Son mariage ajouté à la célébrité de son ami n'avait pas aidé à l'acceptation de ses sentiments.

Et maintenant... Il lui avouait qu'il avait eut envie de l'embrasser il y a longtemps... Devait elle y voir un quelconque aveu?

Aurel -Tout d'abord, je voudrais m'excuser pour ce que je vais faire.

La gêne et la lueur peplexe de son regard laissèrent place à un étonnement pur. Elle ne comprennait plus rien... Par contre, elle eut un frisson lorsqu'il posa sa main sur la sienne et qu'il la serra. Elle oscillait toujours entre étonnement, gêne, et incompréhension lorsqu'il posa ses lèvres sur les siennes. Cette fois ci, elle le sentait bien, ce n'était pas un jeu ou du moins plus... Si cela l'avait été un jour. Son hésitation s'envola d'un seul coup tandis qu'elle lui rendait son baiser. Sa main libre alla se poser sur sa joue qu'elle caressa délicatement.

Quelques instanst plus tard, elle se recula, comme prise par un sursaute de culpabilité vis à vis de lui, vis à vis de son défunt mari. Elle plongea son regard dans celui d'Aurel. Elle était à la fois profondément gênée et profondément heureuse. Sa main n'avait pas quitté la joue du jeune homme.

Maddi -Aurel... Aurel.... Est ce que tu es bien sûr de ce que tu fais?

Invité

Le jeune homme sentit la main de la jeune femme se poser sur sa joue. Il aimait sentir le contact de sa peau contre la sienne. Ce contact signifiait donc qu’elle consentait le geste du jeune homme.
Leur premier baiser achevé, le jeune chanteur vit Maddisson se reculer. La main de la jeune femme n’avait pas quitté la joue du jeune homme. Aurel la regardait droit dans les yeux, il voyait qu’elle faisait de même. Et puis, elle demanda s’il était sûr de ce qu’il faisait.

- Sûr de ce que je fais, bien sûr que j’en suis certain. Je n’ai jamais été on ne peut plus sûr qu’aujourd’hui.

Le jeune homme ne quittait pas Maddisson des yeux. Elle pourrait elle-même lire dans son regard ce qu’il éprouvait pour elle. Ses yeux étaient tendres, doux et reflétaient l’amour qu’il éprouvait pour elle. Aurel attrapa la main que la jeune femme avait posée sur sa joue. Il serra celle-ci dans la sienne tout massant le haut de sa main avec son pouce. Jamais, il ne se lasserait de la peau douce de Maddisson. Jeune, il appréciait déjà sentir leurs mains se frôler. Cette époque était déjà lointaine et pourtant il n’avait perdu aucun sentiment pour elle.
Sans la quitter des yeux, il demanda :

- Si tu es d’accord, j’aimerais pouvoir vivre ma vie avec toi.

Le jeune homme espérait que la jeune femme lui répondrait d’une façon positive. Il y avait longtemps qu’il voulait la revoir et aujourd’hui, il voulait vraiment lui avouer ce qu’il ressentait pour elle. Maintenant, c’était fait. Maintenant, il n’attendait plus qu’elle lui réponde positivement.
Son pouce massait toujours la main de Maddisson. Son regard était toujours planté dans celui de son amie. A chaque seconde, la jeune femme pouvait apercevoir que le regard d’Aurel était de plus en plus tendre, de plus en plus doux.

Invité

Aurel -Sûr de ce que je fais, bien sûr que j'en suis certain. Je n'ai jamais été on ne peut plus sûr qu'aujourd'hui.

Maddi -Tu... Enfin, Aurel... Pourquoi maintenant? Pourq...

Elle s'interrompit au beau milieu de sa phrase. Le regard qu'il posait sur elle était clair, immensément clair... Elle ne pouvait pas le nier. Elle ne pouvait pas faire comme si elle ne le voyait pas. Elle sourit doucement quand il attrapa son autre main pour la serrer. Il était adorable, elle l'avait toujours pensé. Si en étant plus jeune, on lui avait dit qu'un jour, il la regarderait ainsi, elle aurait éclaté de rire en disant qu'il était tout bonnement impossible qu'il puisse nourrir un sentiment autre qu'une amitié profonde... mais sincère.

Maintenant... Elle n'était plus sûre de rien. L'amour qu'elle lisait dans son regard l'emplissait d'une joie qu'elle ne voulait pas mesurer tout en l'angoissant au plus haut point.

Aurel -Si tu es d'accord, j'aimerais pouvoir vivre ma vie avec toi.

Pas de réaction... Pas encore. Il lui demandait quelque chose qu'elle ne parvenait pas à concevoir. Pourquoi lui demandait il cela aussi tôt? Elle ne comprennait pas. Elle rougit, serra les main d'Aurel à son tour.

Maddi -Je ne sais pas, Aurel... C'est... si rapide... Je...

Elle plongea son regard dans le sien. Elle ajouta pour expliquer.

Maddi -Ecoute Aurel... Je ne te dis pas non parce que je n'ai pas envie de te dire non. J'aimerais te dire oui mais je ne le peux pas, pas maintenant du moins... Pour toi, il n'est peut être pas trop tôt. Mais pour moi... ça l'est. Je... Je sais que tu es au courant pour la mort de mon mari... Je...

Elle s'arrêta une nouvelle fois et soupira en secouant la tête. Elle savait qu'elle lui faisait mal mais elle voulait qu'il comprenne qu'elle avait peur de devoir revivre la mort de quelqu'un qui lui était cher.

Invité

Certes Aurel était déçu de la réponse de Maddisson. Il avait par contre appris que dans la vie on n’avait pas tout ce dont on désirait. Pour lui, il n’était pas trop tôt depuis le temps qu’il attendait. Mais bien évidemment, s’il avait su attendre durant tant d’années, il serait encore capable de patienter pendant quelques temps.
Bien sûr, le jeune homme était au courant du décès du mari de la jeune femme. Il savait ce que c’était de perdre quelqu’un qu’on aimait et qui nous était cher, Aurel en avait déjà fait l’expérience.

- Tu sais Maddisson, après tout le temps que j’ai passé à t’attendre, je pense que je peux encore patienter un petit moment.

Il tourna son visage vers elle et lui adressa un sourire. Certes, on pouvait lire de la déception au fond de ses yeux mais à la fois il préférait laisser du temps à son amie. Ici, il n’avait préféré ne pas aborder le sujet de la mort de son mari. Il savait que ce pouvait être un sujet qui blesserait la jeune femme.
A la place, le jeune homme reprit sa guitare et joua le dernier morceau qu’il avait composé et écrit. C’était un titre inédit rien que pour la tournée.
La mélodie était pour une fois joviale, il n’y avait que les paroles qui étaient tristes. C’était une certaine opposition. Cela prouvait que le jeune chanteur pouvait être joyeux et rapidement redevenir mélancolique, triste… S’il avait aussi joué ce morceau c’est parce qu’il y mentionnait Maddisson tout comme dans ses autres chansons. D’ailleurs, vu ce qu’il venait de se dérouler, Aurel se demander si son amie s’en rendrait compte. Ce n’était donc pas pour rien que le jeune homme avait repris sa guitare, c’était pour voir la réaction de Maddisson face aux paroles… voir si elle se reconnaitrait dans le texte et que cela engendrait un tilt face aux autres paroles de ses chansons.
La musique et la voix, du jeune homme, stoppés, il garda sa guitare sur ses genoux. L’une de ses mains attrapa celle de Maddisson.

- Maddi, t’es tu rendue compte de quelque chose par rapport à mes chansons ?

Cette question lui trottait réellement dans la tête. Le fait de citer Maddisson dans ses textes, sans être explicite, était pour lui une façon de lui prouver l’amour qu’il avait pour elle. Au fil des années, c’était ainsi qu’il pouvait lui rendre hommage. Cela lui permettait aussi de pas l’oublier l’espace d’un instant…

Invité

Elle l'avait déçu. Elle le savait tout en lui donnant sa réponse. Mais au moins, elle avait été honnêtre avec lui. Elle n'aimait pas l'idée de le rendre triste.. Après tout, leurs retrouvailles sont censées être plus... joyeuses. Elle serra doucement ses mains et lui rendit un sourire qui se figea quelque peu quand elle apperçu la lueur de déception au fond de son regard. Lorsqu'il voulu reprendre sa guitare, elle laissa ses mains s'en aller. Elle avait toujours aimé l'entendre jouer.

D'ailleurs, elle avait toujours mit un point d'honneur à trouver tout ce qu'il avait bien pu composer. Certes, elle ne connaissait pas tout par coeur, mais à ses heures perdues, elle aimait bien entendre le son de sa voix... Et elle se souvenait des moments qu'ils avaient bien pu passer ensemble que ce soit à l'école ou bien lorsqu'elle l'avait soigné. A force de l'écouter, elle avait noté qu'il semblait parler d'une jeune femme. Jamais elle n'aurait pensé que c'était elle qu'il désignait... Mais maintenant... Elle n'en était plus si sûre.

Elle rougti légèrement puis eut un sourire gêné avant de se dire qu'elle faisait preuve d'un grand égocentrisme en songeant qu'il puisse parler d'elle dans ses chansons... Et puis, elle ne ressemblait pas vraiment à celle qu'il décrivait. Elle lui adressa un regard curieux lorsqu'il lui prit la main et encore plus quand il lui posa sa question. Elle demeura un moment silencieuse avant de lui répondre.

Maddi -C'est la première fois que tu m'appeles ainsi, Aurel... Entre tes lèvres, ça sonne presque comme une poésie... C'est agréable.

Elle lui fit un énième sourire puis ajouta.

Maddi -Et pour répondre à ta question... Oui, je me suis rendue compte que tu parlais de quelqu'un... Une fille... Je me suis toujours dit que tu devais en être vraiment amoureux pour parler d'elle ainsi... Est ce que... Est ce que je la connais?

Invité

Le jeune homme avait ses doigts qui glissaient le long des cordes de sa guitare. Celles-ci produisaient un certain son qui n’était pas spécialement des plus beaux.
Aurel aimait l’innocence de son amie face à sa question. Soit elle faisait exprès de nier le fait que ce soit elle la fille, soit elle ne le savait vraiment pas et Aurel se devrait de le lui dire. Il y a déjà longtemps qu’il voulait lui avouer. Bien sûr, il n’avait jamais réfléchi à la façon dont il le lui annoncerait. Sur le moment, il avait essayé de par sa petite chanson mais vu la situation il serait obliger de le lui dire clairement sans imager la situation.

- Certes, je suis réellement amoureux de cette personne.

Si elle la connaissait, bien évidemment. Cette personne était devant lui mais avant, il laisserait un petit peu planer le doute. Aurel appréciait légèrement laisser planer le mystère.

- Si tu connais cette personne… bien sûr. Je dirais même que tu la connais bien vu que tu la côtoyes tous les jours…

Il s’était un petit peu mal exprimé sur sa dernière phrase. La prochaine serait la bonne mais bien évidemment, il était difficile de réellement avouer cela à la personne que l’on aimait. C’était en partie une réaction humaine d’avoir du mal à avouer ses sentiments.

- Cette personne n’est autre que toi Maddi… C’est toi que j’aime !

Cela lui faisait réellement du bien de le lui avoir réellement avoué. Sa phrase c’était faite douce et tendre. Tout à la fois, il avait posé son regard sur Maddisson et ne la quittait d’ailleurs plus des yeux. L’une de ses mains qui tenait sa guitare rejoignit l’une de celles de son amie.

Invité

Plus ou moins discrète, elle observe les doigts d'Aurel courir sur les cordes de sa guitare tout en lui dédiant une certaine attention. Certes, le son n'est pas beau mais elle a toujours eut une certaine fascination face aux doigts d'Aurel lorsqu'il joue de la guitare. Elle n'est jamais parvenue à se l'expliquer... Bref, elle adore ça.... Pas la peine d'expliquer plus. Suffisamment plongée dans sa contemplation et ses pensées pour être surprise en entendant le son de sa voix, elle lève d'un coup les yeux lorsqu'il prend la parole.

Aurel - Certes, je suis réellement amoureux de cette personne.

Le regard se fige. Elle comprend ce qu'il lui dit mais ne comprend pas pourquoi il lui dit ça alors qu'il l'a embrassé quelque instants auparavant. Plus déçue qu'elle ne lui montre, elle lève involontairement ses doigts à ses lèvres où la sensation de celles d'Aurel est toujours imprimée, brûlante. Son mouvement se fige en plein milieu et elle se mord la lève pour tout effacer. L'instant d'après, elle sourit tout en se morigénant mentalement d'avoir pu espérer qu'il parle d'elle.

Aurel - Si tu connais cette personne… bien sûr. Je dirais même que tu la connais bien vu que tu la côtoyes tous les jours…

La surprise se fait clairement lire dans les prunelles violettes tandis qu'elle réfléchit intensément pour découvrir qui. Elle sait qui elle côtoie tous les jours mais passe tout le monde en revue en espérant trouver avant qu'il ne le lui dise. Une lumière finit par se faire en elle, son sourire s'accentue sensiblement tandis qu'elle commence.

Maddi -Clé..

Aurel - Cette personne n’est autre que toi Maddi… C’est toi que j’aime !

Le prénom qu'elle va dire reste figé au fond de sa gorge lorsqu'il lui dit que c'est elle. Sa première réaction est de vouloir lui dire qu'il plaisante et qu'il ne devrait pas la taquiner aussi cruellement mais la main d'Aurel sur la sienne, son regard dans le sien et le ton de sa voix l'informent qu'il ne plaisante pas le moins du monde. Merlin, il est sérieux. Elle rougit violemment avant de lui sourire tandis qu'elle réalise peu à peu ce que ce qu'il vient de dire signifie réellement. Il l'aime... C'est ce qu'elle a voulu pendant des années sans jamais se l'avouer vraiment. Certes, elle a été profondément amoureuse de son défunt époux et lui a toujours été fidèle mais... A quelque part au fond d'elle, il y a toujours eut Aurel...

Maddi -Aurel... J'ai toujours voulu t'entendre me dire ça.. C'est...

C'est l'une des rares fois de sa vie où elle ne sait pas quoi répondre. Alors mieux que des mots, elle attrape la main d'Aurel afin de déposer un baiser sur sa paume avant de se pencher pour l'embrasser.

Invité

Ainsi donc, elle avait toujours voulu entendre Aurel dire ça. Le destin les avait rapprochés aujourd’hui. C’était une chose assez étrange et pourtant peut-être étaient-ils tout deux maintenant plus heureux. Du moins, Aurel l’était du fait de lui avoir réellement avoué ce qu’il ressentait pour elle.
Le fait de la voir rougir le fit rougir. Et puis, le fait qu’elle ne trouve pas ses mots rendit le jeune homme content. A l’époque, il n’avait jamais entendu Maddisson ne pas savoir que répondre. Elle avait du répondant et là, elle avait du mal à répondre. Aurel était légèrement content d’avoir réussi à la bloquer sur ce qu’elle voulait dire. Ensuite, le baiser déposé sur sa main lui fit dresser ses poils. Le second baiser, déposé sur ses lèvres le fit rougir comme jamais.

Le jeune chanteur observait la jeune femme. Il aurait aimé savoir la fin de sa phrase. Il aimait le mystère mais dans ces situations là, il n’appréciait pas trop. Il préférait que tout soit direct.

- Maddi, que voulais-tu dire la toute suite quand tu n’as pas fini ta phrase ?

Le jeune homme l’observait tendrement, le teint légèrement rosé. Ses yeux ne quittaient plus la jeune femme. L’une de ses mains serrait l’une de celle de Maddisson. Le contact de sa peau contre celle de la personne qu’il aimait lui faisait chaud au cœur. Il apprécierait que ce moment dure éternellement même s’il savait que tout avait une fin, que tout se terminait à un moment ou à un autre. Cela l’attristait d’ailleurs un peu…
Tout ce qu’il voulait maintenant, c’était que la jeune femme désire passer le reste de sa vie avec lui-même s’il savait qu’il faudrait un peu de temps après ce qu’elle avait vécu.

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Il rougit, elle rougit... La situation est un poil comique... Et si elle n'en était pas au coeur, Maddi est quasiment sûre qu'elle en aurait rit. Elle a l'impression qu'ils sont retournés quelques années en arrière, alors qu'ils étaient encore à Poudlard et encore adolescents. Des scènes de ce type, elle en a vu un bon paquet durant sa scolarité et elle les a toujours trouvé un peu comique.. Mais maintenant qu'elle en vit une... elle revoit son jugement.
Les réactions d'Aurel à ses baisers l'amusent. Elle va d'ailleurs pour recommencer, une lueur mutine dans son regard violet lorsqu'il lui demanda.

Aurel -Maddi, que voulais-tu dire la toute suite quand tu n’as pas fini ta phrase ?

Elle se fige durant un très court instant avant d'hausser les épaules et de répondre.
Maddi -Je ne sais plus, j'ai oublié...

Elle lui dédie un sourire mutin avant de se pencher sur lui. Sa main libre joue avec ses cheveux pendant un instant. Elle se penche encore et murmure contre ses lèvres.

Maddi -Je pensais que ma réponse avait été claire pourtant... Faudrait il que je recommence?

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Elle avait oublié. Le jeune homme se disait en lui que ce ne devait donc pas être très important.
La situation était certes amusante, il se trouvait un petit peu stupide, tel un petit garçon qui déclarait son amour à sa jeune amoureuse. Il se souvenait de cette situation lorsqu’il était vraiment tout petit. Il l’avait vécue avec sa voisine lorsque tous deux n’avaient que 5 voir 6 ans maximum. Leurs parents les avaient vus de par les fenêtres du salon. Les deux petits s’en étaient retournés chez eux tout gênés.
Les sourires qu’elle lui adressait le faisaient craquer. Cela pouvait se lire dans son regard tendre et amoureux. Elle lui murmura ensuite quelque chose juste au devant de ses lèvres. Elle pensait qu’elle avait été assez claire avec lui. Elle se proposait de recommencer. Elle tendait une perche au jeune homme, il ne pourrait bien évidemment pas refuser. Ces moments étaient uniques et si magnifiques. D’une voix douce et calme, le jeune homme murmura de la même façon que la jeune femme :

- Il sera préférable que tu recommences…

Son regard était légèrement taquin avec un léger sourire au bout des lèvres. Il observait la jeune femme sans que son regard n’oscille. Il était passionné par la jeune femme, il ne se lasserait pas de la fixer, de la sentir auprès de lui…
Sa main qui avait quitté celle de Maddisson retourna auprès de celle de son amie et la serra à nouveau tendrement.

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Elle le trouble et elle le sait.. enfin... maintenant qu'il le lui a dit. Le pire, c'est qu'elle adore ça. Elle redécouvre cette facette d'elle même qu'elle a soigneusement enterré au fond d'elle même à la mort de son défunt mari... Mais il n'est plus temps de penser à lui... Bien sûr, elle sait qu'elle ne l'oubliera jamais mais... Elle vit quelque chose de nouveau et elle s'est résolue à ne pas se poser trop de questions et à profiter pleinement du moment. Un fin sourire aux lèvres, elle continue à jouer avec les cheveux d'Aurel tandis que son autre mais reste libre. Après avoir murmuré sa suggestion, elle ne se recule pas, appréçiant la soudaine proximité de leurs lèvres.

Aurel - Il serait préférable que tu recommences…

Elle a un rire léger avant d'éffleurer les lèvres d'Aurel et de se reculer. Elle lui lance un sourire malicieux tandis qu'elle se rasseoit à ses côtés mais un peu plus loin qu'auparavant. Elle l'observe, consciente que son attitude est vraiment déconcertante. Elle finit par sourire et par murmurer.

Aurel -Soit... Mais vient chercher ta réponse alors...

Elle lui adresse un sourire lumineux avant de s'intéresser aux brins d'herbes. Elle en arrache un puis se met à jouer avec en attendant qu'il vienne le chercher... son baiser.

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Sur le moment, le jeune homme pensa, que la jeune femme le réembrasserait. Tout particulièrement lorsqu’elle effleura à nouveau ses lèvres. Bizarrement, en voyant le sourire et le regard de la jeune femme, il comprit que non, elle ne ferait pas elle-même le pas. Les deux jeunes gens s’observent, leurs regards se croisent et ne se quittent plus. Un dernier sourire de la jeune femme avant qu’elle ne murmure qu’il devrait venir le chercher lui-même. Autre sourire. Maddisson se remet alors à jouer avec un brin d’herbe.
Le jeune homme veut aussi jouer avec elle. Il ne s’approche pas d’elle mais poursuit de garder son regard fixé sur elle. Aurel lui adresse quelques petits sourires charmeurs agrémenté de regards amoureux et doux. Et puis, il se décide enfin à s’approcher lentement d’elle. En s’approchant, il pousse celle-ci de façon à ce qu’elle soit couchée à terre. Lui, s’avance et place ses deux mains de chaque côté du visage de Maddisson. Son visage se rapproche de celui de la jeune femme et l’embrasse tendrement.

Après ce tendre baiser, le jeune homme avait planté son regard dans celui de Maddisson. Il la bloquait toujours de part ses bras disposés de chaque côté de son visage.
Les deux jeunes gens ne se quittaient pas des yeux. Le silence régnait, seul de petits oiseaux chantaient, ceux-ci devaient être sur une branche de l’arbre. Ce petit chant donnait une atmosphère poétique à cette situation.

- La personne qui viendrait à me demander si je devais choisir entre la femme que j’aime et ma vie, je pense que je choisirais ma vie. Tout simplement, parce que ma vie c’est toi Maddi !

Les lèvres du jeune homme rejoignirent à nouveau celles de la jeune femme. Aurel donnerait tout pour Maddisson...

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Elle sent sa surprise quand elle ne le réembrasse pas. Pourtant, elle en a envie mais elle a aussi envie de jouer avec lui. Elle a la vague impression d'être retombée quelques années plus tôt, alors qu'elle était encore élève. Son regard particulier planté dans celui d'Aurel, elle le met au défi de venir chercher son baiser. Pour se donner une certaine contenance, elle joue avec un brin d'herbe. Une manière de s'occuper mais aussi de lui rappeler ce qu'il s'est passé lorsqu'elle avait eut un autre brin d'herbe, quelques minutes auparavant.

Tandis qu'ils se jaugent du regard, il lui sourit et elle ne peut s'empêcher d'en faire autant. Lorsqu'il s'approche d'elle et la pouse délicatement pour qu'elle s'allonge sur le sol, elle le laisse faire à la fois amusée et curieuse. L'instant d'après, elle lui rend son baiser tandis que ses mains sur sa nuque. Elle y met tout ce qu'elle ressent pour lui. Leur lèvres finissent par ses séparer, elle rouvre les yeux pour se plonger immédiatement dans celui de son compagnon. Elle lui sourit doucement et son sourire s'agrandit alors qu'il lui murmure quelque chose.

Un nouveau baiser auquel elle met fin pour lui répondre.

Maddi -Je t'aime, Aurel.

Les mots sont sincères. Elle a eut envie de le lui dire et ne s'en est pas privée. Elle lui fait un large sourire tandis que ses doigts fins effleurent les lèvres d'Aurel.

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Les mots qui sortirent de la bouche de la jeune femme firent sourire le jeune homme. Il en rougit sur le moment même. Pourtant, il ne devrait pas, après tout, maintenant ils étaient ensemble. Enfin, il faudrait un peu de temps pour qu’il s’en rende réellement compte. Il l’avait tellement attendue qu’il ne réalisait pas encore totalement la chose. Et pourtant, ce n’était que la réalité.
La jeune femme le lui disait directement. Aurel préférait imager quant à la façon de le lui prouver ses sentiments. Les lèvres de la jeune femme dessinèrent un magnifique sourire sur son visage, Aurel en fit de même. Il se rassit correctement, aida la jeune femme à se rassoir et la serra contre lui dans ses bras. Sa main caressait ses cheveux. Lui, embrassait la jeune femme dans le cou.

Le temps s’écoulait. Les yeux du jeune homme glissèrent vers sa montre. A contre cœur, il fut obligé à penser qu’il serait temps pour lui de retourner aux balances de son concert de ce soir. Le jeune chanteur desserra l’étreinte d’une façon douce.

- Il va falloir que je retourne répéter.

Le jeune homme venait de dire cela d’une voix douce. C’est à contre cœur qu’il rangea sa guitare de son étui. Il se retourna vers la jeune femme, s’avança vers elle en la prenant par la main. Il aida celle-ci à se relever. Leurs lèvres se rencontrèrent, leurs langues jouaient entre elles.
Après ce baiser, le jeune homme lui glissa ces quelques mots à l’oreille :

- Je passerai chez toi ce soir, après mon concert. Mais avant tout je te raccompagne jusque chez toi.

Il arrêta à nouveau leur étreinte. Il garda par contre les deux mains de la jeune femme dans les siennes. Ses lèvres rencontrèrent une dernière fois celles de son aimée. Ensuite, il attrapa sa guitare, raccompagna la jeune femme jusqu’à la clinique. Un dernier baiser et à contre cœur, il fut obligé de repartir vers la salle de concert. Au moins, il savait qu’il la reverrait déjà ce soir.

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je déplace^^