« CORY »

Sujet: « CORY » Dim 2 Sep 2007 - 23:09

CORY { NINA MARY } WINSTEAD

« Je ne suis pas un ange, mais je ne suis pas non plus le diable. Je ne suis pas unique, mais je ne suis pas tout le monde en même temps. J’ai cette originalité que pourtant tout le monde possède. Je suis compliquée, mais surtout je suis Cory et ça ne l’oublier jamais. J’suis pas facile a comprendre mais c’est ce qui me rend intéressante. Je vous laisse me découvrir. »

Sujet: Re: « CORY » Lun 3 Sep 2007 - 0:51

Kate Winstead était une adolescente, qui ne faisait jamais d'écart, jamais de faux pas, rien qui ne pourrait alors gâcher l’honneur de sa famille. Seulement aujourd’hui, le quinze Mars 1969, elle avait donnée naissance a une petite fille, qu’elle avait prénommée Cory. Seule dans la chambre de l’hôpital, elle se contentait de fixer le nouveau né, de ses yeux verts. Les secondes passaient, se transformant en minutes, puis en heure, et au bout de deux bonnes longues heures, la jeune maman de dix sept ans, avait alors pris sa décision. Se levant doucement de son lit, elle se rapprocha du bébé, puis lui caressant l’une de ses minuscule mains, elle lui accorda un dernier sourire tendre, avant de prendre la parole, comme ci, Cory âgée de quelques heures pouvait alors comprendre ses explications.

Kate – « Je ne peux pas te garder… Ne m’en veux pas, mais je suis trop jeune, et cela ferait fuir celui qui est ton père, et je m’en remettrais pas. Tu sais, je t’ai laissé une lettre, et tu la liras plus tard, tu seras alors tout de moi, et de ton père, et si tu veux me revoir, je serais la plus heureuse des femmes. Mais plus tard… Beaucoup plus tard Cory… »

Un dernier regard, un dernier souffle, et la jeune mère avait disparue après avoir passer le cadran de la porte. Ou était elle partie ? Nul ne le savait réellement, elle n’était plus dans les locaux hospitaliers. Elle était comme disparue, comme si elle avait cette faculté de s’évanouir dans la nature, en ne laissant aucune trace. Alertée par les cris, et les pleure du nourrisson qui avait faim, les infirmières, découvrir avec effroi que Kate avait alors disparue, et ne souhaitait pas s’occuper de son enfant. Après un séjour obligatoire, le temps que le bébé soit apte a aller dans un foyer familial quelconque, les infirmière contactèrent, l’assistance publique de Londres, qui prit Cory dès son plus jeune âge. Silence.

*

Faisons un bond de plusieurs années.

L’orphelinat ou avait grandit Cory, était un orphelinat tout ce qu’il y avait de plus modeste. En plein cœur de la banlieue Londonienne. Dans sa chambre qu’elle partageait avec six autres filles de son âge, Cory avait su se faire respecter par ses camarades, et aimer car a sa capacité à pouvoir écouter les autres et les conseiller sans jamais se plaindre. D’une nature très calme et posée, on pourrait même croire qu’elle est effacée par rapport aux autres, mais cela serait se tromper car lorsqu’elle a une idée en tête elle ne l’a pas ailleurs, et fait preuve d’une très grande détermination, en restant dans la limite du raisonnable. Bref. Allongée sur son lit, elle fixait l’enveloppe que sa mère lui avait donnée, et qu’elle avait toujours gardée sans jamais osée l’ouvrir et la lire, de peur d’y lire quelque chose qui lui provoquerait une crise de larmes, ou simplement une tristesse profonde. Dans l’incertitude complète, elle continuait de la fixer, de ses grand yeux verts, ses cheveux brun tombant en cascades sur ses épaules, pour finir leur chute un peu plus loin. Ouvre. N’ouvre pas. Dilemme. Et la balance qui ne penche pas d’un côté plus que de l’autre. Soupirs. Puis la jeune Londonienne se retourna dans son lit, de façon à ce qu’elle soit de dos, et levant la lettre au dessus, elle ne la quittait toujours pas du regard, lorsqu’elle entendit un vacarme au dehors. Surprise. Elle releva la tête, mais toute fois restait allongée dans son lit. Quelques secondes, plus tard, elle vit l’une de ses camarades, Lisa, une lettre a la main. Lisa était la cadette de Cory d’un an et sûrement la personne avec qui elle s’entendait le mieux, car il n’y avait pas de jalousie, de convoitise, et d’envie dans leur amitié. Car oui, Cory n’a pas beaucoup d’amis. Bref. Nous en reparlerons plus tard. Pour l’instant, Lisa s’avançait la respiration haletante dans la direction de Cory, jusqu'à lui tendre une lettre, faite dans du parchemin. Etrange. Très étrange.

Lisa – « C’est pour toi. »
Cory « Pour moi ? »
Lisa – « Tu connais une autre Cory ? »
Cory – « Bah… Euh… Non. »

Anxieuse. Comme si elle s’attendait à quelque chose, Cory attrapa la lettre que lui tendait son amie d’un geste tremblant et hésitant. Elle réussit tant bien que mal a l’ouvrir, et alors qu’elle la parcourait des yeux, ceux-ci s’écarquillée, et sa bouche s’ouvre sans pour autant qu’un seul son n’en sorte. Silence. Elle était une sorcière… elle était spéciale. Elle qui faisait ce rêve depuis si longtemps, de ne pas être comme tout, d’être une fille aimée, des filles comme des garçons, elle allait enfin quitter cet orphelinat, et s’habiller comme elle le désirait. Elle allait pouvoir vivre, et elle aurait des personnes autour d’elle qui faisait partit du même monde et qui la comprendrait. C’était merveilleux. Le plus beau moment de sa vie. Même trop beau. C’est alors qu’après avoir inventer un petit mensonge à Lisa, et que celle-ci fut partit, elle s’asseya de nouveau sur son lit, et son regard vert d’eau, se plongea de nouveau sur la lettre que lui avait écrite sa mère le jour de sa naissance. Il y a de ça plus de onze ans a présent. Elle continua de la fixer quelques instants, avant d’enfin prendre son courage a demain, et l’ouvrir d’un geste encore plus mal assurée, une larme sur sa joue droite.

« Cory,

Je ne sais pas a quel âge tu liras cette lettre, mais je sais que c’est au moment ou tu te poseras le plus de questions sur tes racines, tes origines. Je sais que ce je m’apprête a faire n’est pas la bonne solution, mais je n’est que dix sept ans, je viens de quitter Poudlard, et j’ai ma vie qui m’attend devant. J’aimerais devenir une très grande journaliste, et je suis désolée de devoir te laisser ainsi sur le bord de la route. Mes mots sont durs, mais nous ne machons pas nos mots dans la famille, et quoi que tu en penses, je t’aime, tu es ma Cory, et si tu demandes d’où te viens ce prénom, c’est parce que c’est celui de ta grand-mère. Maintenant, je m’apprête a te parler de quelque chose qui sûrement de choquera, et sera dur a croire pour toi, mais peut être le sait tu déjà. Je ne sais pas. Tu es une sorcière. Oui, une sorcière. Et, sache que même si je ne t’es pas élevée, tu as mon nom, et j’espère pouvoir reprendre contact avec toi dans le futur, avec le temps les choses se tassent, tu es ma fille, je ne te renie pas. J’espère que tu comprends que mes parents ne me laisse pas libre, et surtout Cory, si ton père le savait il m’aurait laisser tomber, alors que je suis sure que la, nous serons mariés dans quelques années, et que tu auras des frère et sœur.

Pour ce qui est de l’argent dont tu auras besoin pour tes études, rend toi a Gringotts la banque des sorciers, sur le chemin de Traverse, une clef ainsi qu’un coffre t’y attend. Tu pourras alors subvenir a tes besoins. Je vais de ce pas l’ouvrir des que je quitte la clinique. Tu es si belle, je ne t’imagine pas ado, tu feras tomber les garçons, et un jour tu feras n’importe quoi pour garder celui que tu aimes. Ne fait pas les mêmes erreurs que moi. Je t’aime.

Kate. »

Sujet: Re: « CORY » Lun 3 Sep 2007 - 1:22

Le cœur serrer comme s’il allait arrêter de battre, les larmes qui coulent a flots sur les joues de la petite sorcière, celle-ci n’en revenait pas. Elle avait tellement eu de révélation en une heure, plus qu’elle n’en n’aurait espéré dans toute une vie. Elle se leva alors d’un bond énergique de son lit, et comment ça a faire les cents pas dans sa chambres. On n’avait jamais vu Cory aussi concentrer, elle qui avait plutôt tendance à toujours être dans son monde, dans la lune. Bien que les larmes ne cessaient de couler, la jeune Winstead ne pouvait réprimander des sourires qui exprimaient sa joie. Elle avait été stupide d’avoir peur de lire cette lettre, elle n’avait pas rien, elle avait de l’argent et la possibilité de revoir ce qui aurait du être sa famille. Bien sur, elle avait un peu ce sentiment qui vous contracte et arrache le cœur, mais le côté optimiste de Cory triomphait, de ses autres facettes, et la brune avait envie d’y croire. Encore et encore. Elle y arriverait. Elle arrêterait d’être jalousée, parce que la ou elle irait, elle serait banale, comme les autres, car la bas tous le monde aura les même dons qu’elle, pas comme dans l’orphelinat. Les deux lettres dans ses mains, elle ne les lâchait plus. Elle se faufila alors sous sa couette. Nous sommes le vingt cinq Juillet, dans un peu plus d’un mois la vraie vie commence, dans un peu plus de trente jours, faite place au rêve. Elle ne serait plus cette pauvre orpheline abandonnée a la naissance par sa mère que l’on a jamais pu retrouver. Elle ne serait plus, cette petite fille bizarre qui arrive à défaire les verrous sans l’aide d’une clef. Elle ne serait plus « L’étrange Cory. ». Non. Elle serait « Cory » tout simplement. Bercée par ses merveilleuses pensées, la jeune anglaise, s’endormit paisiblement.

*

Le jour de la rentrée.

Appréhension. Doutes. La petite brunette, était sur le quai de la voix neuf ¾ depuis a présent dix bonnes minutes, il n’était pas loin de onze heures moins cinq, et traînant sa lourde valise derrière elle, elle sentait impressionnée. Trop impressionnée. Faisant quelques pas, elle finit a la fin par réussir a monté dans le train, avec l’aide d’un garçon plus âgée qu’elle, de deux ou trois ans peuvent être. Un sourire à faire craquer une assemblée féminine. La jeune Winstead, très fleur bleue, commençait alors à bégayer et à rougir pour un rien, lorsque finalement il l’a laissa près d’un wagon où se trouvait à l’intérieur une fille de son âge. Un simple « A tout a l’heure », puis il s’en était allé. Le regardant jusqu'à ce qu’il disparaisse du couloir en entrant dans un wagon voisin, elle reporta ensuite son attention sur la brune, assise toute seule. Elle hésita d’ailleurs un instant avant d’entrer. Et si elle la gênait. Si elle ne s’entendait pas, qu’elle n’était pas une personne sympathique, et que ici aussi, malgré tout, on n’acceptait pas Cory comme elle était. Trop de questions. Cory inspira un bon coup, se vida la tête du mieux, qu’elle le pu, puis elle entra dans le wagon tête baisser.

Cory – « Je ne te dérange pas ? »
Keyrah – « Non »

Riche le vocabulaire. Enfin. Elle se concentra alors sur son énorme valise, et la traîna du mieux qu’elle le pouvait en y mettant toute sa force, mais autant dire qu’avait sa petite taille, elle n’avait pas non plus des muscles hors du commun qui vous scotch au murs. Lorsqu’elle l’eu enfin calée tant bien que mal dans un endroit, de façon a ce qu’elle ne bouge plus durant le reste du voyage, elle prit place dans la banquette en face de la jeune fille, qui pour tout avouer, l’intriguait énormément. Elle était si calme, si proche et distante a la fois, qu’elle éveillait la curiosité de Winstead. La fixant de ses yeux vert d’eau elle croisa son regard noisette, et elle remarqua alors chez la jeune fille la même curiosité qui animait Cory a l’instant même. Etrange. Elle se ressemblait. Et qui pensait que ce serait autant. Silence. Elle continua de la fixer, peut être pendant quelques minutes, ou bien un bon quart d’heure. Au fil du voyage, Cory avait perdue toute notion de temps, et donc il lui était impossible de déterminée une durée exacte. Bref. Elle continuait son manège quand la jeune femme lui adressa enfin la parole.

Keyrah – « Quoi ? »
Cory – « Hein ? »
Keyrah – « Tu n’arrêtes pas de me fixer depuis tout à l’heure, qu’est ce qu’il y a ? J’ai une tache quelque part ? »
Cory – « Non, non. C’est juste que… Tu m’intrigues… »

Les premières paroles étaient échangées. Puis au fil du voyage, les choses se passèrent naturellement, et les deux nouvelles amies se retrouvèrent très bavardes et en remarquèrent qu’elles n’étaient pas si différentes qu’elle le pensait. Et lorsque Cory parla a Keyrah, sa nouvelle amie, de la lettre de sa mère, celle-ci fut touchée en plein cœur, comme ci, elle avait vécue le même genre d’histoire. Toutes bien trop fleur bleue, leur souhait était de ne pas faire la même erreur. Perdre la tête a cause d’un homme, faire des choses que l’on regrettera dans le passé, a cause d’un homme. Délaisser un enfant, sa progéniture, sa descendance, pour garder auprès de soit un homme, qui peut être un jour se lassera de vous et ne vous aimer plus. Rien n’est certain en amour. Et a cet instant, alors que le train commençait à ralentir, à l’approche de l’entrée en gare à Pre-au-Lard. Cory, se leva d’un bond, tellement vite qu’elle en manqua de peu, de perdre l’équilibre. S’approchant de Keyrah, elle attrapa la main de celle-ci, et avec un sourire a la main, elle lui chuchota quelque chose dans le creux de l’oreille.

Cory – « Nous ne nous ferons jamais avoir… Inaccessible, tu sais ce que sais ? Nous le serons Keyrah. Toi et moi. Notre amitié et rien d’autre. Il ne faut pas que l’on fasse les mêmes erreurs. » Elle marqua une pause. « Il ne faut pas… »

Bien sur que cette promesse sera brisée, mais promets moi de faire attention.

Sujet: Re: « CORY » Lun 3 Sep 2007 - 1:44

SERDAIGLE !!!