Retenue de Key McLoyd(PV, laissons lui un peu de dignité)

En bas des marches de la tour de la volière, Lareless attends Key pour sa retenue. Elle ne lui a pas dit la teneur de la dite retenue tout simplement parce que c'est inutile.

Aux pieds de Lareless, il y a serpillère, seaux, guenilles, sarrau et gants de caoutchouc du genre de ceux qu'on prends pour faire la vaisselle. Il y a même une petite brosse à dents pour les endroits difficiles à atteindre.

La prof, elle, porte ses vêtements habituels. Avec un kangourou par dessus. Les bras croisés, en train de lire un manuel de cours qu'elle fait léviter devant elle, elle attend la Serpentard.

Si elle se doutais de ce qu'elle compte lui faire faire, Key ne se pointerais même pas. En un sens, Less espère qu'elle ne se pointera pas. Histoire d'enlever une bonne centaine de points et de lui faire récurer les chaudrons du chateau pendant une semaine.

Je suis polie. Je vous salue Mainella.

Un instant je vous prie et c'est Professeur Mainella...Gardons la distance qu'il sied pour une relation enseignant élève harmonieuse voulez vous? Alors ne soyez pas vexée que je ne prenne pas cette main si "spontanément" tendue. Ca ne sera pas long, je termine...

Elle marque sa page, écrit une question d'examen avant de ranger le tout. Puis elle pose ses prunelles directement dans celles de Key.

Je vais être claire. Je n'aime pas donner des retenues, mais j'aime encore mieux donner ca que de renvoyer quelqu'un chez elle à cause d'une grave violation de règlement. Si je vous revoit avec une lame quelconque, je serai la première à vous botter le train jusque chez vous.

Que Key se compte chanceuse, malgré la punition chiante, Lareless lui donne une chance inouie, celle de s'en tirer à bon compte et de ne pas avoir dit à la directrice ce qu'il en était.

Prenez le seau et la vadrouille s'il vous plait, je m'occupe des chiffons et du balais. Nous allons tout en haut de la volière, les balcons sont devenus dangereux. Il faut les nettoyer.

Lareless – « Un instant je vous prie et c'est Professeur Mainella...Gardons la distance qu'il sied pour une relation enseignant élève harmonieuse voulez vous? Alors ne soyez pas vexée que je ne prenne pas cette main si "spontanément" tendue. Ca ne sera pas long, je termine... »

Des paroles et encore des paroles. Ne pouvait-elle pas s’arrêter quelques secondes de parler ? Insolente cette prof’. Rien de plus à dire. McLoyd serra les poings et se contenta d’admirer le paysage. Cette retenue promettait d’être grandiose. Elle n’en revenait pas. Blasée de faire ce travail, colérique dans l’âme.

B R E A T H E – « Professeur Mainella, je corrige. Toutes mes excuses plates. Pourquoi serais-je vexée ? Je devrais ? Je ne le suis pas, n’ayez crainte. »

Lareless- « Je vais être claire. Je n'aime pas donner des retenues, mais j'aime encore mieux donner ça que de renvoyer quelqu'un chez elle à cause d'une grave violation de règlement. Si je vous revoit avec une lame quelconque, je serai la première à vous botter le train jusque chez vous. »

Chez elle ? L’affaire serait vite réglée. Poudlard est chez elle. En dehors de Poudlard, Key n’a rien. Donc pourquoi se prendre la tête ? Ses bêtes gens ne vont comme même pas renvoyer une pauvre petite fille sans domicile ? Bien sur que non. Ils ont trop le cœur sur la main !

B R E A T H E – « Vous n’aimez pas donner de retenue. D’accord, mais que faites-vous là ? C’est une retenue que je fais. Je pense que le sujet est clos. Sauf votre respect, j’aimerais bien me mettre à mes taches et quitter au plus vite cet endroit. »

Lareless – « Prenez le seau et la vadrouille s'il vous plait, je m'occupe des chiffons et du balais. Nous allons tout en haut de la volière, les balcons sont devenus dangereux. Il faut les nettoyer. »

Aux pieds de Lareless, Key ramassa le seau et la serpillière. Mise en marche. Elle monta deux à deux les escaliers. Admirant avec rage les saletés qu’elle devrait laver. La rage au ventre. Pour quoi ce con d’Atreus n’était pas avec elle ? Pour Heath non plus ? De l’injustice ne planait pas ici.

B R E A T H E – « Je veux bien, mais par quoi je commence ? »

Inspire. Reste calme. Joue à Cendrillon, lave, range et nettoie et tout se passera pour le mieux. Se baissant, elle enfouit la serpillière dans l’eau et l’essor. Là redéposant sur le sol, et plaça le ballet dessus et approuva.

B R E A T H E – « Je n’avais rien d’autre à faire de toute façon aujourd’hui. »

Ca tombe bien, moi non plus. Occupez vous du sol, je m'occupe des rembardes. Après nous pourrons nous occuper de la volière principale si nous avons encore le temp.

Telle est Lareless, même en retenue, ne jamais demander aux élèves ce qu'on ne ferait pas soi-même. Montrer l'exemple en toute circonstances. Ce n'est pas par snobisme... Si elle serait snob, elle laisserait Key se démerder seule.

Aguamenti.

Elle commence par mouiller et décoller le plus possible de fientes avant de frotter.

Si vous vous demandez ce que vos deux compagnons font, il y en a un qui se bat avec ce qui rampe dans les cachots et l'autre qui lave les chaudrons du souper... En un sens, vous êtes chanceuse. Et si nous mettions un peu de musique?

Elle interromp son aguamenti, lance un sortilege informulé. Un tube à la mode (je sais pas ce que t'aime comme musique, mais pas un truc de pépère, une musique qui a du rythme) se fait entendre. CHantonnant, la professeur recommence son rincage.

Lareless – « Ca tombe bien, moi non plus. Occupez vous du sol, je m'occupe des rambardes. Après nous pourrons nous occuper de la volière principale si nous avons encore le temps. »

A Cendrillon, Key jouait. Dans l’escalier, elle passait la serpillière. Finalement, c’était moins pire que ce qu’elle avait imaginée. Elle prenait plaisir à faire cette tâche qu’elle pensait si folle. Avec ardeur, elle lavait le sol. Décrottant tout ce qui pouvait être enlever. Lareless elle aussi lavait avec elle ? A la vue de cet action, Key resta inerte quelques secondes.

Elle interrmpit sa tâche et lança de la musique. De la pure merveille. – « Break For Love _ David Vendetta » - Sur le rythme, Key s’attardait à sa tâche. Un rire retentit. Celui de Lareless. Pourquoi ? Peut être parce que Jill se donnait à fond. Nettoyer et danser. Le pur bonheur.

B R E A T H E – « BREAK FOR LOVE. SO LOVE. »

La retenue tombait parfaitement rien. Elle n’avait pas imaginée cela de son professeur. McLoyd s’arrêta quelques secondes histoire de reprendre son souffle et de remouillée la serpillière. Un pause, pour l’amour.

B R E A T H E – « Dites, Professeur Mainella. Excusez-moi pour mes répliques. »

Mieux vaut tard que jamais. Cette phrase était sortie toute naturellement. Pour la première fois, elle ne regrettait pas. Ses excuses n’étaient pas plates. Mais vivantes. Elle les pensait. Fière d’elle. Elle secoua la tête et se remit en route.

Il n'y a pas de meilleure lecon que celle gagnée à l'huile de coude. Et contre toute attente, Key semble bien assimiler ce que Lareless veut lui inculquer.

Il faut dire que la musique adoucit les moeurs. Et le tube qui passe est pas mal du tout.

Voir la Serpentard se déhancher ainsi fait bien rire Less. La seule chose qu'elle espère, c'est que Key ne chopera pas un tour de rein au passage. Que c'est beau l'adolescence.

Elle regarde la rembarde. Juste le rincage a fait réapparaitre le métal. Un petit coup de récurvite et les voilà impeccables. Justement, une chouette noire a décidé de venir inaugurer le perchoir tout propre.

Dites, Professeur Mainella. Excusez-moi pour mes répliques.

Less a un petit sourire.

Quand on veut voir clair en nous, faire le ménage il n'y a rien de mieux. Pour le reste, il n'y a rien à excuser.

Elle regarde le plancher, impeccable.

Allons y, il reste trois balcons à faire.

(tu peux les résumer )

Lareless – « Quand on veut voir clair en nous, faire le ménage il n'y a rien de mieux. Pour le reste, il n'y a rien à excuser. »

Faire le ménage en elle, pour l’heure McLoyd était en mode. Il faut tous changer, il n’y a que les cons qui ne changent pas. Pour elle, son cœur et son cœur se reconstruisaient. Peu à peu. Elle arrivait à assimiler ses faiblesses et ses qualités.

B R E A T H E – « Laissez professeur, je vais terminer le tout. Vous avez sûrement d’autre chose à faire. »

Cette phrase était sincère. Et toujours sur la musique, Key se déhanchait. Grimpant sur les escaliers qui menaient aux balcons, Key attrapa le sol et la serpillière et se mit en marche. Un coup par si. Un coup par là. Que du rire. Pour elle, la première fois venait de tomber. Jamais elle n’aurait penser un jour avoir entre ses mains ces deux petites choses qui servent dans la vie de tout les jours. Une fois le premier balcon terminé. Jill passa au suivant. Celui-ci était beaucoup plus sale. Avec ardeur, elle lavait le sol. Pause. Respire. Elle désirait une cigarette. Mais pour l’instant, ce n’était pas le moment.

Trempant dans l’eau la serpillière la musique changea. – Fall Out Boy _ This Ain’t a Scene – Cette fois, c’était au tour de Mainella, elle qui se donnait à fond pour danser sur ce morceau très rock ! Key éclata de rire et posa le ballet au sol. A son tour, elle se mit à danser. Répétant avec humour les danses de son professeurs. La chanson s’effaça et Jill se remit au boulot. Le dernier et ultime balcon était devant-elle. Avec rage, elle remit à neuf le sol et se laissa tomber épuisée contre le mur. La musique s’arrêta Lareless s’approcha.

Lareless – « Allons y, il reste trois balcons à faire. »

Avec un grand sourire, Key l’invita à s’assoire à ses coté. Allait-elle lui dire oui ou non ? Jill voulait absolument lui parler, elle devait lui demander quelques petits conseils.

B R E A T H E – « Ils sont terminés. »

Lareless regarde avec .. fierté, oui c'est le mot, l'étudiante devant elle. Pour la prof, les maisons ne comptent pas, ils et elles sont tous et toutes sous sa responsabilité. Elle regarde sa montre.

Bien, alors il n'y a plus rien à faire. Il est presque minuit, vous pouvez retourner à votre dortoir. Nous avons fait du bon boulot.

Elle réprime un baillement, manquant par le fait même l'invitation silencieuse de Key. Mais elle voit bien que la Serpentarde ne s'est pas sauvée au triple galop.

Oui? Qu'est ce qu'il y a?

Lareless – « Bien, alors il n'y a plus rien à faire. Il est presque minuit, vous pouvez retourner à votre dortoir. Nous avons fait du bon boulot. »

Minuit déjà ? Jill laissa vaguer ses yeux près des fenêtres. Le soleil était replacé par les étoiles et la lune était absente. Parce qu’elle n’avait pas remarquée qu’il était si tard. A son tour, en voyant son professeur baillé, elle lâcha un bâillement à s’en décoller la mâchoire. Lareless s’installa à ses cotés. Les mains moites, le cœur battant à cent à l’heure, McLoyd ne savait pas comment lui expliquer qu’elle avait besoin d’elle. Malgré toutes les tentatives elle décida d’y aller directe.

Lareless – « Oui? Qu'est ce qu'il y a? »

B R E A T H E – « C’est-à-dire que … Je ne sais pas si vous l’avez remarquez. Mais depuis quelques temps j’essaie de soigner mon image auprès des gens et du corps professoral. Je sais très bien ce que vous êtes en train de pensez. Que jamais ma réputation ne changera. Mais c’est ici que j’ai besoin de vous. »

Avalant avec gêne sa salive. Key remonta ses genoux à son visage. Laissant tomber sa tête sur ceux-ci. Elle ferma les yeux quelques instants. Elle voulait que cette phrase soit marquée dans l’esprit de son professeur. En aucun cas, elle ne voulait qu’elle la prenne à la légère.

B R E A T H E – « Je voudrais être comme vous. »

Un compliment ou pas ? Un compliment ! Des larmes de dégoût coula le long de son visage pale. A cet instant, McLoyd se déclarait moralement et physiquement morte. Ses pensées étaient inertes, son corps bloqué et sa façon d’être absente. Une nouvelle Key est en chargement.

C’est-à-dire que … Je ne sais pas si vous l’avez remarquez. Mais depuis quelques temps j’essaie de soigner mon image auprès des gens et du corps professoral. Je sais très bien ce que vous êtes en train de pensez. Que jamais ma réputation ne changera. Mais c’est ici que j’ai besoin de vous.

...

Elle la laisse continuer. Ne pas brusquer la petite.

Je voudrais être comme vous.

Heu... Malaise. Less sait qu'être professeur à Poudlard équivaut à être un modèle pour tout ces jeunes. Mais elle se sent très loin d'être digne d'un tel intérêt. Elle jette un oeil en coin à Key... Ah non mais putana, elle chiale?

Mine de rien, elle lui tend un mouchoir de papier qu'elle garde toujours dans une poche de son jeans. Un mouchoir fripé, mais propre, cela va de soi.

Quoi dire sans faire gourou? Heu trouve Less trouve vite.

... Je ne veux pas que vous soyiez comme moi. Vous êtes vous, pas moi. Je ne peux que vous donner deux conseils. Trouvez votre facon de réfléchir. Changez ce que vous voulez changer das votre vie sans vous soucier des autres. L'important c'est que vous soyiez capable de vous regarder dans une glace.

Et ne faite pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse... Tout bien fait nous est retourné trois fois... Mais tout le mal qu'on fait nous est aussi retourné trois fois.

Mwain... Heu... Mainella, tu fais dure.

Avec une certaine lenteur, Key attrapa le mouchoir. Le déposant doucement ses yeux, elle essuya ses larmes. Son acte était irréparable. Pleurer, elle, devant un professeur. Que devait-elle penser maintenant ? Lareless devait se faire une image de grande fille pour Key et non une image de gamine de trois qui craque pour un rien. Le dégoût de vous-même avez déjà eu cette impression ? Vous non, peut être. Mais Key, l’a de plus en plus. Parce qu’à présent, elle regrette ses faits et gestes. Elle ne sait plus quoi faire, ni penser. C’est la nouvelle génération des jeunes.

Lareless – « Je ne veux pas que vous soyez comme moi. Vous êtes vous, pas moi. Je ne peux que vous donner deux conseils. Trouvez votre façon de réfléchir. Changez ce que vous voulez changer dans votre vie sans vous soucier des autres. L'important c'est que vous soyez capable de vous regarder dans une glace. »

Une explosion de douleur éclatait dans son cœur. Ses poumons se contractaient, ses reins diminuaient de volume. Son cœur s’arrêtait de battre, tout en elle explosait. Elle avait l’impression d’être six pieds sous terre. Les phrases de Lareless étaient si fortes qu’elle avait du mal à les assimiler. Un torrent de larme vint se reposer sur son visage. La réalité fait mal des fois. Il faut redescendre.

Lareless – « Et ne faite pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse... Tout bien fait nous est retourné trois fois... Mais tout le mal qu'on fait nous est aussi retourné trois fois. »

Ô Combien cela Key le savait. Ne pas faire ce qu’elle aimerait pas qu’on lui fasse. Une boule lui montait lentement dans la gorge, sa salive se faisait de plus en plus dur à avaler et ses yeux étaient rougeâtres à cause des pleures.

B R E A T H E – « Je suis désolée Lareless. Pour toutes les phrases mauvaises que j’ai pu vous dire. Vous avez parfaitement raison, je ne peux pas être vous. Je dois être moi. Je dois m’accepter. M’améliorer. Car on m’a toujours dis que les gens ne changeaient pas. Ils s’améliorent. Alors, c’est ce que je compte faire. »

Avec difficulté elle se releva. Laissant apparaître un sourire en coin, Jill tourna les talons. Avant de descendre le balcon pour prendre congé, elle s’arrêta et adressa encore un sourire à son professeur.

B R E A T H E – « J’accepte mes erreurs. Mais je n’accepte pas d’être faible. J’aimerais que vous gardiez secret ce qu’il sait passer ici. Je ne veux pas être prise pour une faible, alors que je ne le suis pas totalement. Madame Mainella, merci pour cette discutions. Bonne soirée à vous. »

J’accepte mes erreurs. Mais je n’accepte pas d’être faible. J’aimerais que vous gardiez secret ce qu’il sait passer ici. Je ne veux pas être prise pour une faible, alors que je ne le suis pas totalement. Madame Mainella, merci pour cette discutions. Bonne soirée à vous.

Less est en train de ressortir son volume avec lequel elle prépare les examens de fin d'année. Le balcon est propre, alors pourquoi ne pas en profiter?

Elle lève les yeux vers Key, capte le regard de l'adolescente. Les prunelles émeraudes semblent hypnotiser.

Pleurer n'est pas un acte de faiblesse McLoyd... Ne vous inquiétez pas, si je disais le 10e de ce que je sais, Poudlard serait sans dessus dessous. Bonne soirée mademoiselle.

Elle recommence à faire léviter le volume devant elle, se replongeant dans sa lecture.

Merci pour le RP Sandra. - Sujet à déplacer.
A refaire, encore et encore.

Mainella.