rencontre au pieds d'un frêne.

hj: si ta lu le cycle du pendragon, tu va t'y retrouver ;P mes druides sortent de là avec adaptation bien sûr. mp oi si c'est vraiment ce que tu veux devenir,.. mais va falloir avoir un ,échant travail a faire.

Une jolie journée. Guenwhyvar, toujours sous l'effet de son rituel de ressourcement, flâne tranquillement sous un frêne bourgeonnant. Les cours ce matin ce sont biens déroulés, ainsi que le reste.

Un livre de cours sur sa poitrine, elle regarde le ciel bleu, rêveuse. Il n'y a pas d'oiseau apparents dans le ciel. Le bruit des exclamations des autres élèves s'égayant ne la trouble point.

Zen et tranquille, rêveuse et partiellement absente, Guenwhyvar attend Lily. Il est midi passé, la Serpentarde devrait être là. Peut-être est ce qu'elle a changé d'idée en cours de route.

[ vraiment ce qu'Asphodèle veut devenir, ça l'aidera à évolué et c'est ce que j'ai prévu pour elle.Mais ça dépendra des questions de Gwen, je peux pas la faire réagir de façon incohérente non plus^^]

Asphodèle n'a pas dormi de la nuit comme prévu.
Accepté ou ne pas accepter la proposition de la rouquine rencontrée la veille à la bibliothèque.
Accepter ça voulait dire envisager la possibilité de redevenir l'élève d'un Maître. Adieu cette belle sensation de liberté que vous procure l'indépendance. S'astreindre à ce que lui disait un Maître, Asphodèle connaissait. Elle avait eut un Maître pendant un ans. Un Maître d'Armes qui lui avait beaucoup enseigné de son savoir et du chemin à prendre pour vivre en harmonie avec elle même. Mais il lui avait aussi dit qu'elle n'était qu'au début du chemin qui ménerait à l'équilibre parfait.

Elle s'en rendait compte un peu plus chaque jour. Elle vivait en contradiction avec sa nature profonde. Ce que Vlad Alexandrei Nospheratov exigeait d'elle l'éloignait de plus en plus de ce qu'elle était au fond. A tel point que parfois, c'était comme si une autre Asphodèle, montrait son visage. Parfaitement inconnu. Son double. Une autre version d'elle même. Comment en était -elle arrivée là?

Elle avait besoin d'apprendre à vivre en paix avec elle même sans pour autant renier l'un ou l'autre de ses visages. Elle devait apprendre comment trouver l'équilibre. Avec elle même autant qu'avec tout ce qu'il entourait. Elle devait apprendre à faire partie du TOUT, et pas a essayer s'en cesse de s'en arracher.

Midi passé. Ses réflexions lui avaient fait oublier l'heure. Retour sur terre deux secondes. Elle irait dans le parc finalement. Au moins pour se faire une idée ça ne l'agageait à rien.

La rouquine l'attendait sous un Frêne. Arbre hautement symbolique se dit la jeune vert et argent. Elle salua la jeune fille et s'excusa de son retard.

Elle regarde le ciel, un point qu'elle seule est capable de voir. elle se met en condition pour pouvoir réciter mot à mot les réponses d'Asphodèle.

Justement, la voilà qui arrive. Son ombre glisse sur la pelouse bien tondue. Elle s'excuse de son retard. Guen fait un signe comme quoi c'est sans importance. Les cheveux de feu cascades en rayons flamboyants autour de son joli visage. Les prunelles noires sont du plus pur velours.

Tout arrive à point. Tu viens t'étendre?

Elle reprend sa contemplation rêveuse et Muette. Laisse Lily s'installer comme elle veut avant de lui poser la question. Elle suit son point dans le ciel pendant qu'elle réfléchit, que la Serpentard se calme et relaxe.

Qui es tu?

Tout arrive à point. Tu viens t'étendre?

L'invitation surpris Asphodèle. Sortie de la bouche de William Slayers elle aurait pris ça pour quelque chose de normal mais de la rouquine.
La vert et argent était venu pour discuter pas pour faire bronzette alors elle s'adossa simplement à l'arbre. Elle ne se sentirait pas à l'aise autrement. Le regard de la rouquine fixait le ciel.

Qui es tu?

La question semblait sortie tout fdroit de la cinquième dimension posée de but en blanc comme elle l'était mais Asphodèle y répondit. A la réflexion il y avait plein de manières de répondre à cette question mais voici ce que répondit la jeune métisse:

"Je m'appelle Asphodèle, Asphodèle Nospheratov. Je suis en septième année et toi? Qui es tu?"

Normal qu'elle lui retourne la question après tout.

Répondre à une question par une question. C'est typique de celle qui ne sait pas qui elle est. Mais au moins elle sait quel nom les hommes lui donnent.

Guen sourit légèrement, suit son point dans le ciel. Puis répond de manière extrêmement précise, mais extrêmement floue.

Je suis moi. Moi je me connais c'est l'essentiel. Merci de ton intérêt, mais nous somme ici pour te connaitre toi.

Elle pointe le doigt vers le ciel vide. Juste un bleu éclatant. Bon, il y a bien quelques nuages, mais sinon il est terriblement vide. Aucun oiseau n'y évolue,. ce qui est très exceptionnel en soi. Mais qu'est ce que ca veut dire? (j't'ai donné un indice gros comme le bras ) . Les autres, autour d'elles, continuent leur vie d'étudiants, ignorants de ce qui se passe en ce moment même. La vie d'Asphodèle peut prendre un tournant décisif.

Que vois tu?

Je suis moi. Moi je me connais c'est l'essentiel. Merci de ton intérêt, mais nous somme ici pour te connaitre toi.

Asphodèle paru surprise. Une vague triste s'installa dans son regard:

"Alors moi je suis celle qui ne se connais pas. C'est pour me connaître que j'ai besoin d'être neseigner."

La jeune fille ne se connaissait pas, elle n'avait pas menti ni cherché à se montrer sarcastique. Seulement telle qu'elle était vraiment.

Que vois tu?

Asphodèle leva les yeux au ciel, la lumière lui faisait mal aux yeux. Alors il était là quelque part , celui dont la rouquine lui avait parlé:

"Je vois ton doigt qui pointe dans l'immensité du ciel quelque chose que je ne peux voir. Il m'échappe mais je crois voir ce qui devrait être et qui n'y est pas. Les oiseaux, les nuages. Est-ce ton maître qui fait cela?", Asphodèle regarde toujours le ciel comme s'il l'entraînait toujours plus loin dans son infini, " mais je ne vois pas moi. Et tant que je ne me verrais pas je ne saurai trouver le repos où l'harmonie. Tu comprends c'est de cela qu'il s'agit, l'équilibre, c'est ça que je cherche en même temps que je me cherche moi même."

Il semblait qu'elle parlait autant à Guen qu'au ciel où à celui qui s'y cachait. Elle n'avait jamais parlé de cela à personne avant. En fait peut-être même qu'en ce moment, c'était à elle même qu'elle parlait pour la première fois.

"Tu m'as demandé qui j'étais? Je suis prisonnière de moi même et j'essaye de me libérer. Je suis celle qui ne renonce pas mais là je suis arrivé à un pont du chemin où je ne peux continuer par mes propres moyens. J'ai besoin d'être enseignée."

Je me demandais simplement si tu voyais le rapace là-haut. Détend toi, on n'est pas dans un examen.

Dit Guen d'un gentiment moqueur.

J'ai envoyé un hibou ce matin. Et nous en parleront lors de la prochaine sortie à Pré au Lard.

Elle marque une pause.

J'aimerais que tu me parle de toi, tes repas préféré, ce que tu a vécu...

Une autre pause... Les oiseaux sortent de leur refuge, marquant le départ du rapace.

Tu veux bien me parler de toi s'il te plait? Ca m'intéresse réellement.

[HJ :pour la sortie à prés au lard ça tombe bien j'ai un rp là bas en ce moment il s'appelle une robe de princesse. Tu peux soit me rejoindre là bas soit poster un autre sujet mais déjà qu'on finisse celui là^^)

Je me demandais simplement si tu voyais le rapace là-haut. Détend toi, on n'est pas dans un examen.

Asphodèle sort de sa rêverie. Merde voilà qu'elle passe pour une conne en plus à raconter des trucs vachement personnel qu'elle n'a jamais dit à personne.

J'aimerais que tu me parle de toi, tes repas préféré, ce que tu a vécu...Tu veux bien me parler de toi s'il te plait? Ca m'intéresse réellement.

C'était gentiment demandé mais Asphodèle ne savait pas parler d'elle. Elle allait essayé mais ce serait difficile.

"Je ne sais pas trop parler de moi" commena -t-elle" c'est une chose qu'on m'a défendu de faire depuis toute petite et j'apprends seulement à le faire depuis quelque semaines alors ne me juge pas trop durement."

Asphodèle était triste. Elle avait pensé à ses origines et cela la rendait triste. Vraiment. Mais du même coup elle n'était plus sur la défensive.

"J'aime être seule. Je ne crois pas avoir de plat préféré mais chaque matin j'aime prendre un thé noir bien corsé, c'est une habitude que j'ai prise quand je vivait au Japon..."

Et elle lui raconta comment elle avait suivi les enseignement d'un maître d'armes japonnais du nom de Zing Hao, elle fit même allusion au fait qu'il avait beaucoup compté pour elle:

"Tu sais le maniement des armes blanches ce n'étaient pas une histoire de combat en fait, mon maître détestait la violence. Il disait que lorsqu'on combat un adversaire , il faut avant tout être calme et en accord parfait avec ce qui nous entoure, il faut être animé par un profond respect des choses. Je trouve que le nommer "maître d'armes" est trop réducteur finalement..."

et Elle continua de lui parler un petit moment jusqu'à ce qu'elle n'aie plus rien à dire.

Guenwhyvar l'écoute attentivement, déchiffrant chaque mouvement, chaque intonation comme on lui a appris à le faire.

Le temp s'écoule doucement, mais rapidement en même temp. Bientôt c'est la cloche annoncant la reprise des cours qui sonne. La jeune POufsouffle se relève, s'époussette.

Merci pour ce moment Asphodèle. Je te promet que ta requête sera étudiée avec le plus grand soin. Je dois aller en cours... Encore merci!

Guen a un sourire éclatant, dévoilant ses dents droites et blanches. Un signe de la main et elle s'en va de sa démarche caractéristique, comme si elle dansait, ses cheveux d'automnes flamboyants sous le soleil de midi.

Asphodèle la regarde s'éloigner.
Elle hésite encore. Etait-ce réellement une bonne idée? Elle ne supporterait sûrement pas qu'on lui pose des questions aussi personnel à chaque fois, ça c'était sûr. Mais elle ne pouvait toujours pas se faire d'idée précise au sujet de ce qui l'attendait.

******************RP TERMINE**********************