Moment d'évasion après le travail...

Invité

Londres, 22h30 un jeudi soir. Il fait froid comme toujours en cette période de l'année, surtout la nuit. D'une ancienne cabine téléphonique rouge délabrée sort une silhouette d'assez grande taille. Cette cabine est là depuis des années malgrès les nombreuses pétitions des résidents du quartier pour la réparer ou la supprimer, et elle sucite de nombreuse intérogations...

Revenons à la silhouette, c'est un homme, vêtu d'un long manteau beige sombre et d'un chapeau gris, son visage est dissimulé dans l'ombre de son couvre chef. Sigmund Konig marche d'un pas rapide vers le pub nationnalement connu par ses confrères, le chaudron baveur. Il sort d'une nouvelle journée de travail fatigante et a besoin de se changer un peu les idées avant de rentrer chez lui, il a donc décidé de faire un petit détour.

Dix minutes plus tard il se trouve devant le pub d'apparence miteuse qui cache l'entrée du chemin de traverse et y pénètre. Il se dirige directement vers le bar en enlevant son chapeau, révélant des cheveux grisonnants et un visage marqué par les années. Il se contente de murmurer à l'attention du barman:

"-Bonsoir Tom, un verre de cognac et la gazette je vous prie."

Après un sourire au salut de son interlocuteur il se dirige vers une table dans le fond de la salle, où il s'installe, se débarassant de son manteau qui cachait une robe de sorcier noire. Il pose ses affaires sur une des deux chaises libres de la table et s'assied sur la troisième. Quelques instants plus tard le barman lui amène son verre et le journal que Sigmund ouvre et lit sans passion, d'un air fatigué. Ce travail qu'il exerce depuis quelque temps déjà, même s'il est fatigant, est une vraie cure de jouvance pour le vieil homme. Les nouvelles de la Gazette du Sorcier ne sont guère bonnes, comme toujours depuis que Poudlard et le Ministère sont corrompus d'ailleurs...

Il boit ue gorgée de son verre sans quitter des yeux le journal, il n'a même pas observé les occupants de la salle, il continue sa lecture, imperturbable. Vingt-trois heure sonne à l'horloge du bar, il ne lui faudra pas trop tarder pour être en forme demain matin au ministère.

Dure journée...

Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 20/08/2007

23.00 à l'horloge du bar où elle venait de pénétrer après une journée encore passée à chercher ce que pouvait bien faire Henri de sa vie. Heureusement que son frère avait pu lui dire qu'il était en Angleterre, sinon, elle serait en train de le chercher dans les Carpates ou elle ne savait où. Elle soupira en rejetant sa capuche en arrière. Elle regrettait la France quand elle voyait le temps qu'il faisait ici. Slalomante entre les habitués de ce bar, elle avança vers le comtoir où elle commanda.

-Bonsoir... Pourrais je avoir une Bierraubeurre, s'il vous plaît?

Elle ne dit rien sous le regard du patron. Elle savait déjà ce qu'il pensait de son accent "so frenchie" et se contenta de lui jeter un regard d'indifférence pure tandis qu'il allait chercher sa boisson. Après l'avoir payée, elle se détourna du comptoir et observa autour d'elle. Toutes les places étaient prises sauf à une table. Elle observa l'occupant puis se décida. A nouveau, elle slalomma entre les personnes présente sans renverser la moindre goutte de sa boisson.

Arrivée près de la table, elle demanda avec son plus beau sourire.

-Bonsoir... J'espère que je ne vous dérange pas...Pourrais je m'asseoir à vos côtés?

Invité

Sigmund, après avoir finit de lire son journal, le replit et le pose sur la table. Arrive alors une jeune femme qui lui demande poliement si elle peut s'insaller à sa table. Il est tout d'abord un peu surpris, puis après un regard autour de lui comprend que c'est une des seules tables de libre. Il lui sourit en retour et répond d'une voix douce:

"-Mais bien sûr, je vous en prie."

Gentleman, il se lève et aide la jeune femme à s'assoir, puis reprend sa place. Après quelques instants de silence gêné, Sigmund reprend la parole délicatement:

"-Puis-je vous demander votre nom mademoiselle? Le miens est Sigmund, je travaille au ministère..."

Il attend sa réponse et en profite pour étudier la jeune fille: elle semble assez jeune, et est plutôt belle.

[hrp: ce n'est pas fameux, vous m'en excuserez, je me rattraperais sur le prochain message]

Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 20/08/2007

-Merci.

La voix est agréable, elle ne peut s'empêcher de sourire, tranquille. Ca lui semble étrange de pouvoir aborder quelqu'un sans avoir comme arrières pensées milles et une manière de le tuer. Elle n'est pas encore habituée à son statut retourvé d'Auror d'un ministère. En quatre ans, elle a prit l'habitude de fonctionner comme un prédateur et c'est passablement compliqué de redevenir celle qu'elle a toujours été... Quand il l'aide à s'asseoir, elle le remercie d'un mouvement de la tête et d'un sourire.
Délicatement, elle pose sa boisson sur la bière et ne s'attend pas à ce qu'il lui fasse la conversation... après tout, elle s'incruste à sa table alors qu'il avait probablement envie de rester tranquille. Aussi, lorsqu'il lui parle, un éclair d'étonnement passe dans le regard ambré qui se pose instantément sur son interlocuteur.

-Enchantée, Sigismund. Je suis Aurore... et je travaille aussi au ministère... Vous êtes dans quel département?

Invité

Sigmund ressentit l'étonnement de la jeune femme lorsqu'il tenta d'entamer la conversation. Rien d'étonnant à celà après tout, il espèrait juste qu'elle ne commence pas à s'imaginer qu'il la draguait, cette pauvre enfant ne devait même pas avoir la moitié de son âge. Il eut un bref sourire puis acouta sa réponse, sa voix était douce mais semble un peu hésitante, à moins que ce ne soit de la prudence?

Ainsi cette ravissante jeune femme, Aurore, travaille également au ministère, il lui répond calmement de sa voix appaisante:

"-Bien que celà pourrait vous paraître étrange, je suis un bleu dans ce département comme diraient certains, je travaille au quatrième niveau, au comité d'examen des sortilèges expérimentaux. J'ai toujours rêvé de ce job et j'ai enfin été accepté. Mais ce n'est pas de tout repos... Et vous que faites vous dans cette grande entreprise qu'est le minsitère de la magie?"

Sigmund détourne le regard de son interlocutrice et le reporte sur la gazette du sorcier. Le Ministre de la Magie est en première page, le vieil homme va pouvoir s'amuser. Il pose sa main sur le visage du ministre en photo et ce dernier fait un bond sur le côté afin de toujours être visible, la main de Sigmund le suit rapidement et l'autre n'arrête pas de fuir, tout en continuant de saluer. Le vieil homme avait remarqué que Nelson R. Jumpaway aimait tellement être vu qu'il refusait d'être caché par quoi que ce soit même sur ses photos, et Sigmund trouvait celà amusant...

Ses yeux se tournent à nouveaux vers Aurore qui s'apprête à répondre, quel pouvait bien être son travail? Il l'imaginait bien à la coopération magique internationnale ou à la justice magique...

Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 20/08/2007

Sigismund "-Bien que celà pourrait vous paraître étrange, je suis un bleu dans ce département comme diraient certains, je travaille au quatrième niveau, au comité d'examen des sortilèges expérimentaux. J'ai toujours rêvé de ce job et j'ai enfin été accepté. Mais ce n'est pas de tout repos... Et vous que faites vous dans cette grande entreprise qu'est le minsitère de la magie?"

Elle hocha simplement la tête, comme pour approuver ce qu'il venait de lui dire. D'un air distrait, elle le regarda s'amuser à vouloir cacher l'effligie du ministre de la magie anglais. Amusée, elle rit comme une gamine. Ses yeux pétillaient à voir l'homme photgraphie s'évertuer à éviter la main de Sigismund. Lorsqu'il la regarde à nouveau, elle lui dédia un sourire avant de lui répondre d'une voix plus détendue.

Aurore -Je suis moi aussi un bleu dans le département de la Justice Magique. Je suis Auror et je viens tout juste d'être mutée... Le ministère de la Magie Français a été bien aimable de m'accorder ce privilège après quatre ans d'absence... Mais on ne punit pas quelqu'un de doué, n'est ce pas?

Elle bu une gorgée de sa boisson avant de poser un doigt sur le front du ministre de la magie anglais. Nelson R. Jumpaway se débattit et tenta de s'éloigner mais les réflexes de la jeune femme étaient vifs: il ne partait jamais suffisamment loin ni suffisamment vite pour parvenir à se débarrasser du doigt. Elle ajouta;

Aurore -Ainsi, c'est lui votre Ministre? Je le connais de nom mais je ne l'ai jamais vu... Sans vouloir paraître désobligeante envers celui qui nous emploie, on en dit pas beaucoup de bien en France ni dans les autres pays...

Invité

Ce topic est il toujours d'actualité ? Si oui merci de préciser, et je supprimerai mon message, si non je déplace.

Sans réponse de votre part sous une semaine, je déplacerai.

Invité

je déplace

» Un moment tant attendu (PV Anne)
» Tendre moment