The Reason _ {PV}

Invité

6 h 30.

Emma – « C’est aujourd’hui. Regarde! »

Brandissant son calendrier devant le regard dormeur de Key. Silence. Emma se tenait le sourire aux lèvres devant le lit de Jill. Poussant lentement les couettes. Key se redressa. Soupir. Son regard parcouru le dortoir. Toutes les autres filles dormaient. Soupir. Key attrapa son paquet de cigarette. Allume. Inspire. Expire la fumée sur Emma. Sourire. Jill ouvra grand les yeux et regarda le rond rouge indiqué sur le calendrier. Que dire ? Rien. Emma reprit :

Emma – « Tu t’en rappelles pas? Jill, s’il te plait. Dis moi que tu n’as pas oubliée. C’est important pour moi. »

Sourire. Pour la première fois Key invita Emma à s’assoire sur son lit. La jeune fille frêle se laissa influencer et lentement son poids plume se laissa s’enfoncer sur le lit en baldaquin. Quelques secondes plus tard. Key l’invita à venir se lover contre elle. Sourire. Inspire. Expire. De son autre main, Jill caressait lentement les cheveux d’Emma. Elles étaient comme deux sœurs. Sourire. 7 h 00 sonna. Telle une pile électrique chargée Emma sauta hors du lit.

Emma – « Je sais que tu t’en rappelle! Alors, maintenant. Je veux que tu me promettes d’aller le voir! »

B R E A T H E – « Chérie, j’irai le voir. Il me manque aussi tu sais? J’irai le voir, j’irai lui parler de toi. Lui dire que tu as changée, que tu es devenue merveilleuse. J’irai… »

Jill sauta hors de son lit. Direction la penderie. Ce matin sur Poudlard, il faisait beau, il faisait chaud. Le soleil était au rendez-vous. En vainc, elle prit une tunique blanche et un slim noir. Enfila ses ballerines blanches et s’avança lentement près de la coiffeuse. Emma lui ordonna de s’assoire. Key acquiesça. Lentement elle se laissa tomber sur le fauteuil. Emma attrapa une brosse et elle se mit à coiffer les cheveux de son amie.

B R E A T H E – « Pourquoi tu fais tout ça Emma? Je veux dire, je suis froide avec toi, quand je veux me défouler, je te frappe. Emma, pourquoi tu fais tout ça? »

Emma – « Je ne t’en veux pas pour ce que tu n’es pas Key Jill McLoyd. Contrairement aux autres c’est t’elle que tu es que je t’accepte. »

Silence. Toujours en train de brosser les cheveux de son amie. Key s’appliqua une touche de mascara, du rouge a lèvre rouge et se releva. Serrant instamment Emma dans ses bras elle lui lança un vrai sourire. Elle marcha alors jusqu’au l’escalier et s’engouffra dans la cage d’escalier. Une fois en bras, Key passa devant la cheminée, devant les gens. Aujourd’hui l’attention n’était pas posée sur eux. Mais sur elle est Anton. Soupir. A cette pensée son cœur cessa de battre. Une boule lui monta au niveau la gorge. Une larme coula le long de sa joue. Depuis plusieurs mois elle ne l’avait plus revu. Elle ne savait pas si il avait changé où si il était resté le même. Annonçant le mot de passe, Jill se dirigea vers le hall d’entrée. Les couloirs étaient vides. L’atmosphère de Poudlard était tranquille. Pour quoi une fois elle n’était pas pesante. Pour tout le monde s’étaient les vacances. Sourire. Une fois dehors Key fut prise d’une auto satisfaction en découvrant qu’il faisait plus chaud qu’elle ne le croyait. Tout en continuant son chemin elle sortit une nouvelle cigarette. Allume. Inspire. Expire. Passant devant le forêt interdite, elle bifurqua à droite et s’engouffra lentement da la foule. Village Pré-Au-Lard. Sourire. Toute cette agitation l’amusait. Sur la place, elle avait rendez-vous avec Anton. Son stresse commençait peu à peu à monter. Sourire. Au loin elle distinguait déjà sa silhouette. Encore une sourire. Plus que quelques pas. Stop. S’arrêtent au beau milieu de la foule. Jill prit tout son élan et se mit à courir en direction d’Anton. Arrivant enfin à lui, elle se laissa tomber dans ses bras. Un câlin. Une absence.

Invité

Anton. Ce dernier venait d'ouvrir les yeux dans son lit au bruit du réveil magique. Un sourire planant sur ses lèvres, Anton savait qu'aujourd'hui, c'était celui du rendez vous avec Key, sa meilleure amie, et Emma, sa jeune soeur. Affichant 06h 25, le réveil chantait une douce chanson dont il ignorait complètement l'auteur. Ce n'était pas du rock, comme il avait l'habitude d'écouter, mais un style beaucoup plus calme, plus reposant, et quasiment sans parole. Une jambe en dehors de la couverture, une main derrière la tête, Anton observait le plafond tout en sifflotant l'air de la chanson qui jasait à ce moment là. A la fin de cette dernière, il repoussa les couettes, et toujours en conservant son sourire candide qu'il avait.

Après s'être levé et s'être lavé, il se prépara tranquillement décidant de prendre le temps qui lui resté pour être présentable ce qui signifiait qu'il devait se coiffer. Oui, Anton était l'un de ses gens qui se levait avec des épis de partout donnant un air fou assez impressionnant. Devant le miroir, le tube de dentifrice dans les mains, il s'éclatait à chanter une chanson de métallica en sautant de partout. La passion de la musique... Une fois coiffée après dix minutes de danse sur un air de métallica et des The Clash, Anton sortit de la douche pour prendre son porte-feuille avant de transplaner directement vers le lieux du rendez vous avec une exitation qui lui prenait les entrailles. Out of control.

Les mains dans les poches, en plein mois d'avril, vétu d'un gilet au couleur blanche avec le rond rouge japonais dans le dos, il avait un pantacourt noir accompagné le tout d'une paire de converse noire. Regardant le ciel bleu, savourant la brise matinale, sentant les nouveaux rayons du soleil sur sa nuque, Anton observait le Pré-au-Lard avec cette même curiosité que lors du premier jours. Il aimait ce village. Oui, peut être un peu trop. Mais cela ne valait pas du tout Hill, l'une des villes de sorcier américaine qui se trouvait sur la côte ouest.

Portant son regard vers le fond de l'allée du village, Anton aperçut les démarches d'Emma et Key. Son sourire s'élargit sur ses lèvres, tandis que son ventre exprimait toute son excitation. Elle se mit à courir, et d'un coups, Anton l'intercepta pour la serrer contre son coeur. Il la serra fort dans ses bras, profitant de ce moment qu'il n'avait pas pu faire depuis près de deux ans, Anton resta quelques longues minutes ainsi, l'enlaçant et respirant son odeur. Puis, Il prit sa soeur qui s'était approché avec un sourire candide, le même que celui d'Anton. L'enlaçant dans ses bras à son tour, il resta sans voix.