Quand même ! [ PV Key ]

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Un beau matin. Ensoleillé, quoi ! Des piaillements d'oiseau embellissaient le doux chuchotement des arbres provoqué par la brise douce et fraîche d'une matinée presque estivale. Recul. Leyla ouvrit les yeux aussi vite que la lumière qui s'alluma en même temps. Son coeur battait aussi fort qu'un tambour. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Son drap aussi léger qu'une plume lui parut aussi lourd que si il était fait de plomb. Elle s'en débarassa de deux coups de pieds. Et elle s'assit dans son lit.

Elle avait encore les mains tremblantes de son cauchemard qu'elle faisait pour la enième fois. Il était précis, sans bavures, ni tâches, toujours la même chose, comme-ci son cerveau l'avait enregistré comme un mot qu'on dit très souvent. Mais au réveil Leyla n'en n'avait que de flous souvenirs : un tableau, elle, et une chose horrible dont elle ne se souvenait jamais... Elle se mit à broyer du noir une ou deux minutes, puis se leva d'un bond, décidant de se lever du pied droit ! Mais se fût son pied gauche qui toucha le parquet poussiéreux du dortoir en premier. Elle en ressentit un frisson qui lui parcouru tout le long de son échine. En tant qu'artiste, elle était extrêmemnt superstitieuse

* Bof ... On verra bien !*

Elle se leva d'un bond, et se dirigea gentimment vers un petit coin qui contenait un vase rempli d'eau, une brosse à cheveux, et un miroir tarabiscoté accroché au mur. Leyla se pencha pour mieux comptempler son reflet. Il dégageait une image d'elle qu'elle detestait : celle d'une fille piteuse qui voit la vie TOUJOURS en noir. Haut les coeurs, Leyla ! Qu'est-ce qui n'allait pas dans sa vie, hein ? Euuh... Deux trois p'tites choses qui la font manquer d'affection ?

Elle même ne le savait pas, alors il fallait mieux voir la vie en rose, du côté positif, où le verre n'est pas vide à moitié, mais PLEIN à moitié ! Elle réveilla son visage avec deux trois coups d'eau qu'elle secha dans une serviette pelucheuse et douce. Elle se passa deux trois coups de brosses dans les cheveux, et s'habilla. Rien que ces petits gestes de soins la remettaient sur pieds, elle savait d'avance. Elle empoigna sa petite veste, et sortit dans le Parc en marchant aussi vite qu'elle le pouvait. Le soleil éblouissant l'aveuglait presque.

Elle mit ses grosses lunettes de soleil noires. Elle marchait doucement, sans penser à rien, en pensant à tout. Son esprit se perdait au-delà du château, au-delà des frontières, ricochait et se perdait au beau milieu d'une plage déserte, où des peintres étaient installés. Elle était perdu dans le vague, marchant presque comme-ci elle était bourrée. C'était cool : elle n'arrivait pas à faire noyer le cafard qui sommeillait en elle depuis son réveil.

Elle s'assit sur un banc, la tête qui tournait comme une toupie. Elle se sentait mal. Elle prit une deux, trois, inspirations, et regardant droit devant elle partit d'un pas décidé vers le château. Mais ... BOUM ! Elle se heurta contre " quelquechose " qui semblait être une personne qui arrivait de profil à Leyla. Cette dernière s'écroula sur le sol, avec un petit cri, déjà qu'elle allait mal ! Elle sentit deux secondes de flottement entre le réel et l'évanoussiment : une personne, non deux arrivaient et la regardaient. Elle s'évanouit sur place.

Invité

Assise conte un arbre, parchemin et plume entre les mains, Key écrivait sa vie. Elle n’avait rien de bien à raconter. Cette semaine n’avait pas été très riche en émotion. Le soleil était eu rendez-vous, la neige perlait tout le parc de Poudlard, la vue était magnifique.

« Lundi – Jour, année, heure.

Que dire ? J’écris, j’écris. Mais je commence à me rendre compte que tout ce que j’écris n’a aucun sens, et aucune réalité. Je tourne en rond, et me répète souvent. Aie. Il faudrait que je me remette à lire. Avant tout était si simple, ils étaient dans ma vie et je jouais avec eux. Ils me rendaient folle. Entre moi et eux tout était si simple lui et Loris étaient mes hommes. Je m’éclataient tellement avec eux que je ne me sentais plus. J’en rie encore, et ça me plait. Les gens doivent vraiment me prendre pour une de des filles faciles. J’avoue que j’aime ça. Ces regards qui se posent sur moi quand je marche me plaisent. Ses sourires que ces bêtes type de dernière année me lancent, et ces bêtes gestes qui pour eux son attentionnés me donne envie de leur vomir dessus. Je vais m’arrêter, ce serait mieux. Je vais retourner dans la salle commune de Serpentard pour aller me moquer de ces bêtes fille. Tu fais comme même parti de ces parchemins qui finissent tous dans le fond de mon tiroir. »

Key se redressa lentement, elle lâcha le parchemin qu’elle tenait en main. Au gré du vent celui-ci prit son envole pour aller s’écraser contre le banc non loin d’elle. En route vers la sale commune, la tête baissée Key marchait rapidement. Pour dire, elle ne voyait même pas ce qu’il y avait devant-elle. Un frisson, une impression. Peut être qu’elle aurait du lever la tête. Mais elle ne le fit pas. Quelques instants plus tard elle se cogna contre quelque chose, ou quelqu’un. Se retrouvant au sol, Key comprit lentement ce qu’il venait de se passer. Aussi vite qu’une voiture qui démarre au quart de tour, elle s’était écrasée sur le sol. Elle ouvra les yeux, et dans sa chute une demoiselle avait été emportée avec elle.

Se redressant. Elle s’aperçue que la jeune fille n’avais pas réagi aussi bien qu’elle a la chute. Toujours clouée au sol, Key se leva. A l’aide de sa jambe, elle poussa la jeune fille au sol. Pourquoi ne l’a touchait-elle pas avec ses mains ? Le sadisme, le dégoût. Pas besoin de salir ses mains pour une fille qui ne regardait pas où elle allait. Elle prit une grande inspiration, et cria :

|KEY .| « LÈVE TOI ! TU NOUS FAIS QUOI LA ? »

Poupée – Qualité de merde. Avec un sadisme pur. Je t’aime. Excuse moi encore pour cette qualité qui ne vaut pas ton RP.

Invité

[ C'est super . J'adore . Je t'aime . ]

Inconnu - « LÈVE TOI ! TU NOUS FAIS QUOI LA ? »

Un coup. Pur et dur. En plein dans les côtes. Leyla se "réveilla" en sursaut. Elle se leva d'un bond. Une fois sur pieds, elle se sentit chanceler un peu, avant de se rendre compte qu'elle venait tout juste de se heurter à une fille. Une saloperie de Serpentarde. Une merdeuse de vaniteuse. Une pourriture de sadique. Encore. Leyla vit rouge. Leyla vit le double de ce qu'elle venait de lui faire. Une profonde inspiration. Et elle lui lança à son tour un coup dans les côtes. Enorme. Comme-ci elle shootait dans un ballon de football. Egal à celui qu'elle venait de recevoir. La Serpentarde en tomba sur le côté. Leyla ne pût contenir sa colère encore plus :

Leyla - « Espèce de sale ... ! »

Et elle s'écroula sur elle. De tout son corps. De tout son poids. De toute son âme. Sans aucun remords, comme on le fait à la sauvage, comme on le fait lorsqu'on s'appelle Leyla Caldwell et qu'on se défend à peine quand on nous touche. Elle l'assena de baffes et de coups de poing, sa mauvaise humeur prenant le dessus. Plein d'élèves se mirent à venir les séparer en criant " STOP LA ViOLENCE ! " ! Leyla redoubla d'effort pour crier à l'adresse de la Serpentarde :

Leyla - « C'est pas pass'que tu viens de Serpentard que tu vas me faire chier MOI ! Joues pas à ça avec moi, chuis pas une des ces sales boufonnes ! »

Elle en hurlait. On n'entendait plus qu'elle. Elle ne sentait plus sa douleur. Elle voyait la sale fille comme une espèce de bête qu'elle devait mettre à bas au plus vite. Qu'elle devait humilié, surtout ! C'était au tour de la Serpentarde, maintenant.

[ Je t'aime chérie. Réponds vite. ]

Invité

Sans comprendre ce qu’il venait de se passer aussi vite qu’une voiture qui démarre au quart de tour. Elle se retrouva clouée au sol. Une douleur affreuse venait de lui traverser les cotes. Rien de grave. On dirait qu’elle était habituée. Sourire. La fille qui était en face d’elle n’avait pas l’intention de s’arrêter là.

Leyla - « Espèce de sale ... ! »

Sous la poussée et la force, Key se fit écraser. Couverte de claques elle souriait toujours. Un groupe d’élèves vint séparer les deux jeunes filles. Key soupira. Elle se leva, et se trouva face à la fille qui venait de lui infliger tous ces coups. Rouge sang était le visage de la fille. Ce qui évidemment faisait rire Key. La Serdaigle reprit :

Leyla - « C'est pas pass'que tu viens de Serpentard que tu vas me faire chier MOI ! Joues pas à ça avec moi, chuis pas une des ces sales bouffonnes ! »

Key éclata de rire. C’était la goutte d’eau. Cette phrase était très bien placée. Parfaite pour remettre Key sur pied. La Serpentarde ordonna a tout les blaireaux de dégager du parc et de fermer leurs gueule sur ce qu’il allait se passer. Elle reprit :

|KEY .| « Alors gamine ? Tu crois que c’est la fête ? Tu crois que parce que j’ai pas voulu te toucher avec mes mains que tu dois t’énervée comme ça ? »

Elle inspira - Pas le temps.

|KEY .| « Range tes dents – J’ai pas fini. Tu crois que tu me fais mal ? Tu crois que je vais pleurer ? Continue petite. Tu me fais bien rire. »

Key se mis a tournée autour de la Serdaigle. Elle se stoppa net devant sa tête. Entre elles se trouvaient un espace de minimum deux millimètres.

|KEY .| « Tu veux t’amuser ? Défoule-toi. Frappe ! »

Sourire.

Invité

La Serpentarde ordonna à tout le monde de dégager. Ils partirent aussitôt. En fermant leur bouche, un par un. La jeune fille se mit à tourner autour de Leyla, qui elle, commençait à se calmer. Elle ne savait pas ce qui la retenait encore plus de ne pas se déchéner sur cette pourriture. La pitié, sans doute. La pitié d'une fille qui ne savait pas encore s'exterioriser.

|KEY .| « Alors gamine ? Tu crois que c’est la fête ? Tu crois que parce que j’ai pas voulu te toucher avec mes mains que tu dois t’énervée comme ça ? »

Leyla s'exclaffa. Avec ses mains ? Leyla n'avait même pas fait attention ! De toute façon, tant mieux : "Carresse de chien ça donne des puces ".

|KEY .| « Range tes dents – J’ai pas fini. Tu crois que tu me fais mal ? Tu crois que je vais pleurer ? Continue petite. Tu me fais bien rire. »

Leyla s'exclaffa encore deux fois plus fort. La Serpentarde se colla juste devant elle. Elles étaient nez à nez. Juste deux millimètres les séparaient. A peine. Leyla sentit le souffle de la jeune souffle. Chez Leyla, c'était psychologique de ressentir les sentiments de quelqu'un à travers son souffle. Ici, ce fût encore le cas. Elle ressentit que la jeune fille éprouvait de la douleur, du refoulement. Bref, un mélange bien aigre. A vous en couper le souffle. Ce fût le cas.

|KEY .| « Tu veux t’amuser ? Défoule-toi. Frappe ! »

Leyla sourit à son tour, mais pas à cette déglinguée. A elle même. Elle recula sa tête, et d'une main, repoussa le visage de la fille. Son nez s'applatit. Leyla répondit d'un ton froid, à couper la chair comme un morceau de glace :

Leyla - « T'es sérieuse là ? Tu crois que tu m'fais peur en plus ? T'es quoi à mes yeux ? Tsss, rien. T'es qu'une saloperie de SerpentardeTes paroles ne me font aucun mal. »

Elle posa son doigt sur ses lèvres pour lui faire signe de se taire, et continua :

Leyla - « Si t'as cette putain d'attitude, c'est pas pour m'impressionner, nan, c'est pas non plus pour te défendre. C'est juste parceque tu gardes tout bien enfouit au fond de toi. Et d'ailleurs, c'est pas mon putain d'problème. Mais le tien. Alors va t'faire mettre ailleurs. »

Elle s'en exclaffa trois fois plus fort.

Leyla - « Nan, j'te tapperais pas encore plus. T'as eu ta dose, "Mini-Moi". Et j'veux pas m'salir d'avantage ».

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Leyla - « Si t'as cette putain d'attitude, c'est pas pour m'impressionner, nan, c'est pas non plus pour te défendre. C'est juste parce que tu gardes tout bien enfouit au fond de toi. Et d'ailleurs, ce n’est pas mon putain d'problème. Mais le tien. Alors va t'faire mettre ailleurs. »

Key éclata de rire. Où va le monde ? Impressionner les gens. C’est du n’importe quoi. Pauvre petite. Redescends sur terre. Tu décolleras un autre jour. D’où elle me touche celle-la ? Elle croit vraiment que c’est la fête. Chacun son tour. C’était celui de Key. On lance les paris ?

|KEY .| « Gamine ! Débarre trente secondes. D’où tu me touches ? Tu penses vraiment que je suis ta copine de classe ? Retourne chez tes potes les bleus. »

Key se retourna. Le dors tournée à cette chose. Elle réfléchissait. Plus rapide que quoi ce soit, elle se retourna et envoya sont poing dans le nez de la jeune fille. Le sang coulait. Key aimait voir les gens se faire humilier. Elle éclata de rire et reprit :

|KEY .| « Tu te crois où ? Tu viens de débarquer à Poudlard et tu fais la folle ? – Je viens de réaliser, je me suis salie les mains. »

Perdue dans son sang, la Serdaigle reprit, cette fois ça voix était plus forte, plus froide, et surtout plus grave :

Leyla - « Nan, j'te taperais pas encore plus. T'as eu ta dose, "Mini-Moi". Et j'veux pas m'salir d'avantage ».

Ma dose ? – Sais-tu au moins ce qu’est ma dose ? Key lui sourie. Elle reprit :

|KEY .| « MA DOSE ? – Arrête, des gamines comme toi j’en défonce au moins six sur ma journée. »

Key sortit de sa poche arrière un mouchoir blanc intact. Elle le lança aux pieds de ... Leyla ? – Peut importe son prénom. En y repensant, c’était une de ces amis une bleue qui l’avait appelé ainsi pour lui dire de se calmer. Sans plus attendre, Key se retourna, contourna cette chose qui allait devenir sa victime. Avant de partir plus loin, elle reprit :

|KEY .| « Toi et moi. Ca va être cool. – Tu sais pourquoi ? Réfléchis, tu as du répondant, et tu ne te laisses pas faire.

Elle marcha lentement sans demander son reste. Elle se stoppa une dernière fois pour ajouter :

|KEY .| « Tu ferais mieux de t’assoire avec tout le sang que t’as perdu tu risquerais de retomber sur le sol. Et de ré avoir à faire a quelqu’un d’autre. – Bonne journée LEYLA ! »

Key bifurqua et sortie du parc. Elle éclata de rire en repensant à tout ce qui c’était passé. Le sourire aux lèvres. Cette journée allait être très bonne. Elle le sentait.