La septième vague [PV][Sans Anim]

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Vendredi 12 Novembre 1972 : Parc de Poudlard – Fin d’après-midi.

Il faisait encore calme dans les couloirs de l’école. Peter Petrelli avait quitté son cours d’histoire de la magie une dizaine de minutes plus tôt. Le professeur Morissoon lui avait donné l’autorisation de quitter le cours. Le Hall d’entrée paraissait très calme lorsqu’il n’y avait pas d’élèves. Il désira ouvrir la porte menant à l’extérieur lorsqu’il croisa un des professeurs de l’école. Par politesse, il le laissa passer et lui adressa un rapide bonjour.
La journée avait parue très longue. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus parlé à quelqu’un de proche. Peut-être allait-il dans quelques minutes croiser une personne qu’il appréciait ? Il lui vint alors à l’esprit de se diriger vers un endroit précis du parc du domaine de Poudlard. Non loin du lac, il avait toujours eu un endroit précis de rendez-vous avec une amie. Un arbre qui devrait les unir. Dans l’écorce tous deux avaient gravés un symbole avec leurs initiales. Après, ils s’étaient promis que le destin ferait que l’un viendrait à l’autre en cas de besoin.

L’arbre était à quelques pas du jeune Petrelli. Il passa sa main dans ses cheveux pour remettre une mèche de cheveux en place. Devant l’arbre, il posa sa main sur l’écorce pour prendre appui et s’abaisser. Assis, il déposa son sac de cours à côté de lui et remit correctement sa chemise bleu claire et son pantalon noir. Un bref regard sur le cadran de sa montre lui permit de se rendre compte que la sonnerie devrait retentir d’ici cinq minutes et treize secondes. L’horloge du jeune homme était réglée à la seconde près. Durant ce temps là, il attrapa son journal secret. Il l’ouvra à une certaine page. Entre ces deux feuilles, il avait glissé une photo. Cette image était la pub d’une toute nouvelle guitare. Peter allait tout faire pour pouvoir s’en procurer une.
De là où il était, il entendit un bref bruit de sonnerie. La personne qu’il apprécierait voir allait donc devoir arriver d’ici quelques minutes. Sa main se dirigea alors vers l’une des poches de son sac. En en ressortant, il avait un étui entre les doigts. Le jeune Petrelli l’ouvrit pour en sortir son instrument : un harmonica. Ses lèvres s’avancèrent et tout doucement il fit sortir quelques notes mélodieuses. La mélodie qu’il jouait était joviale. Il jouait sa mélodie favorite, celle qui rendait le sourire à n’importe qui même à la personne la plus déprimée.
En même temps qu’il jouait, ses yeux se fermèrent. Chuuut il se remémorait des moments de sa vie. Seule une présence pourrait lui faire rouvrir ses yeux. Pendant ce temps il poursuivait sa joyeuse mélodie qui l’aidait à lui-même se sentir mieux.

[Dis toi que le titre c'est la mélodie que joue Peter]

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Ding dong. La sonnerie se fit entendre. Tous les élèves de la classe où était Rachel se levèrent en même temps et rangèrent leurs affaires de cours, y comprit la jeune Serdaigle. Elle venait de finir les cours pour aujourd’hui. Que faire ? Ses devoirs ? Non, elle venait de les faire en cours, vu qu’elle n’avait pas du tout écouté le professeur. Elle était trop préoccupée. Rachel voulait revoir un ami qui lui était cher. Peter Petrelli. Pendant toute une journée elle avait réfléchi à comment le revoir et c’était seulement à sa dernière heure de cours qu’elle avait trouvé. Il fallait qu’elle aille dans le parc. C’était là qu’elle le retrouverait, sinon rien. Depuis qu’ils se connaissaient ils s’étaient retrouvés au Parc, près d’un arbre bien précis. Arbre auquel ils avaient tous deux gravés leurs initiales. Même si elle n’avait jamais cru qu’une amitié puisse durer éternellement, elle avait accepté de laisser son initiale dans l’écorce de cet arbre.

La préfète n’avait même pas prit la peine d’aller poser ses affaires dans son dortoir. Non, il fallait qu’elle aille au parc tout de suite. Elle avait comme l’impression qu’il y serait en cette fin d’après-midi. Mais peut-être se trompait-elle ?

Elle n’avait pas été la seule à avoir l’idée d’aller se promener dans le parc, il y avait pleins d’élèves qui étaient soit en train de se reposer, soit en bande, soit seuls. Plus elle se rapprochait de l’arbre, plus elle semblait voir que quelqu’un était adossé contre son arbre. Grrr. Qui osait faire ça ? Mais lorsqu’elle fut un peu plus près, elle entendit une mélodie qui lui était très familière. Celle que Peter avait l’habitude de jouer lorsqu’elle était triste. Cela lui redonnait tout de suite le sourire. C’était une mélodie très joyeuse. Il avait l’habitude de la jouer avec son harmonica. Alors pour savoir si c’était Peter qui était adossé à leur arbre, elle fut obligée de plisser légèrement les yeux. Quelques secondes plus tard un énorme sourire se dessina sur ses lèvres. Oui, c’était bien Peter. Rachel continua d’avancer lentement, sans un bruit, elle ne voulait pas qu’il la voit ou l’entende arriver. Elle voulait qu’il finisse sa mélodie… Comme avant.

Lorsqu’il décolla ses lèvres de l’harmonica, la jeune femme se glissa doucement à sa droite sans un bruit et lui passa les mains sur les yeux, annonçant :

Rachel – « C’est pour moi que tu jouais cette mélodie… ? »

Puis elle retira ses mains délicatement du visage de son ami.

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Les dernières notes de musique venaient de s’apaiser. Peter sentit un poids en moins sur son cœur, les quelques souvenirs qu’ils s’étaient remémorés s’était effacés… C’était de mauvais moments. Mais à peine eut-il l’esprit vide qu’il sentit quelque chose toucher son visage. Une chose douce. Ensuite un voile noir s’abattit devant ses yeux. Il crut être devenu d’un coup aveugle mais rapidement il entendit une voix, une sonorité qui lui était familière.

Rachel – « C’est pour moi que tu jouais cette mélodie… ? »

Lorsqu’elle retira ses mains, il sentit qu’il avait la chaire de poule. Heureusement, il portait une chemise longue manches. Son regard se tourna alors vers la droite, il put voir devant lui la personne qu’il attendait. Un lien les aurait-il réellement unis ? C’était étrange que tous les deux eussent eu la même idée presque au même moment. Son amie n’avait presque pas changé depuis leur dernière discussion qui s’était déroulée dans le train de retour. En ce moment, son cœur était entouré d’un baume de réconfort. Au fond de lui, Peter se demandait pourquoi ils n’avaient pas cherchés à se revoir à la rentrée ? Bref, ils étaient l’un devant l’autre, c’était le principal.
Peter adressa un sourire jovial à son amie. Quelques secondes avaient déjà passées depuis qu’elle avait pris la parole.

Pet’ : Au fond de moi je me suis dit que… peut-être cela permettrait de t’attirer ici. J’sais pas quelque chose m’a dit de jouer.

Un autre sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il voulut rigoler mais garda ce rire au fond de lui. A la place, se furent ses yeux qui exprimèrent cela. Son regard qui fixait d’ailleurs la jeune femme. Une joie l’emplissait du fait de l’avoir retrouvée. Rachel avait toujours été sa grande amie ou du moins depuis qu’ils s’étaient réellement mis à parler ensemble et à sympathiser.
Sur le moment Peter ne savait pas trop quoi dire. Avant de reprendre la parole, il glissa son harmonica dans la poche de sa chemise. Ensuite il prononça quelque chose de banal, qu’on pose à tous ses amis en les revoyant :

Pet’ : Alors tu as passé de bonnes vacances ? Ouais j’sais ça peut paraître idiot que je te demande cela.

Il se sentait légèrement idiot. Il savait très bien que la discussion débuterait alors plus facilement après. Pour le moment, il profitait de revoir son amie. Rapidement, il se rendit compte que durant ses vacances il avait oublié de lui écrire et pourtant il le lui avait promis. Il se devait de s’excuser et c’est ce qu’il fit :

Pet’ : Au fait excuse-moi de ne pas avoir su t’écrire mais j’ai été fort occupé avec mon frère. En tous les cas j’ai eu des pensées pour toi mais j’ai tout de même oublié de t’écrire enfin tu sais comme je suis, comme je peux être tête en l’air.

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Peter souria lorsqu’elle retira ses fines main de son visage qui n’avait pas changé depuis la dernière qu’elle l’avait vu. Puis il lui dit que s’il avait joué, c’était parce qu’il pensait que sa l’attirerai ici, oui, effectivement, elle était venue. Un nouveau sourire se fit remarquer sur les lèvres de la Serdaigle.

Rachel – « Tu as bien fait de jouer… Je me suis demandé qui était la personne qui osait s’adosser à notre arbre. Si je n’avais pas entendu ta chanson, j’aurai lancé des cailloux sans chercher à voir qui était là… »

Avoua-t-elle avec un sourire gêné. Nan mais quelle gaffeuse… Elle aurait eu l’air bien là, tiens. Peter l’a fixait, d’un regard joyeuse. Comme pour lui faire comprendre qu’il était content de la revoir. La préfète était très contente de le revoir aussi. Celle-ci s’assit à côté de son ami, tandis qu’il lui demanda si elle avait passé de bonnes vacances. Il ajouta que ça pouvait paraître idiot qu’il lui demande ça, mais non, en fait, sa débloquait les langues et la conversation. Rachel n’aimait pas commencer une conversation.

Rachel – « Assez bonne… J’ai été dans la villa de mon père tout l’été, avec lui et mon frère… Rien de bien passionnant, en fait. »

Oui, effectivement, ça avait été de bonnes vacances car elle n’avait pas été obligée de faire de choses qu’elle n’aimait pas, mais elle n’avait pas fait grand-chose, non plus. Bref.

Peter – « Au fait excuse-moi de ne pas avoir su t’écrire mais j’ai été fort occupé avec mon frère. En tous les cas j’ai eu des pensées pour toi mais j’ai tout de même oublié de t’écrire enfin tu sais comme je suis, comme je peux être tête en l’air. »
Rachel – « Ce n’est pas grave. Je me doutée que tu étais occupé avec ton frère, ne t’en fais pas… Moi aussi j’ai pensé à toi… »

La jeune Serdaigle fit un rapide clin d’œil à son ami. Arracha ensuite un bruit d’herbe et commença à le couper en petits bouts. Il fallait toujours qu’elle ait quelque chose dans les mains, histoire de s’occuper les mains vu que son esprit était occupé par une conversation.

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Peter ne savait pas trop que dire. Rien que le fait de revoir son amie lui suffisait. Durant les vacances, il aurait désiré pouvoir lui parler de plusieurs choses mais là, il n’arrivait plus à se souvenir de quoi. Rachel n’avait jamais été une grande bavarde, Peter d’habitude était un élève assez bavard ou du moins en dehors des cours.
Le jeune Petrelli se vit rassuré de savoir que son amie avait passé de bonnes vacances. Il savait que des fois les rapports qu’elle avait avec ses parents n’étaient pas des meilleurs. Au moins elle en aura un peu profité, c’est le principal.

Pet’ : Le principal c’est que tu aies pris le meilleur de tes vacances. Tu sais bien que j’ai toujours aimé voir des gens heureux et non tristes.

Petit, Peter rassurait souvent son frère et vice versa. Les deux jeunes gens s’étaient toujours épaulés et le jeune homme faisait de même avec ses amis. Pour lui, faire cela était un acte essentiel dans une amitié. Bien qu’il n’ait pas eu une enfance heureuse, le jeune Serdaigle arrivait à vivre d’une façon joviale. Tout ce qu’il suffisait de faire c’était tiré le meilleur des situations que l’on vivait.
Alors comme ça Rachel se souvenait si bien que le jeune Petrelli était toujours occupé avec son frère Nathan ? Les vacances ne les avaient donc pas séparés, tous les deux se retrouvaient tel quel.

Pet’ : Tu sais bien que quand je suis avec mon frère j’en profite un maximum. Nathan et moi avons fait de superbes choses même si je l’ai senti distant sur la fin… il a quelques projets en tête je suppose que c’est cela qui le tracasse. Je l’espère…

Le clin d’œil que la préfète lui avait fait fit sourire Peter. Le brin d’herbe arraché n’étonna pas le jeune Serdaigle. Il avait toujours été habitué à voir la jeune fille s’occuper avec quelque chose. Même en travaillant…

Pet’ : M’dmoiselle n’a toujours pas perdu son habitude de chipoter avec tout ce qu’elle peut se mettre sous la main ?

Le jeune homme disait cela pour la taquiner. Un sourire se dessina sur son visage.

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Peter – « Le principal c’est que tu aies pris le meilleur de tes vacances. Tu sais bien que j’ai toujours aimé voir des gens heureux et non tristes. »
Rachel – « T’as raison. Oui, je m’en rappelle, ne t’en fais pas… Ce ne sont pas des vacances qui vont me faire tout oublier à ton propos. »

Nouveau petit clin d’œil. C’est vrai, comment aurait-elle pu oublier des choses à propos de son ami ? Pendant les vacances elle n’avait pas fait grand-chose, elle avait donc pas mal pensé à son ami qui devait sûrement « s’amuser » plus qu’elle. Le Serdaigle ajouta au sujet de son frère qu’ils profitaient d’être ensemble, qu’ils avaient fait de superbes choses, mais qu’à la fin, Peter avait senti son frère distant sûrement parce qu’il pensait à certains projets qui le tracassait.

Rachel – « Et bien moi, je n’ai presque rien fait avec mon frère… Il a des goûts différents des miens, alors c’est plus dur de nous entendre. »

Lui répondit-elle. Son frère à elle préférait jouer à ses jeux débiles, tandis qu’elle, elle préférait lire ou autre… Dur de les contenter avec une seule activité. Son ami reprit ensuite. Lui disant qu’elle n’avait toujours pas perdu son habitude de « chipoter » tout ce qui lui tombait sous la main. Rachel se fendit d’un sourire, arracha une nouvelle petite poignée d’herbe et regarda avec un sourire béant son ami Peter. Ensuite, elle lui sauta dessus, l’herbe qui fut quelques secondes auparavant dans sa main droite se trouvait maintenant dans la bouche ou sur le visage du garçon.

Rachel – « Ouais, apparemment. Et M’sieur n’a toujours pas perdu son habitude de me titiller, je remarque… »

Ouh la gamine… Tu es puérile, ma chérie. Oui, et alors ?

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Surpris ? Non, le jeune Petrelli s’attendait à ce que son amie l’attaque de cette façon. Déjà l’an passé elle lui avait fait brouter de l’herbe pour l’avoir taquinée. A la fois, Peter trouvait que c’était une grande preuve de complicité. Le jeune homme se mit à cacher l’herbe qu’il avait failli avaler. Drôle de repas bien que la végétation contenait quelques bons composants pour l’être humain. Enfin, le jeune homme n’était pas une vache ou du moins pas encore.
Le jeune Serdaigle se souvint alors d’une question qu’il avait à poser à son amie. L’an passé, la jeune femme s’était confessée auprès de Peter. Rachel avait eut une enfance compliquée tout comme Peter. Se redressant, le jeune homme ouvrit la bouche pour dire ces quelques paroles :

Pet’ : Je sais que tu n’as pas eu une enfance des plus simples, mais je voulais te demander quelque chose.

Le jeune Petrelli laissa sa phrase quelques instants en suspend de peur de faire du mal à son amie. Faire du mal était une chose que Peter n’aimait pas et s’il en faisait tout cela n’était qu’indirect. Il hésita tout de même quelques instants à poursuivre sa pensée. Il se lança pour terminer.

Pet’ : Comment tu fais pour rester la plus grande partie heureuse ?

Le jeune homme venait de poser cette question pour simplement comparer. Lui-même n’ayant pas eu une enfance facile voulait savoir comment les autres se débrouillaient. Peut-être pourrait-il alors lui aussi lui donner sa propre façon de voir les choses. Après tout, des amis sont faits pour s’entre aider et s’épauler.

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Son ami ne parut pas surprit lorsqu’elle l’attaqua. Non, il avait l’habitude de ce genre de petites vengeances aux taquineries qu’il lui faisait. Il avait donc l’habitude de brouter l’herbe. Lorsque le Serdaigle se releva, un peu trop rapidement sûrement, Rachel ne manqua pas de sursauter, de peur qu’il lui fasse la même chose. Un retour de bâton en quelque sorte. Mais non. Il se contenta juste de lui dire qu’il savait qu’elle n’avait pas eu une enfance facile, mais qu’il voulait lui demander quelque chose. La jeune préfète le regarda avec une expression de surprise. Oui, bon, et où voulait-il en venir… ? Il s’était arrêté avant de reprendre. Rachel se demandait bien pourquoi. Mais il continua cependant, lui demandant comment faisait-elle pour rester la plus grande partie du temps heureuse. La jeune fille laissa passer quelques secondes, se répétant la question dans sa tête, puis en cherchant une réponse. Qu’est-ce que cette question ? La préfète lui répondit enfin :

Rachel – « Heu et bien… J’avoue que je ne sais pas. J’essaye de ne pas y penser, je suppose. Pourquoi me poses-tu cette question… ? Qu’est-ce qu’il ne va pas Peter ? Un problème ? Tu peux tout me dire, tu sais… ? »

La Serdaigle fonça les sourcils. Pourquoi lui posait-il cette question bizarre ? Tout ce qu’elle espérait, c’est qu’il n’avait pas de réel problème. Ou alors un dans lequel elle puisse l’aider. Après tout, c’est à cela que servent les amis.

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La jeune femme n’avait pas du tout la même façon de réagir que Peter. Bizarrement, le jeune homme n’avait jamais agi de cette façon pour prendre la vie. Par contre, le jeune Serdaigle sentit qu’elle s’inquiétait. Il est vrai que lui aussi aurait disons pris légèrement peur en entendant un proche lui poser la question. Peter ne voulait pas que cette question fasse cet effet là auprès de Rachel, mais il arriverait à se rattraper. De toute façon il n’avait pas de gros soucis ces temps ci pour ainsi dire aucun.

Pet’ : Je voulais juste voir comment tu réagissais. Tu réagis autrement que moi. Je préfère voir la vie en face et vivre dans le moment présent sans penser à ce que j’ai vécu il y a longtemps.

Le jeune Serdaigle s’interrompit quelques instants. Il cherchait une façon d’aborder les minis soucis qu’il avait. Cela ne devait pas tracasser sa meilleure amie, surtout que ces problèmes étaient légèrement familiaux. C’était son frère qui le tracassait, Peter avait peur que son fraternel se ramasse en voyant trop grand avec ses projets. Mais après tout, il était majeur et pouvait gérer lui-même sa vie.

Pet’ : Je n’ai pas de réels problèmes actuellement ou du moins des choses qui ne devraient pas te tracasser. C’est simplement que j’ai peur que mon frère se ramasse en beauté en échouant dans ses projets.

Il espérait que cela rassurerait un peu son amie, après tout, il venait de dire la vérité là. De toute façon, le jeune Petrelli ne voyait pas pourquoi il devrait mentir à propos de cela. De plus, son amie venait de lui confirmer qu’il pouvait lui dire tout ce qu’il voulait.
Le jeune homme tenait énormément à Rachel, il s’en était rendu compte dernièrement durant ses vacances ci. Rarement le jeune homme avait si rapidement accroché avec une personne en particulier une personne du sexe opposé. La vie est faite de belles choses.

Pet’ : Tu sais que tu peux me faire confiance Rachel. Je tiens énormément à toi.

Après cette parole, le jeune homme dirigea ses yeux vers la jeune femme. Il posa son regard dans celui de son amie. Il désirait voir de la façon dont elle allait réagir après cette phrase. Etre temps, il remit une mèche de cheveux en place.

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Peter – « Je voulais juste voir comment tu réagissais. Tu réagis autrement que moi. Je préfère voir la vie en face et vivre dans le moment présent sans penser à ce que j’ai vécu il y a longtemps. »

Il s’interrompit. Rachel se demanda pourquoi. Attendait-il qu’elle réagisse ? Alors elle annonça :

Rachel – « Tu avoueras que c’est bizarre comme question. Tout le monde réagi à sa façon, je présume… »

Son ami continua ensuite, lui disant qu’il n’avait pas de réels problèmes, tout du moins pas qui devraient l’inquiéter. Oui bah c’est malin, maintenant elle s’inquiétait… Il ajouta qu’il avait peur que son frère échoue dans ses projets. Ouf… Ce n’était pas aussi grave que ce qu’elle pensait. Enfin, ça pouvait l’être. Mais cela ne mettait pas la vie de Peter en danger, genre. Soulagée, elle lui répondit de suite :

Rachel – « Ecoute, je pense que tu devrais le laisser, enfin… Le laisser faire. Après tout, tout le monde a échoué dans un ou plusieurs de ses projets, non ? Et puis, il est majeur, il me semble ? »

A vrai dire, elle ne savait quoi lui conseiller. Chacun faisait des erreurs et apprenait de celles-ci, non ? Enfin bon.

Peter – « Tu sais que tu peux me faire confiance Rachel. Je tiens énormément à toi. »

La Serdaigle regarda pendant un moment ses chaussures. Elle avait sentit le regard de Peter se poser sur elle après ses deux phrases. Et pour tout dire, elle ne voulait pas qu’il voit qu’elle en rougissait quelque peu. La jeune fille se décida enfin à répondre, après un petit temps de réflexion, dirons-nous, toujours en regardant ses chaussures :

Rachel – « Je le sais. Mais pourquoi me dis-tu cela ? Moi aussi je tiens à toi… »

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Le jeune Petrelli qui regardait son amie, la vit changer son regard de direction. Il voulut rigoler en voyant Rachel gênée face à sa réplique. A la fois ça ne se faisait pas, il savait que lui-même aurait réagi comme cela si son amie lui avait dit la même chose. Peter ne la quittait pas du regard, il attendait que son amie lui réponde même un simple geste aurait suffi. Tout en regardant ses chaussures, la jeune femme lui répondit. Le cœur du jeune homme fit un bond en entendant sa réponse. Ses yeux changèrent de direction, il prit parole :

Pet’ : Pourquoi je t’ai dit cela ? Quelque chose qui m’a dit que…

Il arrêta sa phrase. Le jeune Serdaigle aimait faire régner quelque peu le mystère. Son regard se posa à nouveau vers la jeune femme. Sa main droite remit une mèche de cheveux en place pour ensuite s’avancer vers le visage de son amie. Il la posa délicatement sur la joue de Rachel pour relever son visage. Peter ne bougea plus sa main, il chercha simplement à fixer son amie, plonger son regard dans le sien…

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Le Serdaigle ne l’avait pas quitté du regard. Et elle l’avait senti. C’était comme ne septième sens, genre. Rachel sentait quand les personnes la regardaient. Enfin bon. Pas de quoi sauter au plafond non plus… Le garçon annonça ensuite :

Peter – « Pourquoi je t’ai dit cela ? Quelque chose qui m’a dit que… »

Il ne termina pas sa phrase. Oups. Rachel ne releva pas la tête, même si elle voulait savoir pourquoi il s’était arrêté. Elle eut sa réponse quelques secondes plus tard. Comme suite à sa phrase, il déposa doucement sa main droite sur sa joue. Avec l’aide de celle-ci, Rachel releva la tête et posa sa main gauche sur celle de son ami. Il la fixa avec un regard doux. La jeune fille sourit, d’un sourire timide, bien qu’elle sentit qu’elle devenait peu à peu toute rouge. A quoi jouaient-ils ? Où est-ce que cela les mèneraient-ils ? Qui vivra verra.

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Lorsque Peter sentit que son amie posait sa main sur la sienne, son cœur se mit à battre un peu plus vite. Après que Rachel ait souri, le jeune homme remarqua qu’elle commençait à devenir écarlate. D’habitude, le jeune Serdaigle se serait senti rougir mais ici rien, pas une jonche de couleur. Peter trouvait son amie d’autant plus mignonne lorsqu’elle devenait écarlate. Il avait toujours légèrement craqué pour ses traits angéliques mais là…
Les deux jeunes gens ne bougeaient plus. Le temps était comme figé. Seule une légère brise faisait bouger leurs cheveux. Il n’y avait aucun bruit, Peter n’entendait que son propre cœur battre. Il voulut se rapprocher un peu plus d’elle, il n’osa pas. Au fond de lui, il s’encourageait. Puis il ouvrit la bouche et murmura :

Pet’ : Excuse-moi, j’espère que tu ne m’en voudras pas.

Le jeune homme était encore légèrement hésitant. Peter se donna une dernière once de courage et avança lentement son visage vers celui de son amie. Leurs lèvres n’étaient qu’à quelques millimètres. Le cœur de Peter allait exploser. Il y était arrivé, leurs lèvres se touchaient désormais…

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Les deux jeunes Serdaigle se fixaient. Yeux dans les yeux, mains dans les mains. Cependant, Rachel sentit que son ami était hésitant. Mais pourquoi ? Qu’avait-il ? Il lui murmura quelque chose au creux de l’oreille. Lui demandant de l’excuser, en espérant qu’elle ne lui en voudrait pas. Oui, mais de pourquoi ? La réponse ne se fit pas attendre. Peter rapprocha petit à petit son visage de celui de la jeune fille pour enfin coller doucement ses lèvres aux siennes. La préfète ne bougea pas. Non, à vrai dire, elle savait que cela allait arriver… Sa main descendit le long du bras de son ami. Elle ferma les yeux. Elle eut comme un flash-back.

DEBUT FLASH-BACK.

Deux ans auparavant. Les deux même Serdaigle, juste un peu plus jeunes. Ils étaient déjà auprès de cet arbre. Dans le parc, à cette époque-là, c’était encore le printemps. Les arbres avaient tous des feuilles bien vertes. Peter et Rachel étaient assit, en face de leur futur arbre.

Peter – « Oh aller. Viens, on marque nos initiales… »
Rachel – « Pff… J’te signale que c’est pour ceux qui sortent ensemble ces choses-là… »
Peter – « Mais aller, en signe de notre amitié éternelle… »
Rachel – « Encore pire ! Rien n’est éternel. »
Peter – « Pour me faire plaisir ? »
Rachel – « OK, t’as gagné, mais arrêtes de faire cette tête de chien battu, bon sang ! »

En effet, le jeune homme avait fait une tête dont personne ne pouvait résister… Donc, les deux amis avaient laissés leurs initiales dans cet arbre, en signe d’une amitié très force.

FIN DU FLASH-BACK.

La préfète décolla légèrement ses lèvres de celles de son ami. Le baiser avait assez duré pour l’instant. Elle tourna la tête, regardant de nouveau par terre. Un moment de silence se passa avant qu’elle annonce, tout doucement, sans relever la tête :

Rachel – « Qu’est-ce qu’on est en train de faire… ? »

La jeune fille retira sa main du bras de son ami, mit une de ses mèche de cheveux derrière son oreille droite.

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Peter revint sur terre lorsque la jeune femme décolla ses lèvres des siennes. Gêné, le jeune homme tourna sa tête dans une autre direction, vers le château qui semblait bien calme après cette semaine de cours. Le jeune Serdaigle n’osait plus tourner son regard vers Rachel, et pourtant il en mourait d’envie. Le silence fut rompu par la préfète qui semblait poser une question sur ce qu’il venait de se dérouler. Le jeune homme fit semblant de chercher une réponse. Il l’avait mais tenta de passer par-dessus. La jeune femme retira alors son bras de celui de Peter. Il prit alors la parole :

Pet’ : Tu sais Rachel, dans les lettres que j’aurais aimé t’écrire et bien je t’y aurais dit que mon cœur battait pour toi. Dès que je pensais à toi, il battait à tout rompre.

Le jeune Serdaigle se sentit rougir. Quand c’était-il rendu compte qu’il aimait Rachel ? Après avoir quitté le quai de la gare de King Cross. Le jeune homme c’était alors senti très seul et au fil des heures, des jours, il s’était rendu compte que son cœur battait dès qu’il pensait à Rachel. Comme un gosse, il avait même été posé la question à son frère qui lui confirma rapidement qu’il était tombé amoureux de la préfète de Serdaigle.
Peter tourna sa tête vers Rachel. Il était rouge. Le jeune homme avança doucement sa main près de celle de son amie. Il espérait que celle-ci ne le rejetterait pas.

Pet’ : Je n’ai pas besoin de te le dire mais je t’aime Rachel.

Sa voix avait baissé sur la fin de sa phrase. Le jeune homme avait tout simplement peur d’être espionné par un élève ayant mauvaise langue. Dieu sait comme les élèves pouvaient être cruels entre eux.

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Peter – « Tu sais Rachel, dans les lettres que j’aurais aimé t’écrire et bien je t’y aurais dit que mon cœur battait pour toi. Dès que je pensais à toi, il battait à tout rompre. »

Rachel ne répondit pas. Elle se contentait juste d’arracher une nouvelle poignée d’herbe. A vrai dire, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait lui répondre. Et c’est vrai, que pouvait-on répondre à ce genre de… déclaration ? Même si elle aussi, elle l’aimait, elle ne s’en était jamais vraiment rendu compte. La jeune Serdaigle était toujours malheureuse quand elle était loin de Peter, mais elle avait mit ça sur le dos que dès qu’il n‘était plus à ses côtés, c’était comme avec son père, elle se retrouvait toute seule. Donc elle ne s’était pas rendu compte, qu’elle tenait autrement que par amitié à Peter. De toutes façons, pour en arriver à l’amour, il fallait toujours en passer par l’amitié d’abord… L’amitié se transforme souvent en amour, mais rarement le contraire. C’était ce que l’une de ses amis lui avait dit.

Le Serdaigle approcha sa main des siennes. Encore une fois, la préfète ne réagi pas. Elle continua de casser les brins d’herbe qui se trouvaient dans ses mains. Rachel sentit le regard de son ami sur elle.

Peter – « Je n’ai pas besoin de te le dire mais je t’aime Rachel. »

Continua-t-il. La jeune fille leva alors les yeux et tourna la tête en direction de son ami. Ensuite, elle se frotta les mains, retirant les brins d’herbe résistants. Puis elle s’approcha doucement de Peter, un sourire aux lèvres, posa sa main droite sur sa joue gauche et « colla » à nouveau ses lèvres à celles du garçon. Nouveau tendre baiser. Est-ce que cela allait lui suffire comme réponse ? Fallait-il qu’elle ajoute des mots ? Est-ce que ça n’aurait pas tout gâché au contraire ?

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Peter ne quittait maintenant plus Rachel des yeux. Il semblait avoir bien fait de retourner sa tête vers elle, il l vit se rapprocher de lui. Dans son cœur c’était l’incendie, il battait de plus en plus vite. Bientôt, les lèvres des deux jeunes gens se rencontrèrent à nouveau. Le baiser était tendre, bien plus que le précédent. Ils durent décoller leurs bouches. Le jeune Petrelli se rapprocha de Rachel et passa son bras autour de ses épaules.
Il se sentait si bien auprès de Rachel. Bien sûr, la jeune femme n’avait rien confirmé ou du moins pas par la parole. Le jeune homme se devait d’être certain.

Pet’ : Je suppose que c’est le début d’une longue relation ?

Le jeune homme regardait la préfète avec beaucoup de tendresse. Il y a un an de cela, Peter avait presque obligé Rachel de graver ses initiales dans l’écorce de l’arbre. Cela aurait-il aidé les deux personnes à se rapprocher un petit peu plus ? Sûrement, Peter en était presque certain. Ce symbole devait être magique, il avait créé un lien très puissant.
Tout ce que Peter pouvait maintenant faire c’était de profiter du moment présent ou du moins bien plus qu’avant. Rachel n’était pas sa première petite amie mais ses sentiments envers la jeune femme étaient forts.

[J'espère que ça t'ira, je suis mort de fatigue.]

Invité

Lorsqu’ils eurent fini de s’embrasser, Peter passa son bras autour de ses épaules, tandis que la jeune Serdaigle posa sa tête sur son épaule gauche à lui. Puis il annonça :

Peter – « Je suppose que c’est le début d’une longue relation ? »
Rachel – « Longue ? Ca je ne sais pas… »

La jeune fille leva les yeux de façon à pouvoir regarder son ami dans les yeux. Ensuite elle continua, doucement :

Rachel – « Tu n’as pas peur de te lasser avec moi ? »

La préfète ne voulait pas qu’il le prenne mal. Mais dans toutes ses relations amoureuses, cela avait finis de la même façon. A cause de la lassitude. La routine s’était installée dans son couple très rapidement. Ces relations, si on pouvait encore appeler ça comme ça, avaient durées pas plus de deux mois. Donc c’était vraiment très court. Et elle ne croyait pas tellement en un seul et unique amour dans la vie. De toute façon, elle avait une certaine conception du monde assez spéciale. Rachel attendait une réponse de la part de Peter. Elle espérait ne pas l‘avoir blessé.

Invité

Rachel – « Longue ? Ca je ne sais pas… »

Peter ne broncha pas. Après tout ce serait la vie qui déciderait de leur avenir. Les humains n’étaient pas roi de leur destinée même les sorciers. La vie était incontrôlable, il faut la prendre comme elle vient, comme elle part et en profiter jusqu’au bout. Bref Peter espérait que leur relation allait durer longtemps, mais si le destin leur réservait quelque chose de court et bien ce serait ainsi et pas autrement.

Rachel – « Tu n’as pas peur de te lasser avec moi ? »
Pet’ : Non je n’ai pas peur de cela. Le jour où l’on se lassera, ce sera le moment où tout sera fini mais bref ne voyons pas tout en noir. Maintenant nous devons profiter de l’amour que nous avons l’un pour l’autre.

Le jeune homme n’avait pas mal pris la question. Après tout, elle avait raison de poser la question. Il avait donc répondu d’une façon simple et naturelle.
A présent, il était temps pour Peter d’annoncer une grande nouvelle à son amie. Elle n’était pas encore au courant et pourtant elle aurait dû l’être. Durant ses vacances, Peter avait reçu un badge de préfet. Il espérait qu’elle serait heureuse de savoir qu’il avait été nommé. Cela leur permettrait aussi d’être plus souvent ensemble.

Pet’ : Au fait Rach’, tu n’es pas au courant mais Monsieur Fowl m’a nommé préfet.

Invité

Peter ne parut pas réagir à al première partie de sa phrase. Mais à la suite, il lui annonça :

Peter – « Non je n’ai pas peur de cela. Le jour où l’on se lassera, ce sera le moment où tout sera fini mais bref ne voyons pas tout en noir. Maintenant nous devons profiter de l’amour que nous avons l’un pour l’autre. »

La jeune fille souria pour elle-même. Il avait toujours eut une façon de répondre aux questions qu’elle lui posait très calmement, et avait toujours eut des réponses qu’elle approuvait. En quelques sortes, il avait toujours pensé comme elle. Et ça, elle avait toujours aimé. Car avec la plupart de ses autres amis garçons, ils avaient leurs façons à eux de penser, et rien ne pouvait les faire changer. Qu’avec Peter, s’était différent… Ils s’étaient toujours bien entendu. Avaient la plupart du temps les même avis, etc…

Peter – « Au fait Rach’, tu n’es pas au courant mais Monsieur Fowl m’a nommé préfet. »
Rachel – « Hey, mais c’est super ! Comme ça, on sera plus souvent ensemble. »

Dit-elle, joyeuse. Et en guise de félicitations, Peter eut le droit à un nouveau doux baiser.

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