*Poèmes de Nathalie* [V.2]

Solitude
Je me sens seule…
Pas dans le sens de l’amitié,
Pas dans le sens qu’il n’y a personne pour m’aider.
Mais dans le sens où,
Dans la rue,
Dans l’école,
Sur MSN,
Je vois sans cesse des gens en couple,
Ils s’aiment et se sentent aimé.
Quelques fois, j’aimerais être à leur place,
Me sentir plus confiante,
Ne pas vivre rien que par de simples promesses,
Penser que la vie a un vrai but,
Avoir quelqu’un à qui téléphoner quand ça ne va pas.
Et ce n’importe quand et n’importe où.
Quelqu’un qui réussirait à me faire oublier mes soucis,
Quelqu’un qui, je le sais, ne me jugera pas.
Des personnes me disent :
« Elle a un cœur d’or »,
« Elle est de plus en plus belle ».
Je ne peux m’empêcher de penser le contraire.
Je ne peux m’empêcher de déprimer en pensant à tout ça…
Je suis triste,
Je me sens seule.
Mais je le cache.
J’ai envie d’en parler mais seulement si on me le demande.
Je préfère rester muette autrement…
Tant pis si des erreurs sont commises,
J’en ai déjà fait tellement qu’une de plus ou une de moins ne risque pas de changer grand chose.
Qui se souciera de moi ?
Personne…
Personne en dehors de mes véritables amis…

Amour Impossible.
Moi qui ne tombe que rarement amoureuse,
Il a fallut que ça tombe sur lui.
Sur lui et maintenant…
Maintenant alors que je me sens perdue,
Maintenant alors que tout me semble si confus.
Je ne sais plus quoi penser,
Je ne sais plus quoi dire.
Je ne suis même pas sûre de mes sentiments.
Il est amoureux,
En couple,
Loin de moi.
Il y a des centaines de garçons autour de moi et il a fallut que ça tombe sur lui…
Pour l’instant, je ressens de la jalousie,
Mais j’ai également envie de m’arracher le cœur,
L’arracher pour ne pas ressentir ce manque,
Pour ne pas penser à lui tout le temps,
Pour ne pas avoir la crainte qu’il ne découvre tout au moindre faux pas…
Quelques fois, je me dis qu’il suffirait d’arrêter de lui parler.
Mais je pense que ça ne ferait qu’empirer les choses…
Je ne sais plus où j’en suis…
Quand je tombe amoureuse,
C’est un amour impossible,
Un amour sans issue.
Et quand je ne le suis pas,
Je me sens seule.
Je m’en veux,
Ou plutôt, j’en veux à mon cœur.
Je lui en veux pour le tour qu’il est en train de me jouer.
Je sens que je vais souffrir…
A moi de me préparer à affronter ça.
Affronter ça sans rien dire…
Encore et toujours,
C’est un cercle vicieux…

Pardon.
J’aimerais faire une pause.
Une pause pour faire quelque chose que j’aurais dû faire il y a longtemps.
J’aimerais faire une pause pour dire pardon à toutes ces personnes que j’ai inquiété.
Et aussi,
Pardon à la personne que j’ai le plus inquiété depuis notre « rencontre ».
Personne qui a toujours été là dans les moments difficiles et qui a réussi à me raisonner à chaque fois.
Cette personne à qui je tiens énormément et qui m’influence souvent.
Cette personne se reconnaîtra,
Je pense,
Sans trop de problème.
Pardon…
Pardon pour toutes les bêtises que j’ai fait,
Pour les personnes que j’ai inquiété cette année.
Je ne sais que dire de plus.
J’ai pu voir qui étaient mes véritables amis grâce à tout ça,
Oui,
J’ai découvert des choses que je n’imaginais pas.
Maintenant,
Je remonte la pente plus rapidement,
Même si les coups durs sont toujours présents.
Je suis encore là grâce au soutient que vous m’avez apporté.
Mais je m’en veux quand même pour tout ce que j’ai fait…
Alors,
Encore une fois,
Pardon…

Promesses.
Quand rien ne va plus,
Quand on est perdu,
Quand on se sent dépassé par notre vie,
Et qu’on en pleure dans notre lit,
Qu’on a fait des promesses,
Pour ne plus faire de maladresses,

On se pose des questions.

Surtout lorsque notre plus gros point faible est découvert,
Surtout quand tout semble s’écrouler dans notre Univers.

Pour certaines personnes, la vie est rose,
Mais pour d’autres, elle est trop souvent morose.
On a alors l’impression de se battre pour rester en vie,
De chercher inutilement un but à notre vie.

Lorsque tout s’effondre autour de nous,
Que plus personne ne donne l’impression de s’intéresser à nous,
On a envie de laisser tomber nos promesses,
Et ne pas tenir compte des conséquences de nos maladresses.

Car, de toute façon, plus personne ne fait attention,
Et nos maladresses seront aussi importantes que des ions pour une étudiante.

Alors, je le demande :
A quoi sert de tenir des promesses
Lorsqu’il n’y aura plus de conséquences à nos maladresses ?

Et le temps passe…
Le temps passe, et je ne m’en aperçois pas.
Il passe tellement vite,
Les relations changent,
Des amitiés se perdent,
Mais toujours, mon cœur reste où il est.
Ca me fait mal parfois,
Non, souvent.
J’ignore et je continue d’encaisser.
Seule une seule personne arrive,
A présent,
A me faire dire ce que je cache.
Mais j’ai peur.
J’ai peur et j’ai mal.
J’aimerais que tout redevienne comme avant.
Il a suffit de quelques mots.
Quelques mots qui ont tout changé.
D’abord, dans le bien, mais à présent, j’en souffre.
Quelqu’un m’a dit de rire, de penser aux bons moments quand ça n’allait pas.
Mais si ça ne change rien ?
Les larmes n’ont cessé de couler sur mes joues ce soir.
Je le cachais…
Personne n’était au courant.
Mais mon cœur, lui, il s’en souvient, même si je ne pleure plus.
Il y a des trucs que j’aimerais effacer.
Recommencer à zéro.
Mais ce fut un échec la première fois.
Je ne sais pas, je ne sais plus.
J’arrive à me dire :
« On recommence à zéro. »
Mais mon cœur, ma mémoire…
Eux, jamais ils ne reprendront à zéro.
J’ai mal.
J’ai mal mais je continue à encaisser.
En silence…
Qui sait ?
Peut-être que le temps guérira les blessures…
J’ai envie de dire :
Avec le temps qui passe, les blessures s’effacent.
Maintenant, il y a des blessures qui resteront à jamais…

Regrets du Passé.
Je regrette le Passe.
Des fois, j’aimerais revenir en arrière,
Revenir en arrière pour me dire une seule chose :
« Ecoute et crois. »
C’est ce qu’il aurait fallu.
Et rien de tout ça ne serait arrivé.
Maintenant ?
J’ai des remords.
J’ai perdu des liens très forts,
Je repense à tous ces moments.
Tout ça, c’est fini.
Et à force d’être lamentablement jetée,
Abandonnée,
Je n’y crois plus.
J’ai du mal à accorder ma confiance,
A croire certaines personnes.
Et les moments de complicité me manquent.
Maintenant,
Il y a des secrets.
Les conversations sont plus distantes,
On ne s’inquiète plus autant qu’avant pour l’autre.
En un mot :
On s’éloigne…
Et l’éloignement est tellement présent que c’en est devenu un point sensible…
Je regrette le Passé,
Je regrette toutes ces bêtises,
Et ça,
Rien,
Aucun poème,
Ne pourra le changer…

Monotonie.
Mes journées se succèdent,
Les soirées aussi,
Toujours aussi monotones,
Toujours la même fin,
Que la journée soit bonne ou mauvaise,
Les soirées sont identiques.
Je commence à en avoir marre,
Plus d’un an que ça dure,
Plus d’un an que c’est comme ça,
J’en vois plus la fin,
J’ai juste envie de ne plus me réveiller,
Ne plus voir ce qu’il va m’arriver.
Bon ou mauvais, ça m’est égal.
Toutes ces promesses faites ?
Je ne veux plus les tenir.
Je touche le fond,
Le frôlant depuis le début.
Personne à qui parler,
Je n’ose même pas parler à un ami très proche,
De peur de miner sa bonne humeur.
Je subis…
Je ne fais que subir.
Subir en voulant en finir,
Ne pas tenir cette promesse datant de plus d’un an.
Je pourrais en parler,
Mais je préfère tout garder.
Au diable les confidences,
Ce qui doit arriver arrivera,
A quoi cela sert-il de tout repousser ?
Il faut bien affronter un jour ou l’autre.
Ici, le plus tôt serait le mieux…
Mais il faut du courage, de l’audace,
Et je ne l’ai pas.

Les temps changent.
Je vois à présent à quel point tout change,
A quel point on s’éloigne tous,
A quel point les relations évoluent.
Que ce soit en bien ou en mal,
Elles évoluent beaucoup.
Pour moi,
Malheureusement,
C’est surtout en mal.
On se dit toujours,
Dans les SMS, sur MSN, sur les blogs,
« Reste comme tu es »,
« Ne change jamais, surtout. »,
Car on veut que tout reste comme ça,
On voudrait toujours rester aussi unis.
Et maintenant ?
Résultat ?
Je vois à quel point c’est impossible.
Impossible de respecter ces promesses.
Même les meilleurs amis finissent par se séparer,
Même les amis les plus vieux se perdent,
Tôt ou tard,
De vue.
Personne ne veut le voir,
Le croire.
Moi-même, je ne voulais pas.
Je ne voulais pas voir la vérité,
Voir à quel point la vie était,
Et est,
Cruelle et injuste.
Mais la société change,
Les amitiés se perdent,
Les gens changent,
L’Espoir que rien ne brise quoique ce soit disparaît peu à peu,
Aussi,
Je vois des amis tristes,
Des amis que je voyais toujours joyeux complètement perdus,
L'Espoir lui-même se brise.
Mais je ne veux pas dire Adieu…

Impasse ?
Trop de choses se sont produites en peu de temps.
Je suis arrivée à un stade où je suis dépassée par la vie.
Je perds mes amis les plus importants,
Je fais des conneries, mais j’essaie de les arrêter.
Seulement, j’ai l’impression que personne ne voit mes efforts.
J’ai l’impression d’être incomprise.
Parfois, j’ai envie de crier :
« Stop ! Ecoutez-moi ! Ouvrez les yeux ! »
Mais c’est impossible.
Les personnes qui me sont chères me lâchent petit à petit et refusent de voir mes efforts.
J’aimerais stopper le temps.
Prendre le temps de discuter avec ces personnes en ayant une réponse.
J’en ai envie.
Pour, au moins, m’expliquer.
Essayer de trouver des points positifs.
Voir enfin la fin de cette pente.
Ici, je suis en train de perdre espoir,
De me dire que rien ne changera,
Que je peux partir sans remords.
Des personnes me rabaissent toujours,
Me rejètent partout.
Je me retrouve souvent seule.
J’ai plusieurs envies :
Crier : « Ecoutez ! » ;
Me cacher ;
Disparaître ;
Ne plus faire d’efforts.
Que le cauchemar s’arrête…
Je veux dormir,
Dormir sans me réveiller.
Avoir un sommeil sans réveil.

Partir
Je partirais bien un jour ou l’autre,
Pour quitter cette ville, cette maison ou autre,

Pour vivre ma vie sans filet ni ennuis,
Et s’il y en a, je ferais avec ça,
Je ne baisserais pas les bras malgré les tracas,
Je sais que mes vrais amis seront toujours là.

Aider les gens, je le ferais tout le temps,
Avec ou sans argent, ce n’est pas important.

Des moments de faiblesses, je sais que j’en aurai,
Même en étudiant, ce n’est pas toujours gai.

Tout ce que je veux, c’est trouver ma place,
La trouver au milieu de cet Univers de glace.

Et pour y arriver, il faut travailler,
Tout donner, sans trop se retourner.

Il faut vivre dans le présent et non dans le passé,
Tirer de ses erreurs des leçons de moralité,
C’est le seul secret pour réussir à avancer.

Et ça, je le ferais quoiqu’il arrive,
Même si regrets s’en suivent,

Car les sacrifices à faire seront nombreux,
Mais je le ferais car je le veux,

Je le ferais jusqu’à en être ivre,
Car je veux vivre.