Rencontre dans un moment de solittude.

Une partie de son passé se trouvait entre ses mains. Peut être rien de spécial, peut être un moment important pour comprendre tel ou tel chose dans son passé? Sen'zir était conscient de ce qu'il avait dans les mains. Être dans l'ignorance, pouvait avoir du bon, pas comme certaines personnes semblent le croire. Dans l'ignorance, comme le mot veut si bien le dire, on ne sait rien, et on ne se doute de rien. Alors qu'une fois sur le fait accomplis, on peut être dessus de la découverte comme apprécier énormément... Sen'zir avait les mains qui tremblaient. Il ouvrit la lettre.

A ce moment, c'est Pawel qui vint rompre sa solitude... Celle qu'il avait tant cherché à trouver... Bah, ca n'avait été que de courtes durées. Sen'zir s'empressa se mettre sa lettre dans sa poche et de s'assoir face à son meilleur ami, le dos contre le vide, en tentant d'afficher un sourire pas du tout convaincant.

- Pawel - Tiens, Sen'zir... J'te cherchais tout à l'heure. Enfin, j'ai bien fait de ne pas te trouver avant, je me suis encore fait avoir par la directrice...

Ouf! Il n'avait pas remarqué. Sen'zir eut un soupir de soulagement. Il reprit une respiration plus calme et plus... Normale. Sen'zir parvint à faire un sourire beaucoup plus convaincant. Pawel avait encore eut une altercation avec sa soeur. Qu'est ce qu'elle était con, celle là... Sen'zir lui avait toujours dit qu'elle resterait longtemps célibataire si elle continuait comme ça... Néanmoins, une rumeur circulait comme quoi, un enfant de 1er année serait à Poudlard dont le nom lui échappe. Sen'zir allait lui poser la question, du: "Qu'est ce t'as encore fait?" lorsque Pawel le devança, et reprit:

- Pawel - Hé... Ca a pas l'air d'aller... Un souci ?

- Chaos, résigné - Owh... Une histoire de famille... J't'en parlerais plus tard, car j'entends des bruits de pas...

Il se tut, tendant l'oreille. Il espérait reconnaître la personne qui montait les marches. A part une certaine répidité dans les pas, Sen'zir ne sut pas qui c'était jusqu'à ce que la personne pénètre au sein de la volière. Un sourire s'installa sur le visage de l'égyptien. Tiens, la confidente! Sen'zir lui fit un clin d'oeil comme à l'accoutumé, avant de remarqué un quelconque éneverment.

- Chaos - Rien, on glande... Comme d'hab', quoi... Et toi? T'as l'air... Enervé?

Tandis que la voix d'Irina était sèche mais calme, Shaylee entra, sur ces entrefaits, assez préoccupé. Que se passait il? Pourquoi tout le monde se faisait du mourron pour tel ou tel chose? Visblement, ce n'était pas la journée favorite du quatuor. Néanmoins, ce fut Shay qui attira le plus son attention tandis qu'Irina s'asseyait à ses côtés sur le rebord de la fenêtre. Elle leur fit un sourire, et Sen'zir eut uen sensation de chaleur dans le coude. Puis, il ajouta:

- Chaos - Non, pas tellement... Qu'est ce que vous avez? On dirait que vous aveez découvert un truc désagréable? Vous avez mal dormi?

Un hibou noir entre dans la volière, pour se poser juste à côté de Shaylee, une missive à la patte. Si quelqu'un d'autre essaie de le toucher, il en sera quitte pour quelques violents coups de bec.

Le sceau du parchemin est d'une cire noire, lorsqu'elle essaie de l'ouvrir, aucune réaction. Il faut d'abord qu'elle passe son doigt sur le cachet.

A l'intérieur, un symbole, une simple reproduction. La reproduction d'un tatouage que Shaylee connait bien. Si elle passe le doigt dessus, il se mettra à bouger pour se transformer en un symbole de phoenix noir pour quelques instants.

Ensuite, le parchemin s'embrasera de lui même. Des flammes noires et bleues lèchent le papier jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien.

Reste juste à ce que Shaylee ait compris le message.

-


La preuve était là. Sur les 4 personnes présentes, seul Pawel semblait ne rien cacher aux autres. Entre Irina qui suspectait son père de faire des choses assez louches, Shaylee, qui ne parlait que très peu d'elle et Sen'zir qui faisait des recherches sur ses origines tout en le cachant aux deux autres, puisqu'Irina était au courant [Pour pouvoir lui définir un réelle rôle de confidente]... Bah bravo! Moi, je dis! Vive les amis! Néanmoins, Ca rendait ce petit quatuor beaucoup plus attirant! Que serait ce quatuor sans Pawel? Ou même Irina? Et sans Shaylee? Et enfin, Sen'zir? Je ne puis le dire.

Sen'zir éclata de rire. Un bon rire bien franc qui révélait, encore une fois, les connotations du Sud dont il était origine. Du sud, sud. Très bas. Dans le Sud. Sur la côté égyptienne, non loin de la mer rouge où il n'est pas rare de voir des sorciers fendre la mer en deux, ou encore des momies s'éveillaient dans les tombeaux, ou mêmes des chacals particulièrement intelligents dans le desert... Qu'est ce qu'il pouvait le faire mourir de rire, Pawel... Avec ses réponses à la con. Néanmoins, cela le toucha. Il n'en montra aucun signe. Il était assez perturbé par Shaylee bien qu'il tentait par tous les moyens de ne rien montré aux autres. Sur les 4, encore une fois, je pense que Pawel n'en a rien remarqué. Irina semblait avoir compris, mais il ne savait être plus affirmatif...

Il écouta Irina, puis il éclata à nouveau de rire lorsqu'elle s'exita après un hibou. Pauvre oiseau. Néanmoins, c'était trop fort de voir Irina s'énervait de la sorte. Elle avait du style quand elle faisait cela. Sen'zir l'admirait pour cela. Ce n'était pas sa confidente pour rien. Pourtant, là encore, il lui cachait quelque chose... Et cela faisait deux ans... Alors qu'Irina s'était rapproché de Pawel, Sen'zir observa Shaylee.

Un oiseau voletait en sa direction. Mais ce n'est pas ça qu'il l'attira réellement. C'était plus la lettre... Oui, il avait eut le temps d'apercevoir un étrange sceau. Mais il n'avait pas pu voir qui c'était... Puis, une fois qu'elle eut fini de lire le message, du moins, c'est ce que pensa Sen'zir, il prit feu. C'était assez surprenant. Mais le plus surprenant, c'était la couleur des flammes.

- Sen'zir - Shaaaa...

Cette dernière lui coupa la parole. Ne sachant pas si elle l'avait fait exprès ou pas, il ne releva pas. C'était l'une des seules personnes avec qui il n'avait jamais relevé quoique ce soit. Ecoutant sans broncher, Sen'zir trouva cette idée amusante. Cela faisait un moment qu'il n'avait rien fait tous les quatres... Bah, en même temps, l'école venait de reprendre, donc bon...

- Sen'zir - Pourquoi ne pas jouer un mauvais tour à ta soeur, Pawel? Elle l'a bien cherché, nan?

Paw' - J'aime pas vraiment ça...

L'air sombre de Pawel surprit Irina. suivant son regard, ses yeux se posèrent sur Sen'zir qui dévorait des yeux Shaylee...

Irina - Ah ça ? Bah que veux-tu, c'est les hormones qui le travaillent.

Irina avait répondu dans un murmure presque désinvolte. Lorsqu'elle vit la grimace de Pawel quand elle envoya valser le hiboux, alors que les autres la grattifièrent d'un rire, elle eut un petit noeud au ventre... Ce n'était pas son habitude de s'énerver contre les animaux, mais bon il aurait dû se poser ailleur... Le grand hiboux noir vint alors se poser à côté de Shaylee. Comme les autres, Irina observa ce qu'il se passait et l'attitude bizarre de son amie...

Shaylee - Si on faisait quelque chose de dangereux…quelques chose de fou…si on se changeait simplement les idées…

Pourquoi pas, bonne idée... Ca allait changer les idées à Irina... Elle avait besoin de se vider la tête, de penser à autre chose... Cette perspective la fit un peu sourire.

- Sen'zir - Pourquoi ne pas jouer un mauvais tour à ta soeur, Pawel? Elle l'a bien cherché, nan?

Khalina... encore elle... Il fallait lui faire payer tout ce qu'elle leur faisait subir..Cette perspective la fit un peu sourire, au futr et a mesure son sourire se faisait plus franche, à l'image de Pawel mais en moins poussé. Une lueur folle dans les yeux de Pawel, une lueur qu'Irina et ses amis connaissaient bien, une lueur qui l'amusa

Paw' - Avec plaisir ! Mais alors, il aut trouver une idée vite : je suis convoqué dans son bureau dans une demi-heure.

Irina - Bon, on fait quoi ? C'te salle garce de Khalina... Faut la faire souffrir... J'ai envie de me défouler...

L'expression qu'arbora Sen'zir sut immédiatement que l'idée lui plaisait. Depuis que l'égyptien connaissait le polonais, il avait appris à le cerner, même si il était assez instable. Néanmoins, il se répétait souvent dans ses façons de faire. En tout cas, Sen'zir était content de cette réaction. Ce qui le fit sourire, car oui, il sourit, c'est le faite que depuis 6ans, lui et Sen'zir ne cessait d'embeter la professeur de botanique et qu'ils commençaient à la connaître. En même temps, ce qui lui plaisait beaucoup, c'était de voir ce conflit frère soeur. Lui, il n'était pas comme ça avec Cléo, sa soeur. Ce qui ne signifiait pas pour autant qu'il enviait Pawel pour cela.

- Pawel - Avec plaisir ! Mais alors, il aut trouver une idée vite : je suis convoqué dans son bureau dans une demi-heure.
- Irina - Bon, on fait quoi ? C'te salle garce de Khalina... Faut la faire souffrir... J'ai envie de me défouler...

On reconnaissait bein le tempérament d'Irina. Ses envies sadiques... C'était dans le même genre que Pawel. Néanmoins, Sen'zir aimait beaucoup parler avec cette dernière avec qui, il a souvent dit des choses qu'il n'aurait jamais dit à d'autres, surtout envers ses racines.

- Shaylee - On peut frapper fort ou faire dans le classique…Cette convocation Paw….on peut s’en servir pour retourner ça contre elle…Faut la distraire….Une invasion de bombe a bouse dans son bureau par exemple…

Pas con... Sen'zir n'y avait pas pensé. Ha... Qu'est ce qu'elle était prévoyante et qu'elle pensait à tout... L'égyptien eut un sourire admiratif qu'il ne parvint pas à dissimuler. Néanmoins, cela ne signifiait pas obligatoirement que cela voulait dire qu'il était amoureux d'elle... Bon, si il l'était, mais cela ne se voyait pas dans son sourire, du moins, lorsqu'on l'apercevait sans voir ce que l'on y voyait dans ses yeux.

- Shaylee - Alors je vous écoute….Au plus c’est sadique au mieux c’est…
- Sen'zir - Pas dans son bureau... Je pense qu'on devrait faire une superbe connerie quelque part dans le château lorsque Pawel entrera, tandis qu'elle file voir ce qu'il se passe, alerté par l'un d'entre nous, les deux autres sortent de leur cachette, on casse tout, puis on se lance un sortilège de stupéfix... Ca fait un peu tiré par les cheveux, nan?

Des bruits de pas qui montent les marches... Bientôt, une chevelure d'automne apparait, suivit du pâle visage de Guen. Un parchemin à la main, elle va manifestement poster son courrier.

CHantonnant un air celtique, elle salue d'un air absent les 4 serpentards. Louvoyant avec aisance parmis les volatiles, elle repère alors ce qu'elle cherche, ca adonne que c'est le hibou qu'Irina a violenté. D'un sifflement bas, elle l'appelle. Puis elle commence à lui parler à voix basse comme on le ferait avec un excellent ami.

Son doux visage s'assombrit quelque peut quand le hibou lui hulule quelque chose, elle se met alors en frais de lui vérifier une aile.

Il n'y a pas plus détestable chose que de monter un escalier. Même en montant très lentement, au risque de s'endormir, le coeur se mettait machinalement à pomper et puis c'était la descente en Enfer.

L'ascension jusqu'à la volière fut longue et pénible. Lette à la main, il se dévait d'écrire à sa maman chérie pour la rassurer. Elle n'avait pas été trop d'accord avec son envie d'alelr à Poudlard, mais bon, il avait 14 ans et il était temps qu'il fasse quelques trucs seul sans sa maman. Il lui avait fait clairement savoir que c'était ça ou il allait faire une dépression, ou un truc du genre. Elle l'avait cru. Mais bon, il avait dû promettre de lui écrire une fois par semaine, le mercredi, ce qui lui avait semblé raisonnable. Il s'attendait plutôt à un "à tous les jours" mais une lettre par semaine, c'était parfait. La première semaine bien entamée, il avait prit quelques minutes pour une lettre éclair, bien qu'il n'eut pas grand chose à raconter. Et puis, elle n'avait pas spécifier la longueur des lettres.

Enfin ! Quelques marches et il était arrivé. La descente était toujours moins contraignante que la montée. Il n'aurait plus à monter avant la semaine prochaine. C'était merveilleux ! Il entre dans la volière, lentement, comme si le temps n'avait pas d'emprise dans un périmètre de quelques centimètres autour de lui. Il fait un grand détour pour ne pas déranger quatre élèves en grande discussion. Il leur jette pourtant un coup d'oeil, sans un sourire, qu'un seul bref regard, plus ou moins ennuyé.

Un peu plus loin, un visage qu'il connaît, ou plutôt, dans un premier abord, une silhouette qu'il connaît.

- Bonjour, Guenwhyvar, la salut-il en butant un peu sur la prononciation. Vous avez aussi un jour déterminer pour donner des nouvelles le mercredi ?

C'était dit sur un ton un peu ironique, voulant être une traite d'humour, mais aucun sourire ne vint confirmer le ton de voix. De glace, Linus désigne sa lettre et celle de Guen.

- Bonjour, Guenwhyvar, la salut-il en butant un peu sur la prononciation. Vous avez aussi un jour déterminer pour donner des nouvelles le mercredi ?

Finissant doucement de vérifier l'aile, elle attache sa missive à la patte de l'oiseau. Sur un dernier murmure, elle le laisse partir. Puis, elle se tourne vers Linus. Le regard de velour noir accroche le regard d'écorce et de feuilles. Tiens, elle les trouve particulièrement jolies ces prunelles. Des prunelles d'été. Le sourire de la jeune fille se dessine. Un sourire d'une grande douceur et d'une spontanéité désarmante.

Là où ca se rend, le temp se compte en saisons et non en semaine... Tu connais mon nom, mais je ne connais pas le tien. Pourrais-je le savoir s'il vous plaît?

Son nom ? ah oui, dnas une si grande école, il était impossible de se souvenir de tous les noms, en particulier du sien, puisque Linus n'était pas le garçon le plus remarquable. Il n'aimait pas trop attirer l'attention, juste assez.

- Oh, oui, c'est vrai, dit-il en tendant prestement la main. Linus K. Sickert. Linus, tout simplement.

Aucun sourire ne vient troubler la placidité de son viasge. Les sourires et les rires de Linus ne se traduisaient que par ses yeux, aussi fallait-il être très attentif.

Oh, oui, c'est vrai, dit-il en tendant prestement la main. [color:2c29=silver:2c29]Linus K. Sickert. Linus, tout simplement

Elle ne relève pas le manque d'expression faciale. Le regard d,été est assez expressif pour deux.

Guenwhyvar Tiberias... Mais je vois que tu bute sur la prononciation, alors appelle moi tout simplement Guen.

Lui dit elle en prenant la main de Linus. Une douce chaleur semble irradier de se contact, remonte le long du bras du jeune homme pour aller se nicher confortablement dans la poitrine de celui-ci. Pas une sensation désagréable, mais plutôt comme un doux réconfort.

La main de Guen se retire, elle le regarde toujours de ses grands yeux noirs.

Tu veux que j'appelle un hibou pour toi?