Une heure ou deux plus tard, la porte s'ouvre brusquement sur le professeur de Magie Noire. Un regard circulaire dans la pièce et il y trouve Evangeline.
- Ah, vous êtes déjà ici. Bien, bien, dit-il en refermant la porte, où Evangeline peut peut-être apercevoir le décor du bureau de Kaitz de l'autre côté.
Il verrouille le tout avec sa clé à lui et ouvre la porte, question de regarder. De l'autre côté se trouve maintenant le couloir. Il referme la porte.
- Bon, fait-il en regardant une autre fois autour de lui. À son souvenir, la pièce, bien qu'abandonnée, était plus fournie en meuble. À mon souvenir, il y avait au moins un fauteuil... et je croyais bien qu'il y avait une cheminée...
Il se dirige vers l'un des murs et tâte la pierre humide avec application. Il flatte le mur un moment, puis émet un grognement de mécontentement et revient vers la porte. Se plaçant dos à l'entrée, il regarde la pièce et pointe divers endroits, les yeux mi-clos, se remettant en tête des vestiges du passé.
- Elle était là pourtant... dit-il en retournant vers le mur où il était... il cherche encore un moment, puis émet une exclamation de joie. Ah, je savais bien qu'elle était là ! Il donne un coup sec sur une des aspérité de la pierre et celle-ci s'enfonce légèrement. Un grondement sourd de fait entendre tandis qu'une partie du mur pivote pour laisser voir la cheminée... en piètre état faut-il dire. Le bois en pile à côté semble tout aussi inutilisable. Bon... ben... il place les bûches humides dans le foyer, comme n'importe qui ferait, puis agite sa baguette. Un jet de flamme ardente est propulsée vers le bois, jetant d'étranges ombre dans la pièce. Ça lui prend quelques essais avant que finalement, les bûches s'enflamment. Ah, enfin ! Il s'acroupi devant la cheminée et déplace les bûches restantes, question de les faire sécher. Le sol mouillé de la pièce détrempe rapidement le bas de sa robe de sorcier. Il s'en rend compte en se relevant. Et merde... Ni une ni deux, il la retire et la suspend au mur. Évidemment, c'est toujours plus facile de bouger quand on est en jeans et chemise... orange doit-on préciser.
Il fouille dans ses poches et sort son trousseau de clés. Il cherche une clé, puis l'introduit dans la serrure. J'vais chercher un ou deux fauteuil... Il ouvre la porte, qui donne sur la réserve, non pas celle de la bibliothèque, mais celle du matériel. Il s'y engouffre et quelques instant plus tard, deux fauteuils glissent sur le plancher humide vers la pièce où se trouve Evangeline. Un pupitre et une chaise suivent peu de temps après. Bon, ça devrait aller pour le stricte minimum. Vous avez autre chose en tête miss Sawyer ?
Il revient dans la pièce et referme la porte, sans oublier de la verrouiller.