[A] Retrouvailles {PV avec Alex}

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[Je sens que cela va être un plaisir de faire ce RP avec toi]

En quelques jours, Poudlard avait dû beaucoup changer. Le château le plus connu du monde sorcier était passé de l’état de sommeil profond avec simplement les tableaux et les fantômes qui faisaient quelques bêtises à un état d’agitation extrême. Tous les élèves étaient rentrés dans l’établissement, avec pour beaucoup, l’envie de fouiller les moindres recoins du château.

Dans la verdure du parc, un jeune homme se promenait. Portant une chemise rouge et un jean, Yannis avait décidé de s’accorder un peu de repos. Repos alors que les vacances venait à peine de se terminer ? C’est peut être que le jeune Serdaigle avait passé les deux mois d’été à parcourir Londres en long en large et en travers pour faire visiter tout les bons coins à Nathalie. Le retour à Poudlard n’avait pas été de tout repos non plus. Son nouveau rôle de préfet lui tenait à cœur mais prenait aussi beaucoup de temps sur son emploi du temps. Il avait passé toute la matinée à faire visiter le château aux premières années. Le jeune homme ne sentait plus ses jambes à présent et avait décidé de s’accorder une pause dans le parc, à l’ombre d’un arbre.

Il avait pris avec lui un livre sur la botanique afin de réviser un peu avant le début des cours. Il aimait cette matière et la prof aussi si celle-ci n’avait pas démissionné. Il avait envie de lui montrer qu’il était passionné par les plantes alors il devait s’y mettre. Dans le parc, quelques premières années essayaient de trouver leur marque, tandis que des couples fêtaient leurs retrouvailles sur un banc. Yannis alla un peu à l’écart et s’installa par terre, sous un chêne, les jambes rempliées contre sa poitrine et le livre de botanique posé dessus. Concentré, il ne faisait plus attention à ce qu’il se passait autour de lui.

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Les vacances venaient à peine de se terminer. Liberty avait décidée de prendre une pause. Un break. Déjà ? Si vite ? Oui. Pas l’envie d’écrire à sa petite sœur pour lui donner de ses nouvelles. Pas le temps est pas le désir.

Assise seule sous le chêne le mieux exposé au soleil Jill contemplait avec admiration les nuages. Un cœur, une fleur, un dinosaure. Temps de chose… Silence. Un jeune homme venu de nulle part s’installa de l’autre coté de l’arbre. Pourquoi ne pas se lever et aller lui dire bonjour ? Peut être qu’il est seul et qu’il s’ennui. Non, hors de question. Liberty tourna la tête. Elle baissa les yeux, et ceux-ci se bloquèrent sur l’herbe fraîchement coupée.

Yuki, sa meilleure amie n’était toujours pas revenue. C’était pour cette raison que Liberty avait passée tout les vacances d’été à pleurer toute seule dans son dortoir, à pleurer, et à lire. Oui, Jill à du lire au moins soixante dix-sept livre en deux mois. Qui pourrait dire mieux ? Personne hein.

Stop. Jill lève toi. Liberty leva lentement sa tête. Elle se retourna et se mit lentement à tournoyez autour de l’arbre. Ne sachant que dire elle opta pour une solution radicale.

.::. Jill - .::. « Salut, dis j’pense que je te connais. Tu ne serais pas Yannis. Le préfet de Serdaigle ? »

OK ! Et si ce n’est pas lui ? Liberty croisa ses doigts, ses orteils, ses jambes. Tout ce qu’elle pouvait croiser. Pitié, dites moi que c’est lui.

Je le sens aussi ! =D Excuse moi si tout est encore embrouillé. Je ne suis pas certaine de mes couleurs.

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Le silence. Cela faisait du bien d'être, ne serait-ce quelques minutes au calme. Pouvoir profiter du soleil, sentir le vent courir sur le visage doux du jeune homme, entendre les oiseaux chanter leur douce mélodie. Sourire. Comme toujours, le visage du jeune homme était rayonnant de bonheur. Rare était le jour où ce sourire franc et sincère disparaissait du visage du Serdaigle et c'est peut-être cela qui attirait la simpathie des gens. Depuis la rentrée, beaucoup l'avaient félicité de son poste et il espérait être digne de la confiance des membres de sa maison.

Cependant, rapidement même, des pas se firent entendre prêt de lui. Tellement concentré sur la lecture de légende concernant les plantes magiques, le jeune homme ne prit pas la peine de lever la tête pensant aprement qu'il s'agissait d'elèves désireux de se balader sans parler. Mais non. Il releva la tête en entendant une voix féminine. On s'adressait à lui. C'est surtout le mot préfet qui lui fit relever la tête. Debout, devant lui, se trouvait une jeune fille. Il l'a connaissait. Reflexion. Quelques secondes. Puis sourire satisfait.
"Oui, je suis Yannis. Et toi tu est .... Liberty, c'est cela ? Une des amies de Yuki ?"

Qui ne connaissait pas Yuki à Serdaigle. Parent à Riku, elle était très connu dans la maison et aussi à Poudlard. Ses amies : surtout Chloé et Liberty, étaient aussi connues par tout le monde au moins de vue. Mais à la connaissance du jeune homme, il ne lui avait jamais adressé la parole. Gentiment, d'une voix calme et toujours très amicale, il lui proposa.
"Installe toi si tu veux."

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"Oui, je suis Yannis. Et toi tu es .... Liberty, c'est cela ? Une des amies de Yuki ?"

Liberty ferma les yeux un instant et elle réalisa que celle qu’elle avait dit était juste. Heureuse de n’avoir fait aucune erreur elle se mit à sourire. Elle tourna sa tête afin de jeter un œil dans le parc. Celui-ci était désert. Quoi de mieux. Jill ne préférait pas être vue avec le préfet de Serdaigle. Liberty lui souria une nouvelle fois et celle-ci se mit à lui répondre.

.::. Jill - .::. « Oui c’est ça. Liberty Jill McCartney. Enfin appelle-moi Liberty ou Jill ! Enfin peut m’importe. Oui, toute a fait ! Je suis la meilleure amie de Yuki ! »

Sans plus attendre Yannis se mit à parler.

"Installe toi si tu veux."

Jill semblait soulager de voir qu’elle ne le dérangeait pas. Surtout que celui-ci était en pleine lecture. Liberty toussotât. Pardon ? Il me demande de m’assoire à coter de lui ? Non ce ne serait pas sérieux et si Nathalie passait par ici ? Que dirait-elle ? Oh… Trop tard pas le temps de réfléchir. Liberty s’installa lentement à coter de lui.

.::. Jill - .::. « Je suis surprise de te voir ici, je pensais que tu était trop occupé à surveiller les couloirs des premières. Peut m’importe, je suis heureuse d’avoir réussi à t’arborer. Tu sais ça fait plusieurs temps que je t’observe. Et aujourd’hui j’ai enfin réussi à te parler. »

Sourire. Sadique ? Non, enfin peut-être. Juste un sourire d’une fille bien heureuse de parler au « petit ami » de ... son ennemie.

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Le regard de Yannis passa de la jeune fille, debout devant lui, à son livre posé sur ses genoux. Il était entrain de lire une légende très interessante concernant l'Ellebore. Tant pis, elle attendra. En tant que préfet, il se devait d'être toujours à l'écoute des membres de sa maison et de prendre en considération chacune de leur remarque. Parce que bien sûr, il pensait encore que Liberty venait le voir en tant que préfet et non pas pour ce qu'il est réellement.

Il l'a regarda s'assoir tandis qu'il ferma délicatement son livre et le posa sur l'herbe pour pouvoir écouter ce que la jeune femme avait à lui dire. Elle semblait si mystérieuse, d'ailleurs, ce n'est pas, avec Yuki, le genre de fille qu'il serait allé abordé mais maintenant qu'elle était venu à lui, il allait l'écouter et pourquoi pas faire plus ample connaissance.

Le visage de Yannis affichait toujours le sourire. Elle était venu vonlontairement lui parler ce qui confirmait sa théorie. Elle venait parler au préfet mais qu'est ce qu'elle lui voulait ? Très interessé, il se redressa, ne cessant de la regarder. Il lui demanda alors.
"Les premières années sont assez grands pour se débrouiller un peu seul. Je ne pense pas qu'ils veuillent avoir sans cesse quelqu'un sur leur dos. Va y, je t'écoute alors. Qu'est ce que tu voulais me demander ?"

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Sourire.

"Les premières années sont assez grands pour se débrouiller un peu seul. Je ne pense pas qu'ils veuillent avoir sans cesse quelqu'un sur leur dos. Va y, je t'écoute alors. Qu'est ce que tu voulais me demander ?"

Jill toussota. Parce qu’en réalité elle n’avait rien n’à lui demander. Elle était venue voir qui se cachait derrière l’arbre. Et à son grand étonnement c’était son préfet. Enfin. Liberty ne cessait de réfléchir à ce qu’elle allait lui demander. Sans perdre une seconde elle se mit à lui raconter des broutilles.

.::. Jill - .::. « Euh, voilà donc en faite. Mais non, c'est-à-dire que. »

Catastrophe. C’était une phrase ça ? Mon dieu, Liberty baissa ses yeux et les cloua au sol. Honte à elle. Cherche. Trouve. Liberty s’excusa.

.::. Jill - : « Excuse-moi. Je n’ai pas réfléchis avant de parler. Donc je disais. »

Tu ne disais rien du tout. Car tu n’as rien à dire. Oh, dieu. Aide-moi.

.::. Jill - .::. « Voilà, c’est assez compliquer à dire, mais j’ai des problèmes avec une élève de notre maison. »

Imbécile. Oui, il n’y a pas d’autre mot. Avec qui tu as des problèmes ? Oh, encore pire. Liberty inspira, expira. Mais rien ne changeait à la situation. Yannis ne parlait plus il était très attentif aux paroles de Jill. Ce qui ne l’a rassurait guère.

.::. Jill - .::. « Je pense que tu connais cette fille. Mais c’est Nathalie ! »

Mais… Mais ! Elle est à Gryffondor.
L’expression du visage de Yannis avait changé. Allait-il croire Liberty. Ou alors se poser des questions ?

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Intrigué. Voilà dans quel état d'esprit était Yannis en ce moment même. Soucieux du bien être de tout le monde, il était prêt à écouter les requêtes d'une élève, ses conseils ou même ses problèmes. C'était dans sa nature, il aimait aider tout le monde et ce n'est pas son insigne qui changera quelque chose.

Pourtant quelque chose clochait dans l'attitude de Liberty. Il sentait quelque chose de pas net, d'intriguant. Il essaya de déceler quelque chose sur son visage mais rien. Incompréhensible. La jeune Serdaigle venait de débiter une phrase sans aucun sens et cela fit sourire Yannis. Est ce qu'il l'impressionnait ? Non, c'était vraiment inconcevable surtout lorsqu'on est l'une des filles les plus connues et les plus craintes de sa maison. Il ne dit rien, la laissant se debrouiller seule. Elle était venu lui parler, qu'elle le fasse mais de façon claire et précise sinon il ne pourrait pas lui venir en aide.

Enfin. Des paroles. Nathalie. De Serdaigle. Son visage changea. Reflexion. Il avait beau chercher dans sa mémoire, il lui semblait qu'aucune fille de sa maison ne portait ce nom. Bien sûr, il ne connaissait pas l'identité de tout le monde mais tout de même. Ce pourrait-il que Liberty se soit trompé et parle alors de Nathalie Cerrada, la seule Nathalie qu'il connaissait dans le château? Impossible. Il la connaissait bien et elle serait incapable de s'embrouiller avec quelqu'un. Elle si gentille, si fragile. Son visage s'attendrissa à cette pensée mais il se ressaisit vite afin de clarifier les choses.
"Je ne connais pas de Nathalie à Serdaigle. Elle est en quelle année ? Et quel genre de problèmes as-tu avec elle ?"

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« Encore du temps. » Pourrions nous reprendre ? Arrêtez le temps ? Liberty toussota. Yannis semblait perdu et perplexe. Il n’arrêtait plus de jeter des regards autour de lui. Liberty avait-elle fait une faute ? Une grosse erreur en jouant avec Nathalie ? No stresse. Oxygène. La jeune Serdaigle se leva. Elle marcha quelques centimètre puis se retourna.

- Liberty – « Elle est en septième année avec moi ! Mais avec réflexion. Elle est à Gryffondor. Pour ce qui est des problèmes. Je dirais qu’entre nous il y a une mauvaise entente. Donc nous n’arrêtons pas de nous chamailler. »

Smile. Liberty revint calmement sur ses pas. Son sourire s’effaça à l’instant même ou Yannis se leva et lui attrapa le bras.

- Liberty – « Que fais-tu ? Pourrais-tu me lâcher ? »

Choquée. Oui, choquée par cette action. Liberty déclara la guerre. « Il veut jouer au plus fort ? Allons-y gaiement alors. » T’elle une petite gamine en rage. Liberty attrapa l’autre bras de Yannis.

- Liberty – « Et bien vas-y. Tu as le mien. J’ai le tien. »

Où voulaient-ils en venir tout les deux ? C’était du n’importe quoi. Un vrai jeu d’ados. Il aurait fallu que Yannis attrapa Liberty et l’a jette au sol pour … S’amuser ?

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[Désolé du retard, je fais comme si tu avais modifié l'année de Nathalie]

Nathalie, Gryffondor, 5ème année. Des mots que connaissait bien le jeune préfet pour avoir cotoyé sa collègue pendant deux mois de vacances inoubliables mais il avait du mal à les assimiler à des mots tels que mauvaise entente, chamaillerie. Yannis idéalisait peut être un peu trop Nathalie mais il avait appris à l'apprécier et connaissait ses différents problèmes. Il la considérait comme sa petite soeur et n'imaginait pas une seconde que quelqu'un d'autre puisse ne pas l'apprécier. Son visage était toujours souriant mais dans ses yeux brillait une sorte d'angoisse.

Il était partagé entre l'envie de prendre son rôle de préfet à coeur et de soutenir et d'aider cette jeune Serdaigle et suivre son coeur en ne doutant pas de Nathalie. Il irait plus dans le sens de cette seconde hypothèse mais des tonnes de questions se bousculaient dans son esprit. Pourquoi Liberty venait-elle raconter des bobards sur son amie ? Avait-elle un but précis ou était-ce juste pour embêter Yannis ?

Il la regarder se lever et une lueur de colère s'empara de lui. Il voulait des explications. Il l'imita, se trouvant rapidement sur ses pieds, appuyé contre l'arbre. Elle marchait innocemment comme si leur discussion était normale. Exaspération. Il lui attrapa le bras violemment. Il n'aimait pas qu'on s'en prenne à ses amis. Il n'eut pas le temps de parler qu'elle lui aggrippa son autre bras. La situation était grotesque mais cela ne fit pas rire Yannis. Il se devait de défendre Nathalie et d'en savoir plus sur leur différent.
"Arrête ce jeu là, c'est vraiment ridicule. Pourquoi ? Pourquoi ce différent, pourquoi venir m'en parler à moi et pas à Artémis ? Pourquoi me faire du mal ? Parce que tu le sais, oh oui, tu sais très bien que Nathalie est mon amie, ne fais pas l'innocente alors pourquoi venir cracher sur elle ?"

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"Arrête ce jeu là, c'est vraiment ridicule. Pourquoi ? Pourquoi ce différent, pourquoi venir m'en parler à moi et pas à Artémis ? Pourquoi me faire du mal ? Parce que tu le sais, oh oui, tu sais très bien que Nathalie est mon amie, ne fais pas l'innocente alors pourquoi venir cracher sur elle ?"

Il souffre, et je souffre avec lui. Liberty ne savais plus où se mettre. Ses joues devenaient de plus en plus rouge écarlate. Merde. Elle tourna sa tête sur le coté afin d’éviter le regard noir de Yannis. Celui-ci commençait à perdre patience. Liberty toussota.

- Liberty – « Alors déjà, tu baisses d’un ton avec moi ! Je ne suis pas ta super copine. Tu parles à qui tu veux de cette manière mais pas à moi ! »

Sourire intérieur. Ouais. Un partout. Jill croisa les bras. Attention la bataille n’était pas finie. Yannis se mit à taper du pied. Signe de quoi ? Il était nerveux ? Anxieux ? Bien sur.

- Liberty – « Pourquoi venir t’en parler à toi ? Mais te parler de quoi ? J’ai des problèmes avec une élèves à qui devrais-je en parler ? Tu ne veux pas m’écouter pour la bonne est simple raison que … »

Que ? Vite… Que quoi Liberty. Silence.

- Liberty – « Que … TU PROTEGES NATHALIE DE TOUT ! »

Deux – un. Qui dis mieux ? Liberty cracha aux pieds de Yannis. « Tiens, ramasse. Monsieur j’aime que ma petite personne. » Jill tourna les talons. Elle n’avait plus rien à faire ici. Si Yannis ne l’a rappelait pas dans les secondes à venir elle s’enfuirait à tout jamais.

- Liberty – « Hey ! Réfléchis quelques secondes Mister MC Bride. Si je fous le bordel entre toi et Nathalie ce n’est pas pour rien ! »

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Colère ? Non. Yannis avait passé ce stade et c'était plutôt de la curiosité qu'on pouvait lire dans le regard du jeune homme. Il ne comprenait pas pourquoi Liberty était venu le voir, pourquoi maintenant ? Tant de questions auquelles il aimerait avoir des réponses mais la jeune fille se refusait de lui expliquer. Elle cherchait plutôt à le faire culpabiliser et douter sur les sentiments de Nathalie à son égard ou de l'intégrité de la jeune fille. Calme. Bizarre. On mettait en doute la parole de sa petite soeur et il ne disait rien, se contentant de marcher à quelques mètres de Liberty. Il l'écoutait parler sans rien dire, sans la regarder se contentant de l'écouter attentivement et de ne pas répondre à sa provocation. C'est ce qu'elle voulait et pas question de rentrer dans son jeu.

Il protégeait Nathalie ? Oui, évidemment et pourquoi n'en serait-il pas ainsi ? Pourquoi devrait-il douter de la jeune Gryffondor ? A cause d'insinuations non justifiées d'une inconnue. Hors de question. Liberty ne réagirait-elle pas de la même façon si quelqu'un s'en prenait à Yuki ? Ne chercherait-elle pas à avoir des explications.

Rien, il ne disait toujours rien, se contentant de regarder le sol. Il ne releva la tête que lorsqu'elle lui annonça son départ. Surprise, consternation. Il ne voulait pas. Elle ne pouvait pas partir et le laisser là dans le doute, sans s'expliquer, sans lui dire pourquoi. Une question qui ne sortait pas de l'esprit du jeune préfet. Elle se retourna une dernière fois. Ambiguité. Que voulait-elle dire ? La première chose que compris Yannis était que Liberty avait fait exprès de venir voir Yannis et de lui parler de Nathalie. Pourquoi ? Toujours, encore.

Rapidement, il rattrapa la jeune fille, se plaça devant elle, les mains sur les hanches l'empêchant de partir, d'avancer. STOP.
"Attends une minute."
Demande ? Non ordre
"Qu'est ce que tu veux dire par là ? J'ai besoin d'explication."
Il attendait qu'elle parle et que pour une fois, elle ne dérive pas la conversation et s'explique clairement.

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"Attends une minute."

Attendre une minute ? Pour faire quoi ? Pas question. Quelques secondes plus tard Yannis posa ses mains sur les hanches de Liberty. Surprise. Elle souria. Celui-ci repris.

"Qu'est ce que tu veux dire par là ? J'ai besoin d'explication."

Merde. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Cherche. Liberty ferma les yeux quelques secondes. C’était une menteuse professionnelle. Mais pour trouver des excuses à la seconde elle n’était pas douée. Breathe. Liberty ré ouvra les yeux.

- Liberty – « Des explications ? Mais attend, tu me fais passer pour la menteuse ici ? J’hallucine ! C’est du délire ! Attends que j’aille voir Le directeur de notre maison ! »

Liberty poussa violemment les mains de Yannis. Celle-ci avança droit devant-elle. Ne cherchant pas s’expliquer c’était la seule solution qu’elle voyait. Fuir. Mais un instant plus tard, elle réalisa que Yannis était en train de courir derrière elle. Merde. Yannis arriva à sa hauteur. Et celui-ci se mit cette fois devant-elle mais avec une t’elle conviction qu’elle put continuer sa route. Cette fois, c’était trop. Pourquoi ne pas lâcher la vérité pour tout arrêter ? Impossible. Pas question de se faire un t’elle affront. Liberty éclata de rire. Yannis l’a dévisagea bizarrement. Elle repris :

- Liberty – « Tu ne comprends donc rien ? Ecoute, je vais te faire un dessin. Toutes les filles qui se mettront en travers de mon chemin auront des problèmes. Pour l’instant. Il n’y a qu’une fille qui m’empêche de t’avouer que … »

Que … Que… Encore une boulette. Liberty. Que fais-tu ? Qu’est-tu en train de faire ? Sourire. Elle souffla puis acheva sa phrase.

- Liberty – « Qui m’empêche de t’avouer que je te hais ! Que crois-tu ! Regarde moi bien Yannis. Ai-je une tête à t’aimer ? »

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Fuite. Encore. Elle ne voulait pas lui donner d'explications et lui dire ce qu'il se passait réellement entre elle et Nathalie. Il se serait contenter de faits réels qui confirmerait la théorie de Liberty mais rien. Pour le jeune homme, cela le confortait dans l'idée qu'elle mentait mais quel était donc son but, que voulait-elle obtenir ?

Il n'en pouvait plus de la voir partir comme ça, de tenter de s'échapper. Mais Yannis avait un gros défaut, il était tétu et ne lâcherait pas tant qu'il n'aurait pas obtenu ce qu'il voulait. Encore une fois, il la rattrapa et se plaça devant elle, le regard vert plongé dans celui de Liberty. Pendant une demi seconde, il cru qu'elle allait enfin abdiquer et lui dire le fond de sa pensée mais elle éclata de rire.

Déconcerté. Yannis ne savait plus comment réagir avec cette fille. Qu'attendait-elle de lui ? Il ne comprenait rien. Déclaration d'amour ? Non, impossible. D'ailleurs, cette idée ne vint même pas à l'esprit n'imaginant pas une seule seconde qu'une fille, à qui il n'avait jamais parlé, soit amoureuse de lui. Mais comme toujours, son esprit était en plein délire et les questions continuaient à rester sans réponse.
"Tu ma hais ? Pourquoi ? Que t'ai-je fais ? Tu parle depuis plusieurs minutes mais que des accusations, aucune explications. J'ai besoin de savoir, de comprendre, tu ne peux pas me laisser comme ça."
Presque suppliant, il était calme et n'avait plus du tout envie de s'enerver. Il se sentait faible et si la jeune fille décidait de partir, il la laisserait faire.

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« Tu ma hais ? Pourquoi ? Que t'ai-je fais ? Tu parles depuis plusieurs minutes mais que des accusations, aucune explication. J'ai besoin de savoir, de comprendre, tu ne peux pas me laisser comme ça. »

BON ! STOP ! C’est assez. Liberty ne savais plus quoi faire. Elle agitait ses mains moites dans tout les sens. Ces joues devenaient de plus en plus rouges, et de plus en plus chaude. Sa tête commençait à tourner. Malaise. Pourquoi avoir inventer toute cette histoire. Merde.

- Liberty – « Que dire… Tu ne m’as rien fait loin de là. Je pense que je m’y suis mal pris avec toi. »

Pour une fois cette phrase était réfléchie et sincère ! Que faire ? Sourire. Liberty se laissa tomber sur l’herbe. Sa tête heurta le sol. Mal. Merde. Yannis l’a regardait. Lui ne savait plus quoi faire. Il lui sourie. En l’honneur de ? Rien - peut être – Qui sais ? Les yeux fermer couchée sur le sol. Elle repris.

- Liberty – « Je vais essayer d’être sincère. Tu me plais beaucoup. Mais je ne connais rien de toi. Je voudrais en savoir beaucoup plus. »

Les yeux toujours fermer, Yannis se posa à ses coté. Dans ses rêves Liberty aurait voulu que celui vienne poser sa main sur ses cheveux. Oui. Juste en rêve. En faite, depuis tout ce temps Liberty aimait Yannis en secret. C’était son idole. Silence. Ecoute la mélodie du temps…

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Yannis avait du mal à omprendre, du mal à analyser calmement la situation. A oui, il était très doué pour résoudre les problèmes des autres, pour leur donner des conseils sur leur façon d'agir mais dès qu'il était au coeur de la situation, il n'arrivait pas à réflechir et généralement, il restait sans rien faire, le regard dans le vide. Et ben, c'est exactement ce qu'il se passait en ce moment. Il ne quittait pas des yeux Liberty mais ne disait plus rien.

Lorsqu'elle tomba par terre, il ne bougea toujours pas pendant une seconde puis, il s'agenouilla près d'elle. Le visage de Yannis s'était adouci et il souriait sincèrement comme pour encourager Liberty à se confier. Il continuait de la regarder comme une bête étrange, de la surprise dans les yeux, de l'ncompréhension même. Il lui plaisait ? Immpossible. Comment une fille comme elle pouvait s'interesser à un jeune homme sans intérêt. Il ne savait pas quoi dire mais il se devait de réagir et de ne pas rester comme un con sans aucune réaction.
"Je suis désolé, je ne savais pas que c'était pour cela toute cette comédie. Tu pense pas qu'il aurait été plus simple de venir t'assoir à côté de moi et de me demander de parler de moi. Cela aurait éviter toute cette comédie"

Sourire. Yannis était heureux de comprendre enfin ce qui avait pousser Liberty à venir le voir et à lui parler de Nathalie. Si cela se trouve, elle était même jalouse. Le préfet sourit à cette pensée somme toute agréable. Il ajouta
"Alors je t'écoute, que veux tu savoir sur ma triste vie ?"

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"Je suis désolé, je ne savais pas que c'était pour cela toute cette comédie. Tu ne penses pas qu'il aurait été plus simple de venir t'asseoir à côté de moi et de me demander de parler de moi. Cela aurait éviter toute cette comédie"

Sourire. Enfin. Le calme après la tempête. Rien de mieux. Toujours coucher sur l’herbe humide. Elle ne faisait qu’écouter Yannis, celui-ci semblait plus calme. Sûrement content de savoir la vérité vraie. Liberty se tourna sur le ventre. Elle tourna calmement sa tête en direction du jeune Serdaigle. Silence. Le souffle du vent faisait grelotter Liberty. Après quelques minutes de silence intense. Il repris.

"Alors je t'écoute, que veux tu savoir sur ma triste vie ?"

Savoir quoi ? Merci de poser la question. Liberty sourie. Un silence s’installa entre les deux jeunes ados. Yannis fixait Jill dans les yeux. Ce qui ne l’a gênait guère. Elle était habituer à se faire regarder. Non pas parce qu’elle était jolie. Mais parce qu’elle était bizarre. Strange Girl.

- Liberty – « Ce que je veux savoir. Et bien, dis moi. As-tu des frères et sœurs ? De quelle origine es-tu. D’où viens-tu. »

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