~L'heure des aveux [ PV - A ]

{ PV avec Lucas Brandonn. Un animateur peut venir s'il le souhaite^^ }

Le Paradis est le seul reflet de nos plus beaux rêves. Des simples mots griffonnaient sur du papier d’argent. Pathétique. Chloé froissa le bout de parchemin, cherchant un endroit où l’abandonner. A cette heure de l’après-midi, tous les élèves étaient sortis prendre l’air. Il fallait bien en profiter, les jours de repos n’étaient pas si nombreux, si on regardaient bien de plus près l’emplois du temps de chaque élèves. Il y avait les devoirs, et puis les jours de cours. Poudlard était fantastique, mais consacrait beaucoup trop de temps aux choses théoriques. Mais nous étions dans une école, il n’y avait que ça qui comptait : apprendre. Chloé n’avait jamais nier les faits : elle était bel et bien travailleuse quand elle le voulait. Finissant ainsi son devoir sur l’histoire de la magie, un long devoir sur la révolte des gobelins et de tout ces faits qui ont changé le monde des sorciers, elle relit une fois de plus ses parchemins. De l’encre avait couler le long de la table de bois vernis, dégoulinant le long des pattes jusqu’à se poser sur le sol. Soupirant légèrement, la jeune préfète se leva brusquement, puis pointa sa baguette sur les tâches d’encres qu’il y avait partout sur le sol.

- Chloé - « Récurvite ! » ~

En un clin d’œil, le plancher devint brillant et étincelant de propreté. La jeune Serdaigle prit alors en main ses affaires, sortant ainsi de sa salle commune. En passant près d’un des tableaux de la salle commune, Chloé aperçut le bout de parchemin qu’elle avait un peu plus tôt dans les mains. Un bout de parchemin qu’elle avait trouver dans un des couloirs du château, en allant en cours. C’était étonnant. Habituellement, presque personne ne traînait ce genre de mot. Ces phrases poétiques n’étaient plus à la mode, la philosophie des gens était devenu tellement peu développé qu’on le voyait en les regardant. Ils étaient bêtes, c’était clair et net. Défilant le long des couloirs, Chloé salua quelques tableaux qui faisaient la grimace. Ils devaient être nostalgiques, eux ne pouvaient pas sortir contrairement aux élèves. Ce n’est qu’au bout de quelques mètres que Chloé arriva à destination. Un immense couloir où les élèves était en foule. Contemplant chaque élève, elle reporta son regard sur un Gryffondor, qui semblait légèrement intrigué. Chloé le suivit alors discrètement jusqu’à arriver au Parc. Il manqua de peu de la repérer, ce qui incita la jeune préfète à se cacher derrière un arbre et à s’y loger. A présent assise et adosser au tronc, elle relis une nouvelle fois ses parchemins.

- Chloé - « Avis ! » ~

C'était habituelle chez elle de faire apparaître quelques oiseaux, surtout quand elle était de bonne humeur. C'était une sorte de tic incontrôlable. Posant sa baguette sur le sol, elle guetta le Gryffondor qu’elle avait pris pour première victime. Le temps était venu pour Chloé de commencer son rôle de Fureteuse. Mikomi Tenshi lui avait fait confiance, et Chloé ne pouvait surtout pas la décevoir. C’était très important pour Chloé : la tâche que les Fureteuses devaient accomplir était simple et claire. Elles devaient questionner les élèves qui attirer chez elles quelques soupçons. Sa prochaine victime, Chloé en avait déjà une petite idée. Elle allait même tout faire pour pouvoir y arriver… Quand elle dit tout, c’est tout. Se levant à toute vitesse, elle se dirigea vers le Gryffondor, un sourire malicieux coincé entre ses fines lèvres.

- Chloé - « Tu permets ? Je peux m’asseoir ? » ~

La tâche allait enfin pouvoir être en route. Il était temps…

Lucas venait de passer une journée épouvantable à étudier sans arrêt dans la bibliothèque ; sans parler des cours qui, aujourd’hui, n’avaient pas été des plus intéressant. Il venait également d’apprendre une terrible nouvelle. En y repensant, il se mit à sangloter et en effet, de petite larme roulèrent sur ses joues rosées par la chaleur. Il se précipita vers la sortie de la bibliothèque et s’empressa de rejoindre le parc. Les mains dans les poches, l’esprit songeur. Cette nouvelle des plus déplaisantes avait, de plus, fait monté la rage en lui. Il restait pourtant calme, scrutant l’horizon pour ne rien y apercevoir d’intéressant en fin de compte. Il avançait tout droit, ne sachant pas où il se dirigeait.

Ses yeux, débordés de grosses larmes qui se faisait de moins en moins importantes d’ailleurs, lui permettaient tout de même d’apercevoir ces fleurs inexactes au loin, peuplant le parc qui, en ce moment, ne présentait aucune présence hormis la sienne.
Ses pas, à la démarche brusque et déterminée, atteignaient bientôt la forêt interdite. Oui, sans s’en rendre compte, il approchait de cet endroit si mystérieux et pour le peu, totalement impénétrable. Lucas avançait toujours, la tête basse, regardant sans voir. Ne sachant plus quoi faire, ni penser.
Il trôlait dans le parc, s’arrêtant enfin, atteint par une légère fatigue qui le rendit alors incapable de poursuivre sa marche violente. Il sentait une présence dans les environs. Mais cela lui arrivait souvent ; il finissait pas ne plus y porter son attention.

Le jeune garçon s’assit finalement sur une herbe humide et tomba indéfiniment dans une tristesse dépourvue. Il tourna la tête et pu apercevoir cette forêt sombre, qui ne donnait même pas envie d’aller la visiter rien qu’à l’apercevoir. Pourtant Lucas aimait l’aventure. Cette forêt l’avait toujours intriguée... Pourquoi ne pas la découvrir une bonne fois pour toute ?!
Personne n’était là. Personne ne serait donc au courant. Il se décida enfin à y aller jeter un petit coup d’œil… juste un petit…

Il reposa d’abord son regard devant lui afin de vérifier qu’il n’y avait effectivement personne dans les environs et fut alors surpris par une jeune fille, à peu près son âge, sublime, tout en ayant un petit air malicieux. Il eut alors un petit sursaut bref.
Elle demanda la permission de s’asseoir, ce que Lucas accepta évidemment l’air embarrassé car il avait failli se lever afin de poursuivre sa marche qu’il avait prévu de terminer dans la forêt.
Cette jeune fille s’assit donc, comme si elle avait quelque chose de particulier à lui demander. Mais quoi ?? Ça, il se le demandait bien…
Il gardait un air mystérieux comme s’il voulait lui cacher quelque chose…
Il lui tendit alors sa main afin de se présenter.

« Ah ! Euh… moi c’est Lucas, Lucas Brandonn ! Et toi, tu es ??... »

Sa question restait en suspens en attendant une réponse. le garçon observait cette jeune fille qui avait surgis d'un moment à l'autre devant lui. Il se demandait encore ce qu'elle faisait ici...

{ Désolée du retard... ^^' }

« La vie est une mélodie. On y prend plaisir, mais un beau jour, tout s’arrête. » La personne qui avait dit cela avait tout à fait raison. Prise d’une frénésie philosophique, la jeune Serdaigle s’était mise à imaginer milles et une façons de voir le monde. Ce monde qui paraissait merveilleux aux premiers abords, mais il vous écrase quand vous lui tournez le dos. C’est un peu comme les mauvais amis, les traîtres qu’on perçoit dans chaque vie. Un beau jour, vous pensez qu’ils sont les meilleurs, mais le lendemain, ils vous crache dessus comme ci vous étiez rien du tout aux yeux du monde, et aux leurs. Certaine fois, ça fait très mal, c’est même plus souvent le cas. Chloé avait grande habitude de ces moments là, les moments où les gens que vous aimez vous tourne le dos lamentablement. C’était sûrement pour ça que la jeune Serdaigle était devenue ainsi : quelqu’un qui paraît différente, presque robotique dans sa façon d’être. Chloé n’état pas du genre « carré » ou un brin perfectionniste. Elle était trop neutre… Quand on la voyait. On pouvait penser qu’elle se laisser vivre, grâce à toutes choses illégales et impures. Jusqu’à aller penser qu’elle est déjà tomber enceinte à l’âge de 16 ans. Ce genre de fille qu’on qualifie de jeunes délinquantes, des jeunes filles qui ne savent même pas la vie. Elles ne la savent pas, elles la tracent. C’était là toute la différence : elle profitaient, elles s’exclamaient pendant que les autres rester à rien faire devant tant d’injustice ! Cela expliquerait beaucoup de chose… Le comportement de la jeune préfète, son manque d’attention et surtout le fait qu’elle ait accepté ce rôle de « fureteuse ». Mais était-elle méchante pour autant ?

Cette journée c’était très bien passer. Une journée habituelle, presque puérile et sans importance. Mais sa tâche devait commencer : tout devait prendre forme. « Cesse de vouloir changer le monde, Chloé ! ». On n’avait pas cessé de lui dire ça au ours de la journée, comme toujours. Comment ses camarades pouvaient-ils la supporter ?! Stop ! Un bruit ! Léger et futile, presque inutile sauf pour la jeune préfète. Elle avait perdue la notion du temps…La pauvre. Chloé avait dû, un peu plus tôt, aborder ce jeune Gryffondor. Il faut dire qu’elle choisissait très bien ses victimes. Victimes ? Non, ce n’était pas une victime, mais juste quelqu’un qui allait sans doute aider la jeune Serdaigle. Celui-ci s’exprima alors, regardant Chloé d’un œil plutôt étrange. Il avait son air mystérieux, celui que prennent tous les garçons en voyant Chloé, et toutes les autres d’ailleurs. Mais elle n’était pas décider à lui faire remarquer. Son but se diriger autre part que dans les yeux de ce jeune homme…

- Chloé - « Mon nom ne te servirais sûrement à rien. De toute façon, là n’est pas le but… » ~

C’était sans doute impoli de la part de Chloé, mais elle n’avait pas de temps pour toutes ces sottises. Le temps vaux de l’or, et elle n’en avait pas à gaspiller. Repoussant une mèche de ses cheveux ébène, presque roux, elle se racla la gorge. Les oiseaux qu’elle avait fait apparaître un peu plus tôt se pavanaient au dessus d’elle, certains avaient même failli se prendre plusieurs arbres d’un seul coup. La jeune Serdaigle fit alors un sourire à son interlocuteur, jusqu’à ramasser ses affaires qui étaient près d’elle. Elle en sortit un carnet roses fushia, jusqu’à l’ouvrir. Son crayon en main, elle continua le dessin qu’elle était en train de faire.

- Chloé - « Dis moi… Tu aimes les oiseaux ? » ~

Question qui avait l’air bête, mais c’était très serviable pour commencer une conversation que Chloé pouvait trouver « intéressante ». Même si ce mot ne figurait presque jamais dans son vocabulaire…