Major Tom {PV Floyd Koïneach}

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Elle s'était promis..
Mais bon ne disait-on pas :" La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la vie, mais conserve son homme." Là, l'amertume se fesait sentir..
Serait-ce un lamentable excuse ? Je crois bien.
Mais bon, il était aussi dit que .."Seules les promesses non tenues ont un avenir."

Hors pour l'instant l'avenir de Sélène malgré promesse n'amenait à pas grand chose à part à une autre promesse alors t'en qu'à faire: Brisons tout ça.

Allée des Embrumes, vendeur d'embrumes.
Le stade de manque n'était plus physique mais psychique. C'était surement le pire, l'esprit qui réclame de ne plus être esprit. Il veut emprunter ce train rempli de fantôme, se glisser sur les méandres aqueuses d'un sensation planantes, se servir de la violence des songes pour repartir plus vite, prendre le chemin sinueux de l'oubli vers les étoiles: Il veut LA sensation.

Alors les mains tremblent.. en attente des rênes du cheval blanc.
Les pupilles se dilattent en attente de cette vison. Le junkie réclame.

Point largement assumer.. je suis une junkie.. okay... je ne tiens pas mes promesses quant à ce foutu arrêt..ouais..
L'esprit esquive cette auto-mutilation et pense déjà à la substance.

Sélène entra dans dans l'allée des Embrumes, pressée avec en poche, le pass vers le paradis. De l'argent.
Adepte des drogues dures, débourser sera plus lourd. Tant pis.

Son corps prit le contrôle de son esprit, lui montrant où aller, les narines palpitantes. Il est trop tôt..
Dans sa hâte elle était en avance.

Les ramifications d'un arbre lui firent alors signe sous le crépuscule naissant. Hello.
Sélène s'assit desous à quelques métres de ce point de rendez-vous.
Néanmoins assez loin pour ne pas tomber sur les agressifs de services, les racketteurs et les loques allongées par terre en post-état végétatif chronique.
Sélène les regarda dégoutée, car l'esprit humain ne pense jamais qu'il ne fera partit de ces déchets.
"Drogué : individu coupé de la société, car la came isole."
Ca aussi c'est un excuse. Celui de ne fréquenter personne. Ne pas desespérer de cette humanité et de ce fichu esprit humain cité plus haut.
Sélène, dont les yeux verts brillaient étrangement, mi quémandeur de substances mi espiégles, laissa échapper son éternel petit rire aux milieux de cette bande de rebus.

Invité

19h. Une heure comme une autre, qui ne prenait son sens que de manière subjective. Une heure qui sonnait l’avènement du monde de la nuit. Une heure où il valait mieux se terrer chez soi, plutôt que d’oser l’aventure.
Le silence est de mise… L’obscurité devient la meilleure des protections… Les lampadaires prennent la forme de traîtres invincibles… La jungle naît.
En cette jungle, il n’y a pas de pitié. Seul l’esprit d’autonomie, et d’égocentrisme, permet de se forger sa place, et d’oublier que l’on risque sa peau, à chaque seconde.
Les secondes… Elles s’enchaînent, égales les unes aux autres, et semblent durer très peu, comme énormément. Relativité de l’existence…

En cette soirée, justement, une quantité croissante de personnes espéraient qu’on leur prouve qu’elles existaient. Amusant comme la société refusait totalement d’accepter ses failles… Face à un problème, il n’y a rien de mieux que l’oreille sourde, le coup de pied parfaitement dissimulé. Soit, si la plupart de ses acteurs acceptaient sans broncher de se faire considérer comme du bétail, c’est qu’il devait y avoir du bon… N’est-ce pas ?
Un acteur… Tournez la caméra, quelques instants. Regardez, à l’ombre de cet arbre. Oui, une forme est affalée sur le sol, et semble faire partie d’un autre monde, psychédélique, incompréhensible pour tout esprit clair, si tenter que cela existe. Cette forme, vêtue d’un capuchon noirâtre, ne désire pas être reconnue, à l’évidence. A-t-elle quelque chose à se reprocher ? Risque-t-elle gros, sur ce coup ? Autant de questions futiles auxquelles il faut des réponses. Mais ces réponses ne seront pas évidentes à soutirer, il faudra user de persistance, de finesse d’esprit, et surtout de respect. Cette forme dissimule donc un aristocrate ! … Pauvreté des préjugés… Non, cette forme dissimule un jeune homme tout juste sorti de l’école, reconnu et plein d’avenir dans le monde du Quidditch, et considéré comme la personnalité forte du monde de la jet set.
Mais ici, il n’y a pas de Quidditch, il n’y a pas de jet set. Il faut savoir marcher dans la boue, ramper pour obtenir ce pourquoi nous sommes venus, et ruser pour ne pas se laisser embrigader…

Tout un challenge… Floyd Koïneach y est habitué. Il n’échouera pas, cette soirée non plus. Il s’est déplacé pour sa dose du mois, et commettra un meurtre s’il le faut, pour l’obtenir. Pour le moment, il nage dans ses pensées, et rumine son impatience comme il le peut.
Déplaçons la caméra… A la gauche du jeune homme, une bande de saoulards en recherche de sensations extrèmes se battent. La notion de jungle prend tout à coup tout son sens pratique… Les félins se battent pour la carcasse, et le vautour attend de les voir s’éloigner pour se saisir de leur pitance. Bien vu, Floyd…
Les minutes passent, similaires les unes aux autres , et se ponctuent seulement par les cris de rage des analphabètes du coin. Un mouvement, il y a un mouvement du côté de l’arbre ! En effet, Floyd vient de se lever, et s’approche de ses confrères d’infortune, dissimulé sous sa cape. Ils ne le voient pas approcher… Habituel. Sur le sol, à quelques mètres d’eux, sont accumulées plusieurs poches d’une substance blanchâtre. Les drogues douces… Floyd ne désire rien de plus. Pourquoi se droguer durement quand la douceur procure l’effet demandé ?
Une main s’approche des sacs… Celle de Floyd… Elle s’empare de l’un d’entre eux, contenant près de 50g de substance. Le soupesant quelques instants, elle le juge trop petit et le repose, avant d’en saisir un autre, de répéter le test, et de s’éloigner avec. Mission accomplie, n’est-il pas ?
Léger détail, il n’existe pas qu’une seule main en ce monde. En l’occurrence, une fouineuse choisit de se poser inopinément sur l’épaule de Floyd.
Caméra, vite !
Floyd se retourne, tout en arborant un regard typiquement ironique. Heureusement pour lui, la provocation passe inaperçue, du fait de sa cape. Good idea, man. Et pourtant, il faut bien qu’il y ait punition. Non ? Elle arrive, no problem. Une autre main jaillit du manteau se trouvant devant Floyd, et lui caresse allègrement le visage. Etrange, la caresse sonne un peu fort… Au point où Floyd se tord en une réaction de surprise. Outrageante situation… Il n’en faut pas plus pour énerver notre pseudo aristocrate…

- Floyd - "Intelligent…
- Interlocuteur – A ton image…
- Floyd – Oh ! Dans ce cas, ma réaction doit également être à la hauteur !"

Une main jaillit de l’obscurité… Celle de Floyd. A son tour, elle va caresser la courbe enivrante du visage de son interlocuteur, pour s’arrêter sur son oreille. Elle va la saisir, la serrer, et la courber, avec passion et amour. Etrange fait, un cri de douleur va retentir, celui de l’interlocuteur, pris de court. Il n’essaiera pas de se défendre. Logique, une baguette est pointée sur sa gorge, avec l’autre main de Floyd…

- Floyd – "La violence amène à la violence, n’est-t-il pas, mon ami ?
A une réaction primitive, je ne peux répondre que par un geste du même acabit. Un conseil, retourne à l’âge de pierre…"

Sur ces mots, les mains de Floyd relâchèrent leur emprise sur l’homme, qui s’enfuit sans demander son reste. Oh… Un petit peu plus… Floyd ne risquait pas grand chose… Si ? Se rapprochant du point de stockage des matières illicites, il en saisit un paquet de plus. 100g au lieu de 50, le tout sans frais. Inespéré, mais tellement gratifiant…
Le sourire aux lèvres, il repartit dans l’autre sens, sans oublier d’écouter les réactions outrées mais emplies de crainte, de la part de la troupe entière des saoulards. Une chance qu’ils le soient. L’issue de l’histoire aurait été toute autre, le cas inverse…

Un arbre… un de plus… Floyd s’en approcha avec l’assurance qui le caractérisait tant, et s’y accouda négligemment. Puis, sans crier gare, il cracha sur le sol. En plein jour, tous auraient pu voir la rougeur du liquide. Courageux, mais un brin masochiste, notre homme… Une claque de saoulard, qui plus est de gros gabarit, laisse toujours des traces. Soupirant, Floyd sortit une cigarette et un briquet de son capuchon, et alluma le brin de tabac, avec une désinvolture qui prouvait l’étendue de son expérience en la matière. Et alors, il la vit. Illuminée par le briquet, durant quelques secondes. A même pas un mètre de lui se trouvait une jeune femme, visiblement dans un état d’impatience très fort. Au moins, elle avait eu l’intelligence d’esprit de ne pas aller se mêler à la troupe des barbares. Tout en expirant sa fumée, le jeune homme prononça quelques mots, comme s’il venait de trouver une nouvelle cible…

- Floyd - "C’est dur, hein ? L’attente..."

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Mélodie. La douce mélopée s'insinue dans l'esprit. Accapré ce dernier suit le rythme et monte vers l'ultime note. Plaisir. Le corps libére de l'endomorphine.
La Musique est une drogue.
Sélène depuis désormais quelques minutes était plongée dans une létargie psychédélique, regard dans le vague coupé du monde extérieur pour oublier son influence néfaste.
A défaut de sensations, elle rêve.
Mais une sombre attache nommée "manqueé" l'attache trop à l'instant présent. Pirantant chaque seconde.
Le navire sans voiles, l'oiseaux sans ailes. Faim psychique.
Sélène soupire, inspire, expire.
Musique!... concentration.. vide total..soif.
Elle secoue ses cheveux rouges. Plus de sons, plus d'images.
Sélène n'est aps dupe, le sevrage de l'esprit ne se fera jamais.... délire...
Anges! Ca y'et les voilà, voix de crystal chantant en gaélique!
Archange! Sa voix pure s'élève, harmonie déistique prenant possession de l'esprit..
Qu'ont ils ? Pourquoi pleurent ils ?
Leurs bras sont bardés de seringues et leurs visages blafards crient, discordant.
Sélèen relève la tête.. Stop... pitié stop...
Ses yeux désormais délavés se pose sur ceux d'un jeune homme qui vient d'apparaître dans son champ de vision humain.
Etrange.. c'est le mot mais Sélène n'est pas en état d'analyser profondément quoique ce soit.. quand on voit des anges...
Rien analyser ? Si, sûrmeent.. ce petit paquet de.. environ 100 gr de poudre blanche dans le main de Strange Boy.
Mais elle ne se rabaissera pas à quémander. La drogue ne repassera pas encore une fois le stade de l'orgeuil.... Pas encore...
Le regard de Sélène remonte sur le visage du jeune homme dont la capuche noir obscurcit le visage.
Méfiance justifiée quand la pire des racailles et le fils du Ministre viennent dans le même endroit pour se livrer aux même bassesses.
Le regard vert de Sélène entre-apercoit tout de même, un bout de peau tuméfiée. Elle fait le rapprochement
entre la blessure récente, le sachet et la bande de rats qui s'agite.
Un petit rire franchit ses lévres désormais maladives.
Rire déplacé et presque dérangeant dans ce contexte noir.

Puis elle se tait, il a parlé.
Oui c'est dur.. Il le sait, elle le sait. Tentative d'engagement de la conversation ? Dans un tel endroit ?
Sélène jette un coup d'oeil expert au sachet du jeune homme et se détendit imperceptiblement..
Drogues douces.... un nouveau ? U junkie du dimanche ?

Sa voix franchit enfin la nuit:

"Aussi dure que la conscience qui sait mais qui elle aussi, attend."

Petit ton désabusé mais regard intrigué sur Strange Boy. Un pâle sourire s'accroche:

"La touche Try Again n'existe pas...
Mais le voulons nous vraiment ?"

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Tournez la caméra. Vous apercevrez un cirque de rue. A la droite du viseur, vous apercevrez les primates, combattant férocement pour le pouvoir. Au milieu, les réserves hivernales, nécessaire à la survie de tous. Porteuses d’une continuité, mais aussi d’une finitude. Lorsque le métabolisme devient dépendant de ces réserves, il croit s’élancer sur une voie nouvelle, vierge de toute souillure, et c’est en effet le cas, l’espace de quelques mois, années, avec un brin de chance. Puis vient la déchéance. Nul ne la voit s’immiscer dans chaque parcelle du corps du principal intéressé, nul ne la voit sourire de sa victoire facile, et plus que tout, nul ne la voit sonner le glas de la mort.
Maintenant, tournez encore le viseur. A gauche, vous apercevrez deux autres primates. A première vue, ils ont l’air plus évolués que les autres. Se regardant mutuellement, chacun semble chercher à percer le secret de l’autre, malgré une folie évidente dans leurs yeux. A leurs pieds, une maigre quantité de réserves. Comptent ils faire bande à part ? Oui, bien entendu. Les dépendants ne frayent avec leurs homologues que lorsqu’ils sont arrivés au paroxysme de leur désespoir. Ces deux là doivent encore posséder quelques neurones… Non ?

Avancez la caméra.
Floyd Koïneach, toujours adossé à ce qui ressemble vaguement à un arbre, regarde étrangement son interlocutrice. Les primates seraient ils en train d’exécuter leur spectacle ? Une tragédie serait elle mise en place ? Possible… Probable même…
Toujours est il que dans ce silence, ponctué par les cris désordonnés de la bande de primates droitiers, nos deux acteurs principaux forcent l’attention… Ainsi, ils philosophent… Ils philosophent sur le sens de la dépendance, sur ses manifestations profondes dans le corps humain, ainsi que sur la souffrance qu’elle procure en contrepartie de son bienfait. Quel paradoxe… Comme quoi, même les rebus de la société peuvent faire preuve de réflexion… Il faudrait en faire bénéficier le ministère, afin d’éclaircir son jugement… Mais c’est un autre problème…
Sélène Abyssin a parlé. L’heure du test mutuel vient certainement d’arriver. Dans toute hiérarchie animale, les nouveaux venus sont testés par leurs homologues, avant d’être rangés dans une catégorie sociale. Mais qui est le nouveau venu, entre Sélène et Floyd ? Difficile à déterminer… voire impossible… Les nouveaux se testent donc entre eux… ou les anciens… au choix.
Une vois émerge tout à coup. Celle de Floyd, cadrée par une capuche noirâtre. Elle semble savoir ce qu’elle dit. Tout tombe à pic, n’est-ce pas ?

- Floyd - "La conscience… Attendrait elle le jugement dernier ?
Et cette conscience… S’appelle-t-elle Jimini Cricket ?"

Oh… Amusant. Floyd se moque de son interlocutrice. Un tel comportement peut s’apparenter à du masochisme. Mais notre orgueilleux est bien trop sur de lui pour faire marche arrière. Dans le pire des cas, il passera un salle quart d’heure. Et alors ? Il aura un prétexte pour déserter les entraînements de Quidditch, ainsi que quelques séances d’arbitrage futile, car objectif.

- Jimini - *Rajoute-en une couche, Floyd !*

Voici certainement ce que son Jimini Cricket personnel lui aurait soufflé. La tentation est grande… Pourquoi hésiterait il ?

- Floyd - "La touche Try again… Tu es amusante… Il est possible de lire en toi comme dans un livre ouvert. Tu cherches la rédemption, jeune fille, ce n’est que trop visible. Jimini Cricket va venir actionner ta touche Try again, c’est évident… dans tes songes…
Mais, un brin de combativité persiste en toi, de sorte que tu me poses une question en complète contradiction avec ton précédent discours…
L’indécision… Reviens sur terre, Pinocchio !"

Sur ces mots, notre capuche attrapa l’un des sachets blanchâtres, et sortit une paille des tréfonds de ses vêtements. Il ouvrit le paquet sans ménagement, et resta quelques instants, penché sur ce même sachet, mais ses gestes dissimulés par sa cape. L’anonymat, jusqu’au bout.
Une fraction de secondes plus tard, il se redressait, et éternuait avec précipitation, comme chaque fois qu’il se laissait entraîner par sa dépendance. Souffle coupé, équilibre douteux… La découverte des sensations n’était qu’un perpétuel recommencement.
La fille… Il l’avait oubliée, dans sa précipitation. Avait elle déserté, frustrée par ses provocations ? Avait elle répondu sans qu’il l’entende ? Etait elle allée chercher les bègues poilus de sa droite ?
La déception fut intense… Elle était toujours là, fidèle à elle même…

- Jimini - *Donne lui en un peu !
- Floyd – Crève !*

Clair, net, précis… Pourquoi s’encombrer de futilités verbales, quand le résumé est tout aussi porteur ?

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Il parlait de contradictions pour chercher la petite bête.
Mais la petite bête de Sélène bouffait les Jimini Cricket et elle s'était reveillée:
Tchack, bruit de la griffe.
Shmouf, bruit des organes intérieurs qui se déversent.
Slurp... dégustation haineuse et vindicative.

Un sourire mesquin était apparut sur les lévres de Sélène.
Un de ces sourires qui traduit les pensées les plus profonde souvent aidé d'un regard affamé.
Une de ces expressions carnassiéres où il fut un temps, seules quelques fossiles écrasés par une météorite, l'arboraient.
Le sourire s'effaca parce que seul un petit niais reste avec le même sourire pendant 30 minutes.
Sélène pensa que son interlocuteur en serait capable, avec un petit sourire moqueur, il serait capable de tenir plus d'une heure.
Provoquant mais avec un coefficient de subtilité inférieure aux disparus du sourire carnassier.

Il sniffa sa coc et Sélène dut détourner le regard pour ne pas se jetter avec force vers l'Unique, qui, tel est son rôle, l'attendait et l'appelait.

'Cause I'm T.N.T. I'm dynamite
T.N.T. and I'll win the fight
T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode

Oublie, oublie cette faim qui s'agrandit, oublie tes narines qui reniflent le vide par impatience, oublie cette démangeaison et les yeux qui sont secs...
Oublie. Surmonter l'épreuve d'un crevard imbue de lui même.

Le visage de Sélène se referma et son regard mua vers l'inexpression.
Elle ne releva donc pas la provocation parce que trop faible pour lancer un débat avec un petit morveux mégalo.
Elle espérait que la drogue avait dévelloppé son empathie et qu'il avait capté, ou plutôt prit de plein fouet ce crochet Jurassique...
Alors Sélène rit.
Ouais extérieurement la situation est caustique. Pauvre gamin.

Nargue, provoc'....
Il a eu l'effet de surprise mais le maître du jeu n'était pas encore désigné.
Drus joueurs dans les méandres perverses du hasard.

"Et comment se nomme celui qui se cache pour mieux lorgner ?
Celui qui n'a pas aquis des bonnes grâces d'une fée lucide qui préféra l'enfermer dans une sombre capuche."

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