Le drame, le deuil et l'exil... (Topic clos)

Citation :

Papa ! Papa !

Oui viens la bonhomme... Tu y es presque...

L'enfant venait de quitter les bras de sa mère pour marcher, de manière maladroite et pataude, vers son père qui lui tendait les bras en lui souriant et l'encourageant de sa voix.

Allez viens... Viens...

Mais plus l'enfant faisait de pas pour avancer, plus il s'éloignait de Paul. Le ciel d'été devint un ciel d'hiver, lourdement chargé de nuages gris. Le vent se leva. Il devint fort... de plus en plus fort... et Paul se retrouva violemment propulsé en arrière.

Nooooooon !!!!!!! Violette ! Martin !

Puis... Le trou noir. Se détacha alors de l'ombre le visage d'ébène d'un homme que Paul haïssait par dessus-tout : Lord Marcus Sadie, le mangemort qui avait assassiné son épouse Violette et son fils Martin. Ce génie du mal lui souriait avec un air mauvais. Un hurlement d'ours retentit alors dans la tête de Paul et l'image se volatilisa avant de s'éclaircir enfin sur une rue désoeuvrée de Londres.

Paul était en sueur. Il venait de refaire le même cauchemar qui l'empêchait de dormir depuis la mort de ses deux personnes les plus chères au monde. Le soleil d'un nouveau jour venait de caresser le visage du jeune sorcier... ou plutôt ce qu'il en restait. Paul n'était plus que l'ombre de lui-même. Portant une barbe de plusieurs jours, les cheveux crasseux, des cernes creusant des abîmes sous ses yeux et le teint pâle, l'ex-professeur de Défense Contre les Forces du Mal faisait peur à voir.

Il se leva en tremblant un peu des jambes, symptôme de sa grande fatigue. Il avait erré, lui semblait-il, depuis une dizaine de lunes, sans savoir où aller, ni où dormir, la faim lui déchirant toujours davantage le ventre.

Il retrouva par hasard l'entrée de ce vieux pub désaffecté, passage obligatoire pour emprunter le Chemin de Traverse. Il était venu autrefois à Poudlard et y avait fait ses achats. Il traversa la salle, sans un regard vers les gens qui y étaient attablés ou scotchés au bar comme des piliers de comptoir. Il se retrouva dans une minuscule cours, devant un mur de briques qui ne payait pas mine.

'Stie de calice !

Le Québecois poussa un juron quand il essaya de se remémorer la combinaison. La mémoire lui jouait des tours, d'autant plus qu'elle était harcelée de flash-back douloureux sur le drame qui avait conduit Paul à sa perdition. Il souffla un coup, pour se concentrer, leva sa baguette, et presque machinalement, les gestes lui revinrent avec assurance. Trois coups francs sur des briques et toutes les pierres se mirent à rouler sur elles-même jusqu'à laisser s'entrouvrir un passage vers une nouvelle ville.

Pour la première fois, Paul esquissa un petit sourire, mais ce fut de courte durée, comme s'il avait décidé de se l'interdire.

Il avanca alors dans la rue, l'air un peu hagard, ne sachant pas une fois de plus où ses pas le portaient... Il allait... Tout simplement... Les badauds s'éloignaient de lui en le croisant, répugnés par son odeur moisie et son apparence crasseuse. Mais Paul s'en moquait. Il était bien au-delà du mépris des gens. Ils ne voyaient rien, ne connaissaient rien de son histoire. De quel droit se permettaient ils de le juger ?

Poussant alors un grognement, Paul avança plus vite pour sortir de cet endroit et retrouver un peu d'espace, loin du regard des gens. Jusqu'à ce qu'il percuta une personne. Paul, dont les jambes ne supportaient jusqu'alors son corps qu'au prix d'un miracle, tomba aussitôt à la renverse en hurlant. Ce n'était pas un cri de douleur, mais de désespoir.

Citation :

Vraiment navré, je ne voyais rien et comme a mon habitude il faut toujours que j’achète plus que raisonnable….j’espère que vous n’avez rien ?

S'il Paul avait été doué d'une audition normale, il aurait été probable que cette voix si douce lui aurait touché le coeur. Mais ce n'était pas le cas. Au lieu de cela, après un moment où tout son être semblait plongé dans un état léthargique, le sorcier se releva péniblement. Il ne fit pas attention à la terre qui tâchait son manteau. Au point où il en était, il ne pouvait être plus sale.

Toujours sans regarder la personne qui l'avait percuté, il vérifia le contenu de sa besace... ce bon vieux sac qui l'accompagnait depuis des années partout où il allait. Il y plongea sa main et en ressortit un objet sphérique recouvert de cuir noir. Il retira l'enveloppe. En apparence, il ne s'agissait que d'un globe de verre entouré de deux cercles dorés et posé sur un petit piédestale en bois marbré. Mais un nuage noir, légèrement bleuté, venu de nul part, remplit tout d'un coup l'ensemble de la sphère. En y approchant l'oeil, on pouvait distinguer des points lumineux. En y regardant de plus près encore, on pouvait y voir des planètes, des étoiles, des galaxies, ... Cette sphère qui permettait d'étudier l'astronomie comme si on y était, représentait le dernier lien physique qui rattachait Paul à son épouse décédée. Elle le lui avait offert pour leur premier Saint-Valentin à Poudlard quand ils y étudiaient. Rassuré de ne constater aucune faille ni disfonctionnement sur l'objet magique, Paul le rangea dans l'enveloppe de cuir puis le remit soigneusement en place dans la besace comme s'il s'agissait d'une chose très précieuse. A le voir, on aurait pu même été jusqu'à penser qu'il tenait là, dans sa main fébrile, son épouse en personne.

Puis Paul se retourna et vit le visage de la personne qui avait eut l'affront ou l'insouciance de le faire tomber. Il était décidé à la couvrir d'insultes quand il vit le visage de la jeune femme. Cela le stoppa dans son élan de haine. Il fut touché par tant de douceur.

~ Est-ce un ange ? ~

Bredouillant dans sa barbe, il chercha quoi dire, puis ne trouva rien d'autre à dire que "pardon". S'estimant indigne de toute attention de la part de qui que ce soit, et encore moins d'une personne aussi charmante, il ne chercha pas à engager la conversation. Il fit un mouvement pour partir et poursuivre son errance.

Roxane à genoux devant lui pourrais paraître stupide cloître comme pour le supplier. Mais il n’en était rien, elle venait seulement d’arrêter de ramasser ces bout de verres deux doigts étaient déjà érafler. Mais elle n’y faisait pas attention. Son attention était portée sur cet homme qui ne semblait pas l’entendre. Il venait de se lever sans lui répondre et regardait quelques chose dans son sac poussiéreux que lui seul pouvait voir de la ou elle était.
Apparemment ce qu’il regardait lui était très précieux. Pourtant il le rangea avec soin dans son sac a dos. La seule chose qu’apparemment il tenait plus que lui-même. Il n’avait pas prit soin de se dépoussiérer et pourtant il prenait soin de cet objet. Elle se dit alors qu’il avait au moins la chance d’avoir un objet pour se rattacher a la personne qu’il avait sûrement perdue.
Pour éviter que ces pensées ne divague sur son propre passer, et comme a son habitude. Elle se leva aussitôt. L’homme alors se retourna près à lui hurler dessus. Mais lorsqu’il croisa son regard elle sourie comme pour le calmer de suite. Son regard n’avait rien de féroce elle le fit doux et généreux afin de calmer toute envie de brutalité. Ce qui fonctionna puisqu’il bloqua net en la voyant et finalement à la place d’injures, seulement un baffouillement de … »pardon « puis il tourna les pieds et commençais à s’éloigner.

Oui mais voilà à présent qu’elle avait échangé UN mot avec cet homme, et après l’avoir percuter elle s’était bien rendu compte de sa détresse et ne compatie t pas le lâcher comme ça. Chieuse qu’elle est elle se leva et s’apprêta à courir derrière lui quand elle se rappela qu’elle avait des miettes d’affaires au sol.

« - Zut !! »

Elle prit alors sa baguette et le pointa sur le tas de miettes.

« a l’auberge »

D’un coup de baguette les affaires disparurent du sol enchanter elle s’apprêta a courir de nouveau. Lorsque.. DE NOUVEAU elle stoppa et eut une seconde de réflexion.

* quelqu’un peu me dire pourquoi je n’est pas fait transplaner mes affaires plus tôt que de m’encombrer les bras *

Se secouant la tête comme pour ne plus panser elle se dépêcha de le rattraper.

« heyyyy !!!! je vous signale monsieur que je vous est percuter. Mais vous m’avez percuté aussi, un pardon ne suffit pas »

L’homme stoppa net. Elle avala sa salive se demandant si elle avait bien fait et si elle n’allait pas, finalement, ce faire injurier. Toutefois elle se calma et reprit un visage normal après une course pour le rattraper.

« - Navré de vous importuner mais je connais cet état … et »

Elle se demanda si elle n’avait pas parlé de trop et préféra attendre de sa part un signe qu’il avait besoin d’aire .

Une nouvelle fois, elle fut surprise par la réaction du jeune homme. Il l'écoutait sans l'écouter. On aurait dit qu'il écoutait le vent plutôt que des paroles et la jeune femme essaya de comprendre ce qu'il pouvait chercher à entendre ainsi qui ne puisse être ces propres paroles. Toutefois elle l'écouta. lui proposer de rembourser ces cadres et cela la fit sourire. Elle ne cherchait pas du tout cela et posa sa main sur le haut de son bras , un simple geste de douceur spontané voulant le rassuré.

« - Les morceaux de verres ne sont pas important tant qu'ils ne font pas coulés de sang et qu'ils ne blesses personnes. Après ce n'est qu'un objet cassé sans grand intérêt »

Il paraissait vouloir lui montrer qu'il était sans le sou. Ce qui la fit plus sourire encore. Elle s'imaginait 3 mois en arrière. Elle non plus n'était pas belle a voir. Mais la fierté des hommes n'était pas la même et il était toujours plus difficile de lui faire admettre qu'il avait besoin d'aide et d'écoute et que ce n'était en aucun cas de la pitié. Il voulait la faire fuir en lui expliquant qu'il n'avait nul besoin de compassion. Persuader comme toujours qu'il était le seul a avoir autant souffert. Que personnes ne pourrait le comprendre. Bien sûre elle ne voulait pas le contredire, ne sachant pas ce qu'il avait vécu pourtant elle ne bougea pas de sa place lui bloquant le chemin et resta fermement droite le sourire toujours présent l'écoutant d'une oreille attentive avant de répondre en douceur pour ne pas le heurté.

« Mon cher monsieur, déjà sachez qu'on ne doit jamais juger une personnes par sa tenue vestimentaire. Sinon par moment je peu vous assurez qu'on me prendrais pour une folle et qu'on m'enfermerais aussi a st mangouste. Ensuite malheureusement beaucoup de gens souffres, a un degré plus ou moins fort bien sûre. Mais une souffrance reste une souffrance. Je ne veux pas chercher à vous ennuyer bien sûre et vous êtes loin de le faire aussi. Votre compagnie ne m'ennuie guère malgré votre effort à vous échapper de la réalité. »

Puis elle passa son bras sous le bras du jeune homme comme s'il avait lui même proposer de l'accompagner. Ces gestes restaient doux essayant au mieux de ne pas être brusque. Elle avait trop l'habitude de ce genre de situation à présent. Et avait surtout la fâcheuse manie d'être têtue:

« -J'accepte votre invitation de boire un verre avec plaisir »

Elle lui montra du doigt le pub qui faisait le coin d'une ruelle. Il paraissait calme, peu de gens à l'intérieur. L'endroit idéal

Quand la jeune femme lui passa le bras sous le sien, Paul fut surpris. Depuis la mort de Violette, il n'avait encore jamais eu d'autres contacts physiques avec une femme. Cette soudaine proximité avec une personne lui fit battre le coeur un peu plus fort que de coutume. Il se sentait véritablement gêné, et, en même temps, cette sollicitude de la part d'une inconnue lui faisait sincèrement plaisir.

Citation :

« -J'accepte votre invitation de boire un verre avec plaisir »

Quand Paul lut sur les lèvres de la jeune femme ces derniers propos, il fut encore plus surpris. Et cela déclencha en lui quelque chose qu'il n'avait pas ressenti depuis une éternité : le diaphragme qui se laissait aller à des secousses irrépressibles, le coin de ses lèvres qui remontaient jusqu'à ses oreilles sans savoir pourquoi, ... En une fraction de seconde, il se mit à rire. Cela ne dura pas longtemps mais ce fut déjà tout un évènement dans le corps et l'esprit du sorcier endeuillé.

Elle lui montra du doigt un bâtiment faisant visiblement office de débiteur à boissons : un pub. L'endroit semblait calme et cela convenait à Paul qui n'était pas encore trop habitué à la civilisation.

Il se tourna vers la jeune femme et lui demanda, avec un certain air de malice : Je ne vous y emmène que si vous me dites votre prénom d'abord.

Elle avait put sentir un léger frisson lorsqu'elle lui passa le bras sous le sien. Elle même n'avait pas eut de contact autres que des enfants lors de ces voyages humanitaires. Une habitude a reprendre. Pourtant elle ne le montra pas et commença à marcher en direction du pub. Elle fut alors agréablement surprise et tout en gardant les yeux rivé sur le pub droit devant eux, elle sourie un petit sourire intérieure et extérieur de première petite victoire. Le premier pas: il avait rit.
Elle avait put sentir le mouvement de tous ces organes alors qu'il avait lâcher une bride de rire. Elle fut soulagé de le voir ainsi, finalement il était bel et bien humain^^.

Elle avait réussit l'approche, il paraissait plus détendu et marcha à ces coté en lui parlant

Citation :

Je ne vous y emmène que si vous me dites votre prénom d'abord.

Souriante elle le regarda et répondit très clairement et rapidement.

[color=cyan]"-Ho navré j'oubliais mes principes de politesse, je me nomme Roxane enchanter de vous avoir heurté monsieur?"

[i]Elle attendait qu'a son tour, il se présente, mais en attendant ils avancèrent toujours vers le pub.
Celui-ci était bien décoré et, une fois à l'intérieur, Elle fit le tour de la salle des yeux et repéra une table dans un coin isoler qui paraissait loin des regards indiscrets. Elle lui fit un signe de tête pour lui montrer la table et ils allèrent s'installer autour de celle-ci. Elle retira sa veste et la posa derrière elle avant de reprendre place assez naturellement.

"- c'est très agréable ici je pense qu'il est rare de pouvoir se reposer dans un lieu pareil plutôt que de erré comme un sans abris dehors par ce temps.... n'est ce pas?"

Elle holà naturellement le tavernier et lui commanda un chocolat chaud puis regarda son invité

"- C'est moi qui offre pour avoir osé vous faire tombé" dit elle avec naturelle et toujours la même douceur

Citation :

"-Ho navré j'oubliais mes principes de politesse, je me nomme Roxane enchanter de vous avoir heurté monsieur?"

La tournure de la phrase fit de nouveau sourire le sorcier errant. Il ne tarda donc pas à répondre à la jeune femme.

Enchanté de même. Je m'appelle Paul et si cela peut vous rassurer, je ne suis pas un psychopathe, ni un évadé d'Azkaban...

Il allait poursuivre quand ils entrèrent dans le pub. La douce chaleur qui y régnait lui fit l'effet d'une caresse sur le visage. Il huma l'air. Des effluves de bièraubeurre, de chocolat mais aussi de pains chauds vinrent lui flatter les narines. Il n'avait pas eu de repas correct depuis plusieurs jours et la faim se fit cruellement sentir dans son ventre, comme si un dragon le griffait de l'intérieur.

Citation :

"- c'est très agréable ici je pense qu'il est rare de pouvoir se reposer dans un lieu pareil plutôt que de erré comme un sans abris dehors par ce temps.... n'est ce pas?"

Je ne vous le fait pas dire...

Errer, et même coucher dehors n'avait rien d'agréable en soi. Ce n'était même pas une vie. Mais une survie, de jour comme de nuit... Surtout de nuit.

Citation :

"- C'est moi qui offre pour avoir osé vous faire tombé"

Paul adressa à la jeune femme un sourire de gratitude et lui parla avec humilité.

De toute façon, je n'aurais rien pu vous offrir. Je n'ai pas un sous sur moi. Heu... Pour moi, ce sera aussi un chocolat chaud s'il-vous plait, dit-il au tavernier qui attendait sa commande, et heu... Serait-il possible de vous demander un petit pain ? J'adore quand ils sortent du fourneau, ajouta-il en adressant un regard plein de gourmandise à Roxane.

Roxane vit arriver les deux assiettes, et bien qu'elle n'avait pas faim elle ne put être qu'allécher par l'odeur des plats et les regardait avec envie. Ces traits devenant enfantins face a ce plat. Elle commença a déguster avec paul l'assiette. Lui même paraissait se régaler il mangeait rapidement sans prendre soin de savourer la viande. Elle se demanda alors depuis combien de temps n'avait il pas eut de vrai repas. Elle ne supportait pas de voir les gens sans mourir de faim alors que pleins de restaurants moldu ou sorcier jetaient une tonne de nourriture non utilisé. Chose qu'elle ne ferait certainement pas avec son auberge.

Citation :

Je m'excuse de m'être montré aussi... "sauvage" avec vous tout à l'heure. Je n'ai pas toujours été comme ça, vous savez... J'étais même plutôt un type bien avant...

"-inutile de vous excusez voyons, moi même j'aurais put avoir cette réaction il y a encore quelques temps, pas de mal. Et je ne doute pas que vous soyez, même sous cette barbe de plusieurs jours, encore aujourd'hui un homme bien.On dit qu'un homme peu changer mais au fond de lui il gardera toujours ces vraies valeurs, seulement il les cache ou ne veux pas ce les avoués"

Citation :

C'est votre métier de percuter des vagabonds pour leur offrir à manger après ou est-ce que vous faites autre chose dans la vie ?

Elle mangea une bouché de la viande et souffla devant le goût excellent de sa bouchée

"-Hummm ches délichieu" ne put elle s'empêcher de dire en se dépêchant d'avaler afin de répondre un peu gêné d'avoir parler la bouche pleine (pas bien^^)et en riant doucement de sa phrase
"-Non malheureusement ce n'est pas mon métier mais en effet je connais trop bien votre situation pour l'avoir vécu moi même, par bonheur j'en sors tout juste et j'ai enfin réussi a trouver un but dans ma vie. je viens d'ouvrir une auberge, en faite il me reste une tonne de chose à faire et malgré ma baguette j'avoue être un peu déborder par tout ces préparatifs"

Elle prit un air sérieux et se pencha plus vers lui comme si elle allait lui dévoilé un secret

"-Je compte sur vous pour ne pas dire ce que je viens de vous dire au vieux tavernier du pub que vous avez traverser avant le chemin de traverse (trou de mémoire désole) il pense que tout est fin prêt"

Elle continua de manger en riant de sa propre situation, elle se pensait à la hauteur face à une telle tache mais malheureusement pour elle, elle s'était trompé.Pourtant elle avait à coeur cette auberge et était ravie de son travail. Soudain elle le regarda et se mit à penser un long moment. Il semblait fort et au fond d'elle elle savait qu'ils avaient un point en commun et aimait bien sa présence...

* Après tout qui ne tente rien n'a rien *

Elle pointa sa fourchette vers lui alors qu'elle finissait une bouchée

"-Mais vous savez si vous errez encore ces jours prochains sans savoir quoi faire, je peu vous occuper si cela vous dit bien sûre. et bien entendu vous seriez rémunéré j'aurais vraiment besoin d'aide pour tout gérer et deux bras de plus et surtout une baguette de plus me serais une grande aide...enfin je ne vous force pas bien sûre"

Citation :

Ok pour votre auberge. Cela me dépannera pendant quelque temps. Il faut que je fasse quelque chose d'utile de toute façon. Si je continue à errer comme ça, sans but, je vais finir par devenir fou. Je n'ai pas envie de finir comme ça.

Lorsqu'elle l'entendit répondre, elle fut heureuse. Elle ne le connaissait pas vraiment pourtant elle se sentait proche de lui par sa façon d'agir et de parler. elle savait que tout deux se ressemblaient. Tout comme lui, elle avait connu la errance ... Quand a devenir fou, elle savait également ce que cela pouvait faire ayant été infirmière, le voir devenir comme ça était une raison de plus de lui proposer cette emploi. Terminant son assiette et avec une mine ravie elle le regarda et lui tendit la main comme pour celé un pacte.

Elle fut surprise d'apprendre qu'il était sourd, et sourie à paul. Il était doué pour cacher son handicap qu'elle n'avait pas remarquer. Regardant de plus près, elle put alors voir les appareils qu'il portait à chacune de ces oreilles. Comment n'avait elle pas vu ça, elle , une infirmière. Elle se senti soudain bête, repensant à certaines phrases qu'elle avait dit la bouche pleine et qui avait due l'ennuyer pour comprendre ces paroles. Quand aux appareils moldus elle avait souvent eut à faire à eux. C'était une raison pour laquelle elle respectait les moldus malgré tout. Beaucoup les trouvaient stupide et en dessous d'eux. Pourtant leur technologie allait grandissante, la ou des sorcier ne ferais qu'un petit sort pour ce sortir d'embarras divers, eux doivent se battent et chercher des fois des années des solutions, mais jamais ils ne lâchent.

"- Votre surdité ne me dérange guerre je pourrais à loisir chantonner de ma voie horrible et fausse à ma guise. Et je vous remercie de votre aide. Vous m'enlever une grosse épine des pieds. J'avais vraiment besoin d'un bon samaritain pour me sortir de tout ça et surtout par la suite si cela vous va m'aider dans ma tache que j'ai prise surement sans chercher a regarder la dose de travail que cela demandait pour une femme seule....Merci beaucoup"

Par ces mots elle voulait qu'il comprenne qu'il ne s'agissait pas uniquement de pitié mais que chacun d'eux aidait l'autre

Citation :

... Merci beaucoup

Paul leva la main et lui sourit.

C'est moi qui vous remercie.

Le serveur revint. Il prit les assiettes vides puis leur demanda s'ils prendraient un dessert. Paul demanda du pain perdu et Roxane passa également sa commande.

Je crois qu'on peut se tutoyer maintenant, non ?

Sans attendre sa réponse, il enchaina la conversation sur un autyre sujet, pour mieux faire connaissance.

Alors dis moi, tu as fait tes études à Poudlard aussi ? Moi j'y ai passé quelques mois. J'étais chez les Gryffondors, en sixième année. Avant, j'étais dans l'école québecoise de magie, les Canots-Volants. Je ne suis pas allé jusqu'en septième année. J'ai voulu tout apprendre par moi-même et j'ai voyagé à travers le monde. Je sais que ce n'est pas très orthodoxe comme méthode, mais crois moi, j'ai appris beaucoup plus que ce qu'on peut apprendre de cette façon.

Le serveur apporta les desserts et les yeux de Paul s'arrondirent en brillant. Des pains perdus... L'un de ses desserts favoris. Il prit le temps de sentir l'odeur et d'éveiller son appétit, avant de se jeter dessus et rendre le dessert à son cruel destin : être mangé.

Bien que cela n'avait rien de vraiment louable, Paul fut ravi de constater que lui et Roxane avaient la gourmandise en point commun. Cela traduisait la plupart du temps d'un certain savoir-vivre basé sur le plaisir. Et Paul appréciait cela, lui qui était légèrement épicurien*. Tant, évidemment, que cela n'engendrait pas d'excès. Dans tel cas, ce serait alors de l'insouciance... ou de l'inconscience. Oui, le plaisir conscient, voilà qui était véritablement délicieux.

Citation :

... ma mère aurait honte de moi.

Paul sortit de ses divagations philosophico-culinaires pour revenir à la réalité. Mais ne pouvait-on pas moins en attendre de l'ex-professeur de "Théories et Philosophie de la Magie", dont il était par ailleurs le seul tenant du titre à travers le monde. Bon, certes, cela était un peu facile vu qu'il avait inventé cette matière jusque là inédite.

Bha ! Tous nos parents aiment à nous voir manger... Ils nous voient encore des bébés et subissent encore aujourd'hui l'angoisse de ne pas assez bien nourrir leurs enfants. Alors rendons-leur service : soulageons les !

Et tout en disant cela, Paul porta à sa bouche grande ouverte une bonne part de pain perdu, qu'il mastiqua avec un plaisir à peine exagéré.

Carpe diem**

Une fois leur assiettes consciencieusement nettoyées et vidées de leur contenu, le serveur les récupéra. Il leur demanda s'ils prendraient un café mais Paul et Roxane lui répondirent qu'ils en resteraient là. Alors le garçon leur apporta la note. Paul était un peu gêné de se faire payer son repas, qu'il s'agît d'une femme ou non. Aussi se garda-t-il bien de faire une quelconque remarque à ce sujet.

Bien. Je crois que je suis prêt à aller dans ton auberge. Ho heu... Avant cela, puisque nous sommes encore au Chemin de Traverse, puis-je te demander une petite avance sur mon salaire ? J'aurais besoin d'acheter quelques affaires personnelles... Je suis parti sans presque rien sur moi, tu comprends... Cela me gêne d'abuser de ta générosité...

Décidemment, Paul ne savait plus où se mettre. Il n'était absolument pas dans ses habitudes de mendier et il se promit à travailler dur pour mériter la générosité et la confiance de sa nouvelle amie.



* Du philosophe moldu, Epicure, qui prônait le plaisir de la chair et de l'âme dès le présent, sans se soucier du lendemain

** Du latin, "Profites du jour présent". Ca, ce n'est pas d'Epicure, mais d'Horace, un autre philosophe moldu, mais qui était aussi épicurien...

hj: merci pour les définitions de certains mots mon coeur sa aide mon cerveau a ne pas surchauffer dans ta philosophie personnelle ^^

L'ambiance était chaleureuse, tout deux s'entendaient bien et elle en fût ravie elle venait de trouver son premier employer et fût ravie que se soit justement une personne errante comme elle quelques mois plus tôt. C'était justement le but de son auberge et elle se félicitait de son choix. Il paraissait enchanté de sa proposition et avait hâte de travailler avec lui. Ils se comprenaient et cela leur faisait un lien. Sans savoir l'histoire de l'autre ils savaient qu'ils avaient tout les deux connu un drame. Chacun se servait de l'autre comme d'une bouée de sauvetage.

Le repas terminer, elle prit la note avant qu'il ne puisse la voir. Elle ne voulait pas qu'il se sent mal à l'aise. Elle était enchanter que se repas tourne en repas d'affaire et il n'y avait aucune gène à avoir. Elle sorti sa bourse et en sortit quelques galions afin de réglé la note. Mais au moment de la ranger il lui demanda si elle pouvait lui faire une avance sur salaire, ce qui bien sûre était naturelle vu qu'il ne devait rien avoir et qu'il avait sûrement besoin de quelques affaires de base. Le sourire au lèvres elle lui tendit sa bourse dans laquelle restait suffisamment de galions pour nourrir un régiment. En fait il s'agissait de ces économies personnelles qu'elle avait garder de coté pour les dernières babioles de décoration. Mais elle jugea rapidement qu'il y avait plus important que de simples babioles. Elle pourrait toujours les acheter une fois l'entreprise lancer.

"- Tiens j'espère que cela suffira, ne sois pas gêné c'est tout naturel et je veux voir un homme frais et dans ces meilleurs capacité il y a beaucoup de travail. Considère ce çà comme un échange de service. Il faudra penser à ce que je te montre tout de même les lieux de ton futur lieu de travail. Il y a encore plusieurs choses a faire et a mettre en place mais je pense qu'à nous deux nous y arriverons. "

Elle était décidément ravie, sa vie prenait une autre tournure, peu être la fin de sa période noir et le début d'une grande aventure