Conférence de presse - Terminé - À titre informatif

Le temps pressait, il fallait rassurer toute la population magique qui devait maintenant être sur le point de paniquer. Sans réplique, le Comité de Gestion du Ministère avait réquisitionner le terrain de Quidditch du complexe Wizzfun, seule endroit rapidement accessible et ayant déjà toutes les installations requises pour pouvoir rassembler plusieurs centaines de sorciers à une conférence de presse officielle.

Donc, le terrain de Quidditch est donc utilisé pour que le Ministère mette au parfum la population magique de ce qui s'est passé. Une « scène » fut érigée en quelques minutes, au centre du terrain, pour que les autorités ministérielles s'y installent.

Devant la scène, un espace clôturé, parsemé de chaises confortables est réservés aux têtes dirigeantes du Ministères, à savoir directeurs, commissaires et chefs dans les divers départements. En temps normal, ils se tiennent sur la scène, mais le temps n'est pas normal aujourd'hui.

De chaque côté de cet espace clôturé, deux autres s'y trouve. Ici, les journalistes pourront prendre place, ils auront le meilleur point de vu, autant sur les dirigeants que sur la scène. À noter que les espaces clôturés sont soigneusement gardé par des agents de sécurité et que le contrôle de ceux qui y ont accès est très rigoureux, surtout du côté journalistique.

Le reste du terrain est accessible pour les employés du Ministères. Ils sont venu nombreux, ils se questionnent, plusieurs ont perdu beaucoup lors de cette explosion, et ce ne sont pas que des pertes matérielles.

Les gradins, eux, sont libre. Toute la population magique est invité à y assister. Évidemment, pour ceux qui ne peuvent y assister, la conférence de presse est diffusé en simultané sur RITM (Radio Indépendante à Transmission Magique).

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Sur la scène, se tiennent plusieurs membres du Comité de Gestion du Ministère. Le Comité de Gestion est un groupuscule, dont le Ministre est le président. Ce sont en fait les différents conseillers du Ministre qui forment son équipe rapprochée. Mais aujourd'hui, le Ministre n'est pas présent, c'est donc le Vice-président du comité, monsieur Nelson R. Jumpaway qui a la lourde tâche d'animer cette conférence de presse. Ils attendent l'heure précise, en discutant, les spectateurs peuvent les voir s'échanger des parchemins, lire à plusieurs quelques informations complémentaires, parfois, quelqu'un transplanne et avise le comité de certaine détails de dernière minute. Tous ont la mine sérieuse et concentrée. 18 Heure. On avise le Vice-président que l'heure est arrivée, il hoche la tête et s'avance vers la tribune. Il se glisse derrière le lutrin, caresse sa barbe qui, sans pouvoir rivaliser avec celle de Merlin, est tout de même impressionnante. Il pose sa baguette sur sa gorge et s'adresse à la foule.

- Mesdames et Messieurs, merci d'être venu nombreux. Je ne m'attarderai pas en inutile bavardage, mon temps est précieux et le vôtre aussi sans doute. Je vais donc laisser la parole à Monsieur Griffith qui fut le coordonnateur des secours. Monsieur Griffith, la parole est à vous.

Jumpaway cède sa place à Griffith. L'homme-morse se déplace lentement vers le lutrin et s'y appuie. Le lutrin grince. Lui aussi saisit sa baguette et la pose sur sa gorge.

- Voici les faits, tels que déduits par nos recherches. Griffith inspire et se lance dans la citation des faits. Le 17 août 1981, vers les 4h du matin, une explosion à pratiquement pulvériser les niveau 1, 2, 3 et 4 du ministère. Nous avons déterminé qu'il y avait eu plusieurs explosions et non pas une seule. Au total, il a été déterminé que 8 bombes d'origines moldues avaient été placés. Deux se trouvaient au niveau 3, trois au niveau 2 et les trois autres au niveau 1, dont l'une dans le bureau même du ministre. C'est d'ailleurs cette dernière, celle du bureau du Ministre qui aurait été conçue pour déclencher les 7 autres. Il n'y avait aucune bombe au niveau 4, mais les trois premiers niveau ce sont littéralement écroulé dessus. Le concierge à été retrouvé égorgé dans une remise non loin d'ici. La mort a été estimé vers les 20 hrs du 16 août 1981. Ils est donc très probable que le concierge qui a fait le chiffre de nuit était le poseur de bombe. D'ailleurs, toute information de la part des employés qui auraient pu croiser ce faux concierge ont l'obligation formelle de venir me révéler le moindre détail, même s'ils vous semble banal, il peut s'avérer d'une importance capitale. Griffith jette un oeil à la foule, un regard appuyé, les incitant à ne surtout pas tenter de cacher quoique ce soit. Il baisse les yeux sur ses notes et poursuit. Les niveau 9 à 5 ont été sécurisé par des sorts approuvés par le CESE, il n'y a donc plus aucun danger d'effondrement sous le niveau 5. Le niveau 4 a été solidifié et, malgré les risques encore imminent d'effondrement, une équipe s'active en ce moment à dégager les niveaux supérieurs des décombres. Sur les 1227 employés actuellement dans les bureaux même du Ministère, nous avons à déplorer 22 morts confirmés, 5 blessés graves, dont l'état est encore critique à l'heure actuelle, évacués d'urgence à Ste-Mangouste et 14 blessés dont la vie n'est pas en danger. À l'heure actuelle, 46 employés du ministère manquent toujours à l'appel. Chacun des employés a été contacté durant la journée, si vous êtes toujours vivants et que vous n'avez pas été contacté par nos services, veuillez vous présenter dans les plus brefs délais à l'un des kiosques disséminé un peu partout sur le terrain et les gradins. Ils sont facilement reconnaissable au pentagramme noir sur fond émeraude. Évidemment, ces chiffres sont sujets à changement, selon les nouvelles informations qui nous parviennent sans arrêt du centre même du Ministère. Si vous recherchez un membre de votre famille, vous êtes aussi invité à aller vers ces kiosques, les listes sont magiquement mise à jour aussitôt qu'un employé se dévoile. Encore une fois, Griffith prend le temps de relire ses notes avant de poursuivre sur un autre sujet. Pour l'instant, les détails sur l'identité du poseur de bombes se précisent. Les seuls détails que nous avons, c'est la présence d'une marque. Représentant un oiseau, de couleur noir et une lettre adressée au directeur d'Azkaban. La lettre fait état d'actions posées par le poseur de bombe, qui s'avère être aussi un meurtrier. Peu après l'explosion, en début de matinée, vers 7h du matin, le corps horriblement mutilé du Juge Philippe Healthstone 3e du nom, bien connu dans le milieu de la justice, à été retrouvé. Griffith regarde son parchemin et secoue la tête. Se parlant plus à lui même qu'à la population, il laisse échapper un commentaire. Il a fait tout ça en une nuit. À croire qu'il a mit la main sur un retourneur de temps le salaud...
- Griffith ! Jumpaway adresse un regard lourd de reproche à Griffith qui n'insiste pas.
- La lettre est signée « Phoenix Noir » et selon nos toutes fraîches découvertes, quelques minutes à peine, nous aurions possiblement une hypothèse fort sérieuse sur son identité. En nous basant sur les liens entre le juge Healthstone et l'explosion du Ministère, nous en sommes peut-être arrivé à quelque chose. Cependant, pour des raisons de sécurité, nous ne révélerons pas ces détails tant que nous ne serons pas certains de la précision des informations. Ce sont toutes les informations que nous avons en ce moment. Monsieur Jumpaway, c'est à vuos.
- Merci monsieur Griffith. Monsieur Griffith nous tiendra au courant des dernières découvertes au fur et à mesure et nous vous en ferons part sur le champs. Maintenant, si vous avez des questions sur les événements, nous vous accordons 20 minutes. Ensuite, nous enchaînerons sur les importantes décisions ministérielles qui ont été prise par le Comité de Gestion. Pour le bon fonctionnement de la période de question, veuillez s'il-vous-plaît vous lever, attendre les divers intervenants dispersés un peu partout, ils vous tendront leur baguette et décliner votre identité et votre fonction et ensuite poser la question. Tous ce qui se dira ici sera consigné par les greffiers et les plumes à papotes. La parole est à vous, mesdames, messieurs.

• Pour la période de question, les joueurs ont la permission exceptionnelle de faire moins des 5 lignes requises.
  
• Vous pouvez poster vos questions à la suite, Toad's Animation y répondra plusieurs à la fois dans le même message
  

(note, ils n'ont pas trouvé l'identité du pho9enix noir encore alors svp. rpéez en en tenant compte merci)

Dans la foule au premier gradin, Halewyn regarde avec attention les membres du ministère. Il n,est pas inquiet outre mesure. Ils ne savent même pas qu'il est sorti et de plus, la meilleure manière de cacher quelque chose est de le foutre à la vue de tous.

Quel sorcier se souviendra de l'avoir vu ici quand son portrait sera tiré dans tout les médias sorciers? Un ou deux probablement, mais ils se tairont sans doute, honteux de ne pas avoir fait le lien.

Les yeux gris balaient la foule, les journalistes, la sécurité entourant Griffith. Il cherche des gens qui l'ont foutus en taule. Ayant fini sa recoonnaissance, il analyse avec professionnalisme chaque mot, posture mimique oiu geste de l'attaché de presse.

Il en déduit qu'ils ne savent rien du tout encore.

La lettre est signée « Phoenix Noir » et selon nos toutes fraîches découvertes, quelques minutes à peine, nous aurions possiblement une hypothèse fort sérieuse sur son identité. En nous basant sur les liens entre le juge Healthstone et l'explosion du Ministère, nous en sommes peut-être arrivé à quelque chose. Cependant, pour des raisons de sécurité, nous ne révélerons pas ces détails tant que nous ne serons pas certains de la précision des informations. Ce sont toutes les informations que nous avons en ce moment. Monsieur Jumpaway, c'est à vuos.

Halewyn attend sagement son tour. Prenant la baguette du délégué, il dit de sa voix rauque et chaude, reconnaissable entre toutes.

Il pose son regard d'acier dans les prunelles vertes de Griffith. Les deux regards auraient cliquetés comme deux épées si ca aurait été possible.

Oscar Van Houtte, barman au pub du Vieux port. Ma question est... pourrions nous savoir la nature de ces dit liens afin que nous puissions vous en aviser si nous en découvrons un ?

Un homme au regard vague et au poche pleine, venait de prendre place après la vague commentation de mainte personne. Il avait revêtit pour le moment son beau chapeau melon qui lui allait si parfaitement, un par-dessus noir et des gants de cuir, rien en cette apparence trompeuse ne pouvait faire décelé cette esprit trouble et plain de malice contre le ministère qui avait maintes fois caché à lui, tout comme au autre, plein de croustillant détail qui aurais pu être dévoilé dans les journaux à potins dont il fessait partie. Une chère collègue se trouvait dans les gradins, et avait pu voir sa silhouette se montrer au autres genre sorciers qui l'entourait. Une rivale de la Gazette était à ses coté machouillant ses réflexions pour avoir le gros bouts du baton.

Elle n'auras pas tout la gloire enfin cette année, se dit il envers La Gazette.

Il avait pris place ou les ministère avait assignés au reporteur un endroit particulier pour mieux entendre leur voix, plus que le genre humainement du peuple sorcier, mais pourquoi cette consoeur était toujours dans les gradins avec les rustres dont il assoifait de leur nouvelle. Peut importe, il regarda l'autre homme au coté de la rivale, et trouva de cette homme une décontenance incertaine. Il aurait pu relouquer les filles autour de lui, qu'il se concentrait avec advertence sur le personelle du ministère. Il sortit un parchemin et une plume de sa poche, qu'il se mit à dessiner la scène qu'il avait sous les soeurs sa collègue, son adversaire et un homme qui était totalement pertubé par les voix des hommes qui avait fait la relâche de nous informer, certe il dessina aussi la femme au visage aminci, et quelques peu les entourage, mais en donnant préminance à se trio important.

Il se reconcentra par la suite vers les tribunes du devant, et fit un autre croquit des personnes affluentent qui se trouvait assise et debout à attendre les question et de leur répondre. Quand il vit l'homme se racler la gorge, Carlos prit un autre parchemin et une plume, et attendit. Quelques chose le titillait, même s'il n'avait que prit la peine de se venger sur le ministère, beaucoup de ouïe dire démontrait un flaible pour la magie noire dans ses années. Pourquoi n'était pas un de ses mages noirs, pourquoi non t'il pas alliance à cette assemblée de personne. Il l'avait décris de fou, de meutrier, mais pas mage noir, même si son nom Le phénix noir, porte tout à croire à cette alliance. Encore la, le ministère pessait trop leur mots et ne donnait pas assez de distinction pour Carlos. Il n'attendait qu'un parent ne fasse l'entrée supposée demandant si l'école aurais aussi été ralier peut-être par le fou, le ministère donnait des gains à l'école, peut-être le fou aurait pris comme deuxième prise l'école, qui sait...

Il attendait, mais pris enfin recul avec sa plume, il la porta à son menton et se mit à réfléchire. Il avait des bombes, d'une certain nombre, serais ce aussi un signe du meurtrier, ne serait il pas aussi une marque entre tout. Il avait fait allussion à la prison, peut-être serait il le numéro de son ancienne porte, ou un chiffre qu'il chérit depuis sa plus jeune enfance, peut importe, il le saurait bien tôt ou tard. Même si le ministère lui donnait des informations, l'interview avec se barman serais un autre bon arcticle, sinon peut-être avec d'autres personnes qui donnerais une questions bien posé. Sa consoeur avait été bien de mise, mais lui se tut, attendant les nouvelles du ministère.

Il se répétait les mots de Miss Shakespeare, et se leva tout en mettant sa baguette à sa gorge.

-Carlos Diliomy, Reporteur. Je trouve se que Miss Shakespeare très appronfondit, peut-être est il entrain de courir parmis nos villes, pendant que nos femme et nos enfant sont à l'école ou a nos maison, et se Phénix, serais entrain de trâmer un autre coup. Pourquoi ne donner vous pas le feu vert sur l'identité de la personne que vous supsonné! Il serait plus facile de débuter avec un indice que de cherche une aiguille dans une bote de foin... N'a t'il pas eu déjà assez de mort!
Je vous remet se que vous même avez dit, 22, 22 mort et tant de blessé quand notre ministère est supposé être fiable.



((PS- tu as mis la mort du concierge en 1980 ^^ surtout que se soit passer en 1981))

Une jeune femme à l'autre bout des tribunes opposé qui avait souvis depuis le début, se mit à trembler. Elle était Sirinylie Delaguna, sa soeur Kalina était toujours à l'école après son échec de l'année dernière.
Elle se tortillait les mains entre elle en se rongeant presque les ongles. Elle attendait plus ample détails, mais le ministère se tue. Elle n'en pouvait plus, mais quand elle s'avait levé, une autre jeune femme était déjà debout, elle s'exprima, que Nylie se rassit. Elle ne put se reléver, qu'une autre jeune femme se relevait. Puis un homme qui revenait sur les fait divulgué du professeur. N'avait elle pas pensé à son école et maifait que cette personne pourrait faire et le nombre de personne qui s'y trouver pour se faire encore plus parler de lui.

Le genre humain, même sorcier pense primordialement à sa famille, et se que Nylie fessait. Sa soeur l'univers tournait autour sa survit. Elle donnerait son âme pour cette enfant. Elle put enfin se levé et avoir la parole.

-Messieur Jumpaway, n'avait pas pensé que l'école serais un endroit ou le tueur pourrais trouver une prochaine cible, même messieur Diliomy en a fait prièvement allussion par la mention des enfants, mais l'école Poudlard reste un endroit convoqué par les mages noirs pour trouer recrus et peut-être une tuerie extasiente. On ne peu délaisser cette ipothèse, et ses lieux devrait être sécurisé, tout parents ici même vous dira la même chose, je suis nouvellement embaucher par le ministère, par chance cette journée, j'étais en congé, mais mes collègues, les personnes décédé, avec vous aussi mis une affiche pour ceci. Vous avez fait mention d'une affiche pour les personnes encore disparue, mais pas ceux qui ont périe pendant le drame. Ceci était tout se que j'avait à dire.

Elle se rassit, et baissa la tête tout en prenant un mouchoir qu'elle mit en lambeau attendant impatiament les réponses du ministère.

Les membres du comité de Gestion, tous assis derrière la tribune se passent parchemins sans arrêt, se mettant au parfum des nouveaux détails des tragiques événements. Étrangement, aucun directeur connus des départements n'a reçu les derniers détails. Les directeurs sont tous assis, devant la foule certes, mais comme simple spectateurs, à l'instar de la majorité. Le comité de Gestion, lui, connaît les moindres détails. Quatre sorciers veillant sur les intérêt du ministère, plus un cinquième qui les préside. Voilà ce à quoi se résume le Conseil de Gestion.

De chaque côté, des têtes fortes du Ministère, des personnalités connues et reconnues. Des vieux de la vieille comme on dit. Ils semblent tendus, mais qui ne le serait pas en ces circonstances.

L'oeil porté vers la foule, Jumpaway attend la première manifestation des spectateurs à poser une question. Il est étonné de constater que la première main n'est pas celle d'un journaliste. Évidemment, une fois la question posée une autoritaire quinquagénaire, se lève et pose sa baguette sur sa gorge.

- Anastasie Livendra. Eh bien, monsieur... hum... Van Houtte, nous ne pouvons dévoiler les liens pour ne pas porter préjudice à quiconque si jamais elles se révélaient fausses. Ces possibles liens sont en ce moment même soigneusement vérifiée pour que vous puissiez être informés le plus rapidement possible.

Madame Livendra reprend sa place assise pendant que Griffith, l'homme morse se lève de sa chaise avec une certaine aisance, ce qui peut sembler étonnant vu sa masse corporelle. Il dévisage ce quelqu'un dans la foule. Quelque chose sonne en lui comme une alerte, mais comment faire confiance à cette impression, c'était un moment de pure tension pour tout le monde, ça pouvait jouer des tours... il se râcle la gorge et sa moustache s'agite sous son nez.

- Alfred Hector Griffith. Comme je l'ai spécifié plus tôt, aucun indice ne doit être banalisé. Si vous avez la moindre idée d'un lien possible entre Healthstone et l'explosion du Ministère, même s'il vous semble anodin, faites-en part dans les kiosques que je vous ai désigné, fait-il en pointant les stand surmontés d'un pentagramme violet sur fond d'émeraude. C'est très important, le moindre soupçons doit nous être acheminé. Vos soupçons seront traités tout à fait confidentiellement et tout sera soigneusement étudié.

Il se rassoit, faisant grincer sa chaise. La seconde est posée, venant d'un professeur de Poudlard. Jumpaway est plus que satisfait de voir qu'un professeur de l'école est là et qui surtout, pose des questions. Les enfants sont l'avenir, ils doivent être protégés. Encore une fois, Griffith se lève, faisant craquer sa chaise. Il se demande s'il ne ferait pas mieux de rester debout...

- Madame Shakespeare, vous pouvez être assurée que nous avons déjà pris des mesures magiques pour assurer la sécurité de Londres et des alentours.

Une autre femme, qui semble beaucoup plus douce que la première, se lève et se présente. À sa suite, un homme se lève et prépare sa baguette.

- Muriel Aliss Jenkins. Le Comité d'examen des sortilèges Expérimentaux est déjà au boulot pour décupler la puissances des sorts projetés au-dessus de Londres et ses environs. Des équipes seront sous peu envoyés à travers le pays pour y effectuer leur enquête.
- Carol Tremblay. Le réseau entier de cheminé est en ce moment placé sous étroite surveillance par le département des Transports Magique. D'autres mesures de sécurités liées au transport sont et seront mise en application sous peu.
- Évidemment, nous ne pouvons rien garantir à 100%. L'explosion ayant eu lieu en plein centre de Londres et la mort de Healthstone en Écosse, le suspect peut se trouver partout en Angleterre à l'heure qu'il est. Nous... je demande à la population d'être d'une prudence exemplaire. Quiconque peut ensorceler sa demeure d'une forme de protection, qu'il le fasse. Il est évident que le ministère a une part de responsabilité dans la protection de ses citoyens. Mais chacun d'entre vous a aussi la responsabilité de protéger les siens et ses proches.

La question suivant est finalement posée par une journaliste. Cette fois, malgré le fait de voir le menton de Griffith s'abaisser pour visiblement parler, c'est le président du conseil d'Administration qui prend la parole.

- Le Premier Ministre est déjà au parfum des événements. Mais il préfère pour l'instant poursuivre avec l'affirmation d'une fuite de gaz. Il a tout en main pour en faire garder l'apparence. Un seul moldu confirmé compte parmi les victimes jusqu'à maintenant retrouvés, puisque le gros de l'explosion s'est produite sous la surface, inaccessible aux moldus. Il y a tout de même plusieurs blessés par les débris soufflés par l'explosion.

Il hoche la tête avec compassion avant de désigner madame Livendra qui reprend la parole.

- Votre cheminement de pensé est parfaitement logique, madame Shore. Effectivement, ça fait beaucoup de proximité avec le département de Justice. L'enquête aborde en ce sens. Les registres d'Azkaban seront passé au peigne fin, nos hypothèses, aussi minces soient-elles seront étudiés. Vous avez raison, madame Shore, nous avons des indices sur l'identité de ce Phoenix Noir, mais il est encore trop tôt pour les confirmer.
- Julian Terrence Carlson. Oui, le ministère est fiable, monsieur Diliomy. Ses protections magiques sont à la fine pointe arcanique. Cependant, inutile de vous rappeler que les explosions sont d'origine moldues. Nous ne pouvons pas nier par contre que nous avons eu de la chance que l'explosion ait eu lieu si tôt ce matin. Autrement, les pertes humaines auraient été beaucoup plus lourde. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver l'auteur de ce tragique événement et pour protéger la poulation.
- Mosieur Diliomy, reprend Griffith dont la moustache de morse s'agite, tous ceux qui doivent connaître les indices en connaissent les moindres détails. Vous n'avez pas tort. Non seulement il y a eu assez de morts, mais il y en a déjà beaucoup trop. Si nous prenons la décision de ne pas les révéler maintenant, c'est justement pour préserver la sécurité de la population. Une divulgation massive d'indications sur l'identité du suspect pourrait inciter quelques fortes têtes téméraires à prendre beaucoup trop de risques. Donc, pour éviter les débordements, le Ministère a choisit de ne pas révéler pour l'instant d'indices sur la possible identité du Phoenix Noir.

Jumpaway, derrière le lutrin, hoche la tête en silence. Ils sont tous d'accord, le Conseil de Gestion aussi. Une voix trahie par l'émotion se fait entendre. Elle s'adresse directement au Président du Conseil d'Administration. Il s'adresse donc personnellement à elle.

- Mademoiselle, bien que l'année scolaire ne soit pas encore débutés (nous sommes le 17 août), un équipe se rendra à Poudlard sous peu pour y introduire de nouvelles protections magiques. De concert avec la direction de Poudlard, nous allons nous assurer que l'école est parfaitement sécuritaire avant la rentrée scolaire de la semaine prochaine. Le personnel de l'école aura sans aucun doute des directives spéciales à observer pour assurer la sécurité des élèves sans trop nuire à leur épanouissement et leur apprentissage. Cependant, jusqu'à maintenant, il semble s'attaquer à ce qui touche le département de Justice. La bombe était dans le bureau du Directeur de ce département, l'assassinat du Juge Healthstone et la lettre adressée au directeur d'Azkaban. Nous doutons fortement qu'il prenne le risque de s'en prendre à Poudlard, mais néanmoins, il serait illogique et irresponsable de ne pas augmenter les défenses de l'école. Merci de votre intervention, mademoiselle, fait Jumpaway d'une voix presque douce et pleine de compassion.

Et oui, il fallait amadouer la population et le sort de leurs enfants était toujours une parfaite option.

• Pour la période de question, les joueurs ont la permission exceptionnelle de faire moins des 5 lignes requises.
  
• Vous pouvez poster vos questions à la suite, Toad's Animation y répondra plusieurs à la fois dans le même message
  
• N'oubliez pas, nous sommes le 17 août 1981, le même jour que l'explosion.
  

Un barman, n'est-ce pas?

le murmure de sa charmante voisine a été parfaitement entendu par l'ouïe fine de l'assassin. Il se tourne un poil vers elle, histoire de voir à qui il a affaire. Ayant entendu sa réponse, il se rasseoit, satisfait. Il écoute Topaze ensuite, ramassant toutes les informations possibles. Quand elle se rasseoit, il lui glisse a l'oreille.

a mi temp seulement.. devais-je dévoiler mon pedigree complet ici? Je ne crois pas que ca aurait été le moment.

Au fur et à mesure des autres réponses, il se compose un masque d'homme fâché, outragé par les demis-réponses du ministère. Il lance d'une voix assez forte pour être entendu de ses voisins immédiats.

Ils ne savent rien... Comment allons nous nous protéger alors qu'ils ne le savent même pas eux-même?

Le regard d 'acier est dur et impitoyable. Pour n'importe quel observateur, Oscar Van Houtte n'est qu'un homme fâché et inquiet.

"Une équipe se rendra à Poudlard sous peu pour y introduire de nouvelles protections magiques"

- Bien sûr, la même protection qu'a bénéficié Poudlard lors de la prise de l'école par les Maraudeuses, dit-elle à voix basse, ses yeux penchés sur son parchemin.

La journaliste prenait des notes rapides des réponses des différents intervenants, réponses plus ou moins satisfaisantes. Ce qui sauta aux yeux de la jeune femme était "inutile de vous rappeler que les explosions sont d'origine moldues"...Oui mais ce tueur avait , d'après le Ministère, utilisé un retourneur de temps.

* Un sorcier élevé façon moldue ? *

Felicity transcrivit ses pensées sur son parchemin, souligné par trois fois comme s'il s'agissait d'une piste importante ou à approfondir. De nouveau la journaliste leva la main, daignant relever son regard qui s'attarda un instant sur Carlos, un de ses employés, auquel Felicity salua par un sourire, avant de poser ses yeux sur les membres ministériels.

- Le Premier Ministre moldu n'aurait-il pas lui aussi de soupçons en ce qui concerne l'identité de l'assassin? Car s'il a posé des bombes de type moldue, il est possible que ce Phénix Noir soit un sorcier qui a pu très bien vivre selon leur mode de vie. N'y-a-t-il pas de dossiers troublants chez la justice moldue qui pourraient nous rapprocher de ce tueur ?

Peu importait si les réponses des membres du ministère étaient ou non aussi satisfaisants qu'elle aurait pu l'espérer. Elle mènerait son enquête seule, d'ailleurs Felicity avait pour elle quelques rensignements qu'elle gardait bien caché, mieux valait pour la personne qui lui avait fourni ces informations... La jeune femme parcourut ses notes de parchemin, jusqu'à tomber sur l'interview de cette même personne, un certain David Fumero, qui lui avait fourni une piste non négligeable. Son regard se posa alors sur le supposé barman, à l'air inquiet...a vrai dire il avait surtout l'air frustré, chose qu'elle pouvait confirmer lorsque celui-ci s'emporta.

-Ils ne savent rien... Comment allons nous nous protéger alors qu'ils ne le savent même pas eux-même?

- Ils savent... Mais la politique c'est l'art de déguiser les désagréments pour mieux controler la situation...

Murmure à l'adresse de ce Van Houtte assis juste devant elle, tandis que Felicity, le regard penché sur ses notes, continuait d'écrire, croisant et décroisant les jambes à son aise, malgré la tension palpable qui commençait à s'installer.

Toutes les personnalités sur la scène s'assurent de répondre le plus convenablement aux questions, ce qui n'est pas facile, les questions sont précise... mais par chance, ne concernent que les événements. Encore une fois, c'est Griffith qui répond.

- Je vous rappelle que les événements de ce matin sont pour les moldus qu'une explosion de gaz et non un attentat. Nos Oubliators ont eux-même agit pour les les rares témoins moldus le croient aussi. Le premier Ministre moldu a mis à notre disposition les archives de leurs cours de justice. Mais je ne crois pas que cela sera nécessaire. Nous allons d'abord fouiller nos archives et nos propres installations avant d'investir celles des moldus. Merci Madame Shore.

Griffith retourne s'asseoir à sa place. Il y a quelques secondes de silence, la foule est presque silencieuse. Tous les intervenants regardent la foule, dégageant une assurance confiante malgré les événements. Jumpaway jette un regard aux membres du Conseil qui hochent la tête. Il approuve et retourne au lutrin. Et il se remet à parler, mais dans un tout autre ordre d'idée.

- Vu les derniers événements, le Comité de Gestion a dû prendre de nombreuses décisions en moins de 24h. Et vous savez tous à quel point tout ça a pu s'avérer une tâche fastidieuse de prendre une décision en moins d'un mois, alors vous pouvez imaginer, nous en avons pris plus d'une. Souriant à la foule, quelques rires fusent à la blague d'un goût douteux. Il reprend son air sérieux et son monologue. Jumpaway sait pertinemment que la suite ne va pas plaire à tout le monde. Le comité de Gestion a donc décidé, non pas à l'unanimité, mais à 100%, que jusqu'à la capture de ce Phoenix Noir, la direction de tous les départements serait assuré par les intervenants que vous venez d'entendre. Ce sont des gens d'expérience, que vous connaissez tous par leurs exploits passé ou leur implication dans le milieu.

Jumpaway relis rapidement ses notes, les met en ordre, puis reprend.

- À la tête du département de Justice Magique, madame Anastasie Livendra en assurera la direction. Sa présence en tant que vice-directrice du dit département depuis plus de 20 ans font d'elle une personne parfaitement informée de tout ce qui s'y passe.

Madame Livendra se lève, adresse un signe de tête à la foule et retourne s'aseoir.

- Monsieur Terry Steven Hairflat prend la tête du Mengenmagot pour la quatrième fois, pour un cumulatif de 26 ans à ce poste. Il a aussi occupé d'autres postes divers, mais toujours au sein du Mengenmagot.

Ses 65 ans bien sonné, le sorcier dégage une prestance digne des grands ce de monde. Tout le monde sait qu'il a présidé de nombreux cas des plus difficiles.

- Monsieur Igor Robert Lightmyst prendra la tête du Département des Mystères.

Le très vieux Lightmyst se lève, tremblant et se rasseoit aussitôt. Il n'y a rien à dire de plus au sujet du département des mystères.

- Monsieur Daniel Jackson Skullwood, au parfum et à l'emploi du Ministère depuis 10 ans, après bien sur sa fulgurante carrière de quidditch, assurera tant qu'à lui la direction du département des jeux et Sports Magiques.

Jumpaway replace ses notes tandis que Skullwood se lève et se rasseoit.

- Un sorcier d'expérience, qui possède l'expertise de plusieurs années dans le transplanage et le réseau de cheminées, monsieur Carol Tremblay. Il assurera la protection des zones de transplanage autour des bâtiments administratifs et dans chacun des foyers de nos citoyens. La directrice actuelle du département de Coopération Magique Internationnale sera remplacée par Monsieur Kenji Tenshi, déjà connu et reconnu au sein de la communauté internationale.

Déjà, Jumpaway voit les anciens directeurs et leur air outré. Oh, il sait bien que c'est injuste, mais la population connaît déjà leurs remplaçants, ils étaient dans les premières lignes, jadis, ils ont longtemps été les premiers intervenants et les porte-paroles. La population a confiance en eux.

- Madame Muriel Aliss Jenkins sera adjointe à Monsieur Shaw, l'actuel commissaire du Comité d'Examen des Sortilèges Magiques. Elle aura comme tâche de contre-vérifier toutes les activités du comité et d'en faire une rapport à la fin de chaque semaine. Sur le même niveau, monsieur Armand Degrandpré occupera le poste de mademoiselle O'Brian, le temps de son complet rétablissement. La tête du département des Accidents et Catastrophes d'Origine magique sera assuré par monsieur Julian Terrence Carlson. Monsiur Carlson a occupé ce poste pendant plus de 15 ans avant de s,offrir une retraite anticipé bien mérité. Pourtant, vu les circonstances, il a accepté de quitter la quiétude de sa demeure pour venir soutenir le ministère, nous le remercions grandement pour ce geste.

Jumpaway adresse un sourire de sincère remerciement à Carlson qui semble ravi d'être là.

- Quant aux aurors, ils se retrouveront avec non pas un, mais deux chef. Mademoiselle Lunaelle Na Sanca est chef depuis peu, mais ses 4 années d'expériences, avec maintes preuves de sa capacité à agir dans le feu de l'action, font d'elle une personnalité d'exception. Lui sera pourtant adjoint Alfred Hector Griffith, qui a plus de 20 ans d'expérience dans toutes les Sphères du départements de Justice et encore plus en tant qu'Aurors. Deux chefs ne sera pas de trop. Mademoiselle Sanca aura la tâche de poursuivre son combat contre les Mangemorts tandis que Griffith sera affecté à l'exclusive tâche de mettre la main au collet du Phoenix Noir.

Encore une fois, le morse humain se lève, faisant grincer la chaise.

- J'assurerai quant à moi la fin de l'intérim en tant que Ministre de la Magie. Appuyé par le Comité de Gestion, je peux vous assurer que nous ferons tout pour que de tels événements ne se reproduisent plus. Le Ministère s'est longtemps cru intouchable, mais ce matin, il nous a été montré que c'était faux. Si vous avez d'autres questions, c'est le moment de nous en faire part.

• Pour la période de question, les joueurs ont la permission exceptionnelle de faire moins des 5 lignes requises.
  
• Vous pouvez poster vos questions à la suite, Toad's Animation y répondra plusieurs à la fois dans le même message
  
• N'oubliez pas, nous sommes le 17 août 1981, le même jour que l'explosion.
  

Au fur et à mesure de leur nomination, Halewyn fixe dans sa mémoire tout les visages des nouveaux responsables du ministère. Il en connait certain, d'autres sont de parfaits inconnus. Bref... du défi en perspective. Il garde un air impassible quand une petite sonerie provenenant de sa poche se fait entendre.

Il a parfaitement entendu la dame derrière lui, et Topaze, et il commence à les trouver un peu trop curieuses. Non mais le monde à t il autant changé en 7 ans pour que tout le monde se mêle des affaires des autres? (c'est juste le rp hein?) A moin qu'elle ne le trouve beau gosse et qu'elle ne veuille un café et autre chose, mais il est sûr que ce n'est pas le genre de la donzelle...

Il ne leur répond pas, sa concentration fixée encore sur le monsieur Griffith. Il tire une montre usée de sorcier (elle a appartenue a monsieur Healthstone) de sa poche et la contemple discrètement.

Mmm... Je vais être bientôt être en retard au boulot... Ils achèvent tu?

Près de la scène, Nigel J. Shaw fulmine. Il s'est réveillé par un appel lui indiquant que le ministère avait explosé puis, sur place, après quelques heures à peine, on l'avait pratiquement mis à l'écart, lui et tous les autres directeurs. D'autres avaient prit en charge le déroulement des opérations, laissant les directeurs dans l'ignorance la plus totale.

Maintenant, tout était clair. Le Ministère ne voulait visiblement pas que les directeurs s'en mêlent parce qu'ils était évincés sans prévenir. En plus, il se retrouvait avec une chipie comme supérieure. Muriel A. Jenkins était la pire peste qui pouvait exister sur cette planète ! Elle n'avait rien pour elle. Laide, détestable, machiavélique et désagréable, elle n'avait aucune qualité ! AUCUNE !

Il la détestait depuis toujours. Dès ses premières armes, elle s'était affairée à lui mettre des bâtons dans les roues, mais il ne s'était pas laissé démonter pour autant. Ensuite, elle s'était contenté de le contredire pour un oui, pour un non. Puis elle avait été son employée. Il avait trouvé terriblement détestable que son travail soit si bien accomplis, il aurait tant aimé lui trouver encore plus de défauts. Et là, voilà qu'elle se retrouvait sa supérieure. Il allait en baver un coup, c'était inévitable... une vieille grébiche allait se faire un malin plaisir à fouiller tous ses dossiers, tous ses papiers... et ce sans prévenir en avance.

Le coude posé dans sa main, il se gratte nerveusement la lèvre inférieur de ses autres doigts. L'avenir s'annonce infernale... pourvu qu'ils choppent un coupable, n'importe lequel, le plus rapidement possible... une main se pose au creux de son épaule. Il tourne légèrement la tête. Sous le capuchon vert caractéristiques aux langue-de-plomb, il découvre un oeil de graphite, soigneusement souligné de noir. Ça le rassure d'un coup, il se calme légèrement.

Xoramen se replace sur sa chaise, calme en apparence, dissimulant pourtant sous sa cape une angoisse terrible. De nouveaux directeurs dans chaque département ne faisait pas parti des plans... c'était de nouvelles données à prendre en considération... elle allait devoir en informer Jitanjali... et elles allaient devoir consulter voix et visions... et elle savait ce qui rendait Nigel si nerveux... tout n'était pas parfaitement on... ordre, dans les dossiers de Nigel...

Il était 11H du matin et le Poudlard Express allait entrer en gare dans vingt minutes. Le compartiment 1 était un compartiment que l’on pouvait qualifier de luxueux comparé aux autres, il était réservé à une certaine catégorie de personne. Il pouvait contenir 6 individus et était richement décoré, les banquettes étaient moelleuses et grâce à un sortilège remarquable, le compartiment avait une hauteur démesurée ce qui était pratique lorsque l’on voulait dormir, dès lors les banquettes s’élevaient dans les airs et formaient des étages.

Pour l’heure le compartiment était occupé par cinq personnes, tous d’un âge déjà assez avancé. Ils discutaient d’affaires et d’autres. Tous semblaient prendre part activement à la conversation sauf un qui semblait légèrement perdu dans ses pensées. Ces hommes faisaient tous partie de la Confédération Internationale des Mages et Sorciers. Il revenait du siège de la Confédération qui était gardé secret pour des mesures de sécurités. Les individus avaient tous gardé leur uniforme de la Confédération, une robe argenté et détenant de grande bordure dorée, sauf un qui s’était empressé de l’enlevé lorsque la réunion fut finit. Cet homme était également celui qui ne semblait pas attiré par la conversation du compartiment.

Cet homme se prénommait Cryptos Sacrosanctus, était sûrement le plus âgé de tous, avait les cheveux et la barbe blanche longue, son visage tiraillé par les rides était jalonné par le sourire et l’expression de bonheur quoi qu’il en soit. Il portait, lui, une vielle robe de sorcier blanche.

« … Je trouve que les Gobelins prennent trop d’importance dans le marché économique magique et nous avons du souci à nous faire. Qu’en pensez-vous Cryptos ? »

Un des membres de la Confédération venait d’adresser la parole un vieil homme qui fut tiré de ses pensées et tourna nonchalamment la tête vers le groupe qui le regardait fixement dans l’attente de son opinion.

« Hum Hum… Et bien certes nous allons prendre des mesures pour ce qui est de l’économie mondiale, mais n’est-ce pas le thème de notre prochaine réunion ? »

Les membres furent déçus de sa réponse mais Cryptos s’en fichait éperdument il avait d’autres choses plus importantes à faire que des heures supplémentaires avec de vieux séniles et leur ego démesuré. Le train semblait entrer en gare au son du sifflet, Cryptos se leva le premier à la grande surprise de tous assez énergiquement. Il vit que tout les regards se tournèrent vers lui et il sourit encore plus largement et finit de se lever doucement en se mettant une main derrière son dos comme pour montrer qu’il n’était pas pressé de les quitter mais que son dos lui faisait mal en position assise. Il s’accouda contre la fenêtre le temps que tout les vieux rangent leurs petites affaires et finit par soupirer puis à les bousculer gentiment pour sortir du compartiment.

« Excusez-moi, une envie pressante d’aller aux toilettes. »

Sa dernière phrase comptait pour lui comme un au revoir et à peine sortit du compartiment il entendait déjà les critiques que ses collègues faisaient à son égard, il sourit ironiquement et se rapprocha de la sortie. Il adressa quelques signes de tête à des sorciers qui le pointait du doigt. Son large sourire accroché à son visage, il descendit du train et se fondit dans la foule, marchant lentement il avançait de sa grande taille élancée à travers la multitude de sorcier qui était sur le quai. Il acheta la Gazette du Sorcier et commença à la lire tout en marchant. Son regard se ferma lorsqu’il lut le gros titre qui signalait un attentat au Ministère de la Magie. Il avait été enfermé depuis quelques jours dans une salle avec une centaine de vieux séniles de nationalité différente et n’avait pu se tenir au courant de l’actualité. Il soupira profondément avant de demander plus d’information à des passants, il paraîtrait que le Comité de Gestion du Ministère donnerait une conférence ce soir même aux alentours de 18H. Cryptos compris donc qu’il devrait faire un tour là-bas et qu’il n’allait pas retourner dans sa petite maison de campagne ce soir.

Le soir venu il arriva donc au rendez-vous donné par le Ministère. Il avait passé la journée à se renseigner de manière très pointue sur les évènements et avait du être rejoint par deux de ses collègues de la Confédération. En effet la Confédération internationale avait pris la décision quelques heures plus tôt de garder un œil furtif sur les événements sans pour autant intervenir ni même émettre un signe explicite de son implication dans cette affaire. On reconnaissait bien là les méthodes de la Confédération, aussi mystérieuses et secrètes qu’impliquées. Cryptos et deux de ses collègues avaient donc décidé d’aller à cette conférence et arrivé sur les lieux de ce… club de vacances, Cryptos en déduit le chambardement dans lequel se trouvait le Ministère ces temps-ci. Les membres de la Confédération avaient vêtu leur tunique de membre sur demande de Cryptos. Le vieil homme aimait jouer avec les côtés implicites et explicites des choses.

Cela voulait amplement signifier que la Confédération ne s’impliquait pas dans cette affaire mais qu’elle montrait sa présence bien affirmée, laquelle d’ailleurs ne passait pas inaperçu dans la foule. Ils écoutèrent les discours des divers membres du Ministère et certaines questions puis Cryptos décida de prendre la parole. Le capuchon de sa robe de sorcier était rabattu sur son visage et ses deux mains étaient accrochées à son bâton.

« Cryptos Sacrosanctus, Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Mages et Sorcier et Membre du Magenmagot. Tout d’abord une question de bon sens mais qui me paraît pourtant essentielle. Pourquoi avoir choisit de congédier tous les directeurs des départements alors que c’est sûrement eux qui sont les plus aptes à prendre l’affaire en cours car ils en connaissent le dossier ? En effet ce genre d’attentat ne se fait pas sur un coup de tête comme vous vous en doutez, et les causes de celui-ci sont sûrement plus entre les mains des anciens directeurs que de nouveaux, aussi compétents puissent-ils être j’en suis… certain. Auriez vous des soupçons à l’égard de certains membres du personnel ou dénoncez-vous juste leur totale incapacité à gérer la situation ? Ensuite, j’aimerai savoir quel genre de profil psychologique, dans la mesure ou vous en avez fait un, avez-vous tiré de cet homme qui fait tant peur à la population de ce pays ? Et enfin pour terminer, une question à titre indicatif à laquelle vous ne répondrez que très vaguement j’en suis sûr, votre démarche de recherche ne résidera-t-elle que dans l’espoir que ce jeune homme récidive pour le trouver ou aborderez-vous le problème d’une autre manière ? Et s’il est trouvé, qu’en adviendra-t-il de son sort ? Merci de votre attention. »

Cryptos laissa planer le silence pour montrer qu’il avait finit et laissait le soin à n’importe lequel des membres du Comité de répondre à ses questions. Il savait très bien qu’elles étaient pointues voire assassines mais le vieil homme était réputé pour n’être pas tendre avec les politiques.

Le Grand Manitou se présente. Tout vêtu de blanc, il semble briller dans la foule plutôt vêtue de couleurs assez sombres. Jumpaway prend l'initiative de répondre lui-même aux questions du vieux sorcier, puisqu'il en a débattu en conseil une bonne partie de la journée.

- La décision de mettre d'autres gens en tête ce chacun des département ne fut pas une décision des plus facile, ni des plus joyeuse. Prenez note que la compétence de ceux qui ont été destitué n'est nullement remise en doute. Ils n'ont rien à se reprocher à ce sujet. Cependant, le conseil n'est pas de votre avis. Les événements qui nous ont tragiquement touché ce matin demande une expérience du terrain et un vécu, plus d'une décennie pour la plupart, que les directeurs actuels ne possèdent pas. Hier, ils remplissaient parfaitement leur tâche, mais tout a basculé ce matin. Soyez rassurer, cependant qu'aucun d'entre eux ne perd les avantages que leur poste de direction apportait. À titre exceptionnel, leur salaire et leurs avantages sociaux ne sont pas revu à la baisse. Évidemment, ils n'est pas question de congédiement. Ils resteront à l'emploi du Ministère, dans leur département respectifs, à moins bien sûr qu'ils ne donnent leur démission, ce qui ne ne pourra être considéré autrement que comme une décision personnelle de leur part.

Jumpaway termine ainsi sa réponse qui lui semble limpide. Encore une fois, Griffith se lève et s'approche du lutrin.

- Pour les questions suivante, je me permet de répondre.
- Mais faites, monsieur Griffith.
- Merci bien, Jumpway, fait le sorcier-morse, parfaitement à l'aise. Nous avons une piste, mais les indices sont bien légers. Tout ce que nous pouvons déterminer jusqu'à présent du profil psychologique c'est que ce fut un acte soigneusement préparé. Et prenez note que nous avons utilise la forme masculine, mais rien n'indique que ce soit un homme. On peut le supposer puisqu'il a vraisemblablement prit la place du concierge, mais ce n'est pas certain. Nous ne savons pas non plus s'il est jeune ou non. On me communique à l'instant qu'après vérification, tous les prisonniers sont dans leurs cellules. Il est possible que l'auteur de la lettre eut essayé de nous distraire, bien que ce fut une idée bien futile...

Griffith baisse sa baguette et l'éloigne de sa gorge et adresse quelques mots à Jumpaway. Ce dernier prend un air grave et hoche la tête. Madame Livendra se lève à son tour et rejoint le duo, bientôt rejoints par Carlson. Ils discutent un moment, les autres à l'écoute, puis se séparent. Griffith reprend

- Désolé pour ce contre temps. Je poursuis donc en répondant à la dernière question de Monsieur Sacrosanctus. Il est totalement hors de question d'attendre patiemment qu'il refasse une autre connerr...
- Griffith !
- ...une autre tragédie du genre. Nous allons suivre les pistes, vérifier nos hypothèses de manière proactive. Il est évidemment que s'il a l'intention de récidiver, nous souhaitons réussir à le déjouer avant que ça ne se produise. Et finalement, son sort réside entre ses mains, mais surtout de sa réaction lorsque nous l'aurons prit au piège.

Se disant, Griffith affiche un air plus que confiant. Pas question de laisser planer un doute quant à son intention de le coincer et de lui faire sa fête.

- J'espère que nous répondons à vos interrogations de manière satisfaisantes, monsieur Sacrosanctus.