7H30. Un réveil sonna dans une chambre de taille moyenne. Cette chambre était située dans une tour d'un château. Pas n'importe lequel. Poudlard. Un grognement se mêla à la sonnerie bruyante. Psyché Arès grogna une fois de plus tout en cherchant sa baguette magique. Ce qui ne fut pas très facile. Sa baguette se trouvait sur sa table de chevet et la jeune femme refusait d'ouvrir les yeux pour savourer un peu mieux ces derniers moments de bien être sous sa couette bien au chaud. Quand elle la trouva enfin, elle al pointa vers son réveil qui sonnait toujours et ce dernier s'éteignit d'un coup. Psyché était vraiment fatiguée. Elle n'avait pas du tout l'habitude de ce lever si tôt. Bien au contraire, elle se réveillait toujours vers midi mais là s'était différent. Son cours se déroulait le matin. Et oui elle avait laissé sa place de professeur d'astronomie pour prendre celle de professeur de divination. Psyché était habituée à vivre en partie la nuit, avec les étoiles. Et la nuit dernière, elle avait encore observé les étoiles sans se soucier du lendemain. Mais voila qu'aujourd'hui elle n'arrivait pas à se tirer du lit. Dans un effort colossale, elle parvint enfin à se lever et se dirigea péniblement vers sa salle de bain, les yeux mi-clos. Une bonne douche ne pouvait lui faire que du bien sauf que là, elle se lavait avec de l'eau chaude, ce qui lui donnait encore plus envie de dormir. Donc pour se rincer elle prit la bonne résolution d'utiliser de l'eau froide. Elle frissonnait littéralement, elle avait une respiration profonde mais saccadée, elle ne supportait pas l'eau froide. Après cette douche, quelque peu désagréable mais qui l'avait efficacement réveillée, elle s'installa sur une petit tabouret devant sa coiffeuse en acajou. D'un coup de baguette magique, elle sécha ses longs cheveux, puis prit une brosse qui était rangée dans un petit tiroir. Avec elle coiffa ses cheveux, doucement, délicatement, de sorte à ce qu'il n'y ai aucun noeud et qu'ils tombe parfaitement, tel de longues plumes soyeuses en or blanc. Elle souligna ses grands yeux gris pâle de noir ce qui eu pour effet des les faire ressortir et de les rendre plus expressif. Ses yeux n'étaient plus gris acier mais d'un gris délavé qui vous fixait d'un air lasse mais dur. Elle se se leva et alla devant sa grande armoire. Hum comment s'habiller ? Soie. Avant tout, elle ne portait que de la soie même en hiver, elle n'avait que de rare tenues en une autre matière. Elle chercha un instant avant de prendre une robe. Noire, toute simple mais sans manche avec un décolleté en V, cintrée à la taille. La jeune femme s'accroupie au sol pour trouver la bonne paire de chaussure. Elle avait un très grand choix, Psyché collectionnait les chaussure. Elle opta pour une paire de ballerines noire, elles aussi toute simple. Elle scruta de haut en bas son reflet dans le miroir. Et ? Rien. Classique. La fraîcheur de l'automne commençai peu à peu à s'installer, elle jugea bon de prendre un châle avec elle, vert émeraude aux fines broderies d'argent. Juste avant de quitter son appartement pour aller prendre son petit déjeuner, elle repassa faire un tour rapide à sa coiffeuse où elle arrangea hâtivement ses cheveux et sans réfléchir, elle fouilla dans son tiroir pour en ressortir un serre-tête vert. Pourquoi portait-elle ça ? Elle même ne le savait pas. Elle attrapa son sac devant la porte d'entrée tout en sortant en trombe. Elle se dépêchait, elle avait prit du temps à se préparer et elle ne voulait surtout pas arriver en retard le premier jour, elle dévala les marches de la tours quatre à quatre. Elle courait même dans les escalier, heureusement pour elle qu'elle avait renoncé au talons, et priait intérieurement pour ne pas avoir à faire de détour. En effet, les escaliers avaient la fâcheuse manie de toujours bouger quand elle voulait les prendre. Donc pour éviter ce désagrément elle dévalait les marches, courait comme une folle mais par un manque de chance, elle faillit tomber mais la jeune femme se raccrocha à temps à la rampe. Aie ! Sa cheville lui faisait affreusement mal mais pas le temps de s'attarder ! Elle continua à avancer, mais bien moins vite. Psyché arriva enfin dans la Grande Salle, essouffle de tout ses effort et le visage crispé, par la douleur. Tant pis elle ferait avec. Elle n'avait jamais pris son petit-déjeuner dans la Grande Salle depuis qu'elle travaillait ici, cela lui faisait un peu bizarre, mais tant qu'il avait du bacon tout se passera mieux. Elle mangea aussi à la hâte, sans parler à personne, les yeux dans le vague. Après ce rapide déjeuner, elle quitta la salle pour monter tout en haut, avec une immense difficulté. Saleté de cheville !
Tout en haut, elle fut un peu émue de revoir cette salle. L'ambiance y était encore froide, les volets grand ouvert, aucune bougie, pas d'encens qui brûlait. Il lui fallait encore tout préparer. Le ménage avait été fait le matin même par les elfes de maison. Impecable, pas de poussière, au grand bonheur de Psyché-la-Manique. Elle ouvrit en grand l'armoire qui se trouvait au fond de la pièce. Elle en sortit des bougies, de l'encens. La jeune professeur alluma un feu dans la grande cheminée avant d'aller fermer les lourds volets de bois. La pièce fut en instant plongée dans l'obscurité juste éclairée par le feu de cheminée, qui brûlait comme si il avait était allumé de plusieurs heures heures alors qu'il ne brûlait seulement depuis cinq minutes. Elle leva les yeux au ciel. Parfait. Suite à sa demande une reproduction exacte du ciel, la nuit, avait été installée. Les étoiles, les constellation, les planètes.... Rien qu'en voyant ça, le coeur de Psyché s'emballa mais elle ne s'y attarda pas, elle avait encore à faire. Elle jeta un bref coup d'oeil à sa montre en argent, plus que 30 minutes avant le début du cours. Elle disposa les bougie un peu partout dans la salle qu'elle alluma d'un seul coup de baguette. Elle fit brûler par la même occasion quelques bâtons d'encens, l'odeur devint un peu entêtante. La pièce était maintenant baignée dans une douce lumière un peu instable.
" ACCIO LIVRES ! "
De lourds volumes à la couverture de cuirs volèrent directement dans ses frêles bras. Trop frêles bras pour cette dizaines de livres. Psyché se hâtta de les poser sur chaque des petites tables rondes. Elle replaça par la même occasion les poufs avant de se diriger vers le tableau noir où elle inscrivit en gros le thème du cours soit : " Le Tarots " . La sonnerie résonna dans tout le château, cette abominable sonnerie que Psyché détestait tant. Venez, venez mes enfants....