~Un nouveau monde ? [A][LIBRE]

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{ Libre à tous de venir. J'invite aussi les animateurs à nous rejoindre wub

}

Les rires qu’on pouvait entendre tard dans la soirée s’étaientt dissipés. Il ne restait plus que le silence intact dans la salle commune des Serdaigles. La jeune préfète était sûrement seule à cette heure là de la nuit, elle lisait un livre, ne voulant réveiller personne avec les bruits de chacun de ses pas. Mais le temps était sûrement contre elle. Un brin de vent, vraiment léger, éteigna sa bougie. Il ne lui restait qu’une seule chose à faire. Attendre. Mais la patience n'était pas une de ses qualités, loin de là. Le regard légèrement perdu, elle se leva, comme ci de rien était. Ses pas se dirigeaient un à un vers la sortie. Une escapade en pleine nuit ? Certainement, Chloé aimait beaucoup ce genre de chose. Ces moments de solitude qui étaient des plus rares de nos jours. Ou des plus fréquents chez les gens malheureux, en détresse. Mais Chloé n’était pas dans cette catégorie, non. Elle était juste une des plus ferventes admiratrice de ce genre de moment. Le moment où tu fais le vide, tu ne penses plus à rien. On s’invente un nouveau monde, le temps de respirer quelques secondes..C’était comme des notes jouées sur un piano. Une fois le son dissipé, on le reconnaissait toujours. Oui, il était là, dans notre tête. Mais surtout au plus profond de notre cœur…

Quelques minutes plus tard, la belle se retrouva dans un long couloir sombre. La main droite délicatement posait sur le mur, elle avançait, presque en nageant sur les parois du vieux mur qui devait vraiment dater aujourd’hui. Il y avait tellement de poussière qu’on pouvait apercevoir – en plissant l’œil – des traces de doigts. Chloé essaya de ne pas se faire repérait par les tableaux, pour éviter tout ennuis en ce moment. Elle en avait trop, beaucoup trop. Surtout pour une préfète qui essayait de faire son maximum pour tracer son chemin. Que dis-je ? Pour tracer sa vie. Son chemin, il était déjà tout tracer dans son esprit. Elle savait où elle allait, et c’était peut être ça qui était incroyable chez elle. A chaque fois que Chloé faisait quelque chose, on avait l’impression que s’était prévu depuis…des lustres ! Soupir. Elle était bientôt arrivée, il ne lui restait plus que quelques mètres avant d’atteindre la porte de sortie. Cette immense porte en bois vernis, qui grinçait sèchement quand on l’ouvrait avec colère. A croire qu’elle savait capter nos émotions les plus enfouies en nous. Le monde magique étonnera toujours Chloé.

Le voilà. L’air frais ! Ce vent paisible qui venait se frotter à la jeune préfète. Ils étaient seuls, tout les deux, face a un horizon des plus merveilleux. La Lune était au rendez-vous, est pleine en plus de ça ! Les étoiles, elles aussi, n’avaient pas manquées de venir. Elles étaient des dizaines et des dizaines dans le ciel, brillant de milles feux. Chloé respira alors jusqu’à se dirigée vers le lac. Ce lac sombre, qui renfermait les plus lourds secrets. Des secrets que plusieurs élèves avaient essayer de découvrir. Certains disaient même qu’il enfermait une gigantesque créature. Chloé n’avait jamais voulu aller voir. Si la nature a ses secrets, c’est qu’elle doit avoir une bonne raison. C’était comme les êtres humains : ils ont tous des secrets, et ne les révèles pas obligatoirement, pour une raison bien précise. Prise dans ses songes, elle ne manqua pas d’entendre un bruit étrange. Un bruit qui venait sans doute de derrière. Mais elle avait beau se retourner, il n’y avait personne. Soupirant légèrement, elle continua sa route. Mais ce bruit refit surface…Toujours personne.

* Mélancolie * - « Il y a quelqu’un ? Si c’est le cas, montrez-vous.. »

Bizarrement, elle avait un mauvais pressentiment. Qu’allait-il se passer ? Ca, seul le temps pourrait nous le dire. Mais tout le monde sait que le temps aime le suspens.. Ce qui nous ronger les nerfs. Mais c’était cela qui était amusant.

Invité

{ J'suis là. Superbe rp ... j'éspère que ma présence ne te dérange pas unsure

' longtemps que j'voulais rper avec toi =) }

Escapade. Quel beau mot. Un goût spécial. Sourires. Elle l'avait fait ! Incroyable, mais vrai. Elle était là. Clandestinement. Beau mot, lui aussi. Une criminelle, elle était une criminelle. Clandestine.

Noémie éclata d'un rire frais, ravie. Elle allait passer la nuit ici. Oh, une nuit, juste une ... elle n'oserait pas plus. C'est qu'elle était légèrement froussarde. Bon, elle était adulte à présent. Elle avait des " responsabilités ". Et surtout, elle n'avait plus le droit d'entrer dans l'enceinte de l'école. Que risquait elle? La jeune édutiante se pinça les lèvres, se gratta légèrement le front. Aucune idée. Etait ce vraiment grave? Allait elle être ... punie ? Elle était majeure. Ma-jeure. C'était à la fois super et chiant. Super : elle était libre. Chiant : elle était adulte. Tout le monde savait que le monde des adultes était chiant au possible. Noémie se se redressa légèrement, les sourcils fronçés. Elle s'était fixé comme objectif d'être différente des autres adultes. Voilà le meilleur moyen de le prouver : passer une dernière journée à Poudlard. En repensant à comment elle était entrée, elle éprouvait un délicieux sentiment de force. Se fondre dans la troupe, sans que personne ne la remarque : ne fallait il pas être une actrice incroyablement douée pour cela? Enfin, trêve de flatteries : il fallait s'organiser. Elle ne pouvait évidemment pas aller dormir dans un dortoir. Elle passerait donc la nuit dehors, dans le parc. Rien qu'à cette idée, elle frissonna. Les nuits étaient fraîches, ces temps si ... sauf qu'elle était sorcière. Avec un sourire plein de malice, Noémie agita sa baguette pour faire apparaître un délicieux petit feu, qui crépitait doucement au fur et à mesure qu'il s'agrandissait. C'était très sommaire, mais efficace. La jeune fille sentait déjà la chaleur s'insinuer doucement dans son corps, détruisant progresivement chaque parcelle froide qui la recouvrait. Elle allait s'endormir ... c'était forçé. Aussi ne résista t'elle pas, et se laissa plonger dans un sommeil - elle l'éspérait - silencieux.

L'herbe. L'herbe gelée, l'herbe glacée : c'est cela qui la réveilla. Elle grogna un juron à cette dernière - qui, visiblement, s'en foutait - et se redressa lentement. Ses membre étaient ankylosés : elle avait eut une idée stupide, décidement. Elle se leva, éteignit d'un nouveau coup de baguette le feu mourant. Bref coup d'oeil à sa montre : 1h45 du matin. Avec un soupir résigné, Noémie passa sa main dans ses cheveux, et laissa le vent l'entraîner ... vers le lac. Le froid la mordit aussitôt, violent. Elle pesta une nouvelle fois. Contre qui? Contre quoi? Peu importe. En ce moment, elle maudissait le vent comme elle aurait pu maudire une tarte au citron. La nuit était belle pourtant ; poignante même. Elle avait raté l'allumage des étoiles, dommage. Noémie adorait voir ces petites lampes éclore les unes àprès les autres, avec un bref éclat, avant de ressombrer dans l'annonymat. Elle songea soudain que c'était la dernière fois qu'elle verrait tout cela d'ici, le lac, le château. Son coeur retomba brusquement, avec un souffle semblable à un gémissement. Elle repassa une main dans se cheveux, comme elle le faisait quand elle était gênée. Car en sens, elle avait trahi Poudlard. Elle s'était promi de devenir professeur ici, et avait finit serveuse dans un bar.

Noémie se laissa choir sur le sol; à un mètre de la berge. Il fallait qu'elle profite, qu'elle aspire un maximum de bonheur, de cette ambiance particulière qu'il y avait ici. Les mains à plat sur le sol, elle se laissa engloutir par le ciel bleu foncé. Ses yeux commencaient à papillotter, quand ...

* Mélancolie * - « Il y a quelqu’un ? Si c’est le cas, montrez-vous.. »

Panique. Nono resta collée au sol, respirant à peine. A en juger au timbre e la voix, c'était un élève de sexe féminin. Elle ne saurait situer l'année exacte, mais c'était un bon début ... pas un adulte, c'était déjà ça. Restait à éspérer que les élèves aient le sens de la solidarité. Relâchant légèrement son souffle, Noémie se releva doucement. Courage. Sortant sa baguette, elle murmura un bref « Lumos ». Lumière. Une jeune se tenait devant elle, face à elle. Très jolie. Noémie ne put se retenir, et lissa rapidement sa chevelure cuivrée. Quitte à être découverte, autant être présentable. Elle jaugea l'inconnue du regard. Etait elle capable de tenir sa langue? Avec un haussement de sourcil résigné, Noémie s'éclairçit la voix, baissa sa baguette ( son geste pouvait être interprété comme menaçant ), et commença calmement :

*~ Insolence ~* - « Il y a moi. Moins fort, s'il te plaît ... »

Elle sourit légèrement à l'idée qu'on pourrait la prendre pour une clocharde. Inspection de sa tenue : un jean bleu sombre et une chemise blanche, un peu débraillée. Noémie soupira à nouveau. C'était sûr, comme clocharde, elle était très convaincante. Un rien inquiète, elle soutint le regard de la jeune fille. Silence.

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