1° cours: Les Détraqueurs et les Inferi [6èmes/7èmes années]

La brume. Défilant le long des sentiers, le long des arbres gigantesques de la forêt interdite. Une brume que tout le monde pouvait apercevoir, étant donné qu'elle était fortement visible. Elle se baladait, errant comme Chloé autour du château qu’était Poudlard. Quelques minutes de silence, des minutes impardonnables qu’on craignait tous. La jeune femme respira un bon coup, jusqu’à voir au loin des élèves qui se dirigeaient vers l’intérieur du château. Ils avaient tous des baguettes. Chloé avait imaginé le pire, ne pensant plus au cours de Défense Contre les Forces du Mal. Honte à elle. La jeune fille avait toujours adulé cette matière. Ces prises de risques. Elle fit alors quelques pas, suivant la trace de ses camarades assez nombreux. Certains riaient, d’autres soupirer. Chloé, elle, restait indifférente. Neutre. Son esprit était sans doute ailleurs, ne se préoccupant plus de autres, mais d’elle.. rien que d’elle. Elle pensait à tout un tas de choses. Sa sœur, l’école, l’amour, les amis. Tout ce qui pouvait préoccuper une adolescente a peu près normale. Chloé pouvait elle parler de quelque chose de normale ? Elle ? Certainement. Elle n’avait jamais pensé à sa différence, ou plutôt ses différences. Nombreuses, d’ailleurs. Elle s’en fichait, elle vivait. Heureuse, malgré tout ce qu’on pouvait penser. Bientôt arrivée. Plus que quelques pas, et Chloé allaient se trouver dans la salle de classe de Défense Contre les Forces du Mal. Un nouveau professeur. Qui ? La jeune Wilde avait hâte de voir la tête qu’il avait, et surtout voir le caractère qu’il pouvait avoir. Un dur à cuir ? Ou encore un homme bizarre ? Chloé avait vu passer plusieurs professeurs dans cette matière. Tous différents…Enfin, presque. Elle entra alors dans la salle, le visage rayonnant. Son teint pâle était légèrement rosé. Elle fit un sourire, fière de porter son écusson de préfète (pour une fois).

* Mélancolie * - « Bonjour Professeur… »

Son sourire s’effaçait peu à peu. Sa baguette en main, un sac en bandoulière du l’épaule, elle se dirigea vers le fond de la classe. Soupir. Elle pouvait lire sur le tableau le thème du jour. Il avait l’air intéressant, même très intéressant.

Le regard furtif, Chloé contempla le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Celui-ci se présentait. La jeune préfète ne retena qu’un seul point de sa présentation : son voyage a Azkaban. Il aurait duré 5 ans, à cause d’une « erreur professionnelle ». Que voulait-il dire par cela ? Chloé n’en avait aucune idée, mais peut être que tout était expliquer dans le dossier qu’il était en train de présenter. Un dossier posé sur son bureau. Il était plein de papiers, hors Chloé avait horreur de lire autant. Mais la curiosité l’emporta, et elle était décidée à le consulter en fin d’heure. Son regard se posait sur les moindres détails de ce dossier. Comme ci elle cherchait quelque chose qui pourrait lui mettre la puce à l’oreille, de quoi hydrater sa soif de savoir pour l’heure qui l’attendait. Mais en vain. Elle ne trouva aucun indice, et se décida à reporter son regard sur le professeur. John Mandrake. Elle avait cru avoir entendu ce nom un jour, il y a quelques mois. Peut être était-ce encore une fois le fruit de son imagination… Au bout de quelques minutes, le nouveau professeur se mit à parler de ce qu’il allait faire cette année. En résumé, il allait se baser sur la pratique, et cette année sera moins théorique que les années précédentes. Chloé, heureuse d’entendre ça, fit un grand sourire.

Au fil des secondes, il s’approchait de plus en plus du fond de la classe – où était placer Chloé -. Il reprit alors la parole, regardant Chloé comme s’il s’adressait à elle. En vérité, il s’adressait bien à elle. Légèrement surprise, la jeune préfète sourit discrètement. C’était certainement un honneur que de lui accorder un peu d’importance. Habituellement, les professeurs ne voyaient même pas qu’elle était là. D’où son léger relâchement de l’année dernière… « Mademoiselle Wilde, c'est bien cela? Que pouvez-vous me dire des détraqueurs ? ». Chloé toussota, jusqu’à prendre la parole, légèrement intimidée. Elle n’était pas habituée à cela, mais l’occasion c’était présentait pour une fois, elle allait pouvoir commencer à faire gagner des points à sa maison. Un bon début, non ?

* Mélancolie * - « Oui, c’est bien cela…Hum…Les détraqueurs sont les gardiens d’Azkaban. Mais ils sont attirés par les foules et les grands rassemblements de personnes. Ils ont pour habitude de se nourrir de nos souvenirs les plus positifs et aussi de nos plus belles émotions. « Le baiser du détraqueur » tue sur place, aspirant l’âme de celui qui a affaire à lui. Mais heureusement, il existe des sortilèges pour faire fuir un détraqueur. Le Patronus, par exemple. »

Une fois tout ça dit, elle respira profondément jusqu’à attendre la réaction de son professeur. La théorie n’était pas son point fort, mais elle avait toujours essayer de faire des efforts. Et cette fois ci, elle était assez contente du résultat, même si elle était légèrement surprise que le professeur lui ait demandé à elle, et pas a un autre élève.

John a quitté la salle de classe, au prise avec un malaise. Les minutes passent, puis une forme sombre se profile dans le cadrage de porte. Elle entre, une grande jeune femme sombre, aux yeux d'un vert dérangeant.

Veuillez me donner un instant je vous prie... Monsieur Mandrake est malade, je le remplacerai donc temporairement. Je m'appelle Lareless Mainella, veuillez m'appeler madame ou professeur Mainella.

Elle survole les notes de John, puis les reposent sur le bureau et met la main dessus. Elle détaille chaque élève de son regard percant.

Alors, qui peut me résumer ce que vous avez vu jusqu'à maintenant?

C'est bien simple madame Mainella, on a rien fait du tout ! Il na même pas eut le temps de confirmer quoique ce soit parce-qu'il s'en est allé, pauvre de lui, avant ! Sinon, il nous a très vaguement dit les mots : détraqueur et inferius !

Will décroche une grand sourire à l'adresse de la jeune femme. Sourire auquel elle répond par son petit sourire en coin mystérieux.

D'accord, Il a introduit les détraqueurs et les inféris. Voyons voir...

Elle consulte le plan de disposition des élèves. Puis reporte son regard émeraude sur l'élève devant elle.

Monsieur Heargraves. Que pouvez vous me dire sur ces deux phénomènes? Qu'est ce qui les distingue?

Monsieur Heargraves. Que pouvez vous me dire sur ces deux phénomènes ? Qu'est ce qui les distingues ?

William esquisa un sourire.

Mais évidemment ! Les détraqueurs sont des créatures maléfiques, gardiennes d'Azkaban, d'où reviens notre cher professeur en train de mourir, qui ont la particularité d'enlever toute forme de bohneur autour de lui pour les remplacer pa toutes les horribles pensées qui trottent dans notre petite tête ! Pour les faire fuir, il fait bien maîtriser le sortilège du Patronus, dont la formule est Spero Patronum, mais ce sort, même si on le réussit sans la présence des détraqueurs, peut se révéler innéficace en situation.

Will sortit sa baguette, s'éclaircit la gorge et déclara en articulant soigneusement :

Spero Patronum !

Un filet argenté sortit de sa baguette d'ébène et prit la forme d'un grand sombral qui galopa dans les airs en faisant le tour de la pièce avant de se volatiliser.

Bien sûr, je ne sais pas s'il est efficace en présence de détraqueurs... En ce qui conserne les inferi, inferius au singulier, il s'agit de corps de personnes décédées ensorcelés pour exécuter la volonté de Voldemort. Les Inferi sont utilisés comme arme par Voldemort et les Mangemorts.

Comme on s'y attendait, Will avec son zèle et son insolence sans limite, prononçait le nom du maître des ténèbres avec fierté et provocation. Il esquissa un nouveau sourire sarcastique et demanda :

Qu'en pensez-vous professeur ?

hj: on m'a avisée que Voldemort n'existait pas sur MA, je réagis donc en conséquence.

Qu'en pensez-vous professeur ?

C'est by the book monsieur Heargrave, je pensais que vous auriez révélé quelque chose de plus personnalisé, mais c'est bien la définition que je cherchais... dit elle en soutenant le regard et ignorant le murmure d'interrogation que le nom de Voldemort a soulevé. Je dois cependant rectifier votre erreur. Voldemort, qui qu'il soit, ne peut prétendre avoir créé les premiers inferis. renchérit t elle calmementC'est un procédé qui existe depuis fort longtemp, depuis aussi longtemp que l'origine de la magie noire en fait. c'est une des premières choses que les mages noirs ont attemptés, contrôler les corps tombés des ennemis... En effet, quelle meilleure armée que c'elle de nos propres victimes, Totalement dévouées et loyales, sans aucune conscience? Les moldus en ont même leur version qu'ils appellent zombis.

Elle démontre ainsi que s'il comptait l'impressionner ou l'effrayer en nommant un obscur mage noir, c'est râpé. En fait elle connait son histoire de la magie sur le bout des doigts et si il y a eu un Voldemort, il doit avoir été un mage de puissance mineure. Par précaution, elle note mentalement le nom, se promettant de faire quelques recherches, au cas où.

Les zombies sont en fait des personnes encore bien vivantes mais soumises à l'emprises de substances puissantes qui simulent d'abord une mort de quelques jours, ensuite leur enlèvent toute volonté propre et crée une dépendance... Ils sont de pâles imitations de ce qui nous concerne ici.

Puisque nous sommes dans le vif du sujet, Je veux les caractéristiques physiques que vous pensez qu'un inféri peut avoir. Et fermez vos livre s'il vous plaît. Faite appel a votre bon sens et votre logique.

Elle marque Inferi au tableau, se retourne vers la classe.

Alors? Qui peut me le dire?

C'est by the book monsieur Heargraves, je pensais que vous auriez révélé quelque chose de plus personnalisé, mais c'est bien la définition que je cherchais... Je dois cependant rectifier votre erreur. Voldemort, qui qu'il soit, ne peut prétendre avoir créé les premiers inferis. C'est un procédé qui existe depuis fort longtemp, depuis aussi longtemp que l'origine de la magie noire en fait. c'est une des premières choses que les mages noirs ont attemptés, contrôler les corps tombés des ennemis... En effet, quelle meilleure armée que c'elle de nos propres victimes, Totalement dévouées et loyales, sans aucune conscience ? Les moldus en ont même leur version qu'ils appellent zombis.

Ben je vous aurez bien fait ma version perso, Fit remarquer William en haussant les épaules. Mais quand je la sors, on a tendance à me jetter. Parce-que les humain ont peur de la réalité...
Quant à Voldemort, c'est un mage noir, une connaissance étroite de mon père, qui a déjà fabriqué plusieurs inferi...

William se rassit. En effet, c'était un grand connaisseur... Avec son mangemort de père, toujours au coeur des emtreprises les plus délictueuses qu'il soit, comment ne pas déjà avoir vu de détraqueur ? Ou d'inferi ? Edward Heargraves l'avais déjà emmené dans de folles expéditions où il était courant de croiser l'un des deux... Et Edward avait besoin d'un appt, ou d'un bouc émissaire. Et William ressortait toujours glorieux de cette horrible audition, ce jeu de la Mort.

Alors ? Qui peut me le dire ?

Will bondit de son siège et débitta, sans même lever la main :

J'en ai déjà vu ! C'est vraiment horrible ! En fait, ça ressemble un peu à des noyés : leur peau est blanchâtre, gluante, poisseuse et leurs yeux... Leurs yeux sontprofondemment ancrés dans leurs orbites ! Des yeux noirs, vides et glacés ! Leur visage est émacié, marqué par la souffrance, leurs mains sont osseuses et ratatinés ! Quand l'un deux m'a touché, une vague de froid m'a submergée et j'avais l'impression de prendre des cadavres de crapeaux noyés et visqueux, comme ceux qu'on voit dans les piscines des molds, à pleines mains ! Et plus on se débat, plus ils te serrent en te dévisageant avec leur regard cadvéreux... Et plus tu hurle, plus ils essayent de te tuer, le bruit doit les énerver. On a envie de dégueuler quand une telle chose vous touche... C'est si froid... Comme si... Comme s'ils prenaientle moindre souffle de vie qu'il te reste ! Et quand on essaye de les défoncer, ils réagissent pas, ils ne sentent pas la douleur, et ls ne perdent pas de sang vu qu'ils sont morts... Et on se retrouvent face à des entraillent qui ne giclent même pas, des ongles sâles et cassés dans la peau... Voilà ce que donne ma version perso.

William resta debout, le visage grave. En fait, il aimait bien ce cours... et, miraculeusement, cette prof.

Lareless aime l'enthousiasme et la curiosité. Elle se retient de donner des points en public cependant, elle ne sait pas si cet élève en particulier aimerait.

Si ils ressembles à des noyés, c'est qu'ils étaient mort noyés. Leur apparence dépend de la cause de leur mort. J'en ai vu dans l'himalaya, ou un mage noir y avait établi un repaire sur lequels nous étions malheureusement tombés. La peau bleuie par le froid, les poils et les parkas raides et déchirées semblant s'effriter à chaque mouvement, les os saillants, le sang gelé. Leur regard ou on n'y voyait que le néant, sans une once de chaleur, de vie... Ceux là ne pourrissaient pas a cause de la congélation, ils étaient lent, maladroit a cause de leur chair gelée. Nous n'y avons échappé que de justesse.

Donc, nous pouvons dire :

Elle arrange le tableau d'un coup de baguette

Inferis

être de chairs
Morts
Etat de décomposition diverse selon la cause de leur trépas
Regard vide
Aucune circulation sanguine.

Oublions nous quelque chose?

Elle sourit soudain, ses yeux verts brillent

Watteau était là depuis le début du cours. Le professeur Mandrake était assez pitoyable. Comment les maraudeuses auraient pu confier le poste d'une matière si intéressante à un mollasson pareil? Il lui avait fallut plus de dix minutes, sans compter le titre qu'il avait inscrit sur le tableau, à commencer, je dis bien commencer, à parler du sujet du cours. C'était vraiment nul... Watteau jouait avec nonchalance avec sa plume qu'il lançait en l'air témoignant ainsi son état d'emmerdement. Bref... Cloé était assi non loin, un sourire ax lèvres. Watteau ne put s'empecher de sourire à son tour. Mais ce dernier n'était point assi près d'elle, mais d'un serpentard de 7ème année qui semblait avoir le même point de vue sur le professeur que Watteau. Ce dernier le regarda quelques intsants. Non, ce n'était pas possible!!! Il ressemblait beaucoup à son frère Jared... Cela attisa une puissante curiausité, mais il n'en fit rien. Du moins, il n'eut pas le temps.

En effet, le professeur sembla prit de mal aise, et le voir partir aussi rapidement fit comprendre à Watteau que le professeur était plus doué à fuir qu'à enseigner. Pathétique. Ce fut le professeur d'Arithmancie qui vint le remplacer. Néanmoins, malgré le paradoxe qu'il y avait entre les matières, elle semblait maîtriser le domaine, ce qui était beaucoup plus plaisant. Ce qui entraîna, don, une prise de note assez rapide. Le Serpentard semblait aimer beaucoup le sujet... Etant grandement actif... Lorsque la prof fit une énumération, Watteau leva la main et prit la parole.

|| Tom => Madame. D'après le récit que vous nous avez fait, il me semble intéressant d'évoquer un éventuelle point faible, étant donné que je ne suis pas expert... Je ne peux qu'émettre des hypothèses... Du moins, une. Etant donné qu'ils sont mis par magie noire et possèdant tous les caractéristiques des créatures nocturnes... Pourquoi ne pas utiliser le feu? Ou la lumière? Mais je pense que le feu serait plus efficace... Etant donné qu'il représente chaleur et lumière...

Watteau laissa retomber sa main. Sur son visage, on pouvait y lire une expression sérieuse mais c'était assez étrange, car voyez vous, ses dread locks retombant sur ses épaules en cascade, lui donnait un petit air je-m'en-foutisme.

Lareless - "Si ils ressembles à des noyés, c'est qu'ils étaient mort noyés. Leur apparence dépend de la cause de leur mort. J'en ai vu dans l'himalaya, ou un mage noir y avait établi un repaire sur lequels nous étions malheureusement tombés. La peau bleuie par le froid, les poils et les parkas raides et déchirées semblant s'effriter à chaque mouvement, les os saillants, le sang gelé. Leur regard ou on n'y voyait que le néant, sans une once de chaleur, de vie... Ceux là ne pourrissaient pas a cause de la congélation, ils étaient lent, maladroit a cause de leur chair gelée. Nous n'y avons échappé que de justesse."

Mouais... Marmonna William, avec une mine assombrie.

Il se tassa un peu sur lui-même pendant que le professeur Mainella énumérait ce qui avait déjà été dit. Le jeune homme, la bouche un peu boudeuse, regarda autour de lui. Son regard se posa sur un Gryffondor de 6ème année, assit à la table voisine à la sienne, à sa gauche. Ce dernier semblait surpris et Will échangea avec lui un regard complice. Le jeune Serpentard aimait bien l'allure du jeune homme, sa tête lui revenait bien. En plus, ils avaient les même yeux et le même visage, ou presque. Puis le Gryffondor leva la main et émit une hypothèse assez intéressante :

Watteau - "Madame. D'après le récit que vous nous avez fait, il me semble intéressant d'évoquer un éventuelle point faible, étant donné que je ne suis pas expert... Je ne peux qu'émettre des hypothèses... Du moins, une. Etant donné qu'ils sont mis par magie noire et possèdant tous les caractéristiques des créatures nocturnes... Pourquoi ne pas utiliser le feu? Ou la lumière? Mais je pense que le feu serait plus efficace... Etant donné qu'il représente chaleur et lumière..."

William poursuivit d'une voix surexité :

Mais oui ! Avec un sorttel que "Lumos" ou mieux "Incendio", on peut peut-être les tenir à l'écart ! mais étant donné qu'il sont souvent très puissants, il faudrait utiliser un sort suprieur comme "Lumos maxima" ou... ou un équivalent de "Incendio" mais en plus fort ! Non ?

Sur ce, le visage grave et sérieux à l'extrême, Will se raidit sur sa chaise en attendant la sentence. Lorsqu'il était tendu et qu'il attendait le verdict de quelqu'un, William était toujours dressé comme une mangouste (ou l'animal bizarre qui se met debout dans la savane... genre Timon ! XD), la mine solanelle. Mais avec ses cheveux en bataille, ses ongles vernis, ses piercing, ses tatouages, ses bijoux et ses yeux cernés de noir, ça faisait un peu, même très, bizarre. Il jeta un coup d'oeil au jeune homme de Gryffondor à côté de lui : il était dans une posture similaire ! Will esquissa un petit sourire et se mordit l'intérieur des joues pour éviter d'éclater de rire.

Watteau - "Madame. D'après le récit que vous nous avez fait, il me semble intéressant d'évoquer un éventuelle point faible, étant donné que je ne suis pas expert... Je ne peux qu'émettre des hypothèses... Du moins, une. Etant donné qu'ils sont mis par magie noire et possèdant tous les caractéristiques des créatures nocturnes... Pourquoi ne pas utiliser le feu? Ou la lumière? Mais je pense que le feu serait plus efficace... Etant donné qu'il représente chaleur et lumière..."

William poursuivit d'une voix surexité :

Mais oui ! Avec un sorttel que "Lumos" ou mieux "Incendio", on peut peut-être les tenir à l'écart ! mais étant donné qu'il sont souvent très puissants, il faudrait utiliser un sort suprieur comme "Lumos maxima" ou... ou un équivalent de "Incendio" mais en plus fort ! Non ?

Du calme!

Lance une Lareless réjouie. Voir de l'enthousiasme et une envie d'apprendre lui fait toujours extrêmement plaisir. Elle consulte rapidement le plan de classe pour voir qui a répondu.

Monsieur Watteau, j'ai le regret de vous annoncer que les inferis se foutent bien de la lumière ou de la nuit. Ca ne s'applique pas donc. Je vois cependant que vous avez hâte de tomber dans le vif du sujet, donc comment se défendre d'inferis.

Je vais vous expliquer ici la théorie et la formultion des sorts. Il est déconseillé cependant de s'exercer en dehors des cours car il y a des risques de feu. Cependant, si je ne suis pas là au prochain cours et que vous serez toujours intéressés, vous pourrez venir me voir a mon bureau, nous trouverons bien un lieu convenable pour s'exercer en sécurité.

Elle leur sourit, balaie la classe du regard avant de reprendre son exposé.

Même s'ils n'ont que faire de la lumière, les inferis sont sensible à la crémation en effet. Pourquoi? Parce qu'un feu assez puissant peut même calciner les os. Et s'il n'y a plus de chair morte et d'os a contrôler, il n'y a plus d'inferis. Soyez vigilants cependant, un inferi ne vient jamais seul a moin d'être extrêmement chanceux. Ne les laissez pas vous toucher, car leur poigne puissante est capable de faire lever la panique.

Elle laisse ses paroles faire effet, puis enchaine

Donc, le premier sort en effet à apprendre est incendio.
Il y a aussi Flambios a ne pas négliger. Grâce à ce sort, vous pourrez créer un cercle de protection autour de vous.
Les flammes bleues peuvent être extrêmement utile en mileu humide, mais leur efficacité est moindre, je présume qu'elle sont moins chaudes que les flammes orangées. Des questions mesdemoiselles et messieurs?

L'excitation faisait battre le coeur de Gemma Jane. Aujourd'hui, le premier cours de Défense contre les Forces du mal allait enfin avoir lieu. La jeune fille attendait ce cours avec impatience car s'était l'une de ses matières favorites avec la Métamorphose et les Potions. Mais pour l'heure, il allait falloir à la jeune fille retrouver son chemin dans Poudlard. En effet, alors qu'elle venait de quitter la Grande Salle où elle avait rencontré quelques amies, Gemma Jane s'engagea, au détour d'un couloir, dans l'un des vieux escaliers aux marbres vieillit et abîmé de Poudlard. Alors qu'elle montait les marches deux à deux, une petite secousse la fit perdre l'équilibre. La rouge et or s'accrocha à la rambarde, manquant de tomber. Et l'escalier commença alors à se mouvoir et à changer l'itinéraire de Gemma Jane. La jeune fille fronça les sourcils, une ombre traversa son visage.

*Il ne manquait plus que ça !* songea Gemma Jane agacée.

Les escaliers de Poudlard était imprévisibles mais, évidement, il fallait que cela tombe sur elle. La jeune fille retrouva son chemin avec quelques difficultés. Elle dut à plusieurs reprises demander sa route à quelques tableau dont celui d'une femme jouant de la mandoline et chantant avec une voix de crecelle. Ce tableau s'intitulait sobrement "Jeune fille à la mandoline". Un coup d'oeil critique suffit à assurer à Gemma Jane que la jeune fille était plutôt une femme d'âge mûr. Pour réponse, le personage du tableau chanta qu'elle se trouvait au quATRièME éTAgE de l'aILE OuesT. Gemma Jane remercia brèvement le tableau et disparut avant qu'elle ne se remette à chanter.

La cloche retentit lorsque Gemma Jane posa un pieds sur le pas de la porte de la salle de Défense contre les Forces du Mal. Le professeur était installé à son bureau tandis que quelques élèves venaient de s'installer.

"Bonjour Professeur, Gemma Jane Wickam, en 6ème année à Gryffondor !"

*******

Le cours passa. Le Professeur Mainella abordait les détraqueurs et les Inferis, un sujet des plus interressants mais surtout des plus utils. Le monde magique était à ce point troublé que personne ne pouvait dicerner dans quel camp se trouvait telle ou telle personne. Peu étaient neutres...Mais entre l'obscurité et la lumière, il fallait faire un choix. Gemma Jane avait fait le sien depuis longtemps. La jeune fille n'avait aucun goût pour les intrigues ou pour la magie noire. Elle ne croyait qu'en la magie blanche et ses vertus.

Gemma Jane suivait le cours avec attention et assiduité sans omettre de prendre quelques notes. La jeune fille leva la main.

"Madame, vous venez de dire que le plus souvent les inferis se déplaçaient en groupe..En général, combien sont-ils ?"

Lareless a le regard vaguement douloureux un bref instant, avant de se tourner vers l'élève. Elle lui répond en toute simplicité.

Autant qu'il y a de morts mademoiselle. Quelques uns, des dizaines des centaines ou des milliers... qui peut savoir.

Reprenant contenance, elle regarde brièvement les notes posées sur le bureau.

Mmm... nous avons fait le tour des inferis semble til. Je lance un dernier appel d'autres questions avant que nous abordions les détraqueurs?

Elle s'assied tranquillement, fixe la classe. Ils sont bien, pense t elle. Ils apprennent vite et sont avides d'en savoir plus. POur faire la part des légendes sans doute. Elle aussi à été comme ca. Elle l'est toujours d'ailleur. Ca lui plait.

Lareless grimace légèrement.

Un instant je vous prie. Je pensais pouvoir m'en passer...

Elle ramasse dans un sac une petite fiole d'un liquide clair. Débouchant le flacon, elle le porte à ses lèvres et en avale une infime gorgée avant de le reboucher soigneusement. Elle remarque le regard des élèves, sourit.

Ne vous inquiétez pas, c'est une potion pour faciliter la guérison d'une ancienne blessure. Si vous êtes curieux sur la composition, demandez au professeur Fowl c'est lui qui me les concocte.

Elle range la petite bouteille, se cale dans le fauteuil en attendant que la mixture fasse son effet.

Bon.. Les détraqueurs. Quand on en voit un, on espère ne plus jamais en croiser d'autres. Heureusement ils sont rares. Qui peut me donner les caractéristiques d'un détraqueur sans ouvrir son bouquin?

Eh bien, Madame, les Détraqueurs, sont très grand, et porte une sorte de tunique noire, qui les recouvre entièrement. Ils ont la peau comme putréfiée, recouverte de croûte. On ne voit pas leur visage à moins de devoir recevoir le baiser du Détraqueurs, ce qui est le pire châtiment pour un prisonnier, car les détraqueur aspire l'âme de sa victime à travers sa bouche. Enfin, si on peut dire une bouche, je dirais plutôt un trou béant. Lorsqu'on se trouve à proximité d'un d'eux, toute sensation de bonheur vous quitte, et vous ne gardez plus en mémoire que les pires souvenirs de votre vie... Euh, j'ai entendue dire qu'ils produisaient une sortes de râle par leur bouche, si on peut dire comme ça. C'est vrai?

La dessus monsieur Parker, je ne sais pas personnellement. La théorie dit que oui. Je ne suis jamais restée assez longtemp à Azkaban pour me pencher sur la question. Je faisais mon boulot et c'est tout. Mais votre description est exacte.

Elle regarde chacun des élèves.

Les détraqueurs, même s'ils sont très rares, sont les créatures maléfiques les plus connues. Nombres comptes pour enfants les mettent en vedette. Ils jouent sur la peur. Ils sondent instinctivements notre âme pour en sortir le pire souvenir, celui qui nous enlèvera toute velléité de résistance.

C'est ainsi qu'ils piègent leur victimes. Que pouvez vous me dire d'autre sur els détraqueurs?

Elle croise les bras, attend des réponses.