1° cours: Les Maléfices [4èmes/5èmes années]

Invité

Le premier cours du matin s'était bien déroulé, John s'en était bien sorti avec les jeunes élèves qui, pour la plupart, avaient été attentifs aux paroles de l'ex-auror. C'était maintenant le tour de jeunes gens plus âgés, peut-être plus matures pour certains, qui devaient certainement posséder plus de connaissances dans la matière qu'enseignait John. Bien que le cours devait être intéressant, le professeur n'était pas vraiment enchanté à l'idée de passer des heures sur de la théorie. Mais même si son domaine révélait plus souvent de la pratique dans le passé, il devait faire cesser ces réclamations incessantes contre la théorie et l'enseigner aux élèves.

John était assis sur son bureau, l'esprit perdu dans ses pensées, fixant le tableau noir sur lequel était inscrit le titre du cours de la matinée. D'un geste lent, Mandrake attrappa sa baguette magique posée à sa droit et effaca le titre écrit en blanc pour le changer en celui que les élèves de quatrième et cinquième années allaient suivre.

Les Maléfices.

Puis Mandrake rangea sa baguette dans poche, se leva et sortit de la salle de classe d'un pas lent, prenant le temps d'observer le soleil qui se faisait timidement apercevoir par la fenêtre des salles de classe. Après tout, il n'était que une heure trente, les cours ne reprenaient qu'une demi-heure plus tard, un petit tour dans le château afin de raviver les vieux souvenirs pouvait bien être permis.

Une demi-heure après la sortie du professeur de sa salle de classe, la cloche sonna afin d'indiquer que les cours devaient reprendre. Pourtant, la salle du cours de Défence Contre les Forces du Mal était vide. La porte était bel et bien ouverte, donnant sur une salle de classe bien rangée, malgré les quelques petits morceaux de parchemins que l'on pouvait percevoir sur le sol. Les notes de Mandrake étaient posées bien en évidence sur le bureau de ce dernier et le titre était toujours inscrit au tableau en lettres blanches. Mais il manquait deux points importants: le professeur et les élèves.

Invité

La première élève, Elzykor Folayann ne tarde pas à arriver. Elle grimace en se rendant compte qu'elle est la première. Ce n'était vraiment pas dans ses habitudes, mais il était vrai qu'elle était arrivée la première à chaque cours de DCFM l'an dernier. Mais bon, Kilah était trop enthousiaste à commencer ses cours, contrairement à elle, qu'elle voulait s'y rendre beaucoup trop de bonne heure. Ça agaçait Elz, mais elle ne voulait pas vexer la petite et puis, Kilah était si sociable que bien vite, elle aurait des tas d'amis avec qui elle choisirait de passer le temps. Vivement que ce moment arrive, Elz ne tiendrait pas longtemps dans ces conditions.

Elle était vraiment la première à entrer dans la classe, même le professeur n'y était pas. Au beau milieu de la classe vide, Elz choisit sa place. Elle avise une place dans l'avant dernière rangée, en arrière, directement devant le professeur, mais presque tout les élèves. Depuis longtemps Elz avait remarqué que les professeur, de leur bureau, ne voyait pas les élèves derrière le premier devant lui. C'était donc la place idéale.

Elle hésite un moment. Pourquoi ne ressortirait-elle pas pour revenir lorsque le cours commencerait ? Quoique si elle reste, elle pourra garder sa place. Non, la meilleure idée était de rester ici. Elle remarque alors au tableau les deux seuls mots inscrits ; Les Maléfices. Ah, voilà qui serait intéressant ! Enfin de la matière amusante, mais surtout digne d'intérêt. Elle remarque aussi des tas de papiers sur le bureau du professeur. hehe

Elle va rapidement porter son matériel à la place qu'elle s'est choisit et revient au centre de la classe.

La jeune Serpentard hésite une seconde, puis marche droit vers le bureau. C'était rien de jeter un oeil. De toute façon, il n'y avait sans doute rien de personnel, sinon, il était improbable que le professeur l'ait laissé sans surveillance. L'an dernier, elle avait fait pareil lors d'un cours de DCFM, sans faire exprès. Des notes étaient sur le bureau et elle était allée y jeter un oeil. L'an dernier, elle s'était fait surprendre par le professeur Rocstone. Il avait lancé à la blague que si elle arrivait à déchiffrer son écriture, il était bien prêt à laisse traîner ses notes avant chaque cours si elle arrivait tôt. Elle avait réussit et il avait joué le jeu. Cette année n'allait certainement pas être la même chose et elle n'avait aucune idée de qui pouvait bien être le professeur Mandrake. Bon, elle l'avait vu lors du banquet de répartition, mais elle ne le connaissait pas encore. Mais ça ne tarderait pas.

Elle va donc vers le bureau et jette un oeil sur les papiers et les notes sur le bureau. Elle ne se soucie guère d'être prise sur le fait. Elle ne risque pas grand chose, elle ne fait rien de mal, elle ne touche même pas. Elle ne fait que regarder ce qu'elle voit. Dans le pire des cas, elle aura une retenue ou une perte de points, sinon une réprimande. Au mieux, elle n'aura rien du tout. Les risques négatifs n'était pas pire que les bénéfices personnels qu'elle pouvait tirer de ce coup d'oeil.

Samuelle, bien qu’elle ne l’aurait jamais admis, s’ennuyait… Ce qui l’ennuyait le plus, était son ennui… La fantôme n’avait pas choisi son état ectoplasmique et le concept d’hanter jusqu’à la fin l’avait toujours effrayée… À ce moment précis de la journée, Samuelle entrevoyait l’éternité à s’ennuyer avec une franche horreur.

Furetant dans les couloirs, elle entendit des élèves parler de leur cours de maléfices et s’y rendit avec d’avantage d’empressement qu’eux… C’était son principal intérêt dans sa vie, les sortilèges et les maléfices. Entrant dans la classe elle vit une élève nerveusement penchée sur les notes du professeur… « AH-HA! » pensa-t-elle, un sourire vulpin étirant les coins de sa bouche…

S’avançant subrepticement dans la classe, aussi silencieuse que seul un fantôme peut l’être, Sam s’approcha de la gamine… Elle allait lui donner la frousse de sa vie! Sans sympathie pour l’élève, malgré ses propres antécédents de tricheuse invétérée, Sam se glissa derrière elle et hurla un gigantesque : « BOU!! » Ricanant méchamment, la fantôme se délectait de l’expression proche de la panique de la gamine. « Prise sur le fait! On voulait prendre une petite longueur d’avance sur les autres? Comme c’est perfide! Apprenez, fillette, que lorsqu’on commet un tel crime, on ferme la porte… Les quelques secondes où tourne la poignée permettent de se créer une contenance… » fit-elle en secouant l’index sous le nez de la jeune fille et en s’exprimant d’un ton docte.

Invité

Comment pouvait-on être en retard à un cours lorsqu'on est professeur de ce même cours? Même John n'arrivait pas à répondre à cette question... Une ballade dans le château eut vite fait oublier à l'ex-auror ses responsabilités de professeur et les souvenirs avaient ressurgis comme si John était encore élève de cette école. Que de bons moments passés dans ce vieil endroit pour l'ancien Gryffondor, des études acharnées, des matchs de quidditch intenses et des moments de tranquilité passés à bavarder dans les couloirs ou à se reposer près du lac. John aurait dit sans hésiter que les deux années d'étude à Poudlard avait été les plus belles années de sa vie...

Mais aujourd'hui, il était devenu professeur, et la cloche venait de retentir, annonçant le début de son deuxième cours de la journée. John se dirigeait d'un pas calme vers l'escalier qui le mènerait au premier étage, où se trouvait sa salle de classe. Il croisa quelques élèves qui se pressaient pour aller en cours, ou à la bibliothèque pour les premières recherches de l'année. Mandrake regarda d'un air pensif tous ces jeunes élèves qui bavardaient entre eux et qui s'amusaient, quelques regrets se faisaient ressentir au fond du coeur du professeur de Défence Contre les Forces du Mal...

Mais le travail l'appelait, et John arriva à la hauteur de la salle de classe. Il jeta un coup d'oeil dans celle-ci et aperçut une jeune élève qui observait les notes que Mandrake avait oublié sur son bureau. "La curiosité est un vilain défaut" mais John aimait bien les élèves qui s'intéressaient un peu à tout et qui cherchaient à améliorer leurs connaissances. Certes, cette jeune Serpentard n'allait pas apprendre grand chose des quelques notes que Mandrake avait écrit sur ces feuilles, c'était simplement un plan de son cours, les grandes lignes de ce dont il allait parler aux élèves, la théorie, il l'avait en mémoire, ainsi que les connaissances qu'il devait transmettre.

C'est alors que John aperçut un fantôme qui s'avançait lentement vers la jeune fille. Mandrake reconnut ce fantôme, il l'avait déjà aperçut quelques temps auparavant, le fantôme de Poufsouffle, Samuelle Daee, un autre professeur lui avait donné ce nom quand il l'avait interrogé. Comme quoi, la curiosité était également dans les cordes de Mandrake. Il observa le fantôme qui s'écria afin de surprendre la jeune fille.

BOU!! Prise sur le fait! On voulait prendre une petite longueur d’avance sur les autres? Comme c’est perfide! Apprenez, fillette, que lorsqu’on commet un tel crime, on ferme la porte… Les quelques secondes où tourne la poignée permettent de se créer une contenance…

La remarque semblait quelques peu ironique aux oreilles de Mandrake qui fit quelques pas dans la salle de classe, faisant remarquer sa présence. Il s'avança d'un pas lent vers son bureau devant lequel se tenaient la jeune fille et le fantôme puis il dit d'une voix douce, en prenant la défence de l'élève.

Un crime? Regarder les notes du professeur? Au contraire, je trouve que cet acte mérite des félicitations, une envie de connaître et d'apprendre un peu plus ainsi que du courage pour faire cela, mais tu es pourtant à Serpentard, c'est étonnant...

John lança un sourire complice à la jeune fille puis il regarda le fantôme sans perdre son sourire et lui dit d'un ton calme et posé.

Mademoiselle Daee, c'est bien votre nom? Je ne pense pas que votre attitude soit plus honorable, effrayer une jeune élève est plus perfide que regarder les notes d'un professeur par curiosité, ne pensez-vous pas? Mais que faites-vous dans une salle de classe durant une heure de cours? Je ne dis pas que vous n'êtes pas la bienvenue, au contraire même, si vous souhaitez assister au cours, je ne vous l'interdirai pas, si le thème peut vous intéresser, je serai ravi d'avoir un élève de plus dans cette salle, si votre comportement reste acceptable...

Un fantôme en salle de classe, l'idée était intéressante aux yeux de Mandrake, pourquoi fermer ses connaissances à ceux qui voudraient y accéder? John s'avança, contourna son bureau et s'assit sur sa chaise avant de tirer les notes qu'il avait laissé vers lui puis d'y jeter un léger coup d'oeil pour ensuite relever la tête vers l'élève et le fantôme. Puis il dit d'un ton sympathique.

Je ne pense pas que vous ayez pû tirer quoi que ce soit de ces quelques notes. Le plan du cours ne vous sera pas d'une grande utilité pour votre futur métier, quel qu'il soit. Maintenant, si vous voulez bien retourner à votre place, je pense que vos camarades ne vont pas tarder à arriver, mais vous ne m'avez pas donné vottre nom...

Oui, elle ne lui avait pas dit comment elle s'appelait, il venait seulement de s'en rendre compte, il en était temps... Mandrake ne bougea pas, il ajouta simplement une petite remarque malicieuse.

Mademoiselle Daee, c'est à vous de voir si vous souhaitez rester dans cette salle de classe, vous pouvez prendre place si vous le souhaitez. Et si les autres élèves tardent trop, peut-être aurez-vous l'occasion de savoir à l'avance quelques notions et ainsi d'en savoir plus qu'eux mademoiselle.

Il avait ajouté cette dernière remarque à l'attention d'Elzykor, à qui il adressa un léger sourire en coin avant de reporter son attention sur le plan de son cours. Léger, tel était le plan, mais les connaissances étaient bien plus importantes, et Mandrake pourrait les transmettre aux élèves qui se faisaient attendre dans la salle de classe.

Invité

Elzykor ne touchait même pas aux notes, elle ne faisait que regarder. Bah, y'avait pas grand chose à apprendre de plus, si ce n'est que le prof n'avait pas l'air de planifier à la seconde près. Tant pis pour lui. Quelques sorts à savoir, quelques notions, rien de bien intéressant... mais ça lui en apprenait un peu plus sur le professeur.

Une légère sensation de fraîcheur, mais avant qu'elle ne réalise que ce n'est pas qu'un courant d'air, elle se fige en entendant un « BOU!! » sonore. Elle se retourne et se retrouve face à un fantôme. La fantôme de Poufsouffle. Visiblement, le fantôme lui fait des reproches, mais un quelque chose dans ses reproches ressemble plutôt à une vantardise... ou un conseil. Ouais, le fantôme venait lui donner des conseils, à elle, Elzykor Folayann ! Pffff ! Non, mais !

Oh, Elz lui aurait balancé une réplique cinglante, mais elle n'en a pas le temps. Le professeur fait son entrée et, d'emblée, prend sa défense. NON MAIS ! Elle déteste ça ! Elle n'a besoin de personne pour la défendre ! Elle avait la réplique parfaite, une raison logique, quoique modifiée à son avantage. Le professeur Mandrake semble être étonnée que la curiosité soit présente chez une Serpentard. Mais de quelle planète il venait ce type ? Elle n'était pas qu'une Serpentard, elle était Elzykor Folayann et il était bien loin de se douter de ce qui la poussait vraiment à fouiller. Mais si ça lui plaisait de croire que ça prenait du courage et bien soit. Cependant, elle tente de ne pas perdre sa superbe, malgré la contrariété qui se glisse dans son corps. Si elle déteste se faire conseiller, surtout par un fantôme, elle déteste encore plus qu'on prenne sa défense sans que ce soit prévu.

Cependant, tout ça pouvait virer à son avantage. Le discours de reproche du professeur Mandrake au fantôme avait quelque chose de bien, ça lui permettait de réfléchir au comportement à adopter. Il y avait un de ces éclat dans les yeux du fantôme. Et puis, elle ne l'avait jamais menacer de tout révéler. Ça n'avait pas semblé être son but, mais plutôt de lui montrer qu'elle avait peut-être fait une erreur. Le regard acajou d'Elz passe du fantôme au professeur

- Oh, faut pas gronder le fantôme, elle a pas tort. Mon comportement n'est pas des plus acceptable. C'est très impoli de fouiller les notes d'un professeur. Mais bon, l'an dernier, j'avais la permission de monsieur Rocstone, alors j'ai pas fait gaffe pour le premier cours... les notes de monsieur Rocstone étaient plus... révélatrices... dommage... enfin... je suis Elzykor Folayann. Et ouais, de Serpentard. Oh, miss Daee, vous pouvez rester, vous pourriez donner des trucs de fantômes, non ?

Un grand sourire perfide à l'adresse du fantôme, puis encore plus au professeur. Sans attendre, elle s'éloigne du bureau et se dirige vers sa place. Elle se retourne d'un bloc et regarde Samuelle.

- Ah... charmantes les pantoufles.

Un autre regard à l'éclat acajou, appuyé d'un sourire mielleux.

La fantôme rigola franchement à la proposition du professeur… Comme si un sortilège pouvait lui être encore utile; elle était morte, et tout ce quelle savait de la défense contre les forces du mal ne l’avait pas aidé…

Samuelle prit un air adorablement contrit, un air que seul une longue pratique peut vous permettre de bien maîtriser : « Je ne crois pas, monsieur, que quiconque ne m’ait jamais taxé d’honorable… » fit-elle, un sourire énigmatique creusant une fossette. « Comme c’est mignon! Faudra qu’on cause, vous et moi! »

Si l’ennui ne l’avait pas dévorée, sans doute aurait-elle montré les pires facettes de sa personnalité, exigeant de savoir de quel droit ce jeune blanc bec se permettait de lui dicter son comportement et d’exiger qu’elle ait une attitude acceptable. Elle avait déjà tout le syndicat fantomatique sur le dos, on allait pas en rajouter hein! Mais quelque chose la retient.

En effet, Samuelle a trop longtemps joué la comédie pour ne pas remarquer les subtils changements d’humeur de la gamine. Elle est furax! Mais elle se contient… Samuelle étrécit ses yeux d’or, suspicieuse, lorsque la fillette propose de s’inspirer de ses conseils… « Oui, elles sont très importantes ces pantoufles… » énonça la fantôme en tirant sur la jambe de son pyjama pour dévoiler les lapins en peluche rose et prendre le professeur à témoin… Sans rien révéler d’autre au sujet de l’importance de porter de telle pantoufle, la fantôme traversa la classe et vint calmement prendre place à côté de Miss Folayann. « Je n’ai pourtant pas l’impression que vous ayez tant besoin de conseil, fillette… Pourtant c’est si gentiment demandé! Qui suis-je pour vous refuser mes conseils! » expliqua Sam, affichant un sourire en tranche de courge. La fantôme tendit une main ectoplasmique : « Samuelle Daee, Sam… Scellons donc là notre future collaboration! »

Le premier cours de la journée avait été celui de Potion... et Ella s'était bien fait remarqué... Elle en voulait à sa soeur, Yliah, pour le coup du réveil ensorcelé. Après avoir attiré l'attention de tout le monde à son arrivée dans la salle, Ella s'était tenue tranquille, enfin presque, jusqu'a la fin du cours. A la sonnerie, elle sortit rapidement de la salle, non sans se cogner une nouvelle fois contre un bureau et lacher un nouveau cri de douleur. La petite chef de la famille Despwal était aussi un peu, beaucoup, maladroite... et se cognait souvent... Mais parfois elle le faisait aussi exprès, c'était un moyen de faire de nouvelles bétises sans se faire engueuler... "Pas ma faute, j'ai glissé" la superbe excuse.

Le prochain cours se déroulait au premier étage, le cours de DFCM... Elle était bien triste de ne plus avoir Monsieur Rockstone comme professeur. Elle avait adoré aller en cours l'an passé avec son prof favori. Mais maintenant elle l'avait en directeur de maison, il faut dire qu'il est bien mieu que l'espèce d'ancienne serpy qu'ils avaient avant... Une ancienne serpy à la tete de Poufsouffle... Ils avaient perdu la raison les dirlos de l'école... Heureusement qu'ils avaient réfléchi et qu'ils l'avaient jarté pour prendre le fabuleux Harkaitz...

Ella arriva devant la salle, la porte était ouverte. Elle vit le professeur qui épiait la salle et entendit un gros "BOU" Ella rigola en entendant ça et ce qui suivit... elle avait reconnu la voix de la miss fantomette qui hantait leur salle commune. Elle entra un grand sourire aux levres en saluant tout le monde. Il n'y avait qu'une miss serpy dans la salle avec la fantomette à coté d'elle ainsi que le prof. Elle salua le prof d'une voix innocente et fluette.

"Bonjour monsieur... Ella Despwal en quatrième année à Poufsouffle ^^ "

Elle se dirigea ensuite vers le fond de la salle et s'installa non loin de la miss serpentard et dit au fantome.

"Bonjour Fantomett... euh nan Miss Muelle ^^ Vous vous ennuyez dans la salle ? Dites... en passant... vous z'auriez pas vu une ou plusieurs de mes soeurs ?"

Samuelle s’avachie sur son pupitre tournant le dos à la Serpentarde, et posa nonchalamment sa tête dans sa main. La fantôme eut un bon sourire à l’adresse d’Ella. « Pas la moindre! » fit-elle en réponse à sa question… Quelque chose dans l’expression de la fantôme donnait l’impression qu’elle était ravie de cette situation : une poufsouffle, une serpentarde, un maigre professeur pour arbitrer et une fantôme particulièrement vicieuse pour provoquer les événements…« Croyez qu’on peut compter sur leur présence? » demanda-t-elle ingénument. « Pas qu’on s’ennui!! » s’empressa-t-elle de rectifier au professeur tout en se redressant spontanément… « Mais au contraire, les études en petit comité ont leurs charmes! » hehe

Les cours reprennent, veuillez continuer là où vous en étiez restés.

John a quitté la salle de classe, au prise avec un malaise. Les minutes passent, puis une forme sombre se profile dans le cadrage de porte. Elle entre, une grande jeune femme sombre, aux yeux d'un vert dérangeant.

Veuillez me donner un instant je vous prie... Monsieur Mandrake est malade, je le remplacerai donc temporairement. Je m'appelle Lareless Mainella, veuillez m'appeler madame ou professeur Mainella.

Elle survole les notes de John, puis les reposent sur le bureau et met la main dessus. Elle détaille chaque élève de son regard percant.

Alors, qui peut me résumer ce que vous avez vu jusqu'à maintenant?

Invité

Les cours de défense contre les forces du mal n'étaient pas les préférés de Yannis. C'était même dans cette matière qu'il avait les pires notes. Tant que le cours parlait de théories, il s'en sortait convenablement, ayant lu beaucoup de livres les années précédentes mais dès qu'il s'agissait de lancer des sortilèges, il n'était pas à son aise. C'est peut être cela qui lui faisait trainer les pieds jusqu'à la salle du premier étage. Il entra juste derrière le professeur et remarqua une fille de serpentard qui regardait les notes de Monsieur Mandrake. Il trouvait l'attitude de la jeune fille vraiment culotté mais le jeune professeur fit remarquer que cela était la preuve de son interessement pour la matière. S'il fallait se comporter comme cela pour montrer son envie de progresser et d'apprendre, Yannis trouvait cela stupide. Aussi se contenta-til d'aller s'assoir au premier rang, sans même prendre la peine d'aller se présenter au professeur. C'était la première fois qu'il agissait de la sorte mais il n'en avait que faire.

Puis tout s'enchaîna à une vitesse exceptionnelle. Samuelle Daee, le fantôme de poufsouffle qui prenait place dans la salle de cours, l'arrivée d'une des extravagentes Despwal, le malaise de Monsieur Mandrake et enfin l'arrivée de sa remplaçante, la professeur d'arithmancie. Il l'a trouvait très simpathique et était heureux de la voir prendre la place de l'ancien professeur. Il n'hésita pas à lever la main pour répondre à sa question.
"Nous n'avons pas eu le temps de commencer le cours étant donné que la cloche vient à peine de sonner. Néanmoins, on connait le sujet. On allait parler des maléfices"

Merci monsieur...*consulte le plan de classe* Mc Bride... Nous allons commencer tout de suite alors, fermez vos livres s'il vous plait. Je veux vos réponses à vous pas celles d'un bouquin.

Elle se tourne vers le tableau, y inscrit :

MALÉFICES

définition:

utilisation:

Effets / Prix / défense

Se retourne vers la classe.

Quelqu'un est capable de me dire ce qu'est un maléfice? Je suis certaine que vous en avez déjà au moin jeté ou recu un... Allez, ne faites pas vos timides, je sais ce que c'est.

Elle croise les bras, contemple la classe avec un regard amusé. Elle passe rapidement sur Samuelle, mais elle lui fait un petit sourire amusé.

Il était de notoriété publique, et Lareless Mainella était particulièrement bien placée pour en témoigner, que Samuelle Daee n’avait j-a-m-a-i-s consulté le moindre ouvrage de référence… Surtout pas un livre…

La fantôme s'avachit un peu plus sur son siège, croisant ses doigts sur son ventre… Sans attendre de voir si un élève prendrait la parole, elle brisa le silence de la salle de classe.

« La définition propre d’un maléfice est un sortilège visant à un méfait… C’est en effet ce que révèle sa racine latine, maleficium, pour méfait, de l’adjectif maleficus. En bref, c’est une opération magique pour nuire, doté d’un petit côté néfaste et occulte… » expliqua Samuelle d’une voix gourmande…

« La définition propre d’un maléfice est un sortilège visant à un méfait… C’est en effet ce que révèle sa racine latine, maleficium, pour méfait, de l’adjectif maleficus. En bref, c’est une opération magique pour nuire, doté d’un petit côté néfaste et occulte… »

Lareless s'incline devant Samuelle d'un air moqueur.

Votre altesse Samuelle première, princesse des maléfices qui viens me rendre visite ici pour se mettre à niveau et ensuite préparer de nouveaux méfaits? Votre présence m'honore...
Elle se redresse, contemple la salle.

Je suis décue, je vous pensais plus vif. Quoi qu'il en soit.

Elle met à jour le tableau.

Citation :: MALÉFICES

définition: opération magique pour nuire, doté d’un côté néfaste et occulte

utilisation:

Effets / Prix / défense

Maintenant quelle utilisation en fait t'on et par les poils de barbe de Merlin, ne me dites pas pour nuire.

Invité

Yannis fut assez surpris de voir Samuelle, le fantôme de poufsouffle répondre à la question de la professeur avec tant de rapidité et tellement avide de connaissances. Apparemment, ce sujet l'interessait et cela intriguait le jeune préfet. Les fantômes ne peuvent plus user de baguettes magiques et par conséquent, ne peuvent pas lancer de maléfices. Alors pourquoi ce sujet passionnait-il Samuelle, au point de vouloir participer à des cours. Il haussa les épaules et se reconcentra sur le cours. Il venait, en même temps que les autres élèves, de se faire devancer par un fantôme et pas question que cela recommence. Il se hâta d'inscrire la définition sur son parchemin et de réfléchir à la question, pas aussi simple que cela puisse paraitre à première vue puisque pour Yannis, l'utilisation qu'on peut faire de ses sorts sont explicités dans la définition. La prof attend donc autre chose de la part de ses élèves, mais quoi. Pendant plusieurs secondes, le jeune serdaigle prend le temps de réfléchir afin de constituer une réponse claire et juste sans pour autant répéter ce que venait de dire Samuelle. Mais il ne parvenait pas à savoir ce qu'attendait la professeur, c'est pourquoi, il se tut en attendant une réponse d'un autre élève

Invité

HRP:Très court et vraiment nul,mais je dois y aller et je devais donner la réponse xD

Mark n'avait pas envie de se lever ce matin,et pourtant il devait aller en cours aujourd'hui encore,et il se devait de faire gagner des points à sa maison complètement en dessous des autres.Il ne remporterait certainement pas la coupe vu leur retard mais il ne seraient pas derniers,il devaient se battre pour gagner au moins 50 point avant la fin de l'année,et 50 est un minimum éxigé,Mark en attendant beaucoup plus de la part de ses "camarades" de classe.Mais tous se croyaient des sorciers noirs car ils étaient à Serpentard et donc foutaient le dawa,et pour cause ne faisaient pas gagner de points,mais pire en perdre!

Mark s'habilla rapidos et courut avec ses affaires jusqu'à la salle où il avait son premier cours.La porte était fermée.Il ouvrit doucement sans que personne ne l'entende et s'assit tout seul à une table tout devant,pour avoir l'air intelligent,seulement avoir l'air alors.Une question fut alors posée par le prof qui écrivit au tableau.Il nota tout cela puis leva la main et dit en même temps d'une voix morne,connaissant selon lui la réponse qui pouvait être pour autant fausse.

~->C'est un sortilège qui agit comme un charme ou une puissante influence,cela n'est pas utilisé que pour nuire malgré l'éthymologie du mot qui contient "mal" qui veut dire ce que vous savez en fait^^

Elle voit l'hésitation sur les visages des élèves. Se retient de dire quelque chose en italien. L'autre prof les a tu corrigé au fouet?

C'est alors que la vois morne de Mark résonne dans la classe.

C'est un sortilège qui agit comme un charme ou une puissante influence,cela n'est pas utilisé que pour nuire malgré l'éthymologie du mot qui contient "mal" qui veut dire ce que vous savez en fait
Bien! L'utilisation des maléfices diffère en effet selon le désir du mage. Je m'explique, une potion d'amour est un maléfice. Elle inclue un pouvoir, une influence sur l'autre personne. Pourtant, celui qui l'a lancé ne voulait qu'être aimé! Au lieu d'essayer de charmer la personne, de prendre la voix difficile, il a préféré la voie rapide et aisée. Cependant cela n'est pas sans conséquences néfastes.

Celui qui utilise un sort impardonnable avec le but de faire souffrir. Le but est mal en soit. Mais s'il le fait sur un masochiste qui en veut plus pour prendre son pied. Est ce encore un maléfice?

Elle se promène doucement devant les élèves, balaie la classe de son regard émeraude.

Le but, l'effet recherché, l'intention. Le but c'est ce que nous voulons faire, l'effet recherché est ce que nous faisons, l'intention c'est POURquoi nous voulons le faire.

Un maléfice sera facilement combattu si la personne n'a pas le BUT ni L'INTENTION. Il prendra sa puissance et sera plus difficile a combattre si le lanceur a ces deux prérequis. Je vous enseigne à les combattre, vous devez apprendre quand les combattre.

Des questions?

Invité

Athéna buvait littéralement les phrases du professeur Mainella, un instant elle se demanda pourquoi elle donnait des cours d'Arithmancie alors qu'elle était aussi douée pour la DCFM. C'était vraiment domage que le nouveau professeur soit parti si rapidement. Athéna espérait qu'il serait aussi douée queLareless Mainella. Les maléfices, quel sujet palpitant! La preuve en était que même les fantômes -en l'occurence Samuelle Daee- s'y intéressent. Elle leva brièvement la main et posa sa question:

- Professeur, justement, comment savoir quand c'est le bon moment? Et lorsque un élève -je ne pense à personne en particulier- jette un sort à quelqu'un dans un couloir, juste pur s'amuser, peut on dire que cette personne est vraiment mauvaise?

Invité

Immobile, Gregory écoutait le cours en prenant des notes à tout moment, mais avec un air nonchalant. Les Maléfices. Un sujet plutôt basique pour un premier cours, mais intéressant. Il apprenait la définition exacte d'un maléfice, et il était vrai que la professeur s'exprimait avec une éloquence redoutable. Les yeux posés sur elle, il tentait de discerner ses traits, ses expressions. Elle était tantôt calme, tantôt emportée, mais semblait pouvoir se contenir avec une maîtrise peu rare parmi le corps professoral de Poudlard. Les Maléfices. Les questions posées par les élèves ainsi que les réponses données regorgeaient souvent d'informations nouvelles, qu'il inscrivait sur son parchemin. La dernière question, cependant, le fit hausser un sourcil.

Inspiration ~¤ Un adolescent qui s'amuse n'est pas comparable à quelqu'un de mauvais, pensa-t-il. Un sort lancé au détour d'un couloir montre simplement trop peu de confiance en soi ou une envie particulièrement aigüe de partir d'ici.

Il leva un instant les yeux vers l'élève qui avait posé la question mais les détourna presque aussitôt vers la professeur : que répondrait-elle maintenant? Qu'y avait-il à répondre à cette question? Non. Les élèves n'étaient pas mauvais parce qu'ils jouaient. Evidemment, Mme Mainella ne pourrait se permettre d'ajouter que certains serpentards avaient des intentions mauvaises, car en son rôle de professeur, elle n'en avait certainement pas le droit. La dévisageant, il laissa échapper un court sourire. C'était un cours intéressant - il s'y attendait.

- Professeur, justement, comment savoir quand c'est le bon moment? Et lorsque un élève -je ne pense à personne en particulier- jette un sort à quelqu'un dans un couloir, juste pur s'amuser, peut on dire que cette personne est vraiment mauvaise?

Lareless reporte son atttention sur l'étudiante devant elle.

Un enfant qui arrache les ailes d'une mouche est-il mauvais par essence? Mais qu'est ce que la définition de mauvais par ailleur?

Alors, la personne qui lance un maléfice sur une autre personne est elle mauvaise... Nous avons tous lancés un maléfice un jour ou l'autre. Sommes nous tous devenus des monstres?

Lareless se frotte le bas de dos un cours instant, fait quelques pas.

Ca dépend de Notre But et de notre Intention

si je lui fait le maléfice du bloque jambe pour le faire trébucher et rire un peu. Je ne serai pas plus mauvaise que mon voisin. Nous l'avons ou nous allons tous le faire un jour.

Si je lui fais le maléfice du bloque jambe en haut des escaliers pour qu'il se rompe le cou et le tuer en toute impunité et pour que ca passe pour un accident, Alors oui, je pourrais dire que selon nos valeurs sociales, le mage qui a fait ca est maléfique.

Le but du premier? innofensif pour jouer un mauvais tour l'intention? rire

Le but du second? Tuer l'intention, se débarasser de quelqu'un de gênant.

POurtant c'est le même maléfice. Des questions?

Invité

L'effet recherché pouvait être le même, mais le but et l'intention étaient ce qui différaient et rendaient quelqu'un bon ou mauvais. Ainsi, l'exemple donné était le maléfice du bloque-jambes. Il pouvait être exécuté pour jouer un mauvais tour ou bien pour tuer. Evidemment. Le cours était donc fondé sur l'esprit du sorcier au moment où il lance le sort, le maléfice. Gregory ne cillait pas. Silencieusement, il sentait sa réflexion rapide et ininterrompue. Une question? Il leva la main.

Inspiration ~ Le maléfice aurait donc plus de force lorsque l'intention et le but sont mauvais ? L'esprit du sorcier influerait donc sur le sortilège - qui devient donc quelque chose qui peut être façonné, transformé, selon le contexte et le sorcier, et non pas un effet produit par une formule immuable ?

Les yeux bleus de Gregory scrutaient le visage de Lareless. Il savait que la réponse allait être sûre, bien exprimée. Il voulait simplement voir si elle était complexe ou aisée, selon le temps de réflexion que s'autoriserait la professeur. Silence. Si l'hypothèse qu'il avait émise se révélait juste, cela voudrait dire beaucoup de choses. Trop. Des idées lui venaient, nombreuses.

Inspiration ~ Par exemple, reprit-il, si un adolescent veut tuer, son maléfice sera-t-il plus puissant, et plus difficile à combattre, qu'un homme qui veut jouer un mauvais tour à quelqu'un ?

Samuelle qui était morte en étant soumise à un sortilège impardonnable lancé dans un but honorable par un sorcier inspiré de bonnes intentions, prit la parole avant même que Less ait pu répondre. « Un Maléfice, c’est un sortilège et ça reste un sortilège. Correctement lancé, dans les deux cas, ça ne gagne pas en puissance si vos intentions sont mauvaises… » fit platement la fantôme.

« Par contre… La peur qu’engendre un maléfice fait avec de mauvaise intention, elle, peut influencer… Vous êtes plus vulnérable si vous avez peur… Et le genre de raisonnement que vous venez de faire montre vos lacunes et votre manque d’assurance… Et ça, ce sont les germes de la peur. » expliqua Samuelle en usurpant toujours la place du professeur. Elle termina sa réponse par une mise en garde: « Souvenez-vous toujours que l’ignorance et la peur sont les pires handicaps de la défense contre les forces du mal. Un sorcier n’est pas plus puissant parce que ses intentions et ses buts tournés vers le mal. »

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Athéna avait écouté avec la plus grande attention la réponse du professeur. L'intention était la clef de tout. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que quelqu'un qui torture volontairement, même avec "juste" l'envie de s'amuser est mauvais par essence. Y a-t-il quelque chose de pire que de s'amuser au détriment des autres, de les humilier? Elle en doutait, mais l'intervention de Samuelle laissa la place à d'autres questions.

" Souvenez-vous toujours que l’ignorance et la peur sont les pires handicaps de la défense contre les forces du mal. Un sorcier n’est pas plus puissant parce que ses intentions et ses buts tournés vers le mal."

Elle leva la main, inspira un grand coup et posa une autre question, avec la terrible sensation d'être un peu ridicule.

- Mais dans ce cas, qu'est ce qui rend un sorcier plus fort? Le désir de faire Mal? Ou la conscience de quelqu'un de bon? La naissance? Les prédispositions? Ou alors un travail acharné pour arriver à un grand niveau de connaissance?

Athéna, fixait désormais le professeur, attendant avec impatience sa réponse.

Lareless regarde Athena intensément.

Tout ca et rien de ca à la fois. Ce n'est pas la naissance qui établit al puissance. Il y a eu de puissants sorciers nés de parents moldus (elle n'utilise pas de termes préjudiciables) comme des moldus nés de parents sorciers très puissants.

Le désir de faire Mal? Le mal est tellement subjectif!!! Rien n,est ni noir ni blanc. Tout est question de perception.

Ou la conscience de quelqu'un de bon? C'est une autre notion subjective.

Les prédispositions et le travail acharné sont les deux seules choses sur lesquelles nous pouvons nous mettre d'accord. Cependant, même un mage de puissance mineure peut être extrêmement dangereux s'il pense avec ca.

Elle se tapote la tempe avec son index.

La magie est une force ni bonne ni mauvaise. C'est nous qui en décidons ainsi. En tant qu'auror, j'ai eu le temp d'apprendre que peut importe le qualificatif qu'on donne à un mage, blanc noir jaune rouge ou vert ou mauve picoté brun, ce n'est que subjectif. Pour lui, VOUS êtes le mage noir. Celui à abattre, le Mal qui se met en travers de son chemin, qui déjoue ses desseins.

Notez bien ceci. Nous somme toujours le Mal de quelqu'un d'autre. Vous devrez penser par vous même. Le sortilège, l'enchantement ou le maléfice le plus insignifiant pourrait vous sauver la vie un jour.

Elle se tourne vers le tableau, agite sa baguette

MALÉFICES

définition: opération magique pour nuire, doté d’un côté néfaste et occulte

utilisation: dépend du BUT et de L'INTENTION du mage

Elle efface le reste

Maintenant, il est hors de question que je vous enseigne les maléfices de base. Vous avez le cours de magie noire pour cela. Et même ceux qui n'ont pas cette option en connaisse.

Nous allons commencer par pratiquer le Protego. Placez vous en groupe de deux s'il vous plait. Ne vous inquiétez pas, je sais que vous avez encore beaucoup d'interrogations sur la théorie. Mais j'ai le sentiment que vous avez besoin de bouger un brin. La théorie peut attendre.

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* Donc si je comprend bien, c'est l'intention qui détermine si un sortilège est un maléfice ou si il reste un sortilège.*
Dans la salle, le bruit des plumes glissant sur le papier, rythmait les paroles de la prof. Cette femme avait vraiment de la prestance et semblait très à l'aise sur ce sujet. Pourtant, le jeune préfet ne s'attarda pas trop sur ces détails, très concentré sur le cours. Lui qui d'habitude se débrouille bien en théorie n'avait pas ouvert la bouche une seule fois. Il s'en voulait un peu mais l'important pour lui était de comprendre et de mieux réussir la prochaine fois.

Lorsque Madame Mainella annonça le début de la pratique, le visage de plusieurs élèves s'illumina mais pas celui du jeune prefet. Il n'était vraiment pas doué pour lancer des sortilèges et ce manque de confiance en lui augmentait le nombre de ses échecs. Il soupira mais se leva tout de même afin de trouver un partenaire. Il remarqua Grégory, un jeune homme de sa maison qui partageait les mêmes cours que lui. Même s'ils n'avaient jamais vraiment discuté, il lui paraissait simpa et très studieux. Yannis s'approcha donc de lui avec un sourire.
"Salut Gregory. Je suis pas très doué, voire même très nul en pratique, mais est ce que ça te dit de te mettre avec moi ?"