- Et le rêve s'envole..{PV}

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{ PV avec Aurel wub

}

Le temps passait vite, bien trop vite. Les minutes passaient, laissant Chloé seule, assise sur un banc dont on pouvait se passer. Ces temps ci, la pluie ne faisait que tomber. Battant ainsi le sol de son armée incontrôlable. Chloé regardait les simples gouttes d’eau, l’air endormie. Son regard se perdait dans les flaques d’eau, ou encore les innombrables reflets qui se trouvait sur ce sol pourtant si vieux. Les minutes déferlaient tout comme la pluie, à une vitesse impressionnante. C’était une routine interminable. Chloé ne savait pas quoi faire dans ces moments là, a part sortir, elle ne voyait pas d’autre occupation. Elle gagnerait peut être a attraper froid, mais au moins, elle aurait passer sa journée à voir d’autre chose que des mots. Etudier n’était peut être pas la solution la plus efficace pour s’occuper. Pourtant elle se devait d’étudier, en tant que préfète, elle devait montrer le bon exemple. L’exemple, tout simplement. Mais Chloé n’était pas la préfète modèle, loin de là. Comme on lui avait souvent dit, « tu n’as pas de mérite ». Elle n’en avait pas. Elle en était consciente. Son regard toujours fixé sur le sol, Chloé soupira légèrement. Munie de son habituel capuchon noir, elle n’était pas mouillée, ou du moins presque pas. Ses deux beaux iris fixés a présent autre chose. Un homme qui se dirigeait vers elle. Il avait un sourire narcissique…Il marchait droit, le regard assassin, cherchant à percer dans celui de Chloé. Deux pas de plus. Chloé le regardait à présent de haut. Il avait l’air fier, l’air qu’avait tout ces sorciers haut placer. La jeune fille pouffa légèrement de rire, jusqu’à le fixer. Ne faire que ça. Il devait se sentir désarmer. Il en tremblait presque. Chloé s’immobilisa. Plus il approchait, plus elle sentait en elle une impressionnante bouffée d’air. Elle se mordilla alors la lèvre inférieur, jusqu’à apercevoir ses grands yeux bleus la fixer. Il lui tendit alors la main, jusqu’à toussoter légèrement.

* Inconnu * - « Vous devriez aller vous abriter. C’est très mauvais de rester sous la pluie, surtout quand elle est d’une telle violence. »

Soupir. Chloé resta figé devant une telle beauté. Un rêve. Oui, c’était cela. Cet homme n’était qu’un rêve, tout comme tout ce qui l’entourait. Etait-ce possible ? La réalité pouvait elle être comme cela ? Belle et attendrissante ? Chloé en doutait tellement que ses yeux se mirent à briller. Elle ne faisait plus la différence entre ses rêves et la réalité. Tout devenait flou. Elle en avait mal a la tête.

* Mélancolie * - « Je n’en doute pas. Mais j’ai pris l’habitude de ne pas faire confiance aux inconnus, même quand ils sont assez mignons. C’est une question de principe, j’ai bien peur qu’a présent, il ne vous reste plus qu’à retourner où vous étiez avant de venir ici. Mais ne prenez pas mes paroles en mal... »

Silence. Le jeune homme avait froncer les sourcils, jusqu’à partir, comme Chloé lui avait conseiller de faire. Bien sûr la jeune Wilde l’avait fait à contrecœur. Sa nature non sociable lui avait encore joué des tours, pour ne pas changer. Elle l’avait sûrement rejeté de peur de céder à la tentation. Elle était donc pleine de défauts. Comme sa grand-mère lui avait dit « Tu es une personne parfaite, à ta manière. Et n’oublie jamais ceci, tout être sur terre est unique. ». Chloé ? Unique et parfaite ? La jeune préfète pouffa de rire, jusqu’à se lever et rejoindre d’autres élèves un peu plus loin. Ils criaient tous, et riaient aussi. Ils avaient tous l’air heureux, c’était peut être de ces gens là que sa grand-mère parlait en disant « tout être sur cette terre est unique ». Ils avaient tout pour eux. Mais pas Chloé. Elle fit alors un sourire presque invisible. Son capuchon sur la tête, elle avançait toujours en leur direction, tête baisser. Ses yeux fixer toujours ce sol brumeux, ne pouvant voir le spectacle qui s’offrait à elle.

Elle trouvait ça pathétique. Tout était trop parfait, il n’y avait aucune faille. Même la pluie devenait idéale. Chloé ne pouvait supporter ça. Il fallait être réaliste, ils étaient tous des comédiens et cachaient leur peine. Bien sûr ! Car la peine est humaine.Chloé ne pouvait plus supporter leurs bruits. Elle était comme paralyser. La jeune fille entra alors directement dans un bar qui était assez près, ne pouvant plus supporter leurs cris assourdissants. Le bar était assez petit, les serveurs avaient tous la particularité d’être assez grands. Il n’y avait aucune femme, Chloé était la seule. C’était peut être pour cela que certains hommes la dévisager. D’autres riaient en la voyant passer. Mais la jeune femme avait su garder son calme, et se contenter de quelques regards dont elle avait le secret. Des regards qui vous plante au sol. se décida alors a s’asseoir, jusqu’à appeler le barman.

* Barman * - « Vous êtes la première femme qu’on reçois depuis des lustres ! »

* Mélancolie * - « Ah ? Vous avez pour habitude de les terroriser ? »

Le barman se mit alors à rire, tout en servant à Chloé sa Bière-au-Beure. Il hocha de la tête, jusqu’à afficher un petit sourire moqueur.

* Barman * - « Non, pas à ma connaissance. Seulement, les hommes qui viennent ici sont réputés pour être de vrais voyeurs. »

* Mélancolie * - « Et pervers, en prime. Ok, merci pour la courte explication. J’en prendrais note, pour ma prochaine visite… »

Sourire. Chloé commença alors à boire sa Bière-au-Beure. Le barman s’était éloigné, surveillant quand même Chloé. Il avait peur pour elle ? Pourtant ça n’empêcher pas aux autres d’hurler dans le bar. L’homme qui était assis à côté d’elle était louche. Il n’arrêtait pas de se tournait vers elle, et Chloé avait beau regarder son visage, elle ne le reconnaissait pas. Pourtant son visage lui était familier. Comme ci elle l’avait déjà vu quelque part…

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[Vla ma Melou wub

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Nous étions fin Septembre. Le jeune Haroche était venu chercher ses dernières affaires à Poudlard. Normalement, il était censé encore enseigné cette année mais il changea d’avis à la fin des vacances. Pour se lancer dans sa passion il précipitera la sortie de son album. Celui-ci est sorti dans le monde sorcier depuis quelques jours.
Le début d’un métier chanteur était peut-être le plus chouette. Il pourrait organiser de mini concert nommé show case. Ceux-ci permettaient à être plus proches de son publique et de ses quelques fans. Le côté négatif lorsqu’on se lançait dans la musique c’était de rapidement sombrer dans l’oubli.

Son sac à dos à l’épaule, il ferma pour la toute dernière fois son ancienne chambre de professeur. Au fond de lui cela le rendait mélancolique mais à la fois un avenir l’attendait et il espérait qu’il serait beau.
A cette heure ci les élèves étaient en heure d’étude, bien évidemment les professeurs surveillaient. Au moins ce serait rapide, il n’y aurait aucun au revoir à faire. Ceci n’est pas un adieu non non, Aurel écrira sous peu une lettre à ses amis intimes pour les renseigner sur ce qu’il allait se passer et qu’il n’allait pas se perdre de vue.
Il était dans le hall de l’école qui était assez vide. Seul l’écho de ses pas y résonnaient. Cette situation lui foutait le cafard vivement qu’il quitte l’école. Il s’avançait, sac à dos à l’épaule. Ses dernières affaires y étaient rangées. Dehors, il prit sa baguette pour faire apparaître une sorte de parapluie le protégeant de la pluie. Il ne lui restait plus qu’à se rendre à Pré-au-Lard pour une dernière visite éclaire et surtout pour une course éclaire.

Pré-au-Lard. Ces mots résonnaient dans la tête. Cette petite ville sorcière avait aidé le jeune chanteur à pouvoir se lancer dans sa passion. Il y avait rencontré un homme qui est actuellement son frère de cœur, son manageur l’aidant à rédiger ses textes. Grâce à cet homme il est maintenant star de la chanson dans le monde sorcier.
L’unique ville sorcière était vide aujourd’hui. Les gens s’étaient réfugiés dans les bars pour se protéger de la pluie.
Après être sorti de la ménagerie magique et avoir enfoui son paquet dans son sac à dos il s’empressa de s’avancer vers le centre du village. Tous les pubs et bars y étaient installés. C’était comme au Moyen-Âge tous les métiers étaient réunis en quartier. En s’avançant dans la ville il passa devant la vitrine du marchand de disques sorciers. A la fenêtre Aurel put voir les banderoles annonçant son propre Cd avec écrit dessus : Raphael – Hotel de l’Univers.

Un bar était assez proche. Rapidement il fit stopper le sort qui le protégeait de cette pluie battante. En entrant dans le pub Préaulien (mot inventé de mon cru XD), il remarqua que les serveurs n’étaient que des hommes assez grands. Ceux-ci devaient peut-être mesurer une dizaine de centimètres de plus qu’Aurel. Dans le bar il n’y avait tout aussi que des personnes masculines.
Il chercha en vint une place mais toutes les tables étaient prises. Mais rapidement il remarqua une jeune femme seule, assise à l’un des établis. Il crut reconnaître une ancienne élève qui était inscrite à son option. Une jeune Serdaigle qui cette année devait être en sixième année. Une jeune fille aux cheveux bruns aux reflets ébènes… même dans la pénombre il pouvait deviner cette jeune fille qui n’était autre que… mais oui Chloé Wilde. Arrivé près de la table il demanda :

- Excusez moi mademoiselle mais il n’y a plus de place, puis je m’assoire à cette table ?

Il avait pris un ton innocent comme pour faire croire qu’il ne la connaissait pas. Déposant son sac au sol Aurel s’assit et adressa rapidement un sourire à son ancienne élève. Il espérait que celle-ci allait le reconnaître.

- Chloé. J’espère au moins que tu te souviens de ton ancien professeur de Soins aux Créatures Magiques qui à ce jour si ne l’est d’ailleurs plus.

Dans sa voix se reconnaissait toujours son petit ton pudique et de timidité.

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{ Désolée du retard Aurel unsure

}

Rire. La jeune femme contempla cet homme. Son visage pâle devenait presque transparent, au fil des minutes il paraissait de plus en plus mystérieux. Un mirage ? Il ne semblait pas voir que Chloé le regardait d’un air admiratif, ses deux beaux yeux scrutant son visage angélique. Mais quelques minutes passèrent, et cet homme disparut sans laisser de traces. Chloé soupira, jusqu’à boire quelques gorgés de sa Bière-Au-Beure. Les hommes rentraient et sortaient, donnant le tournis à la jeune préfète. Elle n’aurait pas pu les compter sur ses doigts, ils étaient tellement nombreux. Mais le fait qu’elle soit la seule fille ici était signe de révolution. Les femmes étaient trop mal jugées de nos jours. Un sifflotement s’approcha. Un suspens révélant une angoisse inébranlable.1.2.3. Personne. Pourtant il arrivait toujours de plus en plus près. Chloé se retourna : rien. Peut être qu’une fois de plus, son imagination lui jouait des tours. Ce n’était pas nouveau, mais presque quotidien chez la jeune Serdaigle. Cette envie de rêver, sûrement. Le volume sonore du sifflotement alterner. Comme ci quelqu’un tournait un bouton pour qu’il paraisse plus lointain quelques fois, ou plus proche d’elle. Des rires. Elle voyait des hommes qui la regardaient, encore et encore, toujours ce sourire pervers affiché à leurs lèvres.

Une voix. Elle la reconnaissait. Elle l’avait entendu en passant près d’un marchand de disques de Pré-Au-Lard. Et cette voix, elle l’avait déjà connut auparavant. Un homme. Il s’avançait en sa direction, un léger sourire aux lèvres. Il avait demandé à Chloé s’il pouvait s’asseoir à ses côtés, la jeune fille avait fait un simple hochement de tête signifiant un « oui » ordinaire. Aurel Raphael S. Haroche. Elle le reconnaissait ! Son professeur de Soins aux Créatures Magiques. Enfin, ancien professeur. Il avait lâchement abandonner l’école ( mdr ) pour mener une « carrière professionnel » d’après ses dires. Chanteur ? Chloé n’avait pas pu s’empêcher de pouffer de rire…Voyons, être chanteur. Où était le but ? « Chloé. J’espère au moins que tu te souviens de ton ancien professeur de Soins aux Créatures Magiques qui à ce jour si ne l’est d’ailleurs plus ». Ces paroles, Chloé les connaissait. Elles résonnaient dans la tête de la jeune préfète. Que fallait-il répondre ? Chloé le contempla du regard, jusqu’à lui lancer des sourires assassins.

* Mélancolie * - « Comment vous oubliez ? Vous avez votre photo partout dans Pré-Au-Lard. Et si je voulais le faire, j’aurais déjà déménagé. Vous voyez professeur, si je peux vous appelez ainsi, abandonner des élèves pour devenir chanteur c’est…immorale. Et égoïste. »

Elle se tourna alors face à lui, le regard plein de malice. Ces quelques phrases, elles les avaient dites avec une touche de sadisme. Elle lui en voulait. Quoi de plus normal ?

* Mélancolie * - « Mais c’est votre vie, après tout… Vous êtes votre propre maître, et je pense que vous êtes assez responsable pour savoir que les paroles d’une élève comme moi, donc sans importance, ne sont pas à prendre en compte. »

Elle lui fit alors un petit clin d’œil, suivit de près par un léger sourire bien moqueur. Sa voix avait changé de tonalité, laissant place a un humour assez noir et étroit. Maintenant qu’il était là, Chloé n’allait pas le laisser partir une nouvelle fois. Le convaincre de revenir ? C’était impossible, mais elle comptait bien profiter de sa journée et parler avec lui, de sa nouvelle vie, certainement. Elle bu une nouvelle fois sa Bière-Au-Beure, jusqu'à siffler pour appeller le serveur. Elle fit un sourire à Aurel, comme pour lui dire de choisir ce qu'il voulait. Le regard admiratif, elle lui murmura quelque chose.

* Mélancolie * - « C’est ma tournée aujourd'hui. Profitez-en. »

Sourire. La journée commençait bien.

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La jeune fille n’avait pas tant changée que ça. Elle était toujours la même. Ses regards et ses sourires n’avaient pas changés. Raphael avait toujours trouvé que cette fille sortait de l’ordinaire il aimait d’ailleurs cela.
La réponse qu’Aurel attendait se fit rapidement savoir. Il ne répondit pas tout de suite à la phrase de Chloé. Bien heureusement car celle-ci sortir une autre parole. Aurel n’était pas fort d’accord avec la jeune femme. Après tout elle n’était pas dans sa tête et elle ne savait pas ce qu’il voulait réellement dans la vie. D’ordinaire il aurait tutoyé la jeune fille mais là il allait la vouvoyer.

- Vous savez Miss Wilde, en tant que professeur je ne me
suis jamais senti à l’aise. Je n’avais pas envie de poursuivre une vie où je me disais en grande partie : encore un cours à donner. Non je n’aurais pas aimé vivre cela.

Il s’interrompit quelques secondes. Dans sa tête il se remémorait les paroles de sa mère : « Ne fais jamais des choses qui ne te plaisent pas sinon tu ne seras jamais heureux dans sa vie ». C’est vrai qu’à Poudlard il n’était pas réellement joyeux. Ici depuis qu’il était dans son élément il avait l’impression d’avoir recommencé à vivre. Son poste de professeur avait comme été une pause dans sa vie d’ailleurs maintenant il renie assez souvent cette période là.

- C’est sûr que je suis maître de ma vie mais ici je suis heureux je me sens dans mon élément. Je n’avais pas envie de me sentir malheureux durant le reste de ma vie. De toute façon je ne me voyais pas professeur jusqu’à la fin de ma vie. Déjà étant jeune je voulais me lancer dans le monde musicale mais bon voilà.

Après ces paroles il adressa un sourire angélique à la jeune préfète. Ce signe semblait répondre au clin d’œil de Chloé. Siffler. C’est ce que fit la jeune femme pour appeler le serveur. Lui souriant aussi elle lui dit que c’était sa tournée alors pourquoi refuser si c’est proposé si gentiment ?
Raphael savait déjà ce qu’il allait choisir. Une bière au beurre ou une simple bière. On lui avait appris que certaines fois l’alcool était un bon moyen de se sentir zen. Il ne buvait une bière qu’avant un concert.

- Une bière au beurre pour moi.

Il planta ses yeux droit dans ceux de son ancienne élève. Maintenant qu’il n’était plus professeur il se verrait obligé de dire à la jeune fille d’au moins le tutoyer. Après tout pourquoi ne pourrait il pas sympathiser avec elle ? C’était une chose envisageable.

- Chloé est ce que tu pourrais simplement m’appeler par mon prénom et me tutoyer ? Je n’ai jamais fort aimé qu’on me vouvoie surtout que maintenant je ne suis plus trop professeur.

Un autre sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il y a encore quelques mois il ne souriait pas autant. Aujourd’hui il était énormément épanoui et cela grâce à sa passion : la musique.
Une question trottait dans la tête de Raphael. Il n’allait pas tarder à la poser à la jeune femme mais avant cela il continua à regarder Chloé.

- Dis moi Chloé, qu’es tu devenue durant tes vacances ? En tant qu’élève on n’a jamais pu parler comme des amis. Qu’est ce que tu comptes faire dans ton futur ?

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Il avait enfin répondu. Les yeux de Chloé l’observaient, le dévisageant gentiment de haut en bas. Non, Chloé ne contrôlait plus ce genre d’instant. Les moments où on ne sait plus trop quoi faire a part regarder…dans ce cas là, admirer, et surtout profiter. La jeune préfète avait souvent comparé ça avec une pomme. « Ne jamais hésiter a croquer dedans ». C’est ce qu’elle se disait des centaines de fois… Mais jamais elle ne se rendait à l’évidence. Jamais elle n’oserait se dire que ces moments là sont trop courts pour être savourés. Trop court pour être vécus… La voix d’Aurel se dissipait de plus en plus, se mélangeant aux éventuels voix que l’on pouvait rencontrer dans la salle. Chloé ne s’était pas rendu compte de la durée de son observation. Une bonne dizaine de minutes lui paraissait être quelques secondes de rien du tout. Assez. Stop ! La jeune Serdaigle essayait de reprendre son calme, se disant qu’il n’avait dû rien remarquer. Bien sûr, cela lui rendrait tellement service. Non. Non…C’était impossible. Chloé n’aurait pas oser, elle n’aurait pas pu…Non, c’était impensable…elle n’était pas comme ça… A tomber sous le charme du premier venu, et surtout pas de son ancien professeur. Chloé respira alors quelques secondes, des secondes qui permirent à des tas de questions de se poser.

Aurel expliquait le « pourquoi » de son départ. Chloé devenait de plus en plus satisfaite, ayant peur qu’il ait quitté Poudlard car les élèves de l’école l’ennuyaient. Il se décida enfin à prendre quelque chose. Une bière-au-beurre, tout comme Chloé. C’était sans doute une coïncidence qui fit sourire la jeune préfète. Légèrement perturbée, elle sifflota un air qu’elle avait entendu en passant dans Pré-Au-Lard - d’une voix plus que tremblotante -. Ses yeux ne se posait même plus sur le visage d’Aurel, elle avait tellement honte…Quand tout à coup, il reprit la parole. Aurel voulait que Chloé le tutoie, et surtout qu’elle l’appelle par son prénom. La pauvre…C’était trop demandé. Après tant d’années…

* Mélancolie * - « Euh…Entendu Aurel… »

C’était étrange pour elle d’avoir enfin l’opportunité de l’appeler par son prénom. C’était une chose qui était impensable pour elle, rien que par respect. Ce n’était pas dans ses habitudes de tutoyer un adulte, sauf ses grands parents bien sûr. Chloé était peut être un petit peu sadique et méchante, mais jamais elle ne pourrait être impolie… Vint enfin le moment où il reprit la parole. Aurel demandait à Chloé ce qu’elle voulait faire dans son futur. Pas une minute à perdre, la jeune préfète se précipita de répondre.

* Mélancolie * - « Eh bien… Déjà, je voudrais retrouver mes parents. Je ne les ai jamais connus, et j’aimerais pouvoir au moins les voir. Professionnellement, je sais déjà où me diriger. Mais je t’épargnerais les détails…Pour ce qui est personnel…Fonder une famille, et surtout essayer d’être heureuse et de ne pas me tourner vers mon passé. Je serais d’avis à partir d’ici, le pays ne m’a jamais trop plut. »

Les yeux bleus de Chloé vinrent alors s’installer sur le manteau d’un homme assis plus loin. Il avait une drôle de forme, et de drôle de couleurs assortis. Un vert anis accompagner d’un blanc étrangement vide, sans expression. La jeune Wilde continua alors dans un souffle de vent.

* Mélancolie * - « J’avais souvent penser à partir une bonne fois pour toute de Poudlard. Je m’ennuie là bas, et je n’apprends presque rien…Tout ce que je sais, je le tiens des livres ou bien de mes grands parents. En vérité, Poudlard ne m’a jamais trop plut aussi.. Je suis quelqu’un qui aime être libre, hors là bas…Je ne le suis pas du tout…Sinon, toi ? Tu comptes faire quoi maintenant, a part continuer ta carrière de chanteur ? »

« Vivre pour mourir »

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Apparemment la vie de Chloé n’avait pas été la plus belle. Elle n’avait jamais connu ses parents. Une chose qui était bien triste pour un enfant. Elle avait sûrement dû vivre avec ses grands-parents ou des personnes proches de la famille.

- J’ai un peu vécu la même chose que toi sauf que moi je n’ai simplement pas connu mon père. Il a laissé ma mère lorsque j’avais cinq ans. Aucun souvenir de lui en gros. Mais vas plus loin dans tes paroles s’il te plait. Quel métier aimerais tu faire ?

Il suivit le regard de la jeune femme. Elle semblait regarder derrière Aurel. Il ne se tourna pas pour voir ce qu’elle regardait. Ensuite, il reposa son regard sur Chloé. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme. Elle avait des yeux bleus tout comme le jeune homme. Il avait toujours aimé contempler les femmes mais ici c’était plus fort que lui, c’était comme un tic. Il aimait regarder Chloé.
Son ancienne élève aimait donc être libre. Raphael aussi aimait ce sentiment de liberté.

- Tu vois moi-même Poudlard m’ennuyait. J’aime aussi ce sentiment de liberté. D’ailleurs je me rends compte que mon métier actuel m’aidera à m’évader avec les tournées.

Les tournées. Il attendait ça avec impatience pouvoir être avec son public bien qu’au début il n’y avait jamais grand monde c’est pourquoi il fallait toujours débuter par les petites salles. Dans quelques jours il entamerait d’ailleurs de minis concerts (Ce RP se déroule avant le RP concert). Au total il y en aurait cinq. Très peu mais comme tout bon chanteur il le fallait. A son prochain album il pourrait peut-être se permettre un peu plus, voir plus grand.
Chloé lui avait demandé ce qu’il ferait à part continuer sa carrière. Bonne question.

- Je n’y ai pas encore réellement pensé. Je vis énormément au jour le jour. Actuellement je planche déjà sur mon prochain album. Perso fonder une famille c’est pas encore ce qui m’attire le plus. J’attends d’abord de trouver l’âme sœur et puis je verrai si je me sens bien avec cette personne.

Sa bière au beurre venait d’arriver. Il la prit par la hanse du verre et en but une longue gorgée. Cela l’avait rafraîchi. Il releva la tête pour regarder la jeune femme dans les yeux. Serait il légèrement envoûté ? Peut-être bien. Il lui faudra un peu plus de temps pour s’en rendre compte. A son habitude il ne serait tombé rapidement sous le charme d’une femme.
Raphael resta de longues minutes à regarder Chloé sans un mot. C’était comme si les yeux parlaient pour eux, les regards signifiaient tout.

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Assise calmement aux côtés d’Aurel, Chloé essaya de déchiffrer quelque chose dans son regard. Un signe de vie, quelque chose qui lui permettrait d’avoir des réponses. Mais il n’y avait rien, à part ses deux iris colorés d’un bleu identique aux yeux de Chloé. L’atmosphère de ce bar devenait de plus en plus attachante. Pourtant, quelque chose lui disait qu’il allait se passer quelque chose, mais elle ne pourrait dire quoi. La musique qui passait était un air de piano que Chloé connaissait. Oui, elle était sûre de l’avoir entendu quelque part. Un soir de fête, il y a quelques années déjà. C’était même elle qui jouait, assise sur les genoux de son grand-père. Une larme. Elle coula légèrement le long de la joue de la jeune préfète, jusqu’à se poser au coin de ses lèvres. Chloé aurait pu s’abstenir, surtout devant Aurel. Mais la nostalgie l’emportait encore une fois. Mais elle cessa de se torturer l’esprit à cause de ça. Aurel avait reprit la parole, lui expliquant son passé. Puis il demanda à Chloé d’approfondir ses propos. Devait-elle s’en donner la peine ? Elle n’était pas du genre à tout dévoiler, surtout à quelqu’un comme lui. Mais, par politesse, il le fallait. Alors Chloé se mit à réfléchir, essayant de trouver quelque chose à dire, ne voulant pas dévoiler qu’elle avait toujours voulu devenir Mangemorte. Deux ou trois secondes passèrent, le temps pour que Chloé trouve le nom d’un emploi au hasard. Rien, aucun nom ne venait. Pourtant, elle avait de l’imagination, mais elle n’aimait pas mentir. Surtout se mentir à elle…

- Chloé - « Je n’irais pas plus loin. Ca ne vous servirez à rien de savoir le fond de ma pensée. »

Stop ! Elle l’avait encore vouvoyé, ce qui lui était interdit désormais. Confuse, elle se mit à boire le reste de sa Bière-Au-Beure, légèrement perturbée. Son regard ne savait plus où se poser, ayant peur de croiser celui d’Aurel. Plus rien ne venait, c’était le trou noir total. Alors Chloé se mit a regarder l’extérieur. La pluie battait derrière les vitres, le ciel était gris et de la buée s’était installée sur celles-ci. Ses vitres qui étaient pourtant si propres étaient devenues floues. Il devait sans doute faire froid dehors, mais Chloé envia tout d’un coup les gens qui passaient. Ils étaient abrités sous leurs capuches, et pouvait sentir le vent. Elle les envier tellement de ne pas être dans la situation où elle se trouver maintenant. Aurel lui avait parler un peu plus tôt de ce qu’il compter faire maintenant. Un nouvel album, mais pas de famille à l’horizon. La jeune Serdaigle s’en doutait bien, fonder une famille n’était jamais dans les projets des gens « célèbres ». Soupir. Chloé commença alors à avoir mal à la tête, voyant peu à peu flou. Elle regarda Aurel une toute dernière fois, lui murmurant quelque chose.

- Chloé - « Je suis désolée. »

Ses affaires en main, elle se mit à courir en direction de la porte de sortie, laissant Aurel tout seul. Chloé enfila rapidement sa veste, remit son capuchon et se mit en marche. A présent sous la pluie, elle jeta un coup d’œil derrière elle, le voyant de plus en plus mal. Sa vue baisser, et ses forces diminuer peu à peu. C’était sans doute à cause du changement de climat. Mais ce mal de tête continua de plus en plus, l’assommant peu à peu. A peine elle refit un pas, la voilà sur le sol, inconsciente. Non, c’était sans doute un mauvais rêve. Pourquoi aurait-elle fait un malaise ? Une seule réponse était possible… Elle était trop fragile moralement, et physiquement aussi. Ses souvenirs lui avaient fait trop de mal pour qu’elle puisse se battre encore. Elle avait finis par déclarer forfait, tombant au sol. Elle n’était peut-être pas morte, non, c’était peut être juste un mirage. Mais elle voyait tous ces gens se précipitaient vers elle, se demandant qu’est ce qu’il lui était arriver. Aucune réponse. Elle avait trop lutter ces derniers temps, trop d’émotions et bien trop de fatigue accumulée. Elle aurait voulu leur crier que ce n'était qu'un malaise, qu'elle était encore en vie et qu'il n'y avait rien à voir...Mais rien ne sorti, rien du tout.

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[C'est pas fort long Mel' ^^ me rattraperai poupée Wink

]

Elle lui avait répondu. Rapidement la jeune femme but sa bière au beurre. Le jeune chanteur n’avait pas trop osé regarder la jeune préfète des Serdaigle. Il vit les lèvres de Chloé remuer elle s’excusait… mais de quoi ? Aurel n’en avait aucune idée. Cela se fit savoir lorsqu’il vit la jeune fille attraper ses affaires en enfilant sa veste. En sortant, la porte se bloqua ce qui permit à Raphael de voir la miss et apparemment elle ne semblait pas aller très bien. Lui-même attrapa son sac à dos, le mis sur son épaule en déposant précipitamment quelques mornilles sur la table de quoi payer les boissons des deux jeunes gens.
Au dehors de l’auberge il vit une foule de gens amassé autour de Chloé. Le cœur du jeune homme bâtit la chamade de peur qu’il soit arrivé quelque chose à son ancienne élève. En accélèrent le pas il bouscula les gens en s’excusant tout en essayant de masquer son propre visage. Malheur… la jeune élève avait fait un malaise.

- Veuillez reculer mesdames et messieurs il faut la laisser respirer.

Tout ce qu’il espérait c’est que sa voix ne se ferait pas reconnaître. Il n’était pas encore spécialement près pour se retrouver devant des gens qui le connaissaient – via sa musique -bien qu’un jour il y serait bien obligé. S’approchant de Chloé il l’aida à se relever en la soutenant bien. Elle était détrempée tout comme l’était maintenant Raphael.
La tenant contre lui, ils s’avançaient tous deux sous une pluie devenant un petit peu plus forte à chaque minute qui passait. Dans sa tête, Aurel avait pensé la ramener à Poudlard mais cela devait être une mauvaise idée… il allait peut-être simplement lui falloir un endroit isolé et calme. Raphael savait très bien où il devrait emmener la jeune femme. Les deux personnes passèrent devant la boutique de disques sorciers – là où étaient placardées des affiches pour l’annonce de l’album d’Aurel. En réalité il allait emmener la jeune femme non loin de Poudlard mais ce lieux était toujours située à Pré-au-Lard l’unique village britannique peuplé uniquement par des sorciers. Se stoppant net, il aida Chloé à s’asseoir sur un banc protégé par un petit abris, au moins là il ne se ferait pas mouiller par cette pluie. S’installant à côté de la jeune Serdaigle, il déposa son sac à côté de lui.

- J’espère que tu te sens déjà mieux sur ces quelques minutes de marche ?

La question était peut-être bête mais il se devait de la lui poser. Il se sentirait sûrement mieux de savoir la jeune femme dans un meilleur état. Raphael avait posé son regard sur la jeune femme, son regard ne quittait pas celui de son interlocutrice.

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{ C'est bien je trouve, sucre d'orge x] J'adore ton nouvel avatar blush

}

Le souffle coupé, la jeune femme essaya de reprendre connaissance, perturbée par tout ce qu’il venait de se passer en, pourtant, si peu de temps. A présent assise sur un banc aux côtés d’Aurel, elle fit un bref sourire, essayant peu à peu de retrouver ses esprits. Tout était calme, le froid devenait de plus en plus présent mais c’était très agréable… Les minutes passèrent unes à unes, s’alignant et ne faisant plus qu’une. D’une voix basse, Chloé murmura quelques paroles incompréhensibles, presque inexistantes. Oh oui, la jeune préfète était toujours sous le choc, c’était une première pour elle. Et elle espérait que ce soit la dernière… Se sentir encore une fois faible, Chloé en avait assez. Elle avait frôler la mort plusieurs fois, mais là, c’était le comble. Se trouver dans un endroit méconnaissable, en attendant le verdict final : vais-je mourir ? On revient très vite à la réalité, en se disant que tout peut arriver. N’importe quand, et n’importe où. Les minutes continuaient de passer, laissant les deux jeunes gens seuls. Jusqu’à ce que Aurel se mit à parler… « J’espère que tu te sens déjà mieux sur ces quelques minutes de marche ? ». Aller mieux ? Dans ces circonstances ? Chloé devait-elle mentir une nouvelle fois ? Elle qui avait horreur de ça. Il ne fallait pas que son ancien professeur s’inquiète, oh non…

- Chloé - « Je survivrais. »

C’était d’une voix mélodique qu’elle avait prononcé cette simple phrase. En fait, c’était un réflexe. Elle voulu une nouvelle fois s’excuser, mais n’en avait-il pas assez ? Et puis, ce n’était pas dans les habitudes de Chloé de s’excuser. Et surtout autant de fois, dans une seule journée… La jeune préfète devait paraître inintéressante, ou encore pire. Pitoyable. Chloé était-elle sotte à ce point ? Non, certainement pas. Aujourd’hui, elle était juste tracassée. Et donc ses habitudes s’envolèrent unes à unes. Une musique. Une simple mélodie pointa le bout de son nez, mêlant douceur et calme dans l’atmosphère qui était pourtant si tendu. Chloé se leva légèrement, sentant la fine neige lui atterrir sur les épaules, se posant sur sa chevelure, sur ses vêtements… La Serdaigle tendit les mains, comme pouvoir l’attraper. Elle voulait l’avoir rien que pour elle, qu’elles forment une unique chose. Qu’elles se mêlent et s’emmêlent encore. Vous savez, comme ces manèges qui nous font tourner la tête. Cette envie de voler, de planer et d’arrêter de vivre pendant quelque seconde. La blancheur de la neige était tellement innocente que Chloé voulait se rouler dedans. S’en imprégner. Stop ! Ramassant une fine couche de neige, Chloé s’approchant soudain d’Aurel…Suspens…

- Chloé - « Tu devrais faire attention Aurel ! »

Riant de bon cœur, elle lui jeta la neige au niveau des épaules, un grand sourire aux lèvres. Certes, Chloé avait seize ans, mais elle avait gardé son âme d’enfant. C’était surprenant de sa part, elle qui était toujours sur la défensive. Et puis, l’hiver n’était pas sa saison favorite. Non, avant, il y avait l’Automne. Ou bien le printemps ! Ces couleurs chaudes et réconfortantes, les feuilles volant dans tous les sens, se mêlant à la musique. Entraînant les gens dans une folle danse, accompagner de al nature et des airs. Malheureusement, de nos jours, il n’y avait presque plus personne pour se rendre compte de l’importance de ces moments là. La liberté, il n’y avait que ça de vrai…

{ Désolée du RP minable dry

}

Invité

[Presque un mois que tu attends ma réponse et la voilà ma poupée]

Chloé semblait aller mieux. Elle venait à nouveau de rire de bon cœur, comme Raphael l’avait entendue une seule fois seulement à Poudlard lorsqu’il était encore enseignant. De la neige… Aurel n’avait même pas pensé à ce que la jeune femme lui en lance. A seize ans, elle semblait encore avoir une âme d’enfant. Aux yeux du jeune chanteur, rien n’était plus beau que de voir une jeune personne de l’âge de Chloé, encore retomber en enfance même rien qu’un très court instant. Dans sa jeunesse, Aurel avait un peu été le même que la jeune préfète… après tout, les deux jeunes s’étaient retrouvés dans la même maison c'est-à-dire Serdaigle !
S’abaissant pour faire semblant d’attraper quelque chose au fond de son sac, le jeune homme n’avait qu’une envie : lui-même lancer de la neige sur la jeune femme… Cela faisait si longtemps qu’il n’avait plus eu le plaisir de pouvoir s’amuser. D’une main, il forma une petite boule, qu’il ne tarda pas à lancer en direction de la jeune préfète. Ce globe blanc, atterrit pile sur le dessous du ventre de son ancienne élève.

Cela lui rappelait beaucoup de choses. Avec sa mère, il pouvait des fois passer des heures dans le jardin à jouer dans la neige (cela bien avant Poudlard). N’ayant pas réellement connu son père, il put avoir la chance d’avoir une maman comme il a eut. Une maman on en a qu’une, et grâce à elle, Raphael avait pu passer une magnifique enfance. Lui en revanche, ne rendait pas spécialement la tâche facile pour sa maman. C’était un jeune homme qui n’était d’accord avec rien, qui disait non à tout, ce qui lui vaudra d’ailleurs par le futur de se rendre en colonie de vacances et ce légèrement de force. Cette leçon le rendit plus sage, plus calme et bien plus tendre.
Il regarda la jeune femme en rigolant de bon cœur. Il n’avait plus ri comme cela depuis bien une grosse année. Ce fou rire, il l’eut durant un cours. Un élève lui avait répondu quelque chose de vraiment disons… hilarant. Des moments de bonheurs, il n’en avait pas encore connu tant que cela avec ses musiciens. Ensemble, ils ne pensaient qu’à travailler un maximum pour être au summum de leurs capacités sur scène.
Il se leva du banc. Tout en s’approchant calmement de la jeune femme, il la regardait droit dans les yeux. Proche d’elle, il mima une glissade qui le fit tomber au sol. Il la tira en même temps, comme pour faire croire qu’il avait essayé de s’y accrocher. Dos contre le sol, il se retrouvait avec une jeune élève au dessus de lui…

- Excuse moi… petite plaque de verglas.

Seule excuse, qu’Aurel put inventer sur le coup. A la fois, il avait réussi à pouvoir être un peu plus proche de Chloé.