Désespoir - PV aux proches de Kaori

Invité

{ Désolée pour la qualité du RP : / }

Il faisait froid ce matin-là. Le vent avait déjà gelé les mains de la jeune Amy Shakespeare, son visage semblable à celui d’une poupée de cire se marier magnifiquement bien avec la couleur blanche des nuages s’accrochant aux cieux avec grâce. Aujourd’hui, la ministre avait décider de s’habiller le plus sobrement possible même si elle devait pénétrer les lieux si admirables qu’étaient ceux de Poudlard, la grande école de Sorcellerie. Silence. Elle sentait que quelque chose allait de travers… Un pressentiment ? Sûrement. Un truc inexplicable lui traverser le ventre, lui rongeant les parois de son estomac. Chut. Silence. Le vent ! Le lac de son ancienne école n’avait vraiment pas changé, il était toujours aussi magnifique. Plaisir. Il fallait qu’elle se détende, cette sensation était horrible. Trop horrible… Les cheveux noirs de la jeune femme battaient contre les joues de celle-ci. Ro et mince ! Amy se laissa tomber sur l’herbe d’une couleur presque brune. Plaisir. Sourire. Enfin un sourire ! Mais plus pour longtemps … Un cri ? Un cri d’horreur retentit dans le château, l’ancienne Serdaigle se redressa, sa baguette déjà dans sa main. Des pas … Mais rien. Elle ne voyait rien. Amy se mit alors à courir de toutes ses forces et rentra à l’intérieur de Poudlard. Personne. Normal … Il était aussi 3 heures du matin. Tout avait l’air calme, très très calme. La jeune femme haussa les épaules, s’apprêtant à reprendre son chemin vers le lac avant d’aller voir sa meilleure amie, Riku Harada. Amy était venue plus tôt pour voir le paysage la nuit. Hum … Pleasure. Ses yeux ne cessaient de jouir face à un spectacle si captivant … Mais … Finalement, la Ministre resta immobile. Son regard s’était jeter dans un coin du hall, près des escaliers qui menaient aux cachots des Serpentards. Une écharpe. Et celle-ci aurait pu être oublié par un élève, ou une autre bêtise de ce genre. Mais Amy la reconnue d’un seul coup d’œil. Sourire. Kaori la portée un 29 Février, le lendemain de son quatorzième anniversaire. C’était Amy qui lui avait offert… La jeune femme s’approcha et saisit doucement de ses longs doigts de pianiste le tissu en velours vert qui jonchait le sol. L’ancienne Serdaigle hésita cependant un petit instant … La Directrice de Serpentard devait sûrement dormir à cette heure-ci. Argl. Amy se mordilla la lèvre inférieure… Mais … Un détail lui échappa. Les torches allumées dans le couloir des cachots des serpents reflétaient une ombre sur le sol. Une porte ? Une porte ouverte ? La jeune Shakespeare fronça un sourcil. Peur. Espoir. Sans vraiment savoir pourquoi, Amy se mit à courir dans les cachots pour arriver droit devant la porte de Kaori. Elle était entrouverte et libérée une petite lumière bienfaitrice.

Sonatine – Kaori ? Kaori ? Est-ce que tu es là ? C’est moi, c’est Amy !

Pas de réponses. Mais si elle dormait ? Avec la lumière allumée ? Peur. Des questions se bousculaient dans la tête d’Amy. Elle n’osait pas, elle n’osait pas ouvrir la porte. Peur. Peur de voir l’horreur ou autre chose de bien pire. Sans vraiment savoir pourquoi, Sonatine se mit à pleurer. Elle n’avait pas peur de la mort, elle avait peur de la voir sur des gens cher à son cœur. Il fallait qu’elle ouvre la porte. Respire. Espoir. D’un coup sec, et une main sur sa baguette, l’écharpe autour du coup elle poussa la porte. Et là … Amy tomba sur le sol, ses genoux s’écrasant contre la pierre des cachots. Tout était saccagé, tout. Les vitres étaient brisées, les fauteuils déchirés, le bureau en miettes. Sanglots. Amy se releva et pénétra dans la pièce tout en pleurant de plus belle. La jeune femme se pencha un instant et ramassa un cadre briser où les trois sœurs Harada riaient comme des petites folles, la cassure de la vitre était faite pile poil sur le visage de Kaori. C’était le hasard. C’tait impossible. Amy pleura, pleura, dans l’espoir que son amie revienne et vite. Mais que faisait-elle là ? VITE ! Il fallait faire vite ! A quoi bon pleurer ? L’ancienne Serdaigle se mit donc à courir à toute allure, grimpant les étages à une vitesse folle. RIKU ! La fin ? Non… Sonatine ne voulait pas y croire… La porte de son bureau ! Vite ! Riku ! Amy se mit à taper fort contre la porte du bureau de la Directrice de Serdaigle …

Sonatine – RIKU ! RIKU REVEILLE TOI ! VITE ! DEPECHE TOI ! JE T’EN SUPPLIE … HANA-BI !

Désespoir.

{ Dis pas ça, c’est parfait, désolée pour mon attente par contre. }

Oh comme ce matin était glacial. Ce temps était totalement invivable, et ce n’était pas tout. Un drôle de rêve se produisait dans la chambre de la Directrice des Serdaigle. Un rêve ? Que dis-je ! Un cauchemar ! Ce n’était pas possible. Elle revivait exactement les mêmes sentiments que lorsque Kaori avait disparut pour la première fois, il y a quelques mois de cela. Elle ne pouvait y songer plus longtemps. A sa vue. Elle la vit une dernière fois. Elles commençaient tout deux à courir au loin, dans ces champs japonais. C’était lorsqu’elles étaient jeunes, les jeunes Harada traînaient souvent ici toute deux { Yuki était encore trop jeune }. Riku trébuchait souvent, comme dans ce rêve. Elle tomba, à cause d’une pierre. Généralement, Kaori arrivait, le sourire aux lèvres pour l’aider à se relever. Mais cette fois ci elle se retourna, puis partis au gallot, une expression de tristesse au visage. Non Kaori. Non. Pas ça ! KAORI, NON !

Hana-Bi – « KAORI JE T’EN SUPPLIE REVIENS ! » Cria-t-elle.

Désespoir. Elle se leva en sursaut. Stress. Oh comme elle fut en partie soulager que ce soit un rêve. Même si elle ne réalisait pas au début. Elle resta assise, en tailleur, sur ce lit qu’elle avait tant côtoyé. Elle avait un regard vide, pire que celui du Démon. Oh non. Elle n’en avait pas le droit. Elle n’avait pas le droit de partir une nouvelle fois. Comment pourrait faire Riku pour le vivre encore ? Comment pourrait-elle l’annoncer à Yuki cette fois ci ? Non. Décidemment elle se convaincu que c’était un rêve, et que ça n’allait pas plus loin. Elle se sentait bête d’avoir cru une chose si bête. Kaori, partir ? Stupidité. Elle avait promis de ne plus jamais la laissée. Elle l’avait promis. Et Riku avait confiance en sa sœur … Sourire. La Directrice des Serdaigles se leva, s’approcha de sa glace, et commença à se coiffer. Elle tirait à l’aide de son peigne sur sa tignasse noire. Le froid faisait hérisser ses poils présents sur ses bras et ses cuisses. Elle qui dormait avec une simple chemise et une culotte. Oui, il est évident qu’au lit, ce n’est pas une tigresse { Na ! =P , Je romps tous vos fantasme hein ? x] }. Dès qu’elle eut lissé ses cheveux, elle se maquilla légèrement, comme d’habitude, et enfila un jean moldus. Habillée comme ça, elle faisait vraiment garçon manqué. Une chemise vite fait, et un jean tout troué. Genre, elle ne se faisait pas super belle pour Amy, oui, car sa meilleure amie devait venir la voir aujourd’hui. Mais elle ne voulait pas faire sa fille parfaite devant elle. Elle était elle-même, Amy le savait. Et gardait son genre de Punk qu’elle avait étant adolescente. Baskets misent, il ne manquait plus qu’Amy, et la journée serait rayonnante. En parlant du loup … Le voilà qui cours dans Poudlard, et qui hurle comme une Harpie en tapant à la porte.

Sonatine – « RIKU ! RIKU REVEILLE TOI ! VITE ! DEPECHE TOI ! JE T’EN SUPPLIE … HANA-BI ! »

Peur. Oh non. Elle avait bien entendus ? Elle n’avait pas une nouvelle fois rêvé ? Riku tremblait. Cette voix. Amy. Elle hésitait à aller voir, un trop mauvais pressentiment. Trop mauvais. Déjà ce rêve, et puis sa meilleure amie dans un état affolant. Non. Impossible. Désespoir. Cette journée devait être si joviale dans ses pensées anciennes. Que s’était-il donc passé ? Riku avait les larmes aux yeux, rien que de penser. Songes. Non. Et puis a quoi bon réfléchir ? Come on ! Riku s’avança, tremblante, elle manqua d’ouvrir la poignée, puis au second coup, elle réussit. Dès qu’elle vit le visage de sa meilleure amie, Riku se figea. Rien que de la voir ainsi, lui fit couler un océan de larmes. Elle avait comprit qu’il se passait quelque chose de particulier. Cette fois ci, elle avait peur. Elle avait vraiment peur. Kaori. Kaori. Si seulement … Si seulement elle se trompait. L’écharpe. Au cou d’Amy. C’était celle de sa sœur. Peur. Larmes. Elle commença à tomber sur le sol, sur ses genoux frêle, et attrapa la main de sa meilleure amie qu’elle serra comme une folle. Pour se rassurer. Pour se dire qu’elle s’était rendormie. Mais là, ça faisait si mal. Elle arrivait même pas à prononcer un son tellement ses larmes étaient dominante. Il n’y avait que des mots. Elle lâchait sa phrase petit à petit.

Hana-Bi – « Qu’est … t-il … arrivait … à … ma … sœur ? » Silence. « … Amy … » Dit-elle, entre chaque sanglot.

Désespoir. Peur. Stress.

» Kaori Harada