Retrouvailles

Sujet: Re: Retrouvailles Mer 27 Sep 2006 - 18:59

-Me rendre... honneur?

Iranoe hausse un sourcil avant de sourir amusée. Elle soutint le regard d'Istari sans broncher tout en frissonnant. Elle fit glisser ses doigts dans les cheveux de son compagnon avant de lui répondre.

-Si... Mais qui dit que nous devons être responsables en dehors de notre travail?

La manière dont il l'appela la fit frissonner des pieds à la tête. Elle ferma à demi les yeux, savourant l'instant, la présence d'Istari et la main que celui ci faisait glisser dans ses cheveux. Elle soupira doucement et allait lui dire quelque chose quand elle entendit le sort qu'il avait murmuré à son oreille. La jeune femme rouvrit les yeux sous la surprise en même temps que le changement de température se faisait sentir sur sa peau. Elle resta un instant figée avant réaliser ce qu'il s'était passé. Elle rougit violemment tout en maudissant Istari en japonais. Elle était nue, profondément gênée et serrée contre lui, dans le parc de l'institut où ils avaient fait leurs études... Entre deux expressions japonaises, Iranoe glissait.

-Tu mériterais que je te fasse la même chose

Invité

Istari appliqua délicatement une main sur les lèvres d'Iranoe, qui n'arrêtaient pas de remuer à tout allure, proférants insultes après insultes. Alors que celle-ci ne mettait pas un terme à son flots incessant de reproches, Istari recouvrait son visage de baisers humides et tendre, qu'il ne vouait qu'à elle.

D'un mouvement du poignet, Is' provoqua leur transplannage simultannés. Les deux amants se retrouvèrent instantanément allongés sur les larges branches du chêne au pied duquel ils s'étaient trouvés l'instant d'avant. Parfaitement dissimulés par le feuillage, ils étaient à l'abri du regard de n'importe qui.

Ce qui se passa par la suite ne peut être décrit avec des mots. Toujours est-il que pendant quelques secondes, le couple Iranoe-Istari eut l'impression de ne faire plus qu'un, d'être ainsi devenu une seule et même entitée, parfaitement synchronisée, parfaitement unie, tant par l'esprit que par le corps.

Leur ébat amoureux duera de longues minutes, jusqu'à ce que finalement, d'un commun accord, ils y mettent un terme. Istari daigna user d'un nouveau charme afin de rendre à sa bien aimée les vêtement qu'il luia vait prit un peu plus tôt. Appuyés l'un contre l'autre, à l'abri du feuillage, Is' et Ira se parlait avec une douceur sans précédent.

Sujet: Re: Retrouvailles Jeu 28 Sep 2006 - 1:24

La main d'Istari délicatement posée sur ses lèvres ne changeait rien à ce qu'elle lui disait dans sa langue maternelle. Elle se sentait à la fois idiote, gênée, soumise au jugement d'Istari sur une chose qu'elle dévoilait pour la première fois et de manière totalement involontaire et... terriblement consciente de sa nudité et du corps d'Istari contre le sien. Les yeux fermés pour ne pas lire un éventuel jugement de la part de son compagnon, Iranoe sentit les lèvres de celui ci se déposer à divers endroit de son visage... Peu à peu, le flot de parole se tarit, après tout, il devait bien avoir comprit qu'elle n'appréçiait pas vraiment la "surprise". Elle le laissa continuer de couvrir son visage de baiser et ne fit aucun commentaires quand il les fit transplanner un peu plus haut...

Certes l'endroit était incongru... Mais cela ajoutait une dimension inoubliable à ce moment déjà unique.

Un long moment plus tard, Iranoe remerçia Istari d'un geste de la tête quand il daigna lui rendre ses vêtements. Une fois qu'ils furent revêtut, la jeune femme se blottit contre son compagnon et resta un instant silencieuse avant de murmurer d'une voix douce.

-Je t'aime, Istari... Ne l'oublie jamais...

Invité

- Watashi mo, Iranoe-san... watashi mo!

Usant de ses quelques connaissances éparses en Japonais, Istari articula la précédente réponse, d'une voix légèrement brisé, trahissant une certaine fatigue, mais d'une nature tout autre que la lassitude dont il s'était plein un peu auparvant, sur la rue moldue. Cette fois, la lourdeur de ses paupières était saine.

- Tu sais princesse... il faudrait que je trouve plus de temps à passer en ta compagnie... d'autant que j'ai l'impressoin qu'il se trame des choses males saines dans les coulisses du gouvernement.

L'inquiètude est parvenue à trouver en moi un refuge, et depuis cet instant, je crains beaucoup pour l'avenir du Royaume-Uni. Certains indicateurs démontrent que les institutions politiques ne fonctionnent pas si bien qu'il n'y parait...

Certains indicateurs... trahissent la soif de pouvoir de la classe dirigeane actuelle, et tout évolue dans le mauvais sens. De plus... Sir Coral, actuel premier ministre... semble prendre en grippe l'âge moindre de quelques directeurs de département, dont je fais parti.

J'ai peur de voir tout mon monde s'écrouler... J'ai peur Ira...

Il soupira longuement, avant d'apporter cette conclusion à son énoncé.

"J'ai peur... mais je t'aime, et je t'ai toi. "

Sujet: Re: Retrouvailles Jeu 28 Sep 2006 - 15:33

Un fin sourire se dessina sur les lèvres d'Iranoe quand elle nota la fatigue présente dans la voix d'Istari. Elle se redressa avant de prendre Istari dans ses bras, inversant ainsi les rôles pour la première fois. Doucement, elle glissa ses doigts dans les cheveux de son compagnon, savourant l'impression nouvelle de le sentir au creu de ses bras. Silencieuse, elle écouta Istari lui parler de ses inquiétudes tandis qu'elle imprimait à leur etreinte un mouvement doux de balancier. Elle le berçait pour l'apaiser, en espérant qu'il trouve le repos et un peu de paix au creu de ses bras. Quand Istari se tut, elle passa doucement sa main sur son front pour en chasser les rides d'inquiétudes, invisibles mais si présentes. Elle déposa un baiser sur le sommet de sa tête tout en continuant à le bercer et à caresser ses cheveux.

Elle se fichait qu'il s'endorme. Elle sentait qu'il en avait besoin. Elle n'avait pas envie de dormir. Le moment qu'ils avaient partagé quelques minutes plus tôt lui avait donné une énergie nouvelle et lui avait ouvert les yeux sur ce qui était important dans sa vie. Certes, elle le savait déjà mais là, c'était réellement différent. Elle soupira doucement et laissa son regard vagabonder sur les feuilles et les branches qui les entouraient. D'une voix douce et apaisante, elle finit par lui répondre.

-N'aie pas peur... Je suis là et sauf quelque chose d'extrêmement grave, je ne te quitterais pas et quand bien même, je serais toujours près de toi. Ne te soucie pas du ministère, mon coeur. Je suis plus jeune que toi. Si l'un de nous doit tomber, ce sera moi la première. Ton monde, c'est la lumière, pas le ministère. Je conçois facilement qu'il n'y ait que le ministère qui puisse assouvir ton ambition mais sache qu'il y a d'autres moyens d'arriver à ce que tu souhaites... Oh, ne crois pas que je t'invite de mon côté, Istari...Je te soutiendrais, quoi qu'il se passe...

Elle laissa un ange passer avant d'ajouter sur le même ton.

-Ne perds pas espoir, Istari. Fais ce qui te semble juste et nécéssaire. Je pourrais te conseiller d'abandonner tes ambitions mais je n'en ai pas le droit. Je n'en ai pas le droit et je ne le veux pas. Et de toute manière, tu ne m'écouterais pas. Mon amour, ma présence ne suffisent pas, j'en suis consciente. Mais je t'aime comme tu es.

Elle déposa un nouveau baiser sur le sommet de son crâne puis termina, d'une voix malicieuse.

-Quant à trouver plus de temps à passer en ma compagnie... que dirais tu si je te confiais une clé de chez moi?

Invité

L'agréable murmure des paroles d'Ira se faisait de plus en plus indinstinct, au fur et à mesure que l'attention du jeune homme déclinait. Sa petite amie lui offrait beaucoup en s'engageant au travers de paroles lourdes de sens, qu'il ne perçevait pas parfaitement, trop érinté pour y parvenir. Littéralement bercé par sa bien aimée, Istari ne tardâ pas à rejoindre en plus des bras d'Iranoe ceux de Morphée.

Confortablement appuyé sur l'épaule de sa jeune amie, le ministre dormait.

Vu par un élève, la scène aurait susciter bien des rires, mais heureusement pour lui, le couple était indécelable, perché sur son arbre. Du moins aurait-il pu l'être, si Istari ne s'était pas mis à ronfler, certes doucement, mais suffisament fort pour que le souffle de ses respirations attire l'attention d'un vieillard à qui il plaisait de se ballader dans le parc de Salem.

- Par les verrues de Morgane... qui est-ce qui se cache dans ce feuillage?

beugla bientôt la voix noueuse du Professeur Joachim, dont Iranoe n'avait pu perdre le souvenir.

D'un tour de main, l'enseignant s'arma d'une baguette, la pointant sur le feuillage de l'arbre.

- Montrez-vous, galopins!!!!

Sommeillant trop profondément pour prêter attentions à de telles inépsies, Istari ne se réveilla point, préférant le confort de ses rêves à celui, plus précaire, de la réalité du monde.

Sujet: Re: Retrouvailles Ven 29 Sep 2006 - 0:51

Iranoe ne réagit même pas quand elle sentit instinctivement qu'Istari s'endormait peu à peu au creu de ses bras. Silencieuse, terriblement consciente du fait qu'il n'avait pas entendu sa question, elle continua à le bercer et à caresser doucement ses cheveux. Une étrange impression de paix l'étreignait tandis qu'elle le serrait un peu plus contre elle et qu'elle laissait son regard vagabonder sur les feuilles qui frémissait sous une brise légère.

Iranoe sourit doucement, à la fois amusée et tellement heureuse. Amusée parce qu'elle venait à peine de se remémorer les dires de l'une des filles de son dortoirs à Salem. Selon elle, les hommes, à peine l'acte terminé, ne songeaient qu'à dormir... comme si ce qu'ils venaient de faire les avait épuisé. A l'époque, Iranoe s'était dit que si un jour cela lui arrivait, elle serait probablement vexée... Mais aujourd'hui... C'était différent bien qu'elle ne parvienne pas vraiment à se l'expliquer.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme n'avait pas entendu son compagnon ronfler doucement, dévoilant leur position au coeur des branches du chêne. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit le professeur Johacim beugler une phrase qu'elle devina bien plus qu'elle ne l'entendit qu'Iranoe prit conscience des ronflements de son compagnon. Elle se retint de rire devant le comique de la situation. Jamais elle n'avait imaginé le professeur Johacim la découvrir dans ce chêne avec Istari ronflant comme un bien heureux au creu de ses bras.

Tandis que le professeur leur demandait de se montrer, Iranoe décala délicatement Istari et le mit de telle façon à ce qu'il ne risque pas de tomber. L'instant d'après, elle se laissait tomber de la branche et faisait face au professeur Johacim, un sourire neutre aux lèvres. Le regard du vieil mais vigoureux professeur devint étonné tandis qu'Iranoe le saluait.

-Bonjour, professeur Johacim. Je vois que le temps vous a oublié...

-Miss Sayuri... Vous n'avez pas changé...

-Non, en effet...

-Que faites vous là? Vous ne faites plus partie de l'Institut, pourtant...

Iranoe passa une main dans ses cheveux avant de jeter un regard sur la baguette que le professeur pointait toujours sur elle. Elle plissa le nez avant de répondre.

-Effectivement... Mais vous n'êtes pas sans savoir que le parc de l'Institut est accéssible aux anciens élèves tant qu'ils ne sont pas journalistes...

Le regard de Johacim se fit acéré. Iranoe ne broncha pas. Elle avait l'habitude des regards du vieil homme. Elle les avait suffisamment affronté les rares fois où il la trouvait la nuit dans le parc. Elle ajouta d'une voix un peu plus ferme.

-Il est révolu le temps où je ne pouvais protester contre votre baguette pointée vers moi, professeur Johacim.

-Que faisiez vous dans cet arbre? Etes vous seule?

Un instant, Iranoe se demanda si elle devait mentir ou non... Mais le léger ronflemment d'Istari le lui empêchait. Elle se retint de pouffer avant de répondre

-Je regardais la vue qu'il y avait tout en retenant mon compagnon... qui a eut l'envie soudaine de faire une sieste... Et vous voyez, en ce moment, je ne suis pas en train de le retenir... Imaginez qu'il bouge et qu'il tombe...

Invité

- Il se briserait le coup, et le Directeur de l'Institut s'en réjouirait grandement. Il est en quête d'un peu d'action à ce que j'ai pu comprendre, et un tel accident contribuerait à faire parler de l'école, et par conséquent, de son dirigeant.

Vous savez à quel point Monsieur est étrange...

Le vieux sorcier, plus qu'en forme pour son âge, ne développa pas davantage cette question. D'un geste résigné, il recadra sa baguette magique en bois d'olivier sur l'arbre où sommeillait De Menessi. Joachim vociféra cette formule.

- Foliae Movere!

Toutes les feuiles et folioles de l'arbre se détachèrent simultanément, valsant quelques instants dans les airs, avant de se précipiter vers le sol. L'arbre venait de perdre son feuillage, rendant à découvert celui qui s'y était caché plus tôt.

Is', toujours appuyé contre le tronc du chêne centenaire dormait, inlassablement.

- ... Tiens donc, De Menessi... c'est étonnant, vous n'avez pas vraiment de points commun l'un l'autre!

L'enseignant manifestait une curiosité teintée d'amusement. Lorsqu'il reprit la parole, son discours était on ne peut plus claire!

-Je serai très direct Miss Sayuri. Quittez Salem sur le champ. Sinon je vous en expulse. J'ai été ravi de vous revoir, mais je ne suis pas d'humeur à ce que nos retrouvailles s'éternisent. Vous n'avez rien à faire dans ce parc, malgré vos vaines tentatives de tout à l'heure, qui visait à justifier votre présence. Jamais un étudiant de cette école n'y est revenu après son départ, hormis pour y enseigner.

Vos connaissez nos règles, pas aussi bien que moi, mais vous les connaissez!

Il ricana, puis rangea sa baguette, satisfait de son intervention orale.

- Emmenez Monsieur le Comte, et prenez soin de lui. Il en aura besoin.

Et sur ces énigmatiques paroles laissant présager un avenir bien sombre, il se volatilisa.

Sujet: Re: Retrouvailles Ven 29 Sep 2006 - 19:12

-Vous pensez réellement que je le laisserais tomber? Si le directeur a besoin d'action, dites lui de venir me voir à l'occasion...

[color=white]Elle eut un sourire amusé tout en regardant le vieil homme lancer un sort. Elle ne broncha même pas quand les feuilles tombèrent autour d'elle et dévoilèrent Istari qui dormait encore comme un bien heureux. Son sourire se teinta d'une légère ironie tandis que le vieil homme lui disait qu'ils n'avaient pas vraiment de points communs. Iranoe haussa les épaules d'un air nonchalant tout en répondant.

-Et bien... Dites vous que votre sens de l'observation n'était pas vraiment... affuté. Vous êtes éfficace pour la prévention et la protection mais je doute réellement que ce soit la même chose pour tout ce qui demande un peu trop de logique et d'intelligence...

L'expression d'Iranoe était totalement neutre. Elle venait d'appuyer volontairement là où cela faisait mal. D'une manière totalement invisible pour le vieil homme, elle fit glisser sa baguette dans sa main gauche et la garda parfaitement cachée pendant qu'il continuait à lui parler. Au fur et à mesure que les paroles franchissaient les lèvres du vieil homme, un sourire fin se dessina sur le visage de la jeune femme qui finit par lui répondre d'une voix indifférente et froide au possible.

-Je vais être directe moi aussi, professeur Johacim. Je pensais que vous l'aviez comprit mais il est visible que non. Vous ne m'avez jamais fait peur. Je n'ai jamais fait partie de ses élèves qui étaient effrayé dès qu'ils voyaient votre ombre à quelque part. Pendant mes études, j'ai fait le nécéssaire pour que nos relations soient cordiales. Et en tant qu'adulte, je continuerais autant que possible. Mais laissez moi vous dire une chose: les menaces ne m'ont jamais fait peur et ce n'est pas maintenant que cela va commencer. De plus, pensez vous réellement que je serais revenue ici sans savoir si j'en avais l'autorisation? Quand bien même je n'en aurais pas, il m'est tout aussi simple de trouver un prétexte pour valider ma présence ici...

Elle passa sa main droite dans ses cheveux pendant qu'il rangeait sa baguette et marmonnait une phrase qu'Iranoe saisit parfaitement. Elle eut un rire amusé et lui jeta un regard narquois en se disant que ce professeur était réellement un abrutit. Quand il se volatilisa, elle haussa les épaules puis transplana aux côtés d'Istari et prit place à ses côtés. Délicatement, elle passa une main sur son visage en murmurant.

-Réveille toi, Istari...

Invité

A peine s'était-il assoupi qu'on le tirait de ses songes. Décidémment, la vie ne laissait aucun répi au jeune Istari de Menessi.

Fatigué, mais néanmoins forcé de réintégrer le monde de l'éveil, Istari bailla discrètement, tout en s'étirant. Il sourit à Ira', lui offrant un merveilleux sourir.

"Hey... baille

"

Is' déposa un baiser sur la main d'Iranoe qui s'était attardé à le réveiller. Le ministre se redressa, enfin, puis réalisa que son arbre n'avait plus la moindre feuille pour le cacher à la vue de Salem.

"Non de non, Ira... qu'est-ce qui s'est passé ici?!"

Le regard du garçon s'attarda sur les alentours, alors qu'il pacientait sur la réponse de sa dame.

Hj Dsl pour la longueur misérable de ce rp. Hj

Sujet: Re: Retrouvailles Ven 29 Sep 2006 - 20:11

Une expression attendrie illuminant son visage sous un nouveau jour, Iranoe sourit avec une immense douceur à son compagnon qu'elle venait d'arracher au monde des rêves. Elle savait qu'il était encore fatigué, cela se voyait dans la façon qu'il avait de s'étirer. Elle resta immobile à le contempler puis finit par lui répondre

-Et bien... Disons que le professeur Johacim est passé nous dire bonjour...

Elle fit glisser sa main le long du coup de son compagnon et se pencha vers lui pour lui déposer un baiser sur les lèvres. Elle murmura tout contre sa bouche.

-Dis moi, Istari...

Ses lèvres éffleurèrent sa joue puis le lobe de son oreille où elle ajouta.

-Tu as complètement oublié de répondre à ma question, tout à l'heure...

Elle mordilla le lobe de son oreille avant de terminer

-C'était au sujet de ton désir d'avoir plus de temps en ma compagnie... Que dirais tu si je te confiais une clé de chez moi?

Invité

Istari palis quelque peu, confronté à ce réveil, certes des plus agréable, mais également des plus inhabituels.

"aaah..ah, Ira ... arrête ca..."

déclara le brun, en contenant un éclat de rire. Puis, parvenant à s'éloigner juste assez pour pouvoir articuler une réponse sans avoir à endurer le plaisir que lui procurait les gestes de la descendante Sayuri, il s'exprima en ces termes...

"Je serais vraiment ravi d'avoir accès à ton domicile, mais... à condition que ton frère soit d'accord. Je ne tiens pas à m'attirer des ennuis avec lui, non pas que je le craigne, disons simplement qu'en matière d'ennui, j'ai largement de quoi m'occuper pour les années à venir!"

Is' adressa un clin d'oeil complice à Iranoe, avant de soupirer un vague...

"On rentre?!..."

Sujet: Re: Retrouvailles Ven 29 Sep 2006 - 20:28

Vexée par le rire qu'elle avait décelé dans la voix de son compagnon, Iranoe s'écarta de lui tout comme lui le faisant en lui répondant. Elle plissa le nez, lui jeta un regard noir qui lui repprochait son rire et finit par répondre

-Tu as accès à mon domicile mais je te demandais si tu voulais vivre avec moi. Je sais qu'en général ce n'est pas aux femmes de poser une telle question mais tu n'as pas l'air de te décider... Quant à mon frère, il a disparu.

Elle haussa les épaules tandis qu'il lui adressait un clin d'oeil avant de lui demander si elle voulait rentrer. Féline, elle se redressa gracieusement et sauta dans le vide. Elle attérit sur le sol sans se faire mal puis lui répondit..

-Si tu as envie.

Invité

Istari transplana à la vitesse de la pensée, se retrouvant instantannément devant Iranoe.

"... Si j'ai envie..."

En se penchant vers sa bien aimée, il déposa un nouveau baiser sur ses lèvres, signifiant par ce geste son grand intérêt et son acceptation par rapport à la proposition de la jeune femme.

Mettant un terme à cet échange, Is' ajouta encore, d'une voix déçue.

"Il faut que je te laisse... j'ai pris des libertés quelque peu exagérée, et ma tâche de Directeur de département ne saurait toléré le moindre laxisme. Aussi, je vais retourner accomplir ce pourquoi on me paie. J'arriverai juste à temps au Minsitère... Ciao..."

La silouhette du comte s'estompa dans un craquement sonor. Déjà, le jeune homme n'était plus là, affairé à des kilomètres d'ici.

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