Pavillon de Chasse de Lareless Mainella (Pré-Au-Lard)

Dans un recoin de Pré-Au-Lard, se trouve un lac entouré de quelques chalets de sorciers. Un seul d'entre eux est habité à l'anné . Dernier vestige du mariage de Lareless et de Lucius.

Dehors, c'est un boisé tout ce qu'il y a de plus normal, avec ses fougères odorantes poussant au pied des chênes qui voisinent avec les bouleaux et les pins dans un joyeux désordre. Les sous bois sont remplis de buissons fruitiers qui donnent à l'automne une débauche de fruits sauvages, attirant les cerfs et les ours qui gambadent librement dans les bois, agissant ainsi mieux que le meilleur des sorts de protection. Des oiseaux pépient gaiement, se répondant de l,un à l'autre tout l'été.

Au détour d'un petit sentier de terre douteux, vous apercevez enfin le pavillon, se découpant délicieusement sur le bord du lac en une vue digne des contes de chasses du siècle dernier. Le pavillon, octogonal, comporte deux étages et a une fenêtre à chaque face. Des rosiers sauvages grimpent sans retenue le long de ses murs, les recouvrant d'un épais tapis vert piquant et piqueté de sublimes fleurs rouges et blanches

En faisant le tour, vous pouvez voir un petit jardin qui devait être sublime. Maintenant, il est rempli de mauvaises herbes. Cependant, même ainsi, il garde un charme fier comme s'il savait que ce n'était que temporaire.

Le porche en avant aurait bien besoin d'un coup de peinture, mais il apparait aussi que le manque de soin est plutôt récent. Quiconque habite là ne doit pas être capable de s'en occuper que depuis tout récemment. La porte s'ouvre cependant facilement et sans grincer.

A L'intérieur, c'est simple et bien tenu. Un mur de pierre sert de soutien au milieu, au centre de ce mur, une cheminée à deux faces dispense sa chaleur. A gauche, une pile de bois prorpement rangé, a gauche un antique poêle a bois. Un ensemble decuisine aussi vieux, en bois foncé patiné par les générations successives de postérieurs s'yétant posé. Les huits fenêtres sont tenturées de voiles blancs immaculés volant sous la brise fraiche et odorante de cet endroit. En regardant par terre, on peu voir qu'au centre c'est en pierre et qu'autour c'est un magnifique plancher de chêne étincelant. De l'autre côté du petit mur, une bibliothèque bien remplie et un vieux divan douillet servent pour tout seul ameublement. Les murs sont en chênes, du même bois que le plancher.

en regardant au fond completement du pavillon, on peut voit un escalier en colimacon de fer forgé qui monte au deuxième.

Le deuxième étage a une cheminée a deux faces aussi au centre de la pièce qui est divisée en deux. a droite, une porte menant à la salle de bain avec toute commodités, a gauche, un grand lit tenturé de voilages jaunes, d'orangés et rouges pour protéger l'occupant des moustiques. les fenetres sont tenturées d'oranges flamboyants qui ajoutent une note joyeuses au murs et au plancher de bois foncé. Une grande commode ainsi qu'une armoire accueille les vêtements.

La salle de bain est neutre et dépouillée, carrelée de gris clair et de blanc, excessivement propre. Les serviettes immaculées sont sur une tablette à portée.


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Dehors en ce frais après midi d'automne, Lareless est sur un vieux banc vermoulu, lisant un livre tout en regardant le soleil couchant sur le lac. Les cheminées des autres chalets laissent voir leur volûtes blanchâtres au travers de la cime des arbres.

Elle attend quelqu'un, elle le sait. Elle ne sait pas qui, ni pourquoi, mais elle l'attend. A coté d'elle, ses béquilles de soutient (comme celles de ceux qui ont la sclérose en plaque) sont sagement déposées.

Les mains dans les poches de son jeans délavé, troués judicieusement aux genoux, enserré dans son blouson de cuir usé, Kaitz marche d'un pas allègre dans le petit chemin de gravelle noire. Un sourire en coin, il se dirige directement chez Less, sa Less. Il ne l'a pas revu depuis longtemps... enfin, il l'a vu la semaine dernière, mais avant cela, ça faisait un moment. Il avait une excellente nouvelle. Enfin, pour sa part s'en était une. Il espérait de tout coeur que ça le soit aussi pour elle.

Le pavillon se découpe finalement. C'est un endroit magnifique et très calme. Enfin, ça doit être assez calme quand il n'y est pas... Kaitz n'est pas du genre à supporter longtemps le calme... ni l'ordre de Less. Il adorait y mettre un joyeux bordel, bref. Il approche et regarde par la fenêtre avant. L'intérieur semble vide. Il cogne les 7 coups, deux lent, 3 rapides et deux lents, sa manière habituelle de frapper, qu'il aille n'importe où. Il attend sagement, mais personne ne vient. Soit Less n'est pas là, soit elle est occupée, soit elle est... ailleurs...

Mais bon, une porte verrouillée n'est pas ce qui arrêtera Kaitz. Et il sait très bien où trouver la clé. Pourquoi pas de Alohomora ? C'est beaucoup trop simple et trop évident. La clé est plus difficile à trouver, bien qu'il sache à peu près où elle se trouve.

Le voilà donc en marche vers l'arrière du bâtiment, vers l'endroit où il se souvient qu'elle a jadis caché la clé. Peut-être y est-elle encore. En tournant le coin du bâtiment, il jette un oeil rapide vers le lac, par réflexe, puis sourit. Ah, Less est assise près du lac, sur le banc. Elle est donc là et ça explique que la porte avant soit verrouillée. Celle de derrière ne doit pas l'être, logique.

Il délaisse donc son plan de trouver la clé, puisque c'est maintenant inutile. Il dévale la pente douce menant au lac et prenant un léger élan, il tente de sauter par-dessus le banc. Oh, il aurait réussit s'il avait remarqué les béquilles posé justement là où ses longues jambes auraient normalement dû passer. C'est donc dans un fatras cacophonique d'espadrille sur le banc et du métal des béquilles que Kaitz s'annonce à Less.

Pour son orgueilleux soulagement, il réussit à ne pas s'étaler comme un con. Sans rien dire, il replace les béquilles où elles étaient, s'assoit sagement, puis son air surpris par tout ça se fend d'un sourire niais qui se veut tout de même confiant.

- Coucou, Less, c'est moi.

Il tente de garder un air plus que cool et naturel, mais il a encore le coeur qui bat la chamade par la surprise d'avoir faille s'étaler. Il prend une grande inspiration et accentue son sourire.

- Si, si, ça va... euh... ouais, ça va... toi ? J'ai une bonne nouvelle !

Tout sourire, il sort la lettre un peu froissée de son blouson et la lui tend.

La dégringolade de Kaitz ne perturbe pas le moin du monde la sorcière qui laisse pousser plutôt un petit ricanement moqueur. Avec sa superbe habituelle, il s'est merveilleusement bien rétabli. Et avec classe.

Pour ca, elle ne peut s'empêcher de l'admirer. Elle aimerait bien se remettre de sa blessure au dos avec autant de rapidité et de prestance. Mais les gu.risseurs le lui ont affirmé. Ce n'est qu'une question de temp et elle pourra de nouveau courir comme avant. Aucune séquelles. Déà qu'avec la chirurgie ils étaient certains qu'elle resterait paralysé. A grand renfort de sortilèges curatoires, de potions et d'exercices, ils sontébahis et optimistes faces à sa faculté de récupération. Déjà que les potions analgésiques elle n'en a plus besoin qu'a de rares occasions.

Lareless repousse d'un air impatient la mèche qui lui barre le front. Sérieuse, elle lit la missive d'un air concentré.

Je ne sais pas si je dois être heureuse ou en pleurer Kaitz... Je dois y penser sérieusement. Ai-je envie de m'enfermer pour mieux renaitre?

Elle sait tout autant que Son ami qu'elle n,a pas le choix. Si elle reste au pavillon, elle s'étiolera. Même blessée, il lui faut être stimulée autant intellectuellement que physiquement. Se tournant vers Kaitz, elle a un petit sourire devant son air confus.

Pardonne ma rudesse Kaitz... J'accepte il est certain. Tu vas au pub ce soir? Peut-être que j'irai pour que nous fêtions cela. Et voir si pe peux draguer encore un peu. Si les handicapées ne font pas peur.

Se remettant de ses brusques émotions de l'instant d'avant, il porte tout de même attention à la lecture de Less, guettant ses réactions, prêt à plaider en faveur d'une acceptation plutôt qu'un refus. Un argumentaire élaboré était déjà tout planifié dans un recoin de sa tête, restait qu'à choisir le bon argument pour débuter son plaidoyer. Avoir Less près de lui à Poudlard lui ferait un immense plaisir. Non seulement, Less était parfaite pour ce poste, mais surtout, ça la tiendrait en mouvement, ça l'occuperait, garderait son caractère en alerte et surtout, ça l'empêcherait de sombrer dans une morosité malsaine. Et bon, il ne lui dirait sûrement pas, elle le prendrait mal sans doute, mais si elle passait son temps à Poudlard, il pourrait l'avoir à l'oeil. Non pas pour la surveiller, mais surtout pour veiller sur elle. Il n'aimait pas la voir enfermée dans son pavillon à déprimer et son boulot de professeur l'an dernier et maintenant sa tâche de diriger non seulement la Maison Poufsouffle mais aussi tout Poudlard !

- Je ne sais pas si je dois être heureuse ou en pleurer Kaitz... Je dois y penser sérieusement. Ai-je envie de m'enfermer pour mieux renaitre?
- Less, dis-toi que ce n'est peut-être que temporaire. Donne-toi une chance de te rétablir. Ensuite, nous aviserons.

Cette question, il se l'était posé avant d'accepter l'offre de Mikomi pour le poste de professeur de DCFM. Habitué d'aller ou bon lui semblait, sans avoir de compte à rendre à personne, sans presque aucune responsabilité, il avait eu peur de s'ennuyer ferme à Poudlard. Il avait accepté d'abord pour les beaux yeux de Mikomi, se disant que s'il n'aimait pas, ça ne durerait qu'une année de toute façon. Mais il s'était laissé prendre au jeu, cherchant à en faire toujours plus. Non, on ne s'ennuyait pas à Poudlard, il y avait tant à faire. Et puis, il n'avait pas supporté qu'une Ex-Serpentard soit à la tête de son ancienne maison. Sitôt celle-ci ayant annoncé son intention de partir, il s'était précipité pour reprendre la tâche.

Less, raisonnable, s'excuse et lui dit qu'elle accepte. Le sourire de Kaitz à cette conclusion est plus que resplendissant. Surtout lorsqu'elle lui demande s'il sera au pub le soir même.

- Certainement que j'y serai ! Linus et Simon aussi ! Tu veux rire ? Tu pourrais draguer une statue de pierre, même cul de jatte !

Il semble soudain surexcité à l'idée de la soirée qu'il passera, accentué par la réponse affirmative de Less. Oh avec Less à Poudlard, ils ne risquent pas de s'ennuyer, ça c'est certain ! Son sourire s'accentue, il observe Less, puis éclate de rire, lui prend les mains et les fait disparaître entre les siennes.

- Sais-tu à quel point l'idée de travailler près de toi m'enchante ? Te croiser tous les jours dans les couloirs, les visites impromptues dans nos bureaux respectifs, j'irai t'espionner lorsque tu donneras tes cours juste pour t'énerver. Ce sera GÉ-NI-AL !

Il a soudainement l'air d'un gamin qui raconte un de ses mauvais coups, ce qui n'était pas si loin de la vérité à vrai dire.

Sais-tu à quel point l'idée de travailler près de toi m'enchante ? Te croiser tous les jours dans les couloirs, les visites impromptues dans nos bureaux respectifs, j'irai t'espionner lorsque tu donneras tes cours juste pour t'énerver. Ce sera GÉ-NI-AL !

Me regarder donner mes cours? Kaitz, je te flanquerai certainement à la porte. Meme avec béquilles, je suis capable d'en mater plus d'un.

Elle se penche vers lui, lui murmure a l'oreille.

De plus, garde ca pour toi, mais je peux maintenant me déplacer avec une canne pour les courtes distances. Je me sens surveillée cependant, je ne veux pas montrer l'amélioration de mon état. Garde ca secret hein?

Posant son regard vert dans les persiennes sombres de Kaitz, elle soutient le regard un moment, avant d'effleurer le nez de l'homme avec le sien. Ceci pourrait passer pour de l'attirance, mais c'est simplement un signal de réconfort.

Ne t'en fait pas pour moi, je serai là ce soir. En attendant, tu veux partager mon diner ou tu as à faire ailleur? J'ai de la soupe a l'Oignon ce midi. Mes affaires seront rendues à Poudlard demain dans la journée. Tant qu'a moi j'aurai a faire dans les prochains jours au chemin de traverse. Je suivrai aussitôt que possible, je serai là pour la rentrée.

Elle lui serre les mains en réponse. L'avoir plus près d'elle lui plâit bien, deux de ses 3 seuls amis ont disparus.

Il savoure avec délice cet instant de proximité. Depuis son accident, elle était plus froide, plus distante. Elle en était consciente, c'était la douleur qu'elle disait. Il respectait son éloignement, se disant que ce n'était que temporaire. Et cet éloignement tirait à sa fin, elle venait de le lui signaler en répétant ce petit jeu auquel ils s'étaient toujours adonné qu'effectivement, elle allait beaucoup mieux. Il la regarde attentivement. Elle n'a pas perdu cette lueur de défi dans le regard lorsqu'il l'agace. D'ailleurs, à part peut-être une déprime dû au manque de mouvement, elle reste la même, toujours la même. Ça méritait bien une boutade de plus.

- Ouais, en mater plus d'un, peut-être, mais certainement pas moi !Tu sais très bien que je suis IM-BAT-TA-BLE ! Et puis, t'oserais même pas me flanquer à la porte devant un tas d'élèves, hein ? T'attendrais au moins que nous soyons seuls pour me tabasser, hein ? Sinon ils vont savoir que tu vas mieux, beaucoup mieux., ajoute-t-il dans un murmure et avec un sourire convaincu.

Elle lui confirme qu'elle prendra des dispositions pour faire parvenir ses affaires à Poudlard. Dans la tête de l'homme, une petite cloche sonne.

- En clair, ça veut dire « Kaitz, demain, tu voudrais bien faire parvenir mes trucs à Poudlard ? Je vais passer la matinée à trier mes trucs pour savoir quels trucs emmener, puis toi tu paseras l'après-midi à trimballer tout ça. » Eh merde, j'me vois déjà chargé comme un âne...

Il blague. Bien sûr qu'il blague. En fait, il exagère la chose, mais il est évident que ça ne sera pas si différent. Bon, il n'aura jamais l'air d'un âne, même avec une montagne sur le dos, ça c'est certain.

- Une soupe à l'oignon ? Tu manges de la soupe à l'oignon ? Eh ben... moi qui croyais que t'allais mieux... c'est un truc d'adulte et de p'tit vieux, ça...

Il la regarde, mi-sérieux, mi-blagueur.

C'est un truc que je suis capable de me payer.

Lui répond elle sèchement, avant de reprendre sur un ton plus léger.

Bah, si tu veux pas de mon fameux pain de viande surprise ni de ma tarte à la rhubarbe, ca te concerne...

Elle sait parfaitement qu'il n'a jamais manqué ni l'un ni l'autre. le pain de viande surprise était sa spécialité pendant leur année de duels. Tant qu'à la tarte à la rhubarbe, elle l'accio délibérément d'une voisine quand elle sent l'odeur parvenir jusqu'à elle. Elle prit un accord tacite avec celle-ci. Quand des gateaux à la citrouille cuisent dans la cuisine de Less et que le vent pousse du coté de la dite voisine, celle-ci s'en accio un. Moin compliqué que d'aller toujours demander.

Prenant ses béquilles, Less se relève péniblement et retourne à sa maison. Le temp que Kaitz entre, tout est prêt. Les deux bols fumants sont sur la table a côté du pain de viande légèrement gigotant. La plus belle surprise de ce plat c'est qu,on ne sait jamais s,Il va vomir du bacon, cracher de la sauce tomate ou se mettre brièvement à danser dans l'assiette. Une fois il s'est même séparé en petit tas d'ingrédients soigneusements séparés. (ce n'est qu'un bref apercu de son comportement bizarre) Muelle a-do-rait ce plat.

Il peut aussi voir que tout les bagages sont déjà prêts.

Je pensais utiliser le magicobus ou un livreur pour aller les mener demain, mais vu que tu t'es si gentiment proposé. Je vais te laisser chargé comme un mulet je crois. Viens manger vieux.

Elle s'assied et mange tranquillement. Sa baguette est soigneusement posé à portée de main.

Less se sent bizarre, Kaitz est proche, plus proche qu'il ne l'a été depuis des années. Elle ne sent pas l'amour passionnel de leur jeunesse, mais se sent insatisfaite... Prendre ses mains aouvert une blessure quasi physique

Elle n'a pas été touchée par aucun homme depuis la mort de Lucius. Mais elle ne veut pas imposer ses caprices. Elle sait qu'il ferait tout pour elle. mais Less ne veut surtout pas recommencer ca. Ca l'a mal tourné la dernière fois et ils en ont souffert tout les deux. Par bonheur leur relation est restée intacte.

Elle pose soudainement sa cuiller sur la table.

J'arriverai ce soir, je ne suis plus capable de m'endurer ici. Tout me le rappelle. Tu me permet de partir avec toi cet après-midi?

Et j'ai été morte assez longtemp. Termine t elle en pensée.

Less se contredit sans même s'en rendre compte, ce qui ne lui est jamais arrivé. Son regard vert ne lâche pas Kaitz. Il la connait depuis assez longtemp pour qu'il ait compris son cheminement de pensée sans même qu'elle n'ait eu à le formuler.

Elle le sait, et pour cacher son trouble, elle prends sa baguette et envoie la vaisselle sale se faire laver dans l'évier.

Heu... a toi l'honneur de martyriser le dîner. Je te laisse couper le pain de viande. Donne m'en la moitié ca sera assez

Le chantage de Less est immonde ! La grimace qu'il esquisse est plus qu'explicite. Elle ose insinuer qu'il ne veut pas de tarte à la rhubarbe ? Il tuerait pour en manger ! Sans compter qu'il trouve délirant le pain de viande surprise. Elle se lève et s'éloigne. Kaitz reste assis quelques secondes de plus. Il prend le temps de détailler la démarche de Less. Effectivement, sa démarche semble moins raide, moins douloureuse. Un non initié à la démarche de Less n'y verrait que du feu. Mais Kaitz a observer le balancement de hanche de Less assez attentivement et depuis assez longtemps pour qu'il remarque une fluidité caractéristique qui revient peu à peu. Un sourire glisse sur ses lèvres tandis que quelques images du passé lui revienne. Il se lève brusquement et marche droit vers la maison. Tout est déjà prêt, il soupçonne son amie d'avoir usé d'un petit sortilèges pour accélérer le processus. Il s'appuie contre le comptoir, la regarde et sourit. Elle laisse entendre qu'elle aurait peut-être utilisé le magicobus, mais qu'elle se contera de lui. Il roule des yeux.

- Ouais, ouais, comme si t'avais vraiment pensé faire transporter tout ton bazar par des inconnus. J'vais encore en avoir plein les bras.

Il sourit et s'assoit. Il blague, ça lui fait plaisir de transporter les trucs de Less. Et elle le sait parfaitement. Ce n'est pas pour rien qu'il a ironisé son mécontentement. Il baisse la tête vers la soupe à l'oignon. Il plisse le nez et dévisage Less.

- J'suis obligé ?

Less ne dit rien, mais elle hoche la tête. Il s'avoue vaincu. Il picosse un moment dans son bol, puis finalement, contre toute attente, mange avec appétit. Ils ne parlent pas durant un moment, puis finalement Less lui demande à venir à Poudlard avec lui, pour quitter cet endroit qui lui rappelle Lucius. Il hoche la tête. Ils se dévisagent un moment, puis il hoche encore la tête.

- Évidemment que tu peux venir avec moi. Il ne faut jamais remettre à demain ce qui peut être fait aujourd'hui, lance-t-il en souriant.

Bon, c'était une tentative pour la faire sourire, mais elle tombe visiblement à plat. En fait, elle ne semble même pas l'avoir entendu. Un autre silence plane, pendant que Less envoie valser la vaisselle. Kaitz a mangé toute sa soupe !

La tâche lui revient de percer le mystère du pain de viande. Il agite les doigts, et tire le plat devant lui. Il agrippe couteau et fourchette et les approche doucement du truc qui brille. Il lève un regard faussement appréhensif vers Less.

- Je décline toute responsabilité de bris de matériel ou d'agression physique de pain de viande.

Délicatement, trop peut-être, il découpe lentement le dit pain de viande, sur le qui-vive. Il arrive presque à la moitié sans rien à signaler quand une légère fumée s'échappe, de plus en plus dense, puis vient un sifflement pareil à une bouilloire qui s'intensifie jusqu'à devenir presque intolérable. Sans oublier la fumée qui s'épaissit jusqu'à totalement masquer le plat. Kaitz réussit à finir de couper à l'aveuglette. L'odeur de fumée est piquante.

- Je crois que tu l'as raté...crit-il pour se faire entendre. Il recule pour échapper à la fumée. il va se consumer de l'intérieur tu crois ?

La fumée finit par se dissiper, Kaitz agite les mains pour accélérer le processus, puis lorsque le pain de viande devient visible, il se rapproche. Il pique de la fourchette et attend... aucune réaction... c'est bon signe ! Il en coupe une petite tranche, une bouchée à peine, puis hésite, et le tend tout sourire à Less.

- À toi l'honneur ! Less hausse un sourcil, il roule des yeux. Bon, d'accord, j'me sacrifie !

Et il enfourne la bouchée et mâche très lentement, l'air septique. Il prend visiblement son temps. Puis finalement, avale, puis hoche la tête.

- Viande fumée, au goût. C'est pas mal ! Mais bon, j'ai la réputation de bouffer n'importe quoi, alors... il hausse les épaules et se sert allègrement, puis sert Less.

Je décline toute responsabilité de bris de matériel ou d'agression physique de pain de viande.

Lareless éclate de son rire, son rire rauque, mystérieux et terriblement sexy.

T'inquiète, je ne l'ai encore jamais vu mordre.
Mais la surprise la surprend elle-même prenant sa serviette de table, elle l'agite vers le pain de viande, envoyant délibérément la fumée dans le visage de Kaitz. Elle le regarde piquer doucement dans le plat.

- Je crois que tu l'as raté...crit-il pour se faire entendre. Il recule pour échapper à la fumée. il va se consumer de l'intérieur tu crois ?

Elle rigole franchement. Il lui tend la bouchée.

- À toi l'honneur ! Less hausse un sourcil, il roule des yeux. Bon, d'accord, j'me sacrifie !

-Je ne l'ai jamais manqué. As-tu perdu confiance en moi?

Et il enfourne la bouchée et mâche très lentement, l'air septique. Il prend visiblement son temps. Puis finalement, avale, puis hoche la tête.

- Viande fumée, au goût. C'est pas mal ! Mais bon, j'ai la réputation de bouffer n'importe quoi, alors... il hausse les épaules et se sert allègrement, puis sert Less.

Le reste du repas se passe dans une atmosphère bon enfant. Blagues vaseuses suivies de potins et autres pimentent le repas. La tarte à la rhubarbe qui suit est un pur délice.

Le reste de la vaisselle du repas suit dans le lavabo. ontinuant a jaser devant une tasse de thé, l'après-midi est déjà avancé lorsqu'ils terminent. Les plats sont déjà rangés, grâce à la magie, Less a pu mener deux tâches de front.

Je vais fermer l'étage Kaitz... Tu m'attends?

Une pointe rauque, indéfinissable pointe dans la question. Prenant ses béquilles, elle se dirige, puis monte tranquillement à l'étage.

Si Kaitz l'attend en bas, elle réapparaitra un qurt d'heure plus tard. Si il monte pour voir ce qu'elle fait, il la trouvera assise sur le bord du lit, les yeux baignés de larmes.

Le reste du souper se passe des plus agréablement. Des délires du passé, presque un retour en arrière, il a l'impression de se retrouver 3 ou 4 ans plus tôt. C'était le bon temps. Quoique le temps présent est pas mal non plus. En fait Kaitz n'était pas du genre à regretter le passé, surtout pas et il n'appréhendait pas non plus l'avenir. Sa vie suivait son cours, avec tout les agréments possibles, le moins de désagrément, sauf celui qu'il choisissait de lui-même. Une presque parfaite acceptation de sa destinée, non sans travailler pour avoir ce qu'il veut. Jusqu'à maintenant, rien à regretter, rien à envier. L'après-midi passe à vitesse grand V et il commence à être bien tard. Less l'informe qu'elle ferme à l'étage et qu'ils vont quitter bientôt. Kaitz hoche la tête en signe d'acceptation.

Less monte à l'étage, pendant ce temps, Kaitz vérifie ce que Less désire apporter comme malle. Less a toujours voyager léger, il est donc surpris par la quantité de valise. Mais bon, c'est vrai, ils ne voyagent pas, ils s'installent ailleurs, nuance. Il en est soulagé d'ailleurs, car porter tout ça tous les jours durant ses semaines... il n'y survivrait pas. Il charge donc ce qu,il peut charger sur le chariot de transport, question de pouvoir transporter le tout entre le dernier point de transplanage avant Poudlard. Ce n'est pas une longue distance... par chance... bref, il attache tout ça solidement et s'assure que le tout tiendra pendant le transplanage. Ce serait trop bête de perdre quelque chose en route. Une fois rassuré sur la solidité de son assemblage, il attend. De longues minutes. Less est plus rapide normalement. Oui, elle est blessée, mais ne devrait-il pas l'entendre se déplacer à l'étage ?

Il est soudainement inquiet, mais ne veut pas nécessairement le laisser paraître. Less est fière, elle se vexerait de le savoir inquiet à son sujet parce qu'il ne l'a pas entendu depuis 15 minutes. Il se dirige vers les escaliers et tend l'oreille vers l'étage supérieur. Il n'entend rien.

- Less ?

Il attend, mais toujours rien, aucun son trahissant la présence de Less. Il a horreur d'être ainsi inquiet, surtout qu'il n'est pas certain qu'il ait à s'inquiéter. Elle a peut-être simplement la tête dans l'un de ses garde-robe et elle ne l'a pas entendu. Mais lui, il l'entendrait, non ? La maison n'était pas si grande pour couvrir tous les bruits...

Il monte les escaliers lentement, tentant de ne pas faire de bruit. S'il pouvait juste la voir, pour se rassurer, sans qu'elle ne le voit. Elle lui demanderait sans doute pourquoi il est monté et que pourrait-il répondre ? Lui dire qu'il trouve que c'est long pourrait la vexer, lui dire qu'il s'inquiétait aussi. En fait, il n'est pas certain qu'elle se vexerait. Enfin, au sommet de sa forme, elle la trouverait bien bonne, mais là, elle n'était pas au sommet de sa forme, ce qui la rendait plus susceptible... il se trompait peut-être...

Il arrive à l'étage et jette un regard dans le couloir. Lentement et le plus silencieusement possible, il traverse le couloir, jetant un oeil dans toutes les pièces. Il finit par atteindre la chambre de Less et la trouve assise sur son lit... elle lève la tête lorsqu'elle le voit passer la tête. Elle pleure.

- Less...

Il ne sait pas exactement la cause de son chagrin, mais il en devine la source. Ou peut-être qu'il a tort, il n'est pas sûr. La voir ainsi le brûle par en dedans. Il voudrait trouver quelque chose à dire pour la voir sécher ses larmes et lui sourire, mais il ne sait pas quoi dire. Il n'y a peut-être rien à dire. Il ne lui reste qu'à faire ce qu'ils faisaient jadis. Être là. Être tout près.

Il se glisse près d'elle, puis derrière elle et l'enserre de ses bras, délicatement, pour ne pas lui faire mal. Encore une fois, il a l'impression d'être projeté quelques années plus tôt. Mais ce souvenir n'était pas comme maintenant. Il n'y avait pas de larme dans son souvenir...

Lareless ferme les persiennes quand un parchemin jauni écris à la hâte tombe d'une de celles-ci. N'ayant jamais fermé celles-ci depuis al mort de Lucius, la jeune femme ne se serait jamais doutée de trouver quelque chose la. A vrai dire c'est vrai que c'était la meilleure cachette. Personne n'aurait pensé regarder là.

Tournant et retournant la missive entre ses mains fines, elle s'asseoit sur le bord du lit. Sur l'enveloppe, aucun nom. Mais celle-ci ne se déchire pas lorsqu'elle tente de l'ouvrir. Elle se rappelle alors...

Sortant sa baguette de cyprès, elle la passe trois fois au dessus du papier. Reconnaissant la signature typique de celle-ci, le parchemin se couvre de l'écriture nerveuse mais malgré tout élégante de son mari.

Tremblante, elle ouvre la missive et la lit attentivement.

Ma chère panthère.

Si je te connais assez bien, tu voudra un jour ou l'autre fuir cette cage que sera devenue notre maison. J'espère alors que tu tombera sur cette lettre...

Je n'ai pas le temp de m'étendre. Tu dors a côté de moi en ce moment précis. Je sais qu'un jour une de ces missions me tuera. J'ai peur de te tuer en même temp. Tu donne a tous cette image si forte! Rares sont ceux qui sont capable de déceler l'immense sensibilité que tu as.

Bref, Je veux que tu vive! Comme tu sais si bien le faire. Garde tes amis près de toi. Et sache que je serai toujorus près de toi, même si un jours tu m'oublie.

Lucius.

Sur un autre feuillet, els instructions pour quelque chose d'improtant de caché. Lareless connait bien la palce. Aussitôt les feuillets repliés, le parchemin tombe en poussière grâce à un sort de protection. Elle reste alors là, le regard dans le vide, pleurant en silence.

Less...

Elle ne sait plus qui est qui Kaitz ou Lucius?

Kaitz... Tu es le seule chose qui me reste désormais avec Muelle...

Elle le laisse l'enlacer, la bercer, le visage enfoui dans sa longue chevelure. Le passé et le présent se fondent, Lucius Kaitz? Se pourrait il qu'elle n,ait aimé en fin de compte qu'une personne? Frissonnante, elle aimerait se dégager. Mais n,en a pas la force ni le courage. Elle se retourne soudain, le regard émeraude fixant les prunelles sombres de Kaitz. Ses lèvres pleines se retrouvent à un centimètres de celels de l'homme.

Tu ne m'abandonnera pas ? Kaitz? Toi et Muelle etes ce qui me reste...

Sa famille est trop occupée par ses vignobles. De toute facon, celle-ci s'est toujours un peu dissociée des actes impétueux de leur cadette passionnée. La seule fois ou elle a réussis a avoir leur approbation est la journée ou elle a épousé Lucius Seluj.

Ils ne bougent pas durant un long moment, enlacés, n'esquissant que le mouvement involontaire de leur respiration. Puis elle bouge et se retourne. Il serait bien resté ainsi encore des heures, sans se lasser. Less a beaucoup perdu, lui il n'a jamais rien perdu. De la chance, la protection de Xoramen, il n'en sait rien, mais il aurait tout fait pour pouvoir le transposer à Less. Peut-être pourrait-il demander à Xoramen de protéger Less plutôt que lui. Mais s'il cédait sa place, il était assez con pour finir par se faire tuer, il n'y pouvait rien, c'était plus fort que lui. Il était calme ces derniers temps... enfin, c'est ce qu'il laissait entendre. Less ne voulait pas qu'il l'abandonne. Il ne l'abandonnerait pas, jamais.

Elle est près, si près qu'il peut sentir la chaleur de son souffle sur ses lèvres, un souffle qu'il a connu, il y a longtemps. Dans un geste presque involontaire, résurgence du passé sans doute, il effleure du bout des doigts sa tempe, puis descend lentement tout près de son oeil avant de poursuivre jusqu'à ses lèvres, comme avant...

Il était jeune à l'époque... enfin, pas tant que ça, mais trop jeune... il a eu peur. Il était beaucoup trop... elle était beaucoup trop... et maintenant ? Oh oui, il a peur. Less ne lui fait pas peur, mais elle et lui, ça, ça lui fait peur. Il est parcouru d'un imperceptible frisson, celui qui serre les côtes, celui qu'il ressent chaque fois qu'il sait pertinemment qu'il prend des risques. Kaitz aimait prendre des risques, ça le gardait en vie. Si on savait tout ce qu'il avait pu faire, avec ou sans personne, on le traiterait de cinglé. Il l'était peut-être. Irréfléchi ? On pourrait aisément le croire, mais il voulait se risquer, c,était son choix. Le même frisson dont il ressent l'effet avec un plaisir insatiable en temps normal mais qui en ce moment le terrifie.

Avant, après le bout de ses doigts, c'était ses lèvres qui se joignaient à celles de Less, mais il en est incapable. Lorsqu'il prend un risque, il sait qu'il aura mal, mais une douleur physique qui passera en quelque jours, voir quelques semaines, rien de plus, parfois son égo blessé, mais ce n'est rien. Là, le risque qu'il s'oblige à qualifier ainsi met Less en première ligne... ça, il ne supporte pas. Les trucs dangereux qu'ils ont fait tous les deux, il s'assurait de la garder à l'oeil, il croyait toujours pouvoir intervenir si les choses se corsaient avec un adversaire. Mais en ce moment, l'adversaire qui pouvait la blesser, c'était lui. Il en était tout simplement incapable.

- Tu sais très bien que je ne t'abandonnerai jamais. Je te l'ai déjà promis et je te le promet toujours, murmure-t-il, la voix rauque, dans un souffle.

Le son de sa propre voix le sort de ses pensées et de ses envies. Il retombe de plein pied dans la réalité du moment. Il déclare forfait, il ne risquera pas. Ses larmes sont pour Lucius, il ne va pas prendre sa place. Il voudrait effacer les larmes de Less, mais pas lorsqu'elles sont pour Lucius. Il déclare forfait avant même de commencer.

- Allez, il est temps de partir si on veut placer quelques trucs avant qu'il ne soit trop tard.

Il s'éloigne et se lève, avec peut-être trop de hâte pour être naïvement naturel. Il s'enfuie, c'est évident. Less le connaît bien, il se défile visiblement. Il paraît presque contrarié un moment, puis il la regarde et lui tend la main. Il attend. Il attend qu'elle lui prenne la main. Il attend un sourire, n'importe quoi pour signifier qu'il ne s'est pas trompé, qu'il a bien choisit.

Elle le sent se détacher, devine pourquoi. Elle aussi a senti cette notion de danger caractéristique de quands ils vont faire une gaffe tout les deux. Elle se demande si un jours ca passera. Qu'Ils soient capable d'intimité sans ce feu destructeur.

S'il n'y aurait pas eu ce feu, ils auraient eu une relation banale réalise t elle. Elle aime Kaitz comme ami, ancien amoureux et ancien amant, confident. Elle aurait été jalouse de toute ses conquêtes, il n,aurait jamais permis qu'elle se marie avec un autre. C'est ce feu qui fait que leur relation est si riche et si peu banale.

Peu importe les disputes et les colères, les passades ou les amours durables, les personnes qui coitoieront l'un devront cotoyer l'autre. Leur tempérament protecteur causeront maints épreuves qui décourageront les plus faibles et renforceront des sentiments véritables. Le sourire qu'attends Kaitz ne tarde pas

De véritables amis.

En ce moment, elle a conscience de ca et de plus encore.

Je veux que tu sache Harkaitz Rockstone, que tu es le type le plus extraordinaire... Même si tu as un grand déficit de l'attention(côté femme veut elle-dire. )

. Lui prenant la main, elle se relève, reprend ses béquilles. Prenant sa fine baguette de cypres, elle revcommence et termine de fermer les persiennes. Une fois terminé, dans la pénombre, elle tourne un regard brillant vers lui.

Tu sais ce qui m'a fait pleurer Kaitz? C'est le message que je viens de trouver. Le message que j'attendais en vain je crois. Si je ne me serais pas cloitrée ici après ma blessure je ne l'aurais jamais trouvé.

Il m'a dit de vivre Kaitz, je crois que c'est tout ce que j'attendais. Qu'il me libère le coeur je crois. Il veut que je vive comme j'aurais vécu de toute facon... comme une ...(elle retient le mot doux qu'il lui disait dans l'intimité panthère sauvage est ce qui a falli traverser ses lèvres. )

Sans terminer, elle redescend. Si Harkaitz regarde la table de chevet, il verra l'alliance de Less sur la table de nuit, sous le verre d'eau renversé. Quand il arrive en bas, elle est déjà en train de finir de fermer.

Je crois que c'est simplement ce que j'attendais. dans un an je reprend le test d'embauche pour être auror. S'ils me refuse, je traquerai alors les mangemorts à ma facon avec ou sans leur approbation. Dans un an je serai guérie. Je vengerai le tort fais a Lucius et à Silence.

Elle parle seule, n'attendant pas véritablement de réponse. Prenant sa lourde cape noire, la jeune femme se plante alors a côté des bagages qu'elle contemple pensivement.

Heu tu y arrivera? Je peux t'aider tu sais?

La main tendue, il attend sagement, patiemment. Il pourrait attendre des siècles, une éternité si c'est possible. Ça lui semble d'ailleurs une éternité .Le tout a dû prendre quelques secondes à peine, mais lorsque de la réaction de l'autre dépend une décision dont le choix fut difficile, une seule seconde peut paraître très longue, alors imaginez quelques secondes !

Le sourire tant attendu vient enfin, permettant à Kaitz de recommencer à respirer. Elle l'accuse de manquer d'attention. Il ricane. Il n'est pas d'accord, mais il ne dit rien. Elle lui explique qu'elle a trouver un message caché de Lucius. Il baisse le regard, il comprend que la découverte à dû être difficile, mais salvatrice. Less, malgré ses larmes d'il y a quelques minutes semble plus légère, comme si on lui avait retiré une tonne de nuages de sur les épaules. Elle rayonne dans la pénombre. Elle quitte la pièce, aidée de se béquilles, mais il croit presque la voir flotter, légère.

Il ne la suit pas tout de suite, ressentant une étrange impression de présence amicale. C'était leur chambre, à Lucius et Less. Probablement le dernier endroit où ils ont été les deux seuls, le dernier endroit d'union. L'alliance mise de côté sur la table de nuit attendra. Avant de sortir de la chambre, il a une pensée pour Lucius. C'était un type bien, vraiment bien.

Il rejoint Less au rez-de-chaussé, elle vérifie ses bagages qu'il a déjà vérifié. En le sachant tout près, elle se remet à parler. Il sourit. Elle se remet à faire des plans, comme avant son accident. Elle va bien, très bien. Silence fait maintenant parti des projets de Less. Silence. Il le cherche aussi. Il le trouvera, il est tout près, il le sait. Comme Less, mais en silence, il réfléchit à tout ça. Le ton moqueur de Less le sort de ses pensées.

- Il n'est pas question que tu m'aides, Less. Tu es surveillée, n'oublie pas. Et puis, que fais-tu de mon orgueil de mâle et de mon égo de mulet ?

Il se charge de l'imposante masse de malles et valises, en partie magiquement, évidemment.

- Si j'me plante, tu me relève ? Ironique, Kaitz lui adresse son sourire le plus niais. Allez, on y va.

Tous deux, ils sortent de la maison et remontent en silence le chemin de gravier qui mène à Pré-au-lard même. En chemin, il lance tout bonnement :

- Less ? T'es pas mal extraordinaire, toi aussi. Enfin, j'veux dire pour une fille, ajoute-t-il rapidement, à la blague.

Mais malgré la finale qui se veut moqueuse, il le pense vraiment. Less est merveilleuse. Il l'aime. Vraiment.

10 décembre (pv Halewyn)

Une nouvelle sortie à Pré au Lard avait été annoncée sur le panneau d’affichage. Le matin même Shaylee avait enfilé sa cape et se mêlant a la masse elle avait quitter Poudlard. La jeune fille contrairement à la plupart des élèves ne voyait aucun intérêt à aller flâner dans les multiples boutiques. Alors que la masse continuer droit devant, Shaylee s’écarta et prit seule un chemin sur la gauche. Elle avait pris l’habitude de se cacher dans Poudlard mais lors des sorties elle avait toujours la hantise de tomber face à face avec sa sœur.

Elle avançait le visage baissé, sa cape retombant devant ses yeux. Elle ne savait pas vraiment ou elle allait mais elle suivait ses pas. A un moment ou l’autre l’on pouvait la voir s’arrêter et regarder si personne ne la suivait …elle entendait encore résonner dans sa tête les mots de son père lui disant qu’il la tenait à l’œil. Il lui semblait être seule mais elle ne voulait pas être trop confiante. Après de longue minutes son pied heurta un caillou et elle réalisa qu’elle c’était éloignée et qu’a cette distance l’atmosphère était silencieuse.

Elle regarda autour d’elle et un peu plus loin elle aperçu un pavillon. L’endroit semblait désert et la jeune fille sentait le froid battre ses mains et son visage. Elle regarda a nouveau aux alentours et a cet instant elle aperçu une silhouette…Elle plissa les yeux et vit la silhouette s’arrêter regardant droit vers elle. Prise de panique et persuadée que cette personne devait être la pour elle, elle accéléra le pas droit vers le pavillon. Une fois devant l’entrée elle contourna le pavillon et regarda par une fenêtre…l’endroit était réellement désert. E

Shaylee entendit quelqu’un tousser et dans la précipitation elle enroula sa cape autour de son poing et elle brisa la vitre. Elle se faufila et senti son pantalon se déchirer sur sa cuisse et un morceau de verre entrer dans sa jambe. Elle retenu son souffle pour ne pas faire de bruit et elle se blotti sous la fenêtre. Elle serrait les poings si fort que ses ongles entrait dans sa chaire. Si cet homme était un des « amis « de son père elle allait sûrement passé un sale moment. Elle n’avait nullement avancé dans les ordres qu’il lui avait donnés et en plus de ça il devait sûrement savoir qu’elle avait utilisé les pouvoirs de ses tatouages dans la forêt …et cela devant un inconnu. Elle se mordit la lèvre …ça il n’allait pas l’oublier c’était certains.

Elle entendit un bruit et elle saisi sa baguette, qu’elle serra avec force dans sa main. La porte s’ouvrit violemment et elle put voir la silhouette d’un homme si dessiner droit devant elle…Il s’agissait d’un des amis de son père….Arthur Logan….Sans même réfléchir et alors qu’il balayait du regard toute la pièce…Shaylee pointa sa baguette et cria …


STUPEFIX

L’homme prit de surprise s’écroula sur le sol…Shaylee se leva et debout devant l’homme elle ajouta

Incarcerem

Elle poussa un lourd soupire et regarda autour d’elle paniquée…Elle espérait que personne n’avait rien entendu…Sans réfléchir elle courra vers la porte et a cet instant elle heurta une masse devant elle et tomba en arrière sous le choc.

Halewyn vient de transplaner sur les lieux de son rendez-vous. Arthur Logan a un coli pour lui. Cependant, l'assassin se demande pourquoi ici, près de ce pavillon manifestement inoccupé. Le peu de neige au sol ne laisse voir aucune empreintes. Tapis, enroulé dans sa cape, il attend que son contact se pointe.

C'est plutôt une gamine qui passe. C'est sensé être un homme... Froncant les sourcils face à ce contretemp, Halewyn se colle un peu plus contre le tronc, son regard d'acier suivant la minuscule silhouette qui évolue pensivement dans les boisés.

Il la voit s'arrêter quand l'autre homme se pointe, puis casser un carreau. Sentant le vent tourner , sentant le sang proche, l'assassin les suit.

Il est presque à la porte quand un bruit de bref combat se fait entendre. Se précipitant, pensant la gamine morte et espérant assister à la curée, il la percute plutôt. Dû à la taille de la gamine, c'est elle qui tombe sur le sol. D'une poigne de fer, il la prend par le collet avant de la débarasser de sa baguette.

C'est malin... Brûlé en plus. Prie gamine pour que mon coli soit intact.

Dans les yeux cependant, brille une petite lueur rouge satisfaite. Il est agréablement surprit qu'une mioche de cette âge ait pu seulement penser a faire autre chose qu'à se cacher.

Halewyn lui renvoit un regard ou la lueur rouge danse joyeusement. Sa voix rauque s'élève dans l'air lourd. Il a décidé de laisser tomber le hors d'oeuvre pour s'attaquer au plat de résistance qui lui est présenté. Il lui murmure d'une voix goguenarde.

Relaxe... Peu importe ce qu'il a fait pour te foutre la trouille, il vivra plus assez longtemp pour s'en vanter. Garde le secret et joue le jeu. On va se marrer.

Il ne la repose pas à terre, il garde une prise ferme sur elle. Il range la baguette de la gamine et sort la sienne. Finement sculptée en ébène.

Alors Arthur, ta fini de faire le mariole avec les mômes? Je savais que tu les aimait jeunes mais la tu exagère... Donne moi mon coli et je te laisserai tâter de la donzelle.

Il regarde Shaylee, celle-ci croit voir un clin d,oeil de la part de l'assassin.

Oh.. je vois. C'est pas un peu insultant de se faire ligoter par une môme?

D,un geste, il libère le contact.

Cette petite peste est insupportable …si je pouvais …

Pour le moment tu peux pas vieux. Alors économise ta salive et garde le peu de dignité qu'il te reste. Je crois pas que ton patron apprécierait de savoir ca... Un hibou est si vite envoyé!

Un coup de pied de Shaylee percute Halewyn au tibia, tordant le tissu du collet d'un quart de tour, il lui indique clairement de se calmer les nerfs un peu. Le frapper, lui, n'est pas vraiment une bonne idée. Il dit à la gamine d'un ton dur.

Calme toi ou je te fais une deuxième cravate avant qu'Arthur ne commence... C'est clair?

L'autre s'esclaffe.

Dis moi, 7 ans, qu'est ce qui t'a fait sortir de ta retraite.

Ta gueule Arthur. Maintenant ouvre moi ca... Je veux être sûr et tes facons de piéger tes colis, je me les rappelle...

Maugréant, le dit Arthur obtempère. Une fois le coli ouvert, Halewyn pivote et prend quelque chose. Il s'est mis entre Shaylee et son but, cachant à la môme ce qu'il était venu chercher.

Je m'en doutais... Arthur??? Tu me refile de la camelote maintenant?

La voix glacée d'Halewyn se fait entendre. Suivit d'un claquement sec. Il relâche Shaylee. Une main qui tenait une baguette est épinglée sur la table par une jolie dague à la lame noire tachée de sang frais. Ensuivant le bras, on peut voir que l'appendice appartient à l'Arthur en question.

Tss..tss...

Il laisse Shaylee libre, lui refile la baguette d'Arthur.

Je crois que c'est le contraire que je vais faire... La gamine a certainement des choses a te dire... je me trompe?

Les bras croisés, Halewyn regarde la scène, les cris d'Arthur, plus de colère que de douleur, les cris de la gamine, plus de rage que d'autre chose.

La main d'Arthur se referme sur le manche du poignard, disant des injures a faire blêmir un docker, le grassouillet commence à retirer celui-ci de la table. Shaylee pose la sienne par dessus celle de l'autre.

Arthur, future victime sur l'autel de l'Eveil. L'éveil de la petite. Elle goutera le sang, la souffrance. Elle y a déjà goûté semble til, mais Halewyn trouve qu'elle a encore trop d'inhibition.

Le rapport de force est défavorable envers Shaylee. Halewyn s'avance, pose sa main par dessus celle de l'enfant. Elle peut sentir la chaleur quasiment brûlante de ce contact. Le regard acier de l'homme est désormais fixé sur le rouge sang.

Il renfonce l'arme d'un coup sec, avec la force conjuguée de l'enfant, la lame se renfonce d,un bon 5 centimètres. Relachant sa prise, il reprend sa place

Tu peux faire mieux...

Le manque d ecombativité d'Arthur est causé par le poison qui enrobe la lame. Le poison fait tomber la victime en une torpeur fiévreuse. Capable de crier sa douleur, mais à peine capable de penser se remuer le cul pour se défendre. (hj: fait un peu plus réagir ta victime. Ce qu'elle peut penser, sa crainte ses cris, le sang qui coule... )

Voir une gamine ainsi est aussi réjouissant que de tuer Arthur de ses propres mains.

Le regard rouge rencontre le regard de l'enfant. Un instant, un souffle. Elle s'approche de lui, pose sa main fraîche sur sa peau brûlante de son feu intérieur.

Apprenez moi …guide moi…

Elle pose sa main sur son bras. En une fraction de seconde, l'homme contemple la chétive silhouette. Le cou frêle et tendre. En un instant, il pourrait l'enserrer et lui briser les cervicales. Proies facile qui deviendra prédateur un jour... Elle a du potentiel.

Son sourire baveux aux lèvres, il ne lâche pas Shaylee du regard.

Je vous en pries apprenez moi …

Viens...

Il se glisse hors de la prise de l'enfant, la contourne. Arrivant à la table, il retire son couteau de la main. Drogué, Arthur tombe à la renverse. Avec un peu de difficulté dû à l'embonpoint de l'homme, il hisse celui-ci sur la table avant de le ligoter par magie. Le bois pâle est constellé de tache de sang, tel des étoiles dans un firmament.

Ca dépend de ce que tu veux faire... Si tu veux t'amuser, il faut trouver ses faiblesses

Il sous entend le tuer tout de suite ou le faire souffrir. Toujours le sourire baevux aux lèvres et les yeux dansant joyeusement de leur éclat carmin, Halewyn prend visiblement son pied.